Garcia devait se faire violence pour réprimer les pensées accusatrices que lui ramenait sa louve .Alexander venait de stopper la Damien n'avait absolument rien . S'approchant de lui, elle se courba au niveau de ses oreilles.« Aucune femme ne pourra jamais t'aimer. Comment aimer quelqu'un qui a tué sa propre mère ?»Ces mots rendirent l'Alpha fou, qui se mit à se débattre sur son siège, la faisant bouger dans tous les sens. «Stopppp!!!!»Alexander mit la machine en marche, électrocutant l'Alpha qui n'arrêtait pas de se débattre. Regardant Garcia dans les yeux, il augmenta de plus en plus l'intensité.Cela semblait ne rien changer pour Damien. Alexander alla jusqu'au dernier volt, et une mousse blanche commença à sortir de la bouche de l'Alpha.« Alexander, éteins !!! »Il exécuta, et la machine s'arrêta. Toutefois, Damien convulsait toujours. Garcia courut vers lui, c'était la dernière chose qu'il vit avant le noir.Il se réveillait doucement, assommé, le cerveau en compote, ses
Comme prévu, Charlie était partie récupérer Sam. Celle-ci avait bataillé avec Christopher pour qu'il s'en aille, lui qui voulait l'inciter à rester. Ce qui était perdu d'avance, car avec Laurie perdue dans la nature, ses idées ne seraient pas claires. Avec force et politesse, elle avait renvoyé Christopher chez lui . Les deux hommes qui se croisaient dans les escaliers alors que l'un montait et l'autre descendait, un simple coup d'œil échangé entre eux leur suffit pour se comprendre : ils désiraient la même femme et aucun des deux n'étaient prêts à céder.Devant la porte, il pouvait sentir l'odeur de sexe dans la pièce, malgré le fait qu'elle avait pulvérisé un désodorisant dans la maison.Elle lui ouvrit, plus tranquille et posée, qu'au moment où il l'avait déposé. Se pourrait-il que ce soit cet homme qui ait cet effet sur elle ?Le visage fermé, il s'introduit dans la pièce.Elle le conduit dans son salon, qui reflétait parfaitement son insouciance et sa désinvolture, le tout mêlé
La seconde suivant la phrase de Laurie, le téléphone de Alexander sonna.Il décrocha l'appareil. Après deux minutes d'écoute, il dit :«Tu viens de dire quoi, comment ?»Il resta en communication encore une minute et raccrocha.«Monsieur, on a un problème.» Dit un de ses hommes qui venait d'entrer dans la pièce. Au même moment, un cri se fit entendre. Laurie se redressa immédiatement.Alexander et son homme échangèrent un regard.***********************************************Matie marchait dans les bois, vérifiant que personne ne la suivait. Elle prenait vraiment des risques, à cette heure de la nuit dans les bois. Mais c'était pour une cause qui en valait la peine. Alexander l'avait assuré que Laurie serait six pieds sous terre sous peu . L'impatience la rongeait. Comme promis, il avait libéré Danie. Elle avait même appris de cette dernière qu'il avait dû violer cette salope . si il voulait s'amuser, cela ne la dérangeait pas, mais maintenant elle en avait assez. Elle n'était
Comme à leur habitude, autour de la salle à manger, monsieur et madame Ross prenaient leur petit déjeuner, appréciant ce moment de convivialité.Matie buvait son chocolat au lait, mi-anxieuse, mi-excitée. Elle savait que, d'une minute à l'autre, la sonnerie se ferait entendre, car ils auraient besoin de son père, qui fait partie des anciens et de son frère Béta. La sonnerie résonna enfin. Matie se leva d'un bond.« Je vais ouvrir!!. » Cria-t-elle« D'accord, pupuce. » Lui répondit son père Elle ouvrit la porte pour laisser entrer Sam, le visage rougi. On pouvait clairement voir qu'elle avait pleuré. Matie mourait d'envie de connaître la cause des pleurs de celle en face d'elle .Était-ce parce que son amie était morte ou parce que son amie et le mari de celle-ci, c'est-à-dire l'Alpha, étaient tout les deux morts ?Charlie se leva immédiatement de son siège et la prit par la main, l'invitant à s'asseoir dans le fauteuil.Il s'assit à côté d'elle, tenant toujours sa main. Julia, en
