Normalement, incroyable est le mot approprié pour décrire ce que Gabriel et moi vivons. Hélas il n'y a rien de normal dans tout ça. Le mec m'a violée et moi comme une idiote je suis retombée dans ses bras ou plutôt il est revenu entre mes cuisses. Maintenant que j'ai passé une journée entière avec lui, je dois dire que le mystère autour de lui me plaît plus que lui-même en tant que personne. J'ai des sentiments pour ce que Gabriel représente et non pour ce qu'il est. Je n'aime pas ce qu'il est. Un mec incapable de m'arracher un sourire, qui ne me demande pas ce que je veux afin de me l'offrir, qui m'oblige à s'adapter à ses standards sans essayer de cerner les miens, un mec qui s'en dort après le coït sans prendre la peine de savourer avec moi la passion de nos ébats, sans savoir si j'ai été comblée, cet homme ne me plaît pas. Gab
Oh mon Dieu ! Je suis comme paralysée, incapable de faire un autre pas en avant, incapable d’articuler, incapable, juste incapable d'agir pendant une fraction de seconde. Immédiatement j'enlève Gabriella des bras de Gabriel et m'éloigne de lui. Maman sort de la maison en sursaut aussi, mais est étonnée de voir qu'il n'y a rien de grave. Pourtant je tremble comme une feuille. Gabriel et moi ne nous quittons plus du regard. J'imagine les millions de question qu'il se pose actuellement. Heureusement toutes les autres personnes présentes regardent cette scène sans vraiment comprendre. Le regard de Gabriel se fait insistant. Gabriella se débat pour descendre mais je la serre fort dans mes bras. J'ai la larme à l'œil. Pourquoi ? Pourquoi ai-je envie de pleurer ? Pourquoi Gabriella a-t-elle appelé Gabriel papa ? Pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi maintenant ? Subitement maman me taloche à l'a
J'ouvre les yeux, je vois flou, je me sens lourde. Au-dessus de moi le plafond est blanc, un blanc vierge, pur. Suis-je au paradis ? Je tourne ma tête vers ma droite, une lumière blanche aveuglante me fait aussitôt détourner le regard. À ma gauche, il y'a une perche à perfusion. Je suis à l'hôpital. J'essaie de me relever pour sortir du lit mais je n'y arrive pas, mon corps est endolori.Ma douleur à la tête me ramène à cet instant trouble où Gabriel est devenu un autre homme. Il a été brutal, extrêmement brutal. Je n'arrive pas à croire qu'il ait osé lever la main sur moi. Heureusement la police est intervenue, d'ailleurs comment ont-ils su que j'étais en danger ? Je n'y comprends plus rien. Alors c'est ce genre d'homme qu'il est. Mes sentiments pour lui sont passés de l'amour à la haine, du respect à la peur. Je ne veux plus ja
L'heure n'est plus aux pleurs et aux remords, l'heure de la vengeance a sonné.Je commence cette journée sur une note guerrière. Aujourd'hui je vais affronter mon bourreau, les yeux dans les yeux entre quatre murs et je n'ai nullement l'intention de faillir. Je vais le démonter pièce par pièce, il va perdre sa dignité comme j'ai perdu la mienne. Cette vengeance ne me rendra pas les choses que j'ai perdues mais elle me permettra d'en acquérir de nouvelles. Je ne suis plus la petite fille fragile et naïve qu'il a connu au début, je suis une femme forte et pleine de vie, je suis son pire cauchemar, je suis...Je suis désolé que vous ayez à entendre ça, ce n'était pas moi.Aujourd'hui nous nous rendons au tribunal et j'ai peur. C'est la plus grosse peur de ma vie. J'ai tellement peur que, je suis partie à la toilette trois fois ce matin pour ne rien y faire.
