J'ai discuté poliment avec ma cousine et ses parents le temps du voyage et ils ont décidé de m'emmener chez eux pour me donner à manger avant de me déposer à l'hôtel. Je devais avouer que c'était assez gentil de leur part. Mais j'étais horriblement mal à l'aise. J'avais l'impression que mon âme était détachée de mon corps.
Leur maison avait été peinte en jaune récemment. Elle avait beau n'avoir qu'un seul étage, c'était la maison la plus décoré et la plus grande que je n'avais jamais vu. Il y avait un grillage marron très étrange qui entourait toute la maison et cette dernière possédait une terrasse immense en béton d'où on pouvait accéder à l'entrée.
C'était mon deuxième jour en Hongrie. J'avais très bien dormi cette nuit jusqu'à ce que des cauchemars ne me réveillent à trois heures du matin. Pourtant je ne faisais plus de cauchemars depuis quelques mois. Pendant quelques secondes je ne savais pas où j'étais et c'était assez terrifiant. J'avais pourtant réussi à me rendormir sans trop de problèmes et je me suis de nouveau levée à sept heures trente en pleine forme.Je suis descendues pour le petit-déjeuner et Zita m'attendait à la même table sauf que cette fois, elle ne m'avait pas pris de quoi manger. J'ai pris un bol que j'ai rempli de céréales et de lait et je me suis assise en face d'elle.« Bonjour...dis-je sur un ton qui ressemblait plus &ag
Je connaissais la route par cœur. Ce n'était pas très compliqué, je n'avais qu'à aller tout droit. Le grillage avec le chien, la maison grise et enfin... La sienne. Une magnifique maison orange et au toit rouge dont la terrasse était camouflée par un portail brun. Mais je savais ce qu'il y avait derrière ce portail. Tous les ans, mes parents le repeignaient pour que ça reste jolie.J'ai longé la maison et je suis entrée sur le terrain de foot qui se trouvait à côté. La maison et le terrain étaient séparés d'un seul grillage à travers lequel on voyait tout et qui comportait des fentes. Ce n'était pas celui où j'avais croisé Napsugár mais il lui ressemblait. Surface grise avec quatre paniers et deux cages de foot. Ce qu'elle avait en plus &
J'avais les paupières lourdes mais je ne pu me rendormir à cause de la lumière qui inondait la pièce à cause des volets que j'avais oublié de fermer. Je me suis donc levée et je me suis préparée lentement avant de descendre pour prendre mon petit déjeuner. J'ai opté pour une robe vu la chaleur qu'il faisait. Je mettais rarement de robes mais j'en avais trois que j'adorais. J'en avais deux bleues et une noir, j'ai pris la bleu la plus courte.Arrivée en bas des escaliers, je ne me suis pas dirigée vers la cantine mais je suis sortie. J'avais envie de manger quelque chose de sucrée dans un cukrázda ce matin. Je n'allais pas non plus partir trop loin pour éviter de me perdre.Je suis tombée sur un cukrázda dans les
Je suis restée plantée devant l'hôtel à réfléchir. Un rire me ramena vite sur terre. Je me suis retournée et je suis tombée nez à nez avec András.« Encore perdue?riait-il.-Figure toi que non... »Il arqua les sourcils dubitatif. Je n'aimais pas sa manière supérieur de me dévisager.« En es-tu sûr?insista András.-Parfaitement sûr ! Je viens tout juste d'être invitée à manger chez ma cousine. »Je ne savais pas pourquoi je lui avais tout avou&eac
Le lendemain matin j'étais horriblement fatiguée. Chez les hongrois, la vie commençait beaucoup plus tôt qu'en France. Les boutiques françaises ouvraient à quoi ? Neuf, dix heures ? En Hongrie c'était six. A six heures tout commençait. Les boutiques ouvraient, les oiseaux chantaient, le soleil se levait et le petit-déjeuner était servit à la cantine. Je commençais à m'habituer mais j'avais quelques cernes bien visibles. Je me demandais comment j'allais faire pour me réadapter à la vie parisienne...J'avais décidé de rester dans ma chambre toute la journée. Ne me demandez pas pourquoi. J'étais fatiguée et j'avais envie de rester dans mon lit et de regarder la télé. Je vous épargne donc un long récit dans lequel je vous d&eac
Je ne sais pas ce qui m'a prit mais la déprime m'assaillit. Je n'avais nullement envie de sortir. J'étais heureuse d'avoir revu Napsugár et Gábor mais les souvenirs... Je me rapprochais involontairement de Zita et je ne voulais pas lui pardonner. Mes parents et mon frère me manquaient et l'idée de devoir rester encore plus de trois semaines m'abattit. Le jour suivant s'est donc déroulé exactement de la même manière que la veille.Comme si elle lisait dans mes pensées, ma mère m'appela.« Hallo ?-Oti ? Ça va ?-Je suis enfermée dans ma chambre...-Comm
J'avais réfléchis à ma situation toute la nuit. Zita et Pamela n'allaient pas gâcher mes vacances ! Et puis, qu'y avait-il de mal à m'amuser en leur compagnie ? Il faut toujours profiter de l'endroit où l'on est au moment où l'on y est. Je me suis rendue compte que je ne m'amusais pas parce que je me l'interdisais comme je les détestais. J'avais très bien dormi et j'étais en pleine forme pour sortir de ma chambre. Je suis descendue dans la cantine et je me suis assise en face de Zita.« Tiens, voilà la zombie.-Salut Zita. »Elle m'énervait déjà... Peut-être que je m'étais trompée et que ce n'était pas moi le problème mais vraiment elle ? Respir