« Je veux sa tête, il faut qu'il paie. » « Je suis d'accord, » répondit Pablo. « Comment va la Luna ? » demanda George. Personne n'avait encore vu Laurie, qui était en train de se détendre avec ses amies. Elle en avait besoin. Elle n'y croyait pas encore, qu'elle était libre. «Personne ne pourra la voir, sauf les médecins, et cela pendant trois jours. » Répondit l'Alpha Des dossiers leur furent distribués par Carmen. «L'Alpha américain, une fois de plus, se comporte de façon suspecte, » dit Charlie. « Vraiment, personne ne va en parler ? » demanda Bob. Catherine lui lança un regard noire , tous savait quelle sujet il voulait aborder . «Depuis tout ce temps, Alexander était sur notre territoire. Qui sait combien de cachettes comme celle-là il y a, surtout sous nos yeux ? Il aurait pu...» «Mais ça n'a pas été le cas,» le coupa l'Alpha. «C'est vrai que ça fait peur, mais je ne pense pas qu'il y en ait d'autres. Ces tunnels ont dû être faits il y a l
Il se transforma en homme et libéra sa femelle. Sa jambe saignait terriblement. Laurie l'aida à sortir du sous-sol. Dehors, elle prit sa forme de loup et le transporta sur le dos jusqu'à la maison où elle lui administra des soins . FIN DU FLASHBACK DE DAMIEN«Alpha Alpha »Il revient à lui. «Cela fait un moment que vous ne parlez plus. Quelque chose vous dérange-t-il ? »Catherine, vêtue de son tailleur bleu et coiffée d'un chapeau classique, posa la question. «Il est impératif que je vous examine, en particulier votre pied. »Antonio, comme les autres, avait constaté les contusions et la blessure à la jambe de l'Alpha. Quelqu'un avait manifestement fait de son mieux pour arrêter l'hémorragie. Cependant, un docteur qualifié devait en prendre soin. Tout le monde adhéra à la proposition d'Antonio ; de toute façon, ils avaient fait le tour des affaires urgentes.***********************************************Dans la salle de bain, Laurie, Sam et Danie avaient décidé de prendre leur
Hors du bain, Danie rejoint son époux pendant que Sam regagne sa chambre. Sam voulait de plus en plus de Charlie ; elle ne voulait pas se l’avouer, mais cette fois, c'est différent des autres fois où elle ne voulait que s'amuser avec les hommes. Charlie lui avait tout de suite tapé dans l'œil ; elle sentait une alchimie entre eux. Il était le candidat parfait pour ce qu'elle lui réservait, avec sa douceur et sa tendresse. ***********************************************Laurie traversait le long couloir qui la mènerait à son mate, à grandes enjambées, se rappelant encore de ses mots d'hier pendant qu'elle le soignait.FLASHBACK DE LAURIEUne fois arrivées à la maison, les gardes aidèrent Laurie à transporter l'Alpha jusqu'au canapé où il s'allongea.Esmeralda, affolée, courait dans tous les sens, apportant les éléments nécessaires pour désinfecter la blessure avec du coton et de l'alcool Laurie essuyait la plaie. Damien resta de marbre.«Tu sais, tu as le droit de crier si ça fait
Sans plus tarder, elle ouvrit la porte de la chambre. Il était là, le téléphone à l'oreille, un sourire aux lèvres lorsqu'ils croisèrent leurs regards.Déjà trempée, elle utilisait une serviette pour dissimuler sa nudité. Elle la lâcha, la laissant tomber au sol.Il déglutit, fixant son corps avec insistance, inconscient de son interlocuteur au téléphone et, pour dire vrai, totalement distrait.« Tu sais quoi ? Je te rappelle. » Il mit fin à l'appel. Laurie monta sensuellement sur le lit et s'approcha de lui à quatre pattes.À travers son short, elle caressait son membre qui ne cessait de grossir. Avec une lenteur démesurée, elle ouvrit le bouton puis descendit sa braguette.Du bout des doigts, elle caressa son sexe alors que l'homme avait la gorge de plus en plus sèche.Elle le regarda et lui sourit. Il prit la fesse de Laurie en coupe et la pressa. Le contact visuel rompu, elle se concentra sur sa tâche .
