The woman he loves marries another man on his 18th birthday. He's alone during his birthday party, and he finishes the cake himself. She deliberately pushes him away and neglects him, even skipping out on his birthday party. Unfortunately, she doesn't know that this is his last birthday ever. He's about to die, and it'll happen on her wedding day.
View MoreLa voiture gronde doucement sur la route forestière, avalant les kilomètres à mesure que les pins défilent de part et d’autre. Dans le silence qui règne à l’arrière, je garde les yeux rivés à la fenêtre. Je sens la vibration sous mes cuisses, le vent qui s’insinue par la vitre entrouverte, mais je n’entends rien. C’est comme si mes pensées étaient enfermées dans une bulle insonore.
- Tu vas pas nous faire la gueule tout le week-end, hein ? balance Léa depuis le siège passager, un sourire acide au coin des lèvres.
Je ne réponds pas. Je n’ai pas la force. Mes côtes me lancent à chaque respiration et ma pommette droite est encore enflée malgré la glace que j’ai appliquée toute la nuit. Maman n’a rien dit. Elle n’a même pas osé me regarder ce matin, quand j’ai fourré mes affaires dans le sac pour partir. Elle fait toujours ça. Elle détourne les yeux. Comme si ne pas voir rendait la douleur moins réelle.
- T’as pas dormi ou quoi ? me demande Thomas en jetant un regard inquiet dans le rétroviseur.
Son ton est plus doux que celui de Léa. Je devrais lui répondre. Je devrais au moins faire semblant. Mais je reste figée, incapable de formuler la moindre syllabe. Il n’y a plus de place en moi pour les mots.
Je repense à hier soir. À la ceinture de cuir, à la porte claquée, au silence étouffant qui a suivi. Mon corps porte les marques, mais c’est mon cœur qui saigne. J’aurais aimé que Thomas le voie. Qu’il comprenne, sans que j’aie à lui dire.
Nous arrivons en fin d’après-midi dans une clairière bordée d’arbres massifs, à l’abri de la route et du monde. Adrien, toujours enthousiaste, saute hors du coffre avant même que le moteur ne s’arrête, brandissant les piquets de tente comme des trophées.
- Ce week-end va être génial ! clame-t-il. Pas de réseau, pas de parents, que la nature et nous !
Je force un sourire. Il est sincère, Adrien. Trop, parfois. Le genre de type qui croit encore que les choses s’arrangent toujours. Il ne sait pas que certaines blessures ne se referment jamais.
La forêt est vaste, magnifique. Le vent chante entre les feuillages et l’air sent la résine, l’humus et la liberté. Une part de moi veut s’y abandonner. Laisser la douleur derrière. Juste respirer, marcher pieds nus sur la mousse. Mais je suis encore trop lourde. Comme si chaque battement de mon cœur était un fardeau.
Le soir tombe rapidement. Le feu crépite au centre du cercle que nous avons formé. Les flammes dansent, projetant sur nos visages des reflets mouvants, presque surnaturels. Les bouteilles circulent, les rires fusent. Thomas s’assied près de moi, son bras frôle le mien.
-Tu vas mieux ? demande-t-il, bas, pour que seuls nous deux l’entendions.
Je hoche vaguement la tête. C’est un mensonge. Il le sait. Mais il ne dit rien.
Il tente de m’embrasser. Je tourne la tête. Il insiste, pose sa main sur ma cuisse. Je la repousse, fermement.
- Pas ce soir, murmuré-je.
Il recule, surpris. Ce n’est pas de la colère que je lis dans ses yeux, mais de l’incompréhension. Et peut-être une blessure.
- Je pensais que tu voulais... qu’on retrouve un peu de nous, souffle-t-il.
Je baisse les yeux. Il a raison, en un sens. Notre relation n’a pas toujours été chaotique. Thomas avait été là, souvent. Présent. Patient, même quand je m’enfermais dans mes silences. Il avait essayé de me faire rire, de m’aider à me sentir vivante. Il n’est pas parfait. Mais il n’est pas un monstre.
