Share

Chapitre 168

Penulis: Yasmine
« Nous allons divorcer et j’ai pensé que je ne l’aimais plus, mais pourquoi, pourquoi je suis si mal, en le voyant partir avec Marie ? » Clara a froncé les sourcils, tentant d'inciter Esmeralda à trouver les réponses à ses questions.

Est-ce qu'Esmeralda pouvait comprendre cette décharge électrique qui traversait son corps à chaque fois qu'elle voyait Marie enlacer Léo et lui dire des mots doux ?

« Clara, tu as juste besoin de temps », a rassuré doucement Esmeralda.

Elle avait tant aimé Léo, prête à tout abandonner pour lui. Ce n'était pas quelque chose qu'on pouvait effacer complètement en un jour ou deux.

« Mais Esmeralda… » Les larmes continuaient de couler sur le visage de Clara alors qu'elle parlait d'un ton accusateur, « Il ne m'a jamais choisie. »

« J'étais avec Marie, c'est envers elle qu'il était protecteur ; il a dit qu'il me ramènerait à la maison, mais dès qu'il a rencontré Marie, il ne voulait plus de moi ; à chaque fois que Marie était blessée, il m'en rendait responsable…
Bab Terkunci
Lanjutkan Membaca di GoodNovel
Pindai kode untuk mengunduh Aplikasi

Bab terkait

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 169

    Clara a froncé les sourcils, son visage délicat sur le point de se plisser.« Clara, tu as trop bu », est intervenu l'homme d'une voix claire mais teintée d’impuissance.Clara était comme dans un état second. Elle a levé la tête, cherchant à distinguer l'homme en face d'elle. Les faux cils, alourdis par ses larmes, se mêlaient à la faible lumière, rendant difficile la reconnaissance nette de l'homme devant elle.Tout était flou, bien trop flou. À l'image de ses sentiments confus.Léo observait son maquillage bavé, sentant une émotion étrange monter en lui.Comment s'était-elle retrouvée dans cette situation ?« Je vais te ramener chez toi », a annoncé Léo en saisissant le poignet de Clara, prêt à l'entraîner hors de la scène.Mais Clara a repoussé sa main et a secoué la tête avec vigueur : « Non, je n'ai pas assez bu ! »« Tu es ivre ! », a-t-il riposté en fronçant les sourcils, son ton s'adoucissant légèrement.« Non, je ne suis pas ivre ! Je suis parfaitement sobre ! », s'est écriée

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 170

    Léo n'avait-il jamais montré le moindre respect envers Clara ? À présent, il jouait le rôle du bon mari ! Et Adrian, il n'avait rien d'un homme honorable !« Va au diable ! », s'est-elle exclamée en repoussant Adrian, son tempérament s'enflammant.Perplexe, Adrian a demandé : « Hé, tu n’es pas aussi agressive devant la caméra ! »Esmeralda, une super actrice, était connue pour sa beauté et sa compassion. Mais ce soir-là, elle avait l’air forte et déraisonnable ! Elle était plutôt comme un coup de tonnerre inattendu !« C’est devant la caméra ! », a répliqué Esmeralda avec indifférence.Adrian est resté silencieux, perdu dans ses pensées. Les célébrités étaient souvent différentes sur et en dehors de la scène.« Où habites-tu ? Je peux te raccompagner », a proposé Adrian avec un sourire amusé.Esmeralda s'est agitée : « J'ai des jambes et des bras, tu sais ! Pourquoi devrais-je dépendre de toi ? »« Je dois suivre les ordres de Léo. En plus, tu es une amie proche de Clara, alors il

