Home / Sci-Fi / Appel de l'océan / En route vers Kribi

Share

En route vers Kribi

Author: Cedric
last update Huling Na-update: 2025-02-15 04:43:53

Il se faisait tard... très tard, et le quartier où mon père avait acheté la maison était un quartier résidentiel. Pour pouvoir trouver un taxi, il fallait d’abord marcher jusqu’à la grande route. Moi, en ce qui me concernait en ce moment-là, je courais aussi vite que je le pouvais. En plus de ça, je n’arrêtais pas d’entendre les cris de ma mère. On aurait dit qu’elle se débattait encore.

Après des minutes de course acharnée, j’arrivai enfin à la route et stoppai la première voiture que je croisai.

- DILANE : Laissez-moi où je peux avoir un bus pour Kribi. Dis-je de façon entrecoupé car j'étais très essoufflé.

- TAXI MAN (d'un air méfiant) : Il y a quoi ? Tu fuis le bandit ? Ou bien c’est toi-même le bandit ? Dit-il en me regardant de la tête aux pieds.

- DILANE (pressé) : S’il vous plaît, vous pouvez ou pas ?

- TAXI MAN (intéressé) : Tu payes combien ?

- DILANE : Vous n’aurez qu’à prendre le tarif qui vous conviendra…

Pendant que nous étions encore en train de parle
Patuloy na basahin ang aklat na ito nang libre
I-scan ang code upang i-download ang App
Locked Chapter

Kaugnay na kabanata

  • Appel de l'océan   Je vais la ramener

    Je m’étais arrêté par peur, mais j’avais reconnu cette voix. C’était celle de mon père. - DILANE (surpris) : Papa, qu’est-ce que tu fais ici ? Et mama ? - PAPA : Dilane... Dilane mon garçon qu’est-ce que tu as fait ? Je fondis en larmes. - DILANE (sanglots) : Papa… Je… Je suis désolé... Je ne savais pas… Je ne savais pas… Que ça pouvait prendre cette tournure... Et maintenant, par ma faute, ils ont pris mama. - PAPA (d'une attitude calme mais le regard inquiet) : Calme toi fiston... Je sais ce que tu es en train de vouloir faire… Je ne peux malheureusement pas aller avec toi jusqu’à Kribi. - DILANE (déterminé) : Ne t’inquiète pas, papa, tu n’as pas besoin de venir avec moi. Je vais la ramener. Je t’en fais la promesse. - PAPA (sérieux) : Même si je ne peux pas t’accompagner jusqu’à Kribi, je peux au moins te rapprocher de la ville. Monte vite. Je montai dans sa voiture, et il me conduisit jusqu’à l’entrée de la ville. - PAPA (émotionné) : Voilà, mon fils… Je n

    Huling Na-update : 2025-02-16
  • Appel de l'océan   Pris au piège : il vont me tuer

    Le mauvais pressentiment qui m’habitait depuis le départ ne mentait pas : une malveillance palpable régnait sur l’océan. Chaque pas vers ses eaux sombres était un risque, une menace pour ma vie. Mon cœur battait à un rythme effréné, et mes mains tremblaient légèrement, malgré mes efforts pour les garder stables. Mais je n’avais pas le choix. Je devais coûte que coûte ramener ma mère. Rien ne m’arrêterait.- MOTARD : C’est ici que je te laisse, mon petit. Je ne peux pas aller plus loin. Sa voix tremblait, et ses yeux fuyants semblaient craindre que l’océan ne l’engloutisse à tout moment.Je hochai la tête, les yeux rivés sur l’horizon, essayant de masquer ma propre appréhension. - DILANE : D’accord… C’est déjà plus proche que ce à quoi je m’attendais. Le motard me dévisagea un instant, ses doigts serrant nerveusement le guidon de sa moto. Il semblait hésiter, comme s’il voulait me mettre en garde, mais finalement, il haussa les épau

    Huling Na-update : 2025-02-16
  • Appel de l'océan   Sous la surface

    Je continuai de nager de toutes mes forces, mes muscles brûlant sous l’effort, mais les tritons étaient déjà trop proches. Au dernier moment, sentant leur présence menaçante, je me retournai. Avant de fermer les yeux, j’eus juste le temps d’apercevoir une lame brillante, semblable à une nageoire tranchante, qui fendait l’eau vers moi. Puis un bruit sourd, étouffé par l’eau, résonna. J’attendis l’impact sur moi, mais il ne vint pas. À la place, j’entendis des voix.- GLAUCUS : Attends ! On le connaît ! J’ouvris les yeux, le cœur battant la chamade, et reconnus deux des tritons : Glaucus et Nerée. Ils semblaient en pleine discussion, leurs voix graves portant à travers l’eau. On aurait dit qu’ils essayaient de convaincre le troisième de m’épargner. Mais le plus urgent

