Elle a pris la main de Bénédicte : « Allons-y, allons-y ! J'ai déjà tout préparé avant de venir. Aujourd'hui, je vais te faire profiter à fond ! »« Aaaah ! »« Maman, au secours ! »Les cris stridents ont résonné sans interruption pendant cinq bonnes minutes. Bénédicte s'est frotté les oreilles, engourdies par le bruit, puis a regardé son amie qui venait de vomir, le teint pâle. Mi-amusée, mi-compatissante, elle lui a tapoté doucement le dos.« Ça va mieux maintenant que tu as vomi ? »« Je... beurk... »Voyant qu'elle s'apprêtait à vomir à nouveau dans la poubelle, Bénédicte s'est empressée de sortir des mouchoirs et a ouvert une bouteille d'eau. Une fois que son amie a fini, elle lui a immédiatement tendu la bouteille. Elle n'a poussé un soupir de soulagement qu'après avoir vu Pauline se rincer la bouche sans vomir à nouveau.« On dit que les montagnes russes ici sont un paradis diabolique. Je comprends maintenant ce qu'on entend par enfer. J'ai eu la peur de ma vie. »Pauline, qui
Après le déjeuner, Pauline a acheté deux billets pour un spectacle animalier, enthousiaste à l'idée d'emmener Bénédicte voir les dauphins.Traversant la foule dense, elles ont suivi le flux de personnes jusqu'à l'amphithéâtre des spectacles animaliers au sud-ouest.À l'intérieur, la climatisation fonctionnait, offrant un véritable havre par rapport à la chaleur écrasante de l'extérieur.Bénédicte n'était pas très intéressée par les spectacles animaliers, mais Pauline adorait les dauphins. Pendant la partie interactive, elle a confié son appareil photo à Bénédicte pour qu'elle prenne des photos.Contaminée par le sourire de Pauline, Bénédicte n'a pas pu s'empêcher de sourire à son tour.Une demi-heure plus tard, le spectacle terminé, Bénédicte a confié son sac à Pauline, voulant aller aux toilettes.À peine avait-elle tourné au coin qu'elle a aperçu Sandra en train de se laver les mains devant les lavabos.Elle a hésité un instant, puis l'a dépassée pour se diriger directement vers les
« Vous pouvez entrer. »Derrière l'employé, un rideau s'ouvrait en deux, laissant passer un courant d'air froid. En soulevant un coin, on pouvait apercevoir un couloir sombre.Des cris retentissaient de temps en temps. Pauline a dégluti, agrippant la main de Bénédicte et avançant avec hésitation.Bénédicte la tirait pratiquement, amusée par son attitude craintive : « Tu ne préfères pas qu'on s'en aille ? »« Non ! On est déjà là ! »« ... » Cette excuse du "on est déjà là" peut vraiment causer des problèmes.Pauline, bien que terrifiée, refusait de l'admettre et feignait le courage en tirant Bénédicte en avant.Soudain, une poupée effrayante a surgi. « Aaah ! Béné, sauve-moi ! »Antoine a brusquement tourné la tête. Il lui avait semblé entendre quelqu'un appeler... Béné ?Cependant, en cherchant autour de lui, il n'a vu aucune personne familière.Il n'a pas pu s'empêcher de froncer les sourcils.Sandra n'a pas remarqué la distraction de l'homme. Elle s'est accrochée à lui d'un air apeu
Bientôt, il ne resta plus qu'elle dans cet espace.Heureusement, après le déclenchement de l'alarme, l'éclairage s'était un peu amélioré. Deux pas plus loin, elle a aperçu un panneau indicateur.Après avoir traversé la deuxième section, elle a entendu le brouhaha d'une foule pas loin.Elle a froncé les sourcils en regardant dans cette direction. La sortie devait être bloquée par trop de monde.Alors que Bénédicte hésitait à se frayer un chemin, une nouvelle vague de personnes est arrivée derrière elle, la coinçant.Quelqu'un l'a poussée sur le côté, un autre lui a marché sur le pied. Quand elle a repris ses esprits, Bénédicte se retrouvait plaquée contre un mur irrégulier, la poitrine comprimée. Elle a inspiré brusquement sous la douleur.Soudain, elle a senti un regard sur elle. Instinctivement, elle a levé les yeux et a croisé ceux d'un homme.Antoine regardait la femme en difficulté, à la fois peiné et agacé.C'était bien elle, le « Béné » qu'il avait entendu plus tôt n'était pas un
