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Chapitre 12
Last Updated:
2025-04-21 20:35:11
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SOUS LES CARESSES DE MON GYNÉCOLOGUE Chapitre 13
Chapitre 13 : Le moment suspenduLE POINT DE VUE DE CAMILLEAllongée sur le canapé, je sentais encore le goût de ses lèvres sur les miennes. Mael était au-dessus de moi, mais il ne m’écrasait pas. Il me couvrait comme une chaleur douce, une présence forte et rassurante. Son regard ne quittait pas le mien, et ses doigts, eux, exploraient lentement la ligne de ma clavicule, puis mon bras, jusqu'à ma main, qu'il a prise dans la sienne pour la porter à ses lèvres.— Tout va bien ? me demanda-t-il doucement.J’ai hoché la tête, incapable de parler sans que ma voix tremble. Tout allait bien. Trop bien, même. Mon cœur battait à une vitesse folle, et mes pensées n’étaient plus qu’un nuage doux de sensations et de désir.Il a recommencé à m’embrasser, plus lentement cette fois. Nos bouches se retrouvaient, se découvraient encore. Sa main glissa doucement sous ma nuque, l’autre caressa ma hanche, pressant doucement la rondeur de mon corps comme s’il voulait m’apprivoiser à chaque souffle, jusqu
Last Updated : 2025-04-21SOUS LES CARESSES DE MON GYNÉCOLOGUE Chapitre 14
Chapitre 14 : La nuit continue LE POINT DE VUE DE Camille La chaleur de son corps contre le mien m'envahit alors que je sens ses mains, tendres mais sûres, glisser doucement sur ma peau. Je ferme les yeux, savourant chaque instant de ce contact, chaque effleurement. Mael ... Il me prend par surprise à chaque fois. J'ai toujours été timide, mais lui, il a cette façon de me faire oublier mes peurs, mes hésitations. Ses lèvres se posent sur les miennes, d'abord lentement, puis plus intensément, comme s'il cherchait à dévorer chaque parcelle de mon être.Je sens son souffle chaud sur ma peau, mon cœur battant plus vite sous l’effet de sa proximité. Ses doigts glissent sur mon cou, et un frisson parcourt tout mon corps. La passion entre nous est palpable, brûlante, mais il y a aussi cette douceur, cette attention, comme s’il voulait s’assurer que chaque mouvement me fasse plaisir.Je n'ai jamais cru que je serais capable de vivre un moment pareil. Un moment où je me sens totalement à lui,
Last Updated : 2025-04-21SOUS LES CARESSES DE MON GYNÉCOLOGUE Chapitre 15
Chapitre 15 : Le moment de doute Du point de vue de Camille :Ce soir-là, je ne pouvais pas m’empêcher de repenser à tout ce qui s’était passé entre Mael et moi. Il y avait eu des moments où je me sentais sur un nuage, mais aussi une lourde pression, une tension constante qui me rongeait de l’intérieur. Comment expliquer ce que je ressentais ? Est-ce que je le voulais réellement, ou est-ce que c'était une attirance impulsive ? Et si Mael ne ressentait pas la même chose, est-ce que cela valait la peine de risquer notre relation professionnelle ?Quand il m’a invitée à dîner, j’étais partagée. Je savais que cela allait être un moment intime, un moment où nous serions seuls, mais je n’arrivais pas à savoir si je devais ou non m'ouvrir à lui. Ce genre de dîner n’était pas ordinaire. C’était plus qu’un simple repas entre deux personnes ; c’était un tournant.Je suis arrivée un peu en avance, comme à mon habitude, et j’ai pris un moment pour respirer profondément avant d'entrer. Je savais
Last Updated : 2025-04-21SOUS LES CARESSES DE MON GYNÉCOLOGUE Chapitre 16