C’est donc ce qu’on ressent quand on est avec sa mate. Elle sera à lui.«Tu en avais donc envie aussi ? Je ne suis pas sûre que ta petite amie apprécie cela.»Elle était toujours contre lui, jouant avec sa cravate du bout des doigts. Il la tenait à la hanche. Il appréciait qu'elle soit jalouse, cela montrait qu'elle ressentait quelque chose pour lui.«Ton patron non plus.»Ils se lâchèrent rapidement en entendant le raclement de gorge de Laurie. Matie lança un regard meurtrier à son frère, tandis que Laurie en lança un à son amie pour lui demander , Mais qu'est-ce que tu fous ? Après le déjeuner, elles décident de faire un tour à l’orphelinat. Chose étrange, Charlie décide de les accompagner.Une fois au foyer, Laurie était complètement perdue ; tout semblait nouveau . L'orphelinat ne ressemblait pas à ça. Sam comprit qu'elle n'avait aucune idée de ce que Damien avait fait.« C’est ton milliardaire possessif qui a fait tout ça. »il demeurait une énigme à part entière. Pourquoi agi
« Alors tu ne travailleras pas du tout. » dit-Damien, les traits du visage durcis, il avait trouvé une solution dans laquelle tout le monde y gagnait son compte Mais madame n’était toujours pas satisfaite et cela commençait à sérieusement l’agacer.«Ce n’est pas juste, tu ne peux pas m'obliger à travailler pour toi, je trouverai un autre boulot ailleurs.»«Fais-toi plaisir, je te garantis que je ferai en sorte que tu n’obtiennes pas un seul entretien sur tout le continent. » Remettant son costume en place, il emprunta la sortie. Laurie poussa un cri de colère. Pourquoi avait-elle dû tomber entre les mains de cet homme macho et possessif ?Elle s'installa sur le petit canapé. Le téléphone qu'elle avait acheté avec la carte de Damien retentit , c'était Matie.« Nous nous rendons à l’entreprise de Damien. Je ne pense pas qu’il se laissera duper, » affirma Matie en lançant un regard à la fausse Laurie qu'elles avaient engagée ce matin. Grâce aux talents de maquillage de Matie et à d
Dans l'ascenseur, Damien la fit descendre.Les deux passèrent dans le hall alors que tout le monde les dévisageait.Dans la voiture, Damien contrôlait sa colère.« J'ai d'autres entretiens à passer. » « Putain, mais tu veux que j'explose ? Tu m'as désobéi, Laurie. Tu veux être punie, c'est ça ? » Laurie pensait qu'ils étaient passés au-dessus de toutes ces choses ; il n'allait pas contrôler sa vie de cette façon.« Damien, fais ce que tu veux, mais j'aurai un travail. » « Laurie, qu'est-ce que tu ne comprends pas ? Avec un boulot, tu cours trop de risques en sortant chaque jour et en te rendant à un lieu bien précis. Même si tu as des gardes, les risques sont toujours énormes. » « Eh bien, la vie est faite de dangers. Ce n'est pas pour autant qu'on arrête de vivre. » Elle était tellement bornée qu'il allait lui faire passer l'envie de chercher un emploi.Laurie était déjà dans le dernier cabinet. Comme dans les deux précédents, on lui disait qu'ils avaient déjà embauché quelqu
Il y avait un moment propice pour chaque chose, et pour Laurie, c'était le moment de se lever afin de se préparer pour ses entretiens, sans oublier sa pièce maîtresse.Elle en profita du fait que Damien était sous la douche pour utiliser son téléphone et appeler Matie, qui était sûrement encore endormie. « Allô ?» « Oui, qui est à l'appareil ?» répondit la femme aux cheveux bouclés d'une voix encore ensommeillée. « C'est Laurie, tu peux passer à la maison aujourd'hui, j'ai besoin de ton aide.»Matie leva les yeux au ciel. Cette fille pensait vraiment que les autres n'avaient rien à faire de leur vie, qu'on était là, sur pause, attendant de la servir. À peine sa réflexion terminée, Laurie ajouta « Bien sûr, si tu n'as pas de projet pour aujourd'hui.» « Viens prendre ton bain avec moi moon!!! »Matie pouvait entendre la grosse voix de Damien, ce qui l'énerva encore plus, en se disant qu'elle aurait p
Stella avait vécu des montagnes russes ces derniers temps, entre Damien qui lui disait qu'elle était la dernière merde du monde et Alexander qu'elle a dû cacher et soigner chez elle, mettant sa propre vie en danger.Sans parler d'Esmeralda, qui n'est nulle autre que la mère d'Alexander, le cerveau derrière tout ce qui s'était passé.Elle n'y croyait toujours pas et se demandait si Matie était au courant de tout ça ; elle ne tarderait pas à le savoir. Matie la cherchait des yeux dans un café en terrasse. D'un signe de la main, Stella déclina sa position. Mati s'assit en face d'elle. Stella était épuisée, elle ne dégageait aucune énergie.Elle avait besoin de cette sortie, de s'éloigner de ce monde, loin de tout, dans cette forêt où ce qui relève des films fantastiques pour les humains est bien réel.«Stella, ça va ?» Cela faisait longtemps que personne ne lui avait posé cette question.«Oui. » Elle r
