La colère a jailli dans les yeux de Clara alors qu'elle demandait d'une voix à peine audible : « Me menaces-tu ? »Xavier et Sophie se sont levés, soufflant d'exaspération alors qu'ils observaient le duo partir.La porte de la salle privée s’est refermée avec un claquement sec, les isolant du reste du monde. Léo a baissé les yeux vers la femme serrée dans ses bras, un frisson d'émotion parcourant son regard. « Tu le sais aussi bien que moi », a-t-il murmuré.Clara a tenté de se débattre, de se libérer de son étreinte, mais Léo la maintenait fermement.Les sourcils froncés, Clara a réalisé soudain quelque chose et lui a lancé : « Ton groupe n'a aucunement besoin de ce terrain. Tu vises délibérément Charles ? »« Viser délibérément ? Il n'en est pas encore digne ! » Sa voix était glaciale et sans équivoque.« Relâche-moi d'abord ! » a grondé Clara d'un ton noir.Imperturbable, Léo a appuyé sur le bouton de l'ascenseur. Un serveur qui passait par là l’a salué poliment : « Bonjour, M. Robe
Léo, en proie à une tempête intérieure de colère, a laissé échapper son emportement dès qu'il a vu cet homme : « Dégage ! »Son ton était empreint d'une férocité brutale, si intense que les épaules de Clara se sont mises à trembler.Cet homme était innocent, n’est-ce pas ?L'homme, stupéfait, a tenté d'articuler une réponse mais était aussitôt réprimandé sans ménagement. Il s’est détourné finalement et s'est éloigné précipitamment.Clara a repoussé légèrement Léo, lui offrant un sourire paresseux, avant de déclarer : « M. Robert, vous savez, je suis plutôt téméraire. » Puis, sans plus d’explications, elle a appuyé sur le bouton de l'ascenseur pour descendre au rez-de-chaussée.Léo la regardait effleurer doucement son épaule. Ses cheveux glissaient délicatement le long de sa clavicule, dissimulant à peine son corps séduisant.Une émotion complexe a serré la gorge de Léo, accompagnée par un inconfort.Il a agrippé le poignet de Clara.Cette dernière a relevé les yeux, son regard charman
À ces mots, l'amertume qui montait au nez de Clara était presque palpable, une sensation qu'elle peinait à endurer. Ses prunelles se sont embrasées instantanément d'une teinte rougeoyante.Pour Clara, c'était bien plus que le constat que Léo ne l'appréciait pas. C'était l'humiliation qui la submergeait, la faisant suffoquer dans son propre malaise.Tandis qu’elle semblait étouffer, Léo, lui, se tenait là, triomphant, tel un général remportant une bataille et ressentant un soulagement dans les profondeurs de son être !« Pourquoi pleures-tu ? T'ai-je causé un préjudice ? » a-t-il demandé en relevant le menton de Clara d'un geste ferme. Son regard, autrefois doux, arborait désormais une férocité extraordinaire.« Clara, assume tes actes. Tu l'as cherché ! » a-t-il lancé d'un ton tranchant. Ses baisers tombaient alors drus, ajoutant à une atmosphère déjà lourde dans la voiture, jusqu'à ce que Clara se retrouve submergée, presque asphyxiée.Le corps de Clara s’est raidi entièrement. La cha
Sa main, massive et dominante, a glissé sur son dos tandis qu'il se penchait vers elle, émettant un avertissement sans équivoque : « Clara, prête une oreille attentive. Avant que nous finalisions notre divorce, tu dois endosser pleinement ton rôle de Mme Robert, et éviter les contacts avec d’autres hommes. »« Si tu oses me tromper… », il a froncé les sourcils, une lueur menaçante dans le regard.Les poings de Clara, qui pendaient près de ses cuisses, se sont contractés lentement tandis que Léo a déclaré : « Tu le payeras. »Clara n'ignorait pas à quel point Léo pouvait être impitoyable. Son attitude désinvolte ne lui était pas exclusive. Si jamais sa colère éclatait, toute la famille Gasmi en subirait les conséquences.Mais était-ce trop d'estime de soi de la part de Léo ? Clara allait-elle lui permettre de s'en prendre à la famille Gasmi ? Est-ce son amour inconditionnel pour lui qui lui a donné cette illusion ?Clara était loin d’être une femme lâche. Si jamais il osait viser sa fam