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 171

    « Dans le secteur des services, tu dois respecter les clients ! C'est quoi ces jurons… »Clara a écarté les cheveux de son visage et s’est précipitée pour vomir, grondant entre ses dents.Léo s’est rendu compte qu'elle était visiblement folle. Même dans son dégoût, elle trouvait encore le moyen de lui donner des leçons sur le comportement à adopter dans le secteur des services.Clara était très mal à l’aise. Les mèches de ses cheveux continuaient de tomber devant ses oreilles, un détail qui la contrariait profondément. Elle semblait presque prête à se battre contre elle-même pour les remettre en place.« Demain, je vais me couper les cheveux ! Bon sang ! »Léo : « … »Léo observait Clara avec un sourire indéchiffrable.Il a soupiré et s'est approché, l’aidant doucement à replacer ses mèches tout en les lissant patiemment.Clara a levé ses yeux rougis et a acquiescé vers Léo : « Merci pour ta gentillesse, tu es parfait pour ce métier. »Léo a poussé un soupir impuissant, ne sachant pas

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 172

    Léo s'est approché de Clara pour l'aider à boucler sa ceinture de sécurité. Cependant, Clara a saisi son costume et de sa cravate.Un instant figé, il a observé le visage fugace de Clara qui venait de surgir devant lui. Il s’est demandé : Était-elle belle ? Mais elle avait le maquillage qui a bavé. Était-elle laide ? ses yeux rouges en forme d’amande le séduisaient.Léo s’est mordu la lèvre et l’a entendue demander avec une ambiguïté troublante : « Tu ne veux vraiment pas de moi ? »Tu n'as vraiment aucun cœur pour moi…Cette phrase l’a parfaitement troublé.Son regard est descendu lentement pour se poser sur ses lèvres rouges. Il avait remarqué qu'elle arborait récemment des vêtements audacieux, révélant largement sa peau. Sa silhouette était particulièrement mise en valeur.Le cœur de Léo bouillonnait, le poussant inexplicablement vers ses lèvres. Alors qu'il s'apprêtait à l'embrasser, un éclair du visage de Marie lui a traversé l'esprit.Il s'est interrompu brusquement, a tourné la

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 173

    L'atmosphère dans la voiture était chargée d'ambiguïté. Les ongles de Clara ont blessé involontairement Léo, laissant des marques nettes sur son cou.Juste au moment où elle s'apprêtait à déboutonner sa chemise, le téléphone portable de Léo a retenti soudain dans le silence de l'habitacle. Un instant, Léo s’est figé, ses doigts suspendus sur le fermoir de la culotte de Clara.La sonnerie était stridente, troublant l'atmosphère pesante de la voiture. Clara a levé les yeux et a croisé le regard sombre et impatient de Léo.Elle s’est mordillé la lèvre, le goût métallique du sang imprégnant ses lèvres. Sur l'écran de son téléphone, un nom a attiré son attention : Marie. C'était Marie qui l’appelait.Les sourcils froncés, Clara ne pouvait s'empêcher de taquiner Léo : « On est en train de commettre l’adultère ? »Léo a marqué une pause, scrutant le froncement de sourcils de Clara, puis a ricané : « Nous sommes mariés. »« Alors toi et Marie ? Vous avez commis l’adultère, non ? » Clara l’

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 174

    Clara n'avait pas prêté attention au dialogue précédent, mais elle savait que c'était son père qui l'accusait.La veille au soir, elle était rentrée ivre, ses parents avaient dû veiller sur elle.Théo a aperçu Clara entrer dans le salon. Il a grogné froidement, puis, après s’être rassuré de l’état de sa fille, il a pris sa mallette et est parti pour le travail.« Papa, sois prudent sur la route ! », a lancé Clara sèchement.Théo a quitté la maison sans se retourner.Clara, découragée, a tourné la tête vers sa mère. Cindy, quant à elle, a froncé les sourcils :« Clara, concentre-toi sur ton travail. À quoi bon aller boire comme ça ? »« Tu devrais prendre d’abord ton petit déjeuner avant d’aller au travail ! », a ordonné Cindy.« Merci, maman », a acquiescé docilement Clara.Cindy a soupiré et a donné un petit coup de tête à Clara avant de partir elle aussi au travail.Allongée sur le canapé, Clara sentait son esprit embrumé et son émotion indescriptible. Soudain, le visage avide et dé