    Huling Na-update : 2025-02-17
  • Appel de l'océan   Je ne peux pas partir

    Mais malgré que le triton le plus respecté que je connaissais venait de me dire de parir, je n’en avais pour autant pas l’intention de le faire. Dès que Glaucus eut prononcé ces mots, il s'était également retourné pour partir, alors, je m’étais précipité vers lui en quelques battements de nageoires, déterminé à l’arrêter. Ma vitesse le surprit, et ses yeux s’écarquillèrent.- GLAUCUS : Quoi ? Mais comment tu as fait ça ? Sa voix trahissait une surprise mêlée d’admiration, comme s’il ne s’attendait pas à ce que je puisse me déplacer aussi rapidement sous l’eau. Il n'y avait pas que lui qui avait d'ailleurs été surpris. Mais je ne me donnais pas le temps pour m'attarder dessus.- DILANE : Je t’ai dit que je ne peux pas partir… Je dois voir Kaï-Lani… Ma voix était ferme, presque implorante, mais Glaucus perdit patience. D’un mouvement rapide, il m’attrapa par le bras, sa poigne puissante me rappelant à quel point ces créatures de l'eau pouvaient êt

    Huling Na-update : 2025-02-18
  • Appel de l'océan   Bonne chance

    Je pourrais trouver ma mère là où se trouve Kaï-Lani. Cette phrase résonnait dans ma tête, mais je n’arrivais pas à en saisir le sens. Alors, je me tournai vers eux, cherchant des réponses.- DILANE : Hein… Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Alors Kaï-Lani n’est pas… - SCYLLA : Elle n’est pas morte… Mais elle est retournée dans sa vraie famille. Ou plutôt, ils sont venu la chercher.- DILANE : Sa… vraie famille ? Mais qu’est-ce que tout ça signifie ? Vous n’êtes pas sa famille ? - SCYLLA : Elle nous a trompés. Elle nous a tous trompés. Sa voix était empreinte de colère et de déception, comme si chaque mot lui coûtait. - GLAUCUS : Tout comme toi, nous ne savions rien du tout sur elle... Du moins on croyais tout savoir.I

    Huling Na-update : 2025-02-19
  • Appel de l'océan   De l'autre côté : Le Royaume des Ombres

    Je n’avais aucune idée de ce que j’allais affronter. Aucune idée de l’endroit où je m’aventurais, ni du danger que cela représentait. Encore moins des risques que j’encourais, et surtout, des conséquences qui en découleraient. Je savais seulement une chose : ma mère était de ce côté-là, et il fallait que je la délivre. Rien de plus, rien de moins. Après que le peuple d’Aquos m’eut permis de partir, je pris donc le chemin… La peur qui m’envahissait était immense, mais je parvenais à la surmonter en pensant à ma mère. Chaque fois que son visage me traversait l’esprit, je trouvais le courage de continuer. J’arrivai enfin à la séparation entre les deux côtés. Je n’arrivais toujours pas à croire que j’allais faire cela.

    Huling Na-update : 2025-02-20
  • Appel de l'océan   Face au souverain : Le Trône des Ombres

    Je cherchai désespérément parmi les esprits emprisonnés, et enfin, je la trouvai : ma mère. Son visage était figé, ses yeux vides, comme si elle ne me voyait pas, ne m’entendait pas. J’essayai de lui parler, de la toucher, mais elle ne réagissait pas. Elle était là, mais si loin. J’étais tellement concentré à essayer de la délivrer que je ne remarquai pas l’arrivée de l’un d’eux. - TRITON : Qui es-tu ? Qu’est-ce que tu fais là ? Sa voix était rauque, menaçante. - DILANE : C’est ma mère ! Relâchez-la ! Je criai, ma voix tremblante de colère et d’impuissance. - TRITON : Alors c’est toi ! Il ne m’écouta pas. D’un mouvement rapide, il se rua sur moi. J’esquivai sa charg

    Huling Na-update : 2025-02-21
  • Appel de l'océan   J'ai échoué : Un Sort Pire que la Mort

    Essayez d'imaginer le regard d'un animal, l'animal le plus feroce que vous connaissez en train de vous observer attentivement. Vous aurez alors une idée du regard que Kaï-Lani posait sur moi en ce moment. Ses yeux, autrefois si doux et rassurants, étaient maintenant emplis d’une froideur menaçante, comme si elle contemplait une proie, prête à bondir à tout moment.- DILANE : Je vous le jure, grand roi de l’océan… Ce n’est pas ce qui s’est passé. Laissez moi la chance de pouvoir m'expliquer.- ROI : T'expliquer ? Alors, tu veux insinuer quoi ? Que c’est ma fille qui t’a pourchassé et obligé ? Hein, C’EST CELA ? C’était une question piège, et je le savais. Si je répondais, je n’aurais plus aucune chance. Alors, je me contentai de regarder Kaï-Lani, espérant un signe, une lue