Il s'est approché avec précaution et a entré la date d'anniversaire de Clara : 0921.Sa voix, légère comme une brise estivale, s'est élevée calmement : « J’y suis habitué. J’ai essayé de le changer, mais je me trompais toujours. »Clara observait sa silhouette s'éloigner, baissant la tête avec un soupir de déception. « Léo ne garde que ce mot de passe, mais tu es émue ? » s’est-elle dit.« Il faut s'y habituer doucement », a-t-elle murmuré d'une voix faible.Il a tourné la tête pour la regarder, et Clara a ajouté, avec une pointe de résignation : « Tôt ou tard, tu devras t'habituer à d'autres choses. »« Comme ? » a-t-il grogné froidement.« Rien », a répondu Clara.Par exemple, elle devait s'habituer à l'idée qu'elle ne se souciait pas de Léo. Elle devait accepter qu'elle n'était plus Mme Robert.Clara a lancé un regard interrogateur à Léo, ses yeux ternes exprimant une profonde résignation. Elle acceptait le fait que Léo ne l'aimerait jamais dans cette vie.Le regard de Léo a croisé
Clara fouillait dans le réfrigérateur, qui débordait de provisions. Elle a lancé : « Tu es de passage ici ces jours-ci ? »« Oui », a-t-il répondu simplement.L'absence de surprise s’est peinte alors sur le visage de Clara. Toutes ces provisions auraient dû être préparé pour lui par Christophe. Mais avait-il oublié que son patron ne savait pas cuisiner du tout ?Clara a fait bouillir de l'eau et y a plongé les nouilles finement coupées au couteau. Elle a enchaîné avec l'assaisonnement, laissant les nouilles cuites refroidir. Puis elle les a disposés dans le bouillon, parsemant le tout d'oignons nouveaux et d'œufs pochés, créant ainsi un plat prêt à être dégusté.Elle s'apprêtait à servir quand une éclaboussure d'eau brûlante l'a atteinte par inadvertance. Elle a reculé instinctivement en se bouchant les oreilles de ses mains.Léo l’a regardée, un sourire curieux naissant au coin de ses lèvres. S'approchant, il a pris place à la table.Clara le fixait, une lueur d'interrogation voila
Clara était plongée dans ses pensées, ignorant presque Étienne qui se parlait à lui-même : « Vous savez, le groupe Robert et le groupe Grolleau se battent pour un terrain à côté de l'aéroport, non ? »Clara a levé les yeux vers Étienne, se demandant pourquoi tout le monde parlait récemment de ça.« Vous pouvez imaginer ce que ce mec va faire de ce terrain ? » a demandé Étienne à Clara, son bras reposant sur le rebord de la fenêtre.Clara a fait une grimace : « Qu'est-ce qu'un capitaliste peut faire d'autre à part chercher à faire du fric ? »Puis, un éclair de colère a traversé le regard de Clara alors qu'elle réfléchissait.Ce salaud, qui l’avait harcelée, pensait-il vraiment qu'elle, Clara, était une femme facile ? Il croyait vraiment qu'il pouvait l'intimider aussi facilement, hein ?Étienne s'apprêtait à répondre quand il a entendu Clara pouffer froidement : « Étienne ! »Sursautant, il s’est mordillé la lèvre inférieure et a soupiré intérieurement. Pourquoi toute cette agitation
Il ne pouvait pas oublier que ses yeux en forme d’amande brillaient d'assurance lorsqu'elle prononçait ces mots…« Léo ? » a appelé Marie.Léo a repris son esprit, « Hmm ? »Marie a remarqué qu'il semblait perdu dans ses pensées, un soupçon de tristesse dans le regard.« À quoi penses-tu ? »« Euh… au travail », a-t-il répondu distraitement.Un soupir d'acceptation s'est échappé des lèvres de Marie alors qu'elle s'apprêtait à s'asseoir. Cependant, quelque chose a attiré son attention : une trace de rouge à lèvres sur le col de Léo.Inconsciemment, elle a effleuré la marque de rouge à lèvres encore fraîche. Elle aurait presque pu l'effacer d'un simple geste.Un frisson a parcouru Marie alors qu'elle repensait au SMS que Rémi lui avait envoyé :« Mademoiselle, M. Robert a croisé Clara au restaurant. Ils… »Des images d'eux deux s'embrassant et se serrant tendrement dans la voiture hantaient l'esprit de Marie. Plus elle y pensait, plus la colère montait en elle. Léo semblait préférer par