Chapitre 16 : Il cherche une réponse. LE POINT DE VUE DE CAMILLE Je ne m'y attendais pas du tout. Ce matin-là, en me levant, j’ai découvert qu’il y avait une voiture garée devant mon immeuble. Pas n'importe quelle voiture… un 4x4, le même modèle que celui de Gabriel. Mon cœur s'est accéléré, et une étrange sensation de malaise m'a envahie. Je savais exactement ce que cela signifiait : il avait trouvé où j'habitais.J’avais l’impression que l’air devenait plus lourd à chaque pas que je faisais vers la porte. Quand j'ai ouvert, Gabriel était là, son sourire confiant affiché sur ses lèvres, comme s’il était en terrain conquis. Il m’a saluée d’un air tellement tranquille, comme s'il était venu pour une simple visite amicale, mais je savais que ce n'était pas le cas."Bonjour, Camille", dit-il d'une voix calme. "Je me suis permis de passer, je voulais savoir où tu en étais avec ma proposition."Sa voix était douce, mais il y avait quelque chose de ferme derrière, une insistance que je ne
Last Updated : 2025-04-21SOUS LES CARESSES DE MON GYNÉCOLOGUE Chapitre 17
Chapitre 17 : Plan d'attaqueDu point de vue de Gabriel :Je roule lentement, les doigts sur le cuir du volant, le regard figé sur la route mais l’esprit loin devant, à mille lieux de cette ville que je connais trop bien. Je la visualise, elle. Camille. Son regard fuyant, sa manière de se replier sur elle-même pour ne pas m’affronter… mais aussi ce trouble, ce petit tremblement dans sa voix quand j’ai prononcé le nom de Mael.Elle a quelque chose. Une innocence qui donne envie de la protéger… ou de la posséder. Peut-être les deux. Et lui ? Mael ? Il joue aux chevaliers, mais je le vois déjà sombrer. Trop impliqué. Trop épris. Il perdra ses repères. Moi, je garde les miens. Froids, précis, implacables.Je sais comment ce monde fonctionne. Les émotions, ça se manipule. Les gens, ça se travaille. Et Camille… elle est douce, sensible, encore influençable. Il suffit de planter les bonnes graines dans le bon terreau. Et je suis très doué pour ça.Je pianote sur mon téléphone. Une note à mon
Last Updated : 2025-04-22SOUS LES CARESSES DE MON GYNÉCOLOGUE Chapitre 18
Chapitre 18 : OBSESSIONDu point de vue de Maël :Elle est là, assise sur le petit canapé de la salle de repos, ses doigts caressant distraitement un coin du plaid en laine jeté sur l'accoudoir. Son regard se perd un instant dans la pièce, avant de revenir se poser sur moi, comme un refuge. Et malgré ma journée épuisante, je sens une chaleur douce se répandre en moi rien qu’à la voir là. Présente. Patiente. Belle à m’en couper le souffle.Je referme doucement la porte derrière moi. Il n’y a personne d’autre. Enfin un moment pour nous.— « Tu veux un thé ? » je lui demande en attrapant deux tasses.— « Oui… si tu le bois avec moi. »Sa voix est douce, presque murmurée. Et ça suffit pour faire fondre la tension dans mes épaules. Je prépare les boissons à la machine, jetant des coups d’œil vers elle. Elle a replié ses jambes sous elle, son sac posé à côté, ses cheveux un peu décoiffés. Tellement vraie. Tellement à moi.Je viens m’asseoir près d’elle, lui tend sa tasse. Nos doigts se frôl
Last Updated : 2025-04-22SOUS LES CARESSES DE MON GYNÉCOLOGUE Chapitre 19
Chapitre 19 : manipulationpoint de vue de Gabriel :Le bar sentait le vice à peine dissimulé sous les lumières tamisées. J’aimais ce genre d’endroit. On pouvait y acheter bien des choses : des verres, des confidences, des silences... ou des services.Elle était exactement comme je l’avais imaginée. Belle, provocante, le genre de femme qui savait parfaitement quel effet elle provoquait — et qui s’en servait comme d’une arme. Parfait pour ce que j’avais en tête.Elle s’était approchée de moi sans même demander, comme si elle savait déjà à qui elle avait affaire.— « C’est pour quel genre de plaisir, monsieur le Directeur ? » dit-elle avec un sourire mielleux.Je lui tendis l’enveloppe, sans répondre. Elle la prit avec un soupçon d’impatience, la glissa dans son sac sans même vérifier le contenu. Preuve qu’elle faisait confiance à ma réputation. Ou à ma puissance.— « Tu vas aller à l’hôpital Saint-Clair. Salle de repos du personnel, couloir B. Treizième étage. Il y sera seul pendant un