Alexander et Romano pénétraient dans la pièce après un couloir où, de part et d'autre, il y avait des portes. Ils s'arrêtaient devant une en particulier, la 420. Il ouvrit celle-ci et derrière elle, il y avait les hommes de Romano. Ceux-ci n'y avaient pas cru lorsque Alexander leur avait dit que leur Alpha était toujours en vie. Ils étaient venus à ce rendez-vous pour s'en assurer de leurs propres yeux. En effet, grâce au contact de sa mère, Alexander avait trouvé Romano dans un piteux état dans un hôpital aux États-Unis. Elle l'avait fait rapatrier en Espagne, d’où elle est originaire, où il a reçu les meilleurs soins à ses frais.Tout ça pour ce seul moment. Ses hommes reconnurent son odeur et coururent l'embrasser. Ce masque qui couvrait son visage attira la curiosité de tous.Mais personne n'osa demander.«È bello rivederti, Que c'est bon de te revoir, »lui dit son Omega en le prenant dans ses bras. «Sai benissimo
Une fille sortie de nulle part, en plus une simple humaine, ne viendra pas l’arracher à elle.Juliette savait que Matie l'aiderait étant donné qu'elles s'entendent super bien et Matie semblent ne pas vouloir que son frère ait une relation avec cette humaine . ***********************************************Sans surprise, Laurie s'ennuyait à ne rien faire dans la maison. Cerise sur le gâteau, Esmeralda était absente, sûrement avec son petit copain mystérieux.Il n'y avait vraiment pas d'âge pour ce genre de choses. Ce soir, elle lui ferait cracher le morceau se disait elle.Laurie passa devant le bureau de Damien et constata qu'il était ouvert. Elle y entra d'abord, ne sachant pas vraiment pourquoi.Puis, en apercevant l'ordinateur, elle eut une idée ; de toute façon, elle n'avait pas besoin de l'accord de Damien pour trouver un emploi.Il ne pouvait pas la priver de travailler. Elle rédigea son CV et l'envoya à plusieurs cabinets, même à celui où elle était censée travailler avant qu
Damien devait présenter Laurie de façon officielle au monde des loups, c'est-à-dire à tous les Alphas suprêmes. C'était même l'un des points de ce sommet. En vérité, c'était comme montrer son point faible à tous ses potentiels ennemis.Mais ils l'avaient tous fait, en tout cas ceux qui avaient une Luna. C'était à son tour maintenant.Il devait aussi la présenter à ses Alphas secondaires, ce qui lui demandait de faire le tour de tous ces clans avec elle. Mais une chose à la fois. Il devait reprendre le boulot. Avec tous les événements antérieurs, il avait laissé beaucoup d'affaires s'empiler.Charlie et lui croulaient sous le travail ; une aide ne leur serait pas de refus.Charlie devait faire les entretiens aujourd'hui pour trouver un deuxième assistant. En réalité, cette personne serait l'assistant de son assistant.Comme à son habitude, il se préparait pour le boulot. « Pas besoin de te dire que tu as interdiction de quitter la maison.» Dit-Damien alors qu'elle lui nouait sa cr
Comme tout le monde le pensait, Damien était en colère. « Je m'absente quelques heures et regardez le bordel que je viens trouver.» Ces nouvelles révélations confirmèrent les soupçons de Damien quant au fait que Matie soit la mate de Alex ; il comprenait toutes les actions de Matie, elle était poussée par la jalousie. Personne ne parlait, ni même ne bougeait. «Comment, putain, a-t-il su que les corps sortaient du clan aujourd'hui si personne ne lui a dit ? » Des yeux il fit le tour des personnes présentes et continua en disant «cette personne va gentiment se désigner. Ne m'obligez pas à torturer chacun d'entre vous jusqu'à ce que je le ou la trouve.» Tous déglutissent. Esmeralda, dans sa cuisine, pouvait parfaitement entendre tout ce qui se passait, un sourire sur ses lèvres. La paranoïa commençait à s'installer. Il n'y a rien de pire pour un souverain que de ne pas savoir qui sont ses ennemis et ses amis. On finissait par voir le danger partout ; à punir les innocents, tou