Je suis assise au bar, extrêmement sexy dans ma petite robe noire, sirotant mon verre de whisky. Un mec s'avance vers moi, je ne distingue pas les traits de son visage. Juste sa longue chevelure bouclée. Il me parle mais je l'ignore. Il insiste, je lui fais signe de s’éloigner mais il ne veut rien entendre. Il put l’alcool, je refuse de rester plus longtemps près de lui alors je me lève et je vais m’asseoir de l’autre côté du bar.Quelques instants de silence plus tard, le mec barbant revient vers moi, cette fois-ci je lui dis clairement que je ne veux pas lui parler. Il m’attrape violement le bras, je le repousse de toutes mes forces. Un type sorti de nulle part s’interpose entre nous et repousse brutalement mon assaillant tout en lui demandant de se calmer mais il ne veut rien entendre.Le videur rapplique et le mec brutal à la chevelure bouclée est mis dehors. Mon h&eacu
Soudain il pose sa main sur ma cuisse elle est froide, mes poils se dressent, mon pouls s'accélère. Sa tête est dans mon cou, je sens sa respiration chaude sur ma peau. Je suis extrêmement sensible du cou et même des cuisses d'ailleurs. Sa main remonte lentement le long de ma cuisse vers mon vagin. Le mélange chaud froid de sa respiration et sa caresse me fait prendre une grande inspiration. Il m'excite ! Il lèche doucement mon oreille gauche et avec sa main se rapproche dangereusement de la terre promise. Je frissonne, je suis partagé entre retirer sa main et le laisser me faire du bien. C’est excitant! Mon héros sans nom au visage angélique et au corps d’Apollon me fait découvrir des sensations qui m’étaient jusque-là inconnues. Subitement il s’arrête et retire sa main de mon corps puis s’éloigne. Quoi? Pourquoi? Qu’est-ce que j
Je me lève et me dirige vers les toilettes pour me refaire une beauté. Je suis extrêmement sexy dans ma petite robe noire, un make-up sobre avec un rouge à lèvre rouge, mes cheveux tirés en chignon, un collier en or avec les boucles d'oreilles assorties, des talons aiguilles au pied pas du tout adaptés à la marche, ni la danse. Cette fille dans le miroir, devant moi, est si belle, c'est à elle que j'ai toujours voulu ressembler. Ma confiance en moi est au max et rien ne pourra l’ébranler ce soir. Je me sens belle, désirable et surtout heureuse. Je suis au top physiquement et moralement aussi. Je ne ressens presque pas les effets de l’alcool. Cependant il va falloir ralentir un tout petit peu.Je sors des toilettes en mode séduction. Je retourne au bar et tire notre bel inconnu par la main. Je ne lui demande pas son avis, toute façon il n’a pas son mot à dire. Nou
Aujourd’hui est certainement le meilleur jour de ma vie et j’espère vivre des moments encore plus magnifiques les uns que les autres. J’ai obtenu mon bac avec mention, j’ai rendu fier mes parents et toute ma famille au grand complet. Après une année de bosse intense l’heure est à la détente et avec les filles nous avons tout prévu pour fêter notre réussite en grande pompe. En gros nous avons organisé le Bal des Bacheliers, un événement magique qui va durer tout le week-end à Grand-Bassam, une fête comme y’en a jamais eu. De toute ma vie, je n’ai jamais participé à ce genre de chose. Je suis toujours à la maison, en train de jouer à la famille parfaite avec mes parents, en train de mourir d’ennuie.Ce week-end je me laisse aller, je m’autorise tout, en restant raisonnable bien-sûr. Un petit moment d&rsq
Les choses sont devenues très claires dans ma tête. Maintenant je me souviens de tout, absolument tout. Jonathan, le jumeau de Gabriel, est le véritable père de Gabriella. Je ne l’ai pas encore dit à maman, toute façon elle n’a jamais été ma confidente alors tant que Cindy ne sera pas là je ne dirais rien à personne.Ce matin, certainement pour la première fois depuis longtemps, nous prenons le petit déjeuner en famille, papa, maman, Gabriella et moi. Seule chose étrange nous n’avons rien à nous dire. D’habitude on parlait de mes études ou encore de mes projets d’avenir enfin ceux que papa nourrissait pour moi. Mais j’ai passé beaucoup de temps sans aller à l’école, j’ai eu une fille qui fêtera bientôt son deuxième anniversaire et franchement mon père c’est inévitable