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 175

    Toute la matinée, Clara a tiré des enseignements de son expérience. En effet, comme l'avait prédit Nina, une diversité de patients se présentait à elles. Certains, les yeux embués de larmes, suppliaient Nina de les sauver ; d'autres arborant des sourcils froncés dans une obstination défiante.Ce n'étaient pas tant les patients qui se montraient les plus exaspérants, mais bien souvent leurs proches, comme celui-ci à présent.« Qu'est-ce qui cloche chez elle ? Pourquoi le traitement coûte autant d'argent ? »« Je n'ai plus un sou pour cela ! Je vous demande juste : pouvez-vous la guérir ou non ? »Face à eux se tenait un homme d'âge moyen, vêtu de haillons. D'une cinquantaine d'années, il dégageait une indescriptible aura de vulgarité. À ses côtés, assise, une jeune femme dans la trentaine, d'une beauté délicate, mais timide.« Je souhaite savoir si ma maladie… peut encore être soignée », sa voix, légère comme emportée par une brise soudaine.« Tu ne peux même pas concevoir un enfant ! J

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 176

    À cette époque, elle venait tout juste de commencer à travailler dans une clinique lorsqu'elle a été confrontée à une situation étrangement similaire. Son cœur tendre avait succombé à la détresse d'une femme dans le besoin, et quand l'homme de cette dernière s'en était aperçu, il s’était mis à la harceler sans répit.De manière plutôt surprenante, il avait usé de chantage, exigeant qu'elle lui achète une voiture et une maison, et qu'elle les soutienne le reste de leurs jours. Leur logique était implacable : « N'es-tu pas riche ? Alors, tu dois agir en bonne personne jusqu'au bout ! »Suite à cette expérience, Nina était devenue méfiante à l'égard de ces individus malintentionnés.« J'ai compris ! », a répondu Clara avec sérieux.« Très bien, tu peux aller prendre ta pause déjeuner », a dit Nina en retirant ses lunettes pour se masser les tempes, visiblement épuisée.S'approchant, Clara lui a proposé avec spontanéité : « Laisse-moi t’aider à détendre ces muscles. »Nina voulait refuser

Bab terbaru

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 622

    Clara semblait résolue à empêcher Léo de perturber l’équilibre familial. Elle se tenait entre lui et la porte, comme un rempart silencieux contre tout intrus.« Bonsoir, M. Robert ! » Théo s’est empressé de se redresser, une pointe de sarcasme perçant légèrement son ton habituellement courtois.« Bonsoir… » Léo s’est incliné légèrement, un geste élégant mais empreint d’une profonde tristesse. En même temps, il essuyait délicatement les larmes qui perlaient au coin de ses yeux.Théo, observateur de nature, a perçu immédiatement l’atmosphère étrange entre les deux, ce non-dit pesant qui flottait dans l’air. Son regard s’est attardé un instant sur les yeux rougis de Léo, mais il n’a pas analysé davantage la scène ; il s’en est détourné rapidement pour revenir à la situation présente.« C’est un véritable plaisir de vous recevoir à cette heure tardive, veuillez entrer », a dit Théo, en faisant un geste élégant vers l’intérieur de la maison.L’invitation a semblé aussi inattendue pour Clara

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 621

    L’homme la fixait intensément, ses yeux débordant d’émotions infinies. Un silence profond s’est installé entre eux, aussi lourd que la nuit.Clara le percevait, comme elle avait toujours perçu les silences entre eux : cet homme n’avait jamais compris ce qu’était véritablement l’amour.Il était l’héritier d’une grande famille, et ses « je suis désolé » successifs n’étaient que des excuses sans cœur, des paroles vides. C’était un processus qu’il accomplissait mécaniquement, sans véritable émotion.« Tu gères ton mariage comme une entreprise, en exigeant tout, mais sans jamais réaliser que le mariage a besoin d’être entretenu avec amour. Le mariage exige de la patience et de la sincérité, alors que la gestion d’une entreprise est une question de stratégie, de recherche de résultats et d’avantages, et que tout ce qui intéresse tes employés, c’est leur salaire. As-tu déjà pensé aux exigences de ta femme ? »Elle a soupiré profondément, sans même remarquer qu’une larme s’échappait discrèteme