Last Updated : 2025-04-22SOUS LES CARESSES DE MON GYNÉCOLOGUE Chapitre 20
Chapitre 20 : DOULEUR LE POINT DE VUE DE CAMILLE J'ai senti mon cœur se briser en mille morceaux. Les images de lui et moi, de nos moments passés ensemble, ont défilé dans ma tête, toutes ces promesses qu'il m'avait faites. Et là, dans ce petit espace clos, tout s'écroulait. C'était comme si chaque baiser qu'il lui donnait, chaque geste qu'il faisait, me poignardait en plein cœur. Il ne m’avait pas seulement trahie, il avait détruit l'image que j'avais de lui, celle que j'avais voulu protéger, celle que j'avais cru indestructible.Les larmes sont montées à mes yeux instantanément. Je n'ai pas pu retenir la douleur, la colère, la déception qui m'envahissaient. Il m'avait laissée dans l'ombre de son secret, me faisant croire que tout allait bien, qu'il n'y avait rien à craindre. Et pourtant, là il était, dans cette chambre, avec elle.J'ai tourné les talons, mes jambes tremblantes sous l'impact de ce que je venais de découvrir. Je n'ai pas su où aller, ni quoi faire. Mes pieds m'ont g
Last Updated : 2025-04-22
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SOUS LES CARESSES DE MON GYNÉCOLOGUE Chapitre 31
Chapitre 31 : ÉTEINDRE UNE FLAMME LE POINT DE VUE LYSAJe les observais à travers la vitre. Mael et Camille. Ils parlaient doucement, mais leurs gestes, leurs regards… tout criait ce que les mots n’avaient plus besoin d’exprimer. Ce lien entre eux, cette chose invisible et indestructible, elle n’avait jamais disparu. Je l’ai toujours su, au fond.Je me sentais figée, incapable de détourner les yeux. C’était comme assister à une scène que j’avais redoutée depuis longtemps, mais que j’avais refusé de m’avouer.Camille, avec ses yeux humides et sa voix tremblante. Mael, avec cette douceur dans le regard qu’il ne réservait qu’à elle. Je ne l’avais jamais vu comme ça avec moi. Jamais. Même dans les moments les plus intimes, il était toujours un peu ailleurs, un peu distant. Je pensais pouvoir combler ce vide à force de patience, de présence… d’amour. Mais on ne peut pas forcer un cœur à changer de cap.Je me suis surprise à serrer mes bras autour de moi. Un réflexe. Comme si je voulais me
SOUS LES CARESSES DE MON GYNÉCOLOGUE Chapitre 30
Chapitre 30 : C'est ma filleLE POINT DE VUE DE MAELJe n’avais pas quitté la chambre de repos. Élodie dormait à nouveau, son visage paisible, encadré par ses cheveux bruns en bataille. J’étais resté assis là, à côté d’elle, le cœur encore serré mais étrangement apaisé. J’entendais encore sa voix m’appeler "Monsieur Maël", son petit sourire en coin. Elle avait ce quelque chose… cette lumière familière.Quand Camille est revenue dans la pièce, elle marchait lentement, comme si ses jambes portaient tout le poids du monde. Je me suis levé. Je devais lui parler. Je ne pouvais plus garder ça en moi.— « Camille… » ma voix tremblait légèrement. « Dis-moi la vérité. »Elle fronça les sourcils.— « La vérité ? » demanda-t-elle, les bras croisés comme pour se protéger.Je fis un pas vers elle. Mon cœur battait si fort que j’avais l’impression que les murs entiers pouvaient l’entendre.— « Élodie… est-ce que c’est ma fille ? »Ses yeux s’écarquillèrent, elle ouvrit la bouche, et je la vis se dé