J’ai repris ma vie en main.Cette phrase est juste magnifique, elle contient toute la douleur et le bonheur qui ont mouvementé ma vie durant ces deux dernières années. C’est pourquoi je vais le redire encore une fois.J’ai repris ma vie en main.Cela n’a pas été facile ni de tout repos mais je l’ai fait.Nous sommes à quelques mois du second anniversaire de Gabriella et je me réjouis de pouvoir fêter avec elle dans la plus grande quiétude. Je ne sais pas exactement à quel moment j’ai pris conscience de la nécessité de me focaliser sur ma personne mais je l’ai fait et c’est l’essentiel.Ma première action en tant que nouvelle Raïssa est de véritablement me lancer dans ce qui me passionne depuis toujours, la haute-couture, le travail de designer est tellement fascinant et
C’est fou! Ma propre vie et j’ai l’impression que quelqu’un d’autre est aux commandes, le pire étant que cette personne trouve amusant de me faire vivre un tel cauchemar. Je n’arrive pas à croire que Jonathan, que je ne connais pas, puisse venir exiger de voir ma fille sous prétexte qu’il en est le géniteur. Désolé mais donner sa semence ne suffit pas pour être père, n’importe qui peut en donner. D’ailleurs j’en ai marre d’être passive et de subir les aléas de la vie, je vais reprendre ma vie en main et tous les obstacles sur mon chemin vont tomber les uns après les autres. Après tout, moi aussi j’ai droit à cette chose qu’on appelle le bonheur.Je me rends compte aujourd’hui que j’ai été obsédé pendant une année et demi par un homme qui n’existe pas et
Les choses sont devenues très claires dans ma tête. Maintenant je me souviens de tout, absolument tout. Jonathan, le jumeau de Gabriel, est le véritable père de Gabriella. Je ne l’ai pas encore dit à maman, toute façon elle n’a jamais été ma confidente alors tant que Cindy ne sera pas là je ne dirais rien à personne.Ce matin, certainement pour la première fois depuis longtemps, nous prenons le petit déjeuner en famille, papa, maman, Gabriella et moi. Seule chose étrange nous n’avons rien à nous dire. D’habitude on parlait de mes études ou encore de mes projets d’avenir enfin ceux que papa nourrissait pour moi. Mais j’ai passé beaucoup de temps sans aller à l’école, j’ai eu une fille qui fêtera bientôt son deuxième anniversaire et franchement mon père c’est inévitable
Aujourd’hui est certainement le meilleur jour de ma vie et j’espère vivre des moments encore plus magnifiques les uns que les autres. J’ai obtenu mon bac avec mention, j’ai rendu fier mes parents et toute ma famille au grand complet. Après une année de bosse intense l’heure est à la détente et avec les filles nous avons tout prévu pour fêter notre réussite en grande pompe. En gros nous avons organisé le Bal des Bacheliers, un événement magique qui va durer tout le week-end à Grand-Bassam, une fête comme y’en a jamais eu. De toute ma vie, je n’ai jamais participé à ce genre de chose. Je suis toujours à la maison, en train de jouer à la famille parfaite avec mes parents, en train de mourir d’ennuie.Ce week-end je me laisse aller, je m’autorise tout, en restant raisonnable bien-sûr. Un petit moment d&rsq