    Huling Na-update : 2025-02-22

Pinakabagong kabanata

  • Appel de l'océan   La Vérité Dévoilée

    Lorsque j'arrivais, je trouvai la porte de son appartement qui était grande ouverte, alors j’entrai sans frapper. E-Manuella était assise sur le canapé, les yeux rougis par les larmes, le regard perdu dans le vide. Elle me vit, mais ne dit rien. Pas un mot. Elle se contenta de me regarder, comme si j’étais un mirage, une apparition qu’elle ne parvenait pas à croire réelle. E-Manuella sombrait dans une terrible dépression, et je savais que je n’avais plus d’autre choix que de lui dire toute la vérité maintenant. Je m’assis à côté d’elle, et au même moment, elle murmura : - E-MANUELLA : Pourquoi tu m’as évitée pendant des jours de cette façon ? Pourquoi tu me fais ça ? Sa voix était faible, brisée, comme si chaque mot lui coûtait un effort surhumain. Je pris une profonde inspiration, sachant que ce que j’allais dire allait tout changer. - DILANE : E-Ma, il y a quelque chose que tu dois savoir. Quelque chose que j’aurais dû te dire depuis longtemps. Et je me mis à lui raconte

  • Appel de l'océan   Distance nécessaire

    Dès le lendemain de ce jour, ma décision était prise. Toute la nuit E-Manuella avait essayé de me joindre. Au fond de moi, j'espérais que la distance la protégerait de Kaï-Lani. Loin d'imaginer que je la ferai vivre un enfer emotionnelLes premiers jours furent les plus durs. Mon téléphone vibrait sans cesse, des notifications de messages et d’appels manqués d’E-Manuella s’accumulant sur l’écran. Chaque vibration me tirait le cœur, mais je résistai à l’envie de répondre. Je savais que si je lui parlais, je ne pourrais pas lui expliquer la vérité sans qu'elle n'est peur de moi. Un soir, en rentrant du travail, je trouvai un mot glissé sous le portail de la maison. Je pensais pourtant que c'était une facture d'électrité ou peut être d'eau mais ce n'était pas le cas. C'était un mot d'E-Manuella :« Dilane, je ne comprends pas ce qui se passe. S’il te plaît, appelle-moi. Je t’aime. – E-Ma »Je froissai le mot et le jetai dans la co

  • Appel de l'océan   S'éloigner d'elle

    Après que l’eau se soit complètement retirée, je retournai auprès d’E-Manuella, toujours inconsciente. Je ne savais toujours pas quoi faire. Pendant plusieurs minutes, je tins son corps inanimé entre mes bras, espérant un miracle, un signe, n’importe quoi. Et soudain, elle revint à elle. Elle se mit à tousser violemment, puis à vomir de l’eau. Ce n’était pas de l’eau ordinaire, mais de l’eau de l'océan, salée et froide. Elle en vomit des litres et des litres, comme si elle avait avalé l’océan tout entier. Les secondes qui suivirent, elle reprit conscience, haletante, les yeux écarquillés. - E-MANUELLA : Dilane ? Oulalarrrr ! C’est toi qui as versé l’eau ici partout ?! Orrrrh, pourquoi tu aimes me faire travailler comme ça ?! Je suis très fatiguée. Elle ne semblait même pas se souvenir de la soirée que nous avions passée ensemble. Elle était confuse, épuisée, et voulait juste dormir. - DILANE : Ne t’inquiète pas, je vais tout nettoyer. Puisqu’elle était à même le sol, je la p

  • Appel de l'océan   Tu es à moi

    Depuis le jour où j’avais soigné E-Manuella, notre relation avait déjà duré neuf bons mois. Neuf mois de bonheur, de rires, de complicité, et même de projets d’avenir. Nous envisagions déjà de vivre ensemble dans une même maison, de construire quelque chose de solide et de durable. Tout se passait extrêmement bien dans ma vie. Au boulot, j’avais même obtenu un véhicule de service, et chaque jour semblait apporter son lot de petites victoires. Sauf qu’un soir, tout allait tragiquement basculer. C’était le jour de son anniversaire, et nous avions décidé de sortir, rien que tous les deux. La soirée fut bien sûr magnifique, remplie de rires, de regards complices et de moments doux. E-Manuella rayonnait, et à un moment, elle m’avait soufflé à l’oreille que cette nuit allait &ecir

