All Chapters of Sous le charme de l'ange: Chapter 1 - Chapter 9

«  Te voilà tombé du ciel, Astre brillant, fils de l'aurore ! Tu es abattu à terre, Toi, le vainqueur des nations ! Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, J'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu; Je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée…je monterai sur le sommet des nues, Je serai semblable au Très Haut. » (Ésaïe 14, 12-15).PrologueAvant d’être des démons, ils étaient des anges. En effet, certains se sont rebellés et ont choisi de faire le grand saut, utilisant ainsi le libre-arbitre que le Tout-Puissant leur avait offert. C’est ainsi qu’ils ont été bannis du Paradis et sont devenus démons.Dans beaucoup d’ouvrages, ils sont décrits comme des êtres vils, sans scrupules, cherchant sans cesse à tromper les êtres humains, c’est souvent le cas mais il existe toujours des exceptions.

Le chemin du retour vers Bourbon l’Archambault sembla durer une éternité. Je regardai par la fenêtre. Karl, l’étrange marquis était toujours présent dans mon esprit. Il était si mystérieux, si agaçant mais aussi tellement attirant et séduisant. Une force invisible me poussait irrémédiablement vers lui comme si je le connaissais depuis toujours. Je ne savais pas comment décrire mon état psychique et physique à cet instant ou en sa présence. Mon corps réagissait avec une telle violence que c’en était perturbant.— Alors, on dirait qu’il t’a fait de l’effet mon Karl, hein ? Carla m’interrompit dans ma rêverie solitaire.— Hum, hum, on peut dire qu’il sait se faire remarquer, répondis-je en me raclant la gorge.— J’ai pensé qu’un petit coup de pouce du destin pourrait t’éviter de finir vieille fille, s’exclama-t-elle en riant.— Oh, quel honneur, mais je te rassure, il n’est pas du tout mon genre ! toute cette arrogance, il a un égo démesuré celui-

 Lorsque je repris connaissance, j’étais dans une chambre immense dont les murs étaient peints en rouge. Les rideaux noirs aux motifs baroques gris semblaient s’évaporer dans l’air sous l’effet du vent qui parvenait de la fenêtre ouverte. Le lit King Size était moelleux et les draps sentaient la lavande. J’avais encore mal à la tête surement à cause des shots que j’avais bus pendant la soirée. Un tableau insolite attira mon regard, c’était une illustration de l’enfer avec les damnés et le diable dans le ciel… étrange. Reprenant mes esprits, je remarquai que je ne portais que mes sous-vêtements. Ma robe rouge était posée sur le dossier d’un fauteuil près du lit.— Ne craignez rien, ce n’est pas moi qui vous ai déshabillée hier soir. C’était la voix de Karl, un chant mélodieux à mon oreille. J’étais devenue accro. Il était assis dans un fauteuil près du lit. M’avait-il veillée jusqu’à mon réveil ? Il portait un peignoir noir qui laissait apparaître une petite partie de son t

 Le lendemain, Karl me proposa de faire un voyage dans un endroit qu’il aimait particulièrement et qui réveillerait ma mémoire, m’expliqua-t-il. Il demanda l’autorisation à l’inspecteur Tarnot de quitter le château pour quelques jours, celui-ci accepta mais à condition d’être sous escorte et de rester joignable. Cette fois-ci pas de chauffeur, Karl me proposa de faire le voyage dans sa voiture préferée : une Audi R8 de couleur noire. Elle était magnifique et la couleur s’accordait bien avec le côté sombre de Karl. Il s’amusait à faire rugir le V10 lorsqu’il vit que je me dirigeai vers le bolide. Son visage semblait détendu, il semblait heureux.— Où allons-nous ? le questionnai-je.— Ah, c’est une surprise ! juste un indice, nous prenons la direction de la côte atlantique.— Oh, intéressant !Tout le long du trajet, Karl resta concentré et silencieux, il me prenait souvent la main et la caressait tendrement. Sa main était brû

 Francisco vint me chercher peu avant minuit et me conduisit dans une salle encore plus obscure de la cave, illuminée par quelques candélabres en fer forgé. Les murs suintaient un liquide rougeâtre, on aurait dit du sang.— Lâchez-moi, je sais encore marcher espèce de sale traître !— Pff, je me demande ce que Monsieur le Marquis a bien pu vous trouver, vous êtes une vraie chieuse.— Et bientôt vous allez croupir en prison ! répondis-je.Pour toute réponse, il pouffa de rire en secouant la tête et alla se poster près de la porte d’entrée.Stanislas et André entrèrent dans la pièce, tous les deux vêtus d’un costume noir. On aurait dit des serviteurs du Diable.— Ah, nous y voilà enfin ! s’écria Stanislas avec un sourire moqueur.— Oui, on a failli attendre, ajouta André.— Sale meurtrier ! c’est vous qui avez tué Carla et les au