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Chapitre 29 : LE POINT DE VUE DE Camille Mon cœur battait à une cadence folle, et j’avais l’impression que mes poumons refusaient parfois de faire leur travail.Quand la porte du couloir s’est ouverte, j’ai sursauté.Le docteur est apparu, encore en tenue de bloc, un masque tiré sous le menton et des cernes profondes sous les yeux. Il s’est approché, un léger sourire sur les lèvres.— « Madame Camille ? »Je me suis levée d’un bond, presque en trébuchant, les jambes engourdies par le stress.— « Oui ? » ai-je dit, d’une voix fébrile.Il a hoché doucement la tête, et ces quelques mots sont sortis comme une libération :— « L’opération s’est très bien passée. Votre fille est en salle de repos. Vous pouvez aller la voir. »Mon cœur s’est arrêté une seconde, puis une vague de soulagement m’a submergée.— « Dieu merci… » ai-je soufflé en portant mes mains à mon visage, les larmes montant aussitôt.À côté de moi, Lysa a posé une main sur mon bras avec un sourire rassurant.— « Je t’avais d
SOUS LES CARESSES DE MON GYNÉCOLOGUE Chapitre 28
Chapitre 28 : MA FILLE LE POINT DE VUE DE MAEL J’étais planté là, de l’autre côté de la vitre, figé, le regard rivé sur cette petite silhouette fragile allongée sur la table d’opération. Les battements de mon cœur suivaient le rythme des machines. Mon souffle était court, comme suspendu.Cette petite fille… elle avait l’air si paisible, malgré les fils qui la reliaient aux moniteurs, malgré la tension qui régnait dans la pièce. Ses longs cils reposaient sur ses joues rondes, et même là, au cœur de cette urgence, elle était magnifique.Est-ce que… est-ce qu’elle pourrait être de moi ?Je n’arrêtais pas de me poser la question depuis que j’avais vu Camille, puis entendu parler de cette enfant. Mais je n’osais pas laisser cette pensée prendre racine. Et puis…Le médecin a pris la parole, faisant les présentations aux autres membres de l’équipe.— « Patiente : Élodie Duvernay . Cinq ans. Troubles cardiaques sévères, urgence de pose de pacemaker. »Et puis, cette phrase, anodine pour eux
SOUS LES CARESSES DE MON GYNÉCOLOGUE Chapitre 27
Chapitre 27 : Les coups du destinLE POINT DE VUE DE MAEL J’étais concentré… jusqu’à ce que je lève les yeux.Elle était là.Assise sur un banc, la tête baissée, les coudes posés sur ses genoux. Les mèches de ses cheveux noirs cachaient son visage. Mais mon cœur la reconnut bien avant mes yeux.— « Madame ? » appela le docteur en s’approchant d’elle. « Madame, je vous présente le docteur Mael Duvernay, le fabricant du pacemaker, et sa femme, Lysa. »Elle releva doucement la tête… et mon souffle se coupa net.Camille.Mon cœur se figea. Mon monde aussi.C’était bien elle. Mais elle n’était plus tout à fait la même. Ses traits s’étaient affinés, son corps avait changé. Elle était plus belle que jamais. Moins ronde, mais avec cette sensualité douce et naturelle que j’avais toujours aimée. Ses yeux, eux, n’avaient pas changé. Toujours aussi profonds. Mais aujourd’hui, ils étaient gonflés, rouges, humides. Elle avait pleuré. Longtemps.Mon cœur se mit à battre fort, irrégulièrement, doulo
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Chapitre 26 : Merci Docteur LE POINT DE VUE DE Mael Je venais à peine de déposer ma valise dans la chambre d’hôtel que mon téléphone se mit à vibrer sur la table de chevet. J’étais littéralement vidé. Le vol avait été long, les douanes pénibles, et la seule chose à laquelle j’aspirais, c’était une douche chaude et une nuit complète de sommeil.Mais je ne pouvais pas ignorer cet appel. Le numéro de l’hôpital de Pékin s’affichait. J’attrapai le téléphone et répondis, déjà sur mes gardes.— « Allô ? »— « Bonjour, docteur Mael. Ici le docteur Sun du centre hospitalier de Pékin. Nous avons une urgence. Une petite fille de cinq ans a un trouble cardiaque sévère. Il lui faut un pacemaker pédiatrique cette nuit, sinon elle ne tiendra pas jusqu’au matin. »Je me redressai immédiatement sur le bord du lit, mon cœur battant un peu plus fort.— « Cette nuit ? » demandai-je, la voix un peu rauque. « Je viens à peine d’arriver à l’hôtel. Je suis exténué et la cargaison est encore au dépôt. Je pe