  • Appel de l'océan   Un drame à l'horizon

    Sa question me pris un peu au dépourvu. Je ne savais pas si je devais lui dire la vérité, ou bien lui mentir. Je pris quelques secondes à réfléchir le regard vers l'océan pour fuir le sien. Puis dans un soupir je lui répondis.- DILANE : C’est compliqué un peu, E-Ma. J’ai vécu ici quelsques années seulement, mais c'était aussi à une époque très sensible de ma vie à cause des raisons de mon départ d'Angleterre… et donc être ici me rappel tout ça... Et il y a des souvenirs que je préfère laisser derrière moi. J'espère que tu comprends ?Elle me prit mes deux main et me sourit.- E-MANUELLA : Bien sûr que je te comprends. Et... Merci de m’avoir emmenée malgré tout. Ça veut dire beaucoup pour moi.Je sentis un poids se soulever de mes épaules,

  • Appel de l'océan   Les Couleurs de l'Amour avec E-Manuella

    Après cette nuit là, tout avait changé, notre relation prit une nouvelle dimension. E-Manuella était guérie, et avec ça, c’était comme si une lumière s’était rallumée dans nos vies. Nous avions traversé l’obscurité ensemble, et maintenant, il était temps de savourer la lumière. Les semaines qui suivirent furent une succession de moments doux, intenses et inoubliables. Nous découvrions l’amour sous toutes ses facettes, comme si chaque jour était une nouvelle page à écrire. Moi je découvrais un nouvelle amour.E-Manuella et moi faisions très souvent des balades le soir, après le travail, où nous marchions main dans la main dans les rues de la ville de Yaoundé, sans but précis ou bien même une destination en tête, c'était juste pour profiter de la pré

  • Appel de l'océan   Les goûtes de guérison

    Dès le lendemain, j’avais commencé à envisager comment je pourrais lui administrer des soins de guérison. Je savais que les médecins n’avaient pas de réponse, mais je ne pouvais pas rester les bras croisés. En quête de solutions, je me mis à chercher des médicaments plus forts, des crèmes spécialisées, tout ce qui pouvait la soulager. J’avais déjà dépensé une bonne partie de mon salaire dans des produits que les pharmaciens me recommandaient, même si je savais que ça ne la guérirait pas de ce qu’elle avait. Mais au moins, ça lui donnait un peu de répit. Un soir, alors que je lui avais apporté une nouvelle crème et antibiotiques, je disposai les produits sur sa table en les lui présentant. Elle était couchée sur son lit, les draps légèrement froiss&

  • Appel de l'océan   Une maladie inexplicable

    À la fin de ma journée, je me précipitai au restaurant pour la prendre, mais E-Manuella n’était pas là. Inquiet, je me renseignai auprès du serveur que je croisai. - SERVEUR : Depuis ce matin, elle n’est pas venue ici. Elle a signalé qu’elle se rendait à l’hôpital avant de venir, puis elle a rappelé que ça n’allait pas. Mon cœur s’est serré. Sans hésiter, je décidai de l’appeler dans la même minute.Au téléphone- DILANE : Allô E-Ma, comment tu vas ? - E-MANUELLA : Ho ! Dilane, je suis vraiment désolée, je t’avais même oublié, mais c’est que depuis que je suis rentrée, je me sens très mal. - DILANE : Je suis justement au restaurant, j’ai demandé et on

  • Appel de l'océan   Petit déjeuner avec E-Manuella

    LA visite d'E-Manuella ce matin là m'avait surpris. En plus de cela, j''étais aussi surpris par toute cette attention qu'elle me portait en plus de la voir aussi contente pour moi.- E-MANUELLA : Monsieur le responsable financier... Ahaha ! - DILANE : Noon je ne suis pas le responsable financier... Juste l'analyste. Dis-je en rigolant. - E-MANUELLA : Ahaha ! En tout cas pour moi c'est la même chose. Félicitation encore pour ton nouveau job.Je la remerciais, un peu gêné par tant d’attention, quand soudain, j’ai remarqué quelque chose d’étrange. Sa tasse de café, posée bien droite sur la table, a commencé à bouger toute seule. C’était subtil au début, comme un léger tremblement. Je restais concentré dessus alors qu'elle échangeait quelques phrases avec ma mère.- E-MANUELLE : Vous avez vraiment une très belle maison madame la mère de Dilane. - MAMAN : Oh merci bien... C'est mon mari qui l'a achété il y a quelques années quand nous arrivions au Came

Galugarin at basahin ang magagandang nobela
Libreng basahin ang magagandang nobela sa GoodNovel app. I-download ang mga librong gusto mo at basahin kahit saan at anumang oras.
Libreng basahin ang mga aklat sa app
I-scan ang code para mabasa sa App
DMCA.com Protection Status