Le problème, ce n’est pas lui. C’est moi. C’est tout ce que je traîne derrière moi comme des chaînes invisibles. Ce mal qui me serre la poitrine, cette honte que je n’arrive pas à dire. Comment pourrait-il comprendre ?
- Je suis juste fatiguée, je lui dis doucement.
Il acquiesce, les mâchoires un peu serrées. Puis il se lève sans un mot, traverse le cercle et va s’asseoir plus loin, près de Léa.
Je le regarde s’éloigner avec un pincement au cœur. Peut-être que j’ai été dure. Peut-être que je devrais lui parler. Lui expliquer. Ce n’est pas juste de le repousser sans le prévenir. Il mérite de comprendre ce qu’il se passe en moi, au lieu de deviner, de se heurter à mes silences.
Je me lève donc à mon tour, mon cœur battant un peu plus vite à l’idée de le rejoindre. J’imagine déjà les mots que je pourrais dire. « Je suis désolée, Thomas. Ce n’est pas contre toi. Je suis juste... brisée à l’intérieur. » Peut-être qu’il me prendrait dans ses bras. Peut-être qu’il me dirait que ça ira.
Mais alors que je contourne le cercle pour le chercher du regard, je m’aperçois qu’il n’est plus là.
Intriguée, je m’éloigne à pas feutrés. Les voix se sont tues derrière moi. La forêt m’engloutit.
Au détour d’un arbre, je les vois.
Léa, plaquée contre un tronc, les mains dans les cheveux de Thomas. Lui, collé contre elle, haletant. Leurs bouches emmêlées.
Mon cœur rate un battement. Le feu dans ma poitrine n’est plus celui du camp, c’est une brûlure crue, brutale.
Je recule. Une branche craque sous mon pied. Ils se retournent. Thomas blanchit. Léa, elle, esquisse un sourire satisfait, presque triomphant.
Je m’enfuis.
Je cours à travers les arbres, les feuilles me griffent les bras, les racines me font trébucher. Je ne sais pas où je vais. Je veux juste fuir, m’éloigner, ne plus les voir, ne plus rien sentir.
Je pleure. Un flot incontrôlable, sale et brûlant. J’ai mal. Pas dans mon corps cette fois, mais dans mon âme. J’aurais pu tout encaisser si Thomas était resté. Si Léa n’avait pas trahi.
Les sanglots me secouent sans retenue. Ma respiration devient saccadée. La nuit est tombée maintenant. L’obscurité est totale. Je me perds.
Je trébuche sur une racine et m’écrase contre le sol. Mes genoux râpent la terre. Je me redresse lentement, mais je sens que je n’ai plus la force.
Un hurlement déchire le silence. Aigu. Sauvage. Il ne vient pas de moi.
Je m’arrête net.
Un craquement. Une ombre. Des pas lourds. Quelque chose approche.
Je veux crier, mais aucun son ne sort de ma bouche.
Je recule, recule encore, jusqu’à heurter un tronc d’arbre. Mes doigts agrippent l’écorce comme à une bouée.
Ma vision se brouille. Le monde tangue.
Puis plus rien.
Le vide.