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Chapitre 25 : L'inquiétude d'une mèreLE POINT DE VUE DE CAMILLE La nuit était tombée depuis quelques heures, et le silence régnait dans notre appartement, troublé seulement par le souffle régulier du vent contre les vitres. Je dormais profondément, exténuée par la journée. Mais un bruit, ou plutôt une absence de bruit, me tira lentement de mon sommeil. Ce n’était pas un cri… c’était plus instinctif. Comme si mon cœur avait senti quelque chose d’anormal.Je me redressai d’un coup dans le lit, une étrange angoisse me serrant la poitrine.— « Élodie… »Je sortis précipitamment de ma chambre, les pieds nus heurtant le parquet froid. La porte de sa chambre était entrouverte. Je poussai doucement, priant intérieurement que tout allait bien.Mais non. Mon regard se posa sur elle. Ma petite Élodie, recroquevillée dans son lit, le front en sueur, le souffle saccadé, ses mains serrant son pyjama contre sa poitrine. Je me précipitai vers elle, le cœur en feu.— « Bébé, maman est là… qu’est-ce
SOUS LES CARESSES DE MON GYNÉCOLOGUE Chapitre 24
Chapitre 24 : Corps à corpsLE POINT DE VUE DE LISAJe ne sais pas vraiment comment on en est arrivés là. Peut-être que c’était la tension, le silence entre nous depuis plusieurs jours, ou simplement ce besoin irrépressible de se sentir vivant, de se sentir désiré. Tout ce que je sais, c’est que Maël est là, contre moi, et que son regard brûlant me fait oublier le reste du monde.Nous sommes allongés sur le lit, sa main glissant lentement le long de ma hanche, son souffle caressant ma peau. Je le sens hésitant, comme s’il portait un poids, comme s’il n’était pas totalement là. Mais il ne recule pas. Et moi non plus.Ses lèvres trouvent les miennes, d’abord doucement, presque timidement. Puis, plus profondément, avec une faim qu’il tente de contenir, mais que je sens vibrer en lui. Je m’accroche à sa nuque, mes doigts dans ses cheveux. Il a ce goût d’interdit, de fuite, de blessure mal refermée, et peut-être que c’est pour ça que je le laisse faire. Peut-être que c’est pour ça que je l
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Chapitre 23 : Une journée avec ElodieLE POINT DE VUE DE CAMILLE Il était un peu plus de seize heures quand j’ai jeté un dernier coup d'œil à l’écran de mon ordinateur. Mes doigts pianotaient rapidement sur le clavier, finalisant un rapport que je devais envoyer avant de partir. Le soleil perçait à travers la baie vitrée de mon bureau, étirant ses rayons dorés sur les murs beiges. J’ai enregistré le document, puis je me suis levée, lissant d’un geste mon tailleur sable qui épousait mes courbes avec élégance. Mes escarpins beiges claquaient doucement sur le sol de marbre blanc alors que je quittais le bâtiment.Direction l’école. Direction mon monde. Ma vraie lumière : Élodie.Je me suis engouffrée dans ma voiture, une berline compacte et brillante, puis j’ai roulé à travers les rues animées, un sourire impatient aux lèvres. À l’arrière, sur la banquette, un siège-auto attendait sagement d’accueillir la petite tornade de mes journées.Le portail de l’école apparaissait déjà. Le même,