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 620

    Les yeux de Léo se sont embués un instant, comme si des mots restaient bloqués dans sa gorge, et il a tendu la main, hésitant, pour saisir celle de Clara. Clara l’a fixé intensément. Elle a senti la chaleur de son corps envahir l’espace entre eux, et un tremblement discret s’est emparé de son cœur, qui s’est mis à battre la chamade. Ses yeux ont croisé ceux de Léo, et pendant un instant, elle a perçu qu’une lumière tremblotante, proche de la larme, s’y reflétait.Dans la seconde qui a suivi, Léo a ouvert légèrement ses lèvres, sa voix à peine plus qu’un murmure. Il semblait aussi fragile qu’une bouffée de fumée : « Clara, me détestes-tu à ce point ? » Il a posé cette question d'un air presque pathétique, mais au lieu de la rendre plus douce, Clara s’est faite encore plus froide : « Oui, je te déteste. »Léo, les sourcils froncés, a laissé échapper un soupir amer : « Tu veux que je disparaisse de ta vie complètement ? » Un éclat d’autodérision a brillé dans ses yeux sombres, comme une

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 619

    « Clara, à quelque titre que ce soit, il est impératif que je sois ici aujourd’hui. » Léo a prononcé ces mots avec une raideur évidente, tentant de reprendre contenance après l’émotion qui l’avait saisi.Il savait pertinemment que Clara le détestait, que la famille Gasmi ne lui réservait aucun accueil chaleureux. Cependant, il se devait tout de même d’être présent pour marquer l’anniversaire de Théo, d’une manière ou d’une autre.Christophe, toujours en retrait, a pris la parole en faveur de Léo : « Mlle Gasmi, aujourd’hui est l’anniversaire de votre père. Nous devons absolument être là pour le célébrer. » Clara a lancé un regard glacial à Christophe, un regard qui en disait long sur l’indésirable intrusion de ses paroles. Christophe s’est tu aussitôt. Léo, d’un geste discret, lui a ordonné de poser les cadeaux qu’il portait et de rentrer l’attendre dans la voiture. Christophe a acquiescé sans protester, s’excusant brièvement auprès de Clara avant de s’éloigner.Léo l’a fixée de nouv

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 618

    Se pourrait-il que Clara ne soit pas la fille biologique de la famille Gasmi ?Les pensées de Jacqueline se sont dissipées aussitôt, comme emportées par un souffle léger. Alors qu’elle se perdait dans ses réflexions, une voix claire et soudaine l’a tirée de son état songeur : « Jacqueline, viens ici ! »Elle s’est aussitôt précipitée : « Qu’est-ce qui ne va pas, mamie ? »Chloé lui a tendu son téléphone portable. Elle a montré du doigt l’image et a demandé : « Qui est-ce ? Vous avez été photographiés par les paparazzis. Est-ce que vous sortez ensemble ? »L’article sur l’écran disait :« Nolan et Jacqueline aperçus dans la même voiture, Nolan a raccompagné Jacqueline chez elle, sont-ils amoureux ? »Jacqueline a rougi, un peu gênée, mais elle s’est hâtée de répondre : « Non, c’est un malentendu. C’est juste qu’après le travail, il a gentiment proposé de m’accompagner chez moi. C’est tout. »Cependant, au fond d’elle-même, elle devait bien admettre que Nolan était effectivement un homme