Filled with curiosity, Edgar asked, "What did he say to you? Can you tell me about it?"Jessica leaned down and pecked his forehead, then began to recount the encounter from 50 years ago. After finishing the story, she couldn't help but sigh."It's been 50 years now. I wonder if that young man ever won over his neighbor."Before she could continue, the door to the break room was open. Accompanied by some of the researchers, the head of the research base entered with a walking cane. He was an elderly man with white hair, and though he was old, he appeared to be in great spirits."Ms. Yale, this is Mr. Adrian Scott, the head of our research base," one of the researchers introduced."The laser and steam activation method used on you and Mr. Lawrie for thawing was a concept proposed by Mr. Scott 40 years ago.""Is that so?" Jessica stepped forward and offered Adrian a respectful handshake. "Thank you for helping thaw both me and my lover."Adrian smiled warmly at Jessica. "Ms. Yale,
Edgar's health was relatively poor, and it took a long time for the side effects of the thawing process to gradually subside.During his rest, Jessica patiently explained everything that had happened since his freezing."So it was all a lie? Cooper wasn't your boyfriend at all? He was someone you paid to trick me?" Edgar blinked at her, and Jessica suddenly felt guilty."Edgar," she said, putting on a stern face and acting solemn. "That was 50 years ago! You're not seriously going to hold a grudge over something from 50 years ago, are you?""What 50 years? This was just yesterday!" Edgar huffed.Jessica took out a calendar and pointed to the year 2074. "It's already 2074. Cooper might have already passed away by now. You should just forgive him."Edgar was utterly confused.He thought, "What does Cooper have to do with this? You were the one who hired him to deceive me! Though Cooper had stirred up trouble and insulted my parents, you're the real culprit!"Edgar puffed up his c
"Thawing countdown begins."The electronic female voice echoed through the room, and everyone's breathing caught in unison."I heard that the one being thawed today is the major shareholder of our cryonics lab. Many of our research bases and cryonic capsule storage facilities were funded by her.""That's right. I also heard that she was a super-rich heiress. But her lover was diagnosed with a terminal illness, so she chose to freeze herself so she could be with him.""She's rich and so deeply in love. What an exceptional woman. Her lover is so lucky!"The new lab staff whispered among themselves.Over the past 50 years, the love story of Jessica and Edgar had become a legend within the cryonics lab. Multiple versions of the story had been passed around, with many details omitted.Nonetheless, the core of their love had moved countless people."Five. Four. Three. Two… One. Thawing begins."As the countdown ended, the machines activated, releasing a burst of strong white gas tow
Harry was hoping to persuade Jessica to abandon her decision to freeze herself. However, no matter how much he tried, Jessica only had the same response."No matter if thawing is successful in the future or not, I won't change my mind. I've missed him once. I won't miss him a second time."If, in the future, thawing was successful, she would reunite with him. If not, then she would accompany him through heaven or hell.The deep sea was dark and cold. Without her by his side, how would her little one survive?Harry had said all that he could. With a heavy heart, he brought the consent form for Jessica to sign.Following that, the medical check-up and selection of the cryonic capsule were completed seamlessly. Jessica finished all the procedures in one day with remarkable efficiency.However, she didn't undergo freezing immediately.Before the cryonics, she had a few final matters to arrange. She withdrew all her savings and gave them to Harry, instructing him to build a new cryon
"Ms. Yale, are you serious about this?" You want us to freeze you?" Harry exclaimed in shock.Jessica nodded and answered calmly, "Yes, that's correct. Starting today, I'll be the largest shareholder of your cryonics lab. Ten percent of my company's annual income will be invested into your research base to help you develop thawing technology."Ten percent might not sound like much, but her company's monthly net profit exceeded billions."Ms. Yale, we are very grateful that you're willing to provide funding. But cryonics is mainly intended for patients suffering from terminal illnesses," Harry explained patiently."Currently, there is no cure for conditions like cancer and multiple organ failure with today's medical technology. Many patients suffering from these terminal diseases are still very young."Rather than waiting to die slowly, they prefer to undergo cryonics in the hopes that, in the future, medical advancements will make it possible to cure their conditions and save them
Three days later, Jessica finally stood before Edgar, who she had longed for day and night.Edgar lay in the cryonic capsule with his eyes closed. His expression was peaceful and serene, as though he were merely sleeping.Staring at him, Jessica couldn't help but recall those countless nights when she had gently lulled him to sleep. He had always slept quietly in her arms like this, as beautiful as a doll.The only difference now was that even his lashes were covered in frost.His face was so pale. He must be terribly cold in the capsule."Edgar, don't be afraid. I'll be with you soon. I'm sorry that I lied to you." Jessica reached out to touch his pale cheek, but her hand met only the cold surface of the capsule.She couldn't touch him.Just as he had so many times tried to touch her heart, only to be turned away."Actually, Cooper was never my boyfriend. I never loved him. The one I've always loved… is you. But I couldn't admit it."I thought if I acknowledged my love for yo
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