Juste à ce moment-là, la voix d'un employé s'est fait entendre à l'entrée :« Le problème technique sur le parcours a été résolu. Nous demandons aux visiteurs bloqués de faire la queue dans l'ordre pour évacuer... »Avec quelqu'un pour maintenir l'ordre, le chaos a rapidement pris fin.Bénédicte, ne voulant pas en voir davantage, est sortie d'un pas rapide.Antoine a dégagé son bras et l'a suivie.Sandra a serré les dents : « Antoine, attends-moi ! »À la sortie, Pauline était déjà là depuis un moment. Ayant entendu parler d'un problème technique qui avait failli provoquer un incendie à l'intérieur, elle pensait à Bénédicte qui n'était pas encore sortie. Si on ne l'avait pas retenue, elle se serait déjà précipitée à l'intérieur.Heureusement, en moins d'une demi-heure, Bénédicte est sortie saine et sauve.Pauline s'est précipitée vers elle : « Tu n'es pas blessée ? J'ai entendu l'alarme tout à l'heure, j'ai failli mourir de peur. »« Je vais bien, tu vois. Allez, rentrons. »Après une
À ce moment-là, Antoine était en train de profiter d'un dîner aux chandelles avec Sandra dans un restaurant occidental. Quand il a vu le message, son visage s'est assombri.Sandra, voyant l'expression soudainement sombre de l'homme, a demandé prudemment : « Qu'est-ce qui se passe ? »Antoine, retenant sa colère, n'a rien dit.Il a ouvert son téléphone et a répondu : « En quoi ça me concerne ? »Yann, regardant l'interface de chat, a esquissé un sourire lourd de sens :« On dirait que cette fois, c'est vraiment fini entre Bénédicte et toi ? »Antoine a jeté un coup d'œil, grinçant des dents intérieurement, mais ses mots tapés étaient désinvoltes :« Hmm, tu as quelque chose à y redire ? »Yann : « Non, je n'oserais pas avoir d'objection »Il a ajouté un emoji de reddition.Yann : « Alors si d'autres personnes courtisent Bénédicte, ça ne te dérangera pas non plus, n'est-ce pas ? »Alexis est soudainement intervenu : « Quoi, tu veux la courtiser ? »Yann, les yeux légèrement assombris, a
Pendant ce temps, Yann n'a pas posé plus de questions, se contentant de sourire : « Je viens d'ouvrir un Bourgogne, tu en veux un verre ? »Il en a versé un demi-verre et le lui a tendu.Antoine l'a pris et en a bu une gorgée : « Pas mal. »Après une pause, il a demandé d'un air détaché : « Tu n'avais pas dit que Bénédicte était là aussi ? Je ne la vois pas. »« Ne me dis pas que tu es venu exprès pour la voir ? » Yann a fait tourner son verre, avec un sourire équivoque.« Hmmm, » l'expression de Antoine s'est légèrement adoucie : « Je passais juste par hasard pour boire un verre. Puisqu'on s'est croisés, c'est interdit de poser la question ? »Yann a haussé les épaules : « Je l'ai croisée dans le couloir, elle était juste venue boire un verre. Elle est probablement déjà rentrée à l'heure qu'il est. »Antoine n'a rien dit, mais son expression s'est visiblement détendue.Comme prévu, Bénédicte n'était pas à l'aise dans ce genre d'environnement...Il a reposé son verre et s'est levé : «
Réviser les leçons était monotone et ennuyeux, mais Bénédicte s’y habituait étonnamment bien.Après encore une autre journée de révisions, elle est rentrée chez elle, s’est massé les épaules et a décidé de se reposer tôt, mais un appel de la professeure Fabre a brusquement interrompu son projet.La professeure a commencé par lui demander comment se passaient ses révisions.Comme elle s’est penchée sur cela, Bénédicte a alors fait un bref rapport sur ce qu’elle a déjà révisé ces derniers jours.Jeanne n’a pas insisté davantage, semblant avoir une grande confiance en elle.Bénédicte a esquissé un sourire, puis a entendu Madame Fabre parler de l’autre côté de la ligne : « Demain matin, viens chez moi. »Puis la professeure a raccroché précipitamment, comme si une seconde de plus suffisait à Bénédicte Dubois pour refuser.Le lendemain, Bénédicte s’est levée tôt et a passé une demi-heure à préparer le petit-déjeuner, sans en oublier un supplémentaire pour Nicolas, son voisin.Jusqu’à l’heur