J'ai fait l'effort de me lever à six heures pour être sûr de ne pas rater András mais je n'aurais pas dû m'en faire car il m'attendait devant l'entrée de la cantine.« Il faudrait vraiment que tu me donnes ton numéro pour qu'on sache quand se rejoindre.-Bonne technique.-Des années d'entraînement!ria-t-il. »Nous sommes entrés dans la cantine et après s'être servis, on voulut s'asseoir à notre table d'hier mais elle était déjà occupée par Zita...« J'y crois pas ! Je suis sûr qu'elle a fait exprès!m
Les autres se sont changés dans des cabines puis nous avons trouvé des transats pour poser nos sacs. Moi j'avais déjà mon maillot sur moi. Fidèles à leur promesse, Liza et Aliz étendirent leurs serviettes et s'allongèrent pour bronzer. Quant à moi, je me précipitais avec les autres dans l'eau qui n'était ni chaude ni gelée. Au départ nous restions prêts des transats et nous nous éclaboussions mais l'eau n'arrivait qu'à ma taille. Lajos avait amené un matelas gonflable que nous avions mis dans l'eau et nous nous amusions à monter dessus et à sauter dans l'eau ou à nous faire renverser. Levente et Adorján sortirent d'un coups de l'eau et sortirent de leur sacs deux pistolets à eaux que nous n'avions pas vu jusque là. Il rentrèrent dans l'eau pour les charger puis se dirigèrent vers Liza et Aliz qui étaient en pleine discutions avec des garçons en combinaison. Levente et Adorján les arrosè
Je me suis réveillée tôt et après m'être préparée j'ai vérifié une dernière fois le contenu de mon sac. Je suis descendue cinq minutes avant notre rendez-vos avec Andris et je n'ai pas oublié de mettre mon téléphone et mes clés en lieu sûr.Les premières lueurs du soleil commençaient déjà à se montrer quand Andris apparut dans l'entrée. La forte lumière orange m'empêcha de le regarder et je dû détourner mes yeux. Il me tendit son bras et on sortit le regard fixé sur nos chaussures.« Tu as tout?me demanda-t-il en chuchotant.-Oui !-
« Zita je te cherchais. Il faut que je te dise quelque chose.-Quoi ?-J'ai promis à Zsúzsa néni de t'en parler immédiatement !-Quoi?redemanda Zita inquiète.-Demain, il n'y a pas de rendez-vous. C'est annulé.-Comment ça ?-Non, c'est pas vraiment annulé. Ça a été déplacé on va dire...répondit Andris.-Comment ça?insista Zita.-J'ai vu Zsúzsa néni
Le lendemain matin, j'étais assez fatiguée à cause de la fête de la veille. Je suis descendue manger et alors que je buvais du lait, ma cousine m'envoya un sms. J'en fis presque tomber mon verre. On avait rendez-vous avec la directrice de l'école de ma cousine dimanche. Sauf que dimanche j'allais au Balaton... Dimanche rien n'était ouvert... Je n'allais pas non plus voir le mal partout... Je me suis convaincue que Pamela était sympa de m'arranger une rencontre avec sa directrice alors j'ai juste répondu :« On ne peut pas la voir aujourd'hui ?-Elle ne travaille pas dimanche en générale, elle s'est libérée pour nous.-
J'ai enfilé des chaussures de sport et je suis descendue au terrain de foot où j'avais croisé Napsugár pour la première fois durant ces vacances. J'ai fait la bise à tout le monde.On a formé les équipes et Andris et moi avons décidé d'être défenseurs pour que je puisse lui raconter tranquillement les dernières nouvelles.« Les anglais sont partis ce matin.-Quels anglais ?-Ashley et Nathan. »Andris renvoya un ballon devant puis il se replaça à mes côtés.
J'ai reçu un message de la part d'Andris comme quoi on se retrouvait avec tous les hongrois pour un foot ce matin. Mais avant je devais absolument parler à Ashley durant le petit déjeuner et dire au revoir à Nathan. Il était trop tôt pour descendre manger alors je suis allée toquer à la porte d'Ashley. Elle m'ouvrit.« Otilia ! J'en suis à la moitié du livre!déclara-t-elle fière.-Je dois te parler...-Euh... Okay... Tu veux entrer ?-Non, tu dois être la seule à entendre. »Ashley fe
« On ne devrait pas acheter de ticket ?-J'en ai acheté un pour toi!répondit Napsugár en me tendant un ticket avec un koala dessus.-Oh, merci mais je vais te rembourser.-Non ! Ce n'est rien. »J'avais raison. Le zoo était devenu cent fois plus grand qu'il y avait six ans et il y avait des centaines d'animaux ! Nous sommes restés une dizaine de minutes devant les girafes et les tigres et nous avons passé au moins une demi heure devant le panda roux.
J'étais réveillée par mon téléphone que j'avais oublié de mettre en mode avion. Andris venait de répondre à mon sms. Je l'avais invité à venir manger avec moi pour midi. Je me souvenais d'un super restaurant de hamburgers géant que j'avais adoré quand j'étais petite. J'avais fait des recherches et il existait encore ! Sur les photos, il semblait être resté le même.« D'accord avec plaisir. Je viens te chercher à l'hôtel.-A quelle heure ?-Tu es debout ?-Je suis encore au lit. Je viens de me réveiller.
Je n'avais pas vraiment faim alors j'ai juste pris une pomme et je me suis rendue chez Andris. Il m'ouvrit et on est montés dans sa chambre pour faire une liste de ce dont j'aurai besoin et aussi pour parler.« Alors quoi de neuf?me demanda-t-il.-J'ai joué à la détective hier.-Vraiment ?-Ouais!affirmais-je fière.-Tu as trouvé qui était le tueur ?me demanda Andris en souriant.-Quoi ? Non... J'ai suivit Jared et Zita.