Il faisait déjà nuit à l'extérieur lorsque Samuel décida de rentrer chez lui. Après l'avoir accompagné m jusqu'au parking, Valérie retourna à l'intérieur.Dans le salon, Samira était également prête à partir. Valérie prit soin de l'accompagner elle aussi jusqu'à sa voiture. Avant que Samira ne démarre, elle lui rappela qu'elle viendrait la chercher le lundi matin avant d'aller travailler. Valérie acquiesça avec un sourire, acceptant cette proposition avec enthousiasme.Le lundi matin arriva rapidement, et chacun s'efforça de se préparer pour une nouvelle journée de travail. Dans ce cadre, Thierry était considéré comme l'employé officiel de l'entreprise des Andersons.Léonard s'est également rendu officiellement, sans dissimuler quoi que ce soit, à sa femme, au sein du groupe Diamond. De son côté, Valérie et Samira ont rejoint l'équipe de l'entreprise.Pendant ce temps, à la compagnie des Evans, Boris était tellement absorbé par son travail qu'il ne remarqua même pas l'arrivée de son s
Après avoir finalisé sa commande, Samuel monta dans sa voiture. En arrivant à destination, il se rendit compte, avec un certain désarroi, qu'il avait oublié d'enregistrer le numéro de Samira dans son téléphone. Ne sachant quoi faire, il décida d'appeler Leonard. Leonard lui répondit de retourner au groupe Diamond pour récupérer le numéro de Samira. « Non, Léonard, ce n'est pas possible. Tu m'as déjà suffisamment torturé comme ça. Je ne peux pas rentrer là-bas juste pour récupérer ce numéro. Tu peux m'envoyer ça par SMS. »« Quand tu es sorti d'ici, tu pensais que tu allais l'aborder comment ? Fais tout ce qu'il faut pour que ma femme puisse manger à l'heure, d'accord ? » Il raccrocha .Samuel était plongé dans une profonde détresse. Il se mettait à réfléchir et se demandait pourquoi il avait agi de cette façon pendant le dîner. S'il avait su à l'avance comment les choses allaient tourner, il ne se serait sûrement pas permis de taquiner Léonard. Samuel était resté dans le parking de
Lorsque la nuit tomba, Samuel se dirigea vers l'aéroport avec une démarche calme et déterminée. À son arrivée, il se mit en quête de l'entrée des arrivées, ses pensées tournées vers la personne qu'il allait rencontrer. Avec une grande anticipation, il attendit l'arrivée de Monsieur Brayden.Dès que Samuel aperçut Monsieur Brayden apparaître au coin du terminal, il se redressa. Avec une expression chaleureuse sur le visage, Samuel fit quelques pas en avant pour le saluer. Lorsqu'ils se rencontrèrent, Samuel s'inclina légèrement, saluant Monsieur Brayden avec tout le respect qu'il lui devait. C'était un moment important, marqué par la diligence et l'honneur que Samuel tenait à lui témoigner.L'entreprise de Monsieur Brayden jouissait d'une réputation exceptionnelle et était considérée comme la plus respectée. Tout le monde aspirait à avoir l'opportunité d'obtenir un contrat avec lui. Cette situation a provoqué une véritable effervescence au sein de la ville, où l'on pouvait sentir une a
Thierry ressentait une nervosité grandissante à l'idée de ne pas pouvoir s'adresser à Monsieur Brayden. Cette anxiété semblait se répandre parmi les autres personnes attendant également la rencontre avec ce dernier. L'atmosphère dans la salle devenait de plus en plus tendue.Pendant ce temps, Monsieur Brayden était plongé dans une discussion tranquille avec Léonard, poursuivant leur collaboration sans se presser. Après avoir finalisé les termes de leur accord, Monsieur Brayden se leva avec un sourire satisfait et serra la main de Léonard en signe de célébration.Samuel, visiblement contrarié contre Léonard, n'avait pas dit grand-chose pendant toute la collaboration. Il avait encore des ressentiments à son égard et semblait toujours en vouloir à ce dernier. En sortant de la salle, Samuel avait pris l'initiative de s'avancer, sans même prendre un moment pour réfléchir. Il progressa prudemment aux côtés de Monsieur Brayden. Une fois qu'ils pénétrèrent dans la vaste salle du restaurant,
Thierry ne pouvait pas envisager de quitter les lieux sans avoir exprimé ses ressentiments envers Léonard. Conscient qu'il n'aurait plus d'occasions de discuter avec Monsieur Brayden, il jugeait préférable de décharger ses frustrations sur Léonard avant de partir. Peu lui importait les répercussions que cela pourrait avoir sur lui par la suite ; ce qui comptait pour lui, c'était d'extérioriser sa colère au moment présent.D'un mouvement rapide, Thierry parvint à saisir Léonard, qui, surpris, fit deux pas en arrière. Léonard ne s'attendait