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 617

    Le lendemain, l’anniversaire de Théo est arrivé comme prévu. La maison des Gasmi baignait dans une ambiance festive, les décorations chatoyantes étaient soigneusement disposées un peu partout, rappelant aux invités que l’événement n’était autre que l’anniversaire de Théo, mais aussi, par leur éclat, un message clair : ici, on célébrait dans une joie éclatante.Clara, vêtue d’une robe blanche au style sportif, les cheveux relevés avec simplicité, s’affairait dans la cuisine avec Cindy. En plus des membres de la famille Gasmi, plusieurs amis proches de Théo étaient venus présenter leurs vœux, par exemple les parents d’Esmeralda.Dans le salon, Chloé était assise sur le canapé, accompagnée d’Augustin. Dès qu’ils ont aperçu un invité, ils se sont levés simultanément, un sourire de politesse sur les lèvres.Clara, en se dirigeant vers les parents d’Esmeralda pour leur verser un verre d’eau, a repensé à ce que lui avait dit Esmeralda quelques heures plus tôt. Son avion atterrissait à huit he

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 616

    Clara a laissé échapper un sourire léger, teinté d’une impuissance évidente. L’humour de Théo avait toujours ce don de la faire rire aux éclats. « C’est une bonne idée ! » a approuvé Cindy, le sourire aux lèvres.Clara a levé les yeux, surprise. À ses yeux, Sally avait toujours été une femme mature, posée. Il était donc étrange de la voir se rallier à ce genre de farce.« Vous allez vraiment mettre Léo à la porte avec les cadeaux qu’il a apportés ? » Clara s’est étonnée, son regard exprimant un mélange de surprise et de légers reproches, « je suis vraiment impressionnée alors. » De toute façon, elle les avait déjà prévenus de l’éventuelle présence de Léo à l’anniversaire de son père, et pour ce qui était de leur réaction demain soir, elle avait décidé de les laisser gérer la situation à leur manière.« J’ai une idée », Théo a adopté soudainement un air plus sérieux, l’ombre d’un plan brillant dans ses yeux.Clara et Cindy ont échangé un regard curieux, attendant la suite. Théo a alo

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 615

    Léo était toujours là, près de sa voiture. Il l’a regardée s’éloigner, sa voiture traversant lentement le paysage. La vitesse à laquelle elle conduisait était telle qu’il n’avait même pas le temps de distinguer les traits de son visage.Son regard s'est posé ensuite sur le bouquet de roses rouges abandonné dans la poubelle. Un sentiment étrange et douloureux s’est éveillé en lui. Il a réalisé avec une pointe de tristesse combien il était difficile de poursuivre quelqu’un, de courir après un amour qui semblait si lointain. Il s’est demandé, dans un élan d’émotion, si, par un étrange retournement du temps, il aurait pu se glisser dans la peau de Clara et observer de près les années qu’elle avait traversées, seule, abandonnée par lui...Adossé contre le flanc de la voiture, il a baissé les yeux, laissant échapper un soupir. Dans ses pensées, l’impuissance et la confusion se mêlaient dans une danse silencieuse de torture.Finalement, il s’est décidé à retourner à sa voiture. Il en a tiré u

  • Vous n'êtes plus à la hauteur de Clara, Monsieur Léo   Chapitre 614

    « Clara, que faudrait-il pour que tu acceptes les fleurs que je t’offre ? » Léo s’est avancé vers elle, son ton doux, mais une pointe d’impatience dans ses yeux.Le vent effleurait délicatement son visage ce soir-là, et même sa voix semblait se teinter d’une tendresse insoupçonnée, comme portée par la brise nocturne.Clara a secoué lentement la tête, son regard glacial : « Je n’accepterai plus jamais de fleurs de ta part. »Léo, homme intelligent, a immédiatement compris la portée des paroles de Clara. Il ne s’agissait pas seulement d’un rejet des fleurs, mais d’un rejet de lui-même. Dans sa vie, il semblait qu’elle ne pourrait plus jamais l’accepter.Pour certaines âmes, l'amour une seule fois, une seule blessure, suffisaient à tout effacer. Il n’est pas nécessaire de continuer à souffrir.« Mais je veux réessayer... » Léo lui a tendu de nouveau le bouquet de fleurs.Clara a esquissé un léger sourire. Elle a pris les fleurs d’un geste presque mécanique, sans empressement, mais d’une f

Pindai kode untuk membaca di Aplikasi
DMCA.com Protection Status