Je me lève et me dirige vers les toilettes pour me refaire une beauté. Je suis extrêmement sexy dans ma petite robe noire, un make-up sobre avec un rouge à lèvre rouge, mes cheveux tirés en chignon, un collier en or avec les boucles d'oreilles assorties, des talons aiguilles au pied pas du tout adaptés à la marche, ni la danse. Cette fille dans le miroir, devant moi, est si belle, c'est à elle que j'ai toujours voulu ressembler. Ma confiance en moi est au max et rien ne pourra l’ébranler ce soir. Je me sens belle, désirable et surtout heureuse. Je suis au top physiquement et moralement aussi. Je ne ressens presque pas les effets de l’alcool. Cependant il va falloir ralentir un tout petit peu.Je sors des toilettes en mode séduction. Je retourne au bar et tire notre bel inconnu par la main. Je ne lui demande pas son avis, toute façon il n’a pas son mot à dire. Nou
Soudain il pose sa main sur ma cuisse elle est froide, mes poils se dressent, mon pouls s'accélère. Sa tête est dans mon cou, je sens sa respiration chaude sur ma peau. Je suis extrêmement sensible du cou et même des cuisses d'ailleurs. Sa main remonte lentement le long de ma cuisse vers mon vagin. Le mélange chaud froid de sa respiration et sa caresse me fait prendre une grande inspiration. Il m'excite ! Il lèche doucement mon oreille gauche et avec sa main se rapproche dangereusement de la terre promise. Je frissonne, je suis partagé entre retirer sa main et le laisser me faire du bien. C’est excitant! Mon héros sans nom au visage angélique et au corps d’Apollon me fait découvrir des sensations qui m’étaient jusque-là inconnues. Subitement il s’arrête et retire sa main de mon corps puis s’éloigne. Quoi? Pourquoi? Qu’est-ce que j
Je suis assise au bar, extrêmement sexy dans ma petite robe noire, sirotant mon verre de whisky. Un mec s'avance vers moi, je ne distingue pas les traits de son visage. Juste sa longue chevelure bouclée. Il me parle mais je l'ignore. Il insiste, je lui fais signe de s’éloigner mais il ne veut rien entendre. Il put l’alcool, je refuse de rester plus longtemps près de lui alors je me lève et je vais m’asseoir de l’autre côté du bar.Quelques instants de silence plus tard, le mec barbant revient vers moi, cette fois-ci je lui dis clairement que je ne veux pas lui parler. Il m’attrape violement le bras, je le repousse de toutes mes forces. Un type sorti de nulle part s’interpose entre nous et repousse brutalement mon assaillant tout en lui demandant de se calmer mais il ne veut rien entendre.Le videur rapplique et le mec brutal à la chevelure bouclée est mis dehors. Mon h&eacu
L'heure n'est plus aux pleurs et aux remords, l'heure de la vengeance a sonné.Je commence cette journée sur une note guerrière. Aujourd'hui je vais affronter mon bourreau, les yeux dans les yeux entre quatre murs et je n'ai nullement l'intention de faillir. Je vais le démonter pièce par pièce, il va perdre sa dignité comme j'ai perdu la mienne. Cette vengeance ne me rendra pas les choses que j'ai perdues mais elle me permettra d'en acquérir de nouvelles. Je ne suis plus la petite fille fragile et naïve qu'il a connu au début, je suis une femme forte et pleine de vie, je suis son pire cauchemar, je suis...Je suis désolé que vous ayez à entendre ça, ce n'était pas moi.Aujourd'hui nous nous rendons au tribunal et j'ai peur. C'est la plus grosse peur de ma vie. J'ai tellement peur que, je suis partie à la toilette trois fois ce matin pour ne rien y faire.
J'ouvre les yeux, je vois flou, je me sens lourde. Au-dessus de moi le plafond est blanc, un blanc vierge, pur. Suis-je au paradis ? Je tourne ma tête vers ma droite, une lumière blanche aveuglante me fait aussitôt détourner le regard. À ma gauche, il y'a une perche à perfusion. Je suis à l'hôpital. J'essaie de me relever pour sortir du lit mais je n'y arrive pas, mon corps est endolori.Ma douleur à la tête me ramène à cet instant trouble où Gabriel est devenu un autre homme. Il a été brutal, extrêmement brutal. Je n'arrive pas à croire qu'il ait osé lever la main sur moi. Heureusement la police est intervenue, d'ailleurs comment ont-ils su que j'étais en danger ? Je n'y comprends plus rien. Alors c'est ce genre d'homme qu'il est. Mes sentiments pour lui sont passés de l'amour à la haine, du respect à la peur. Je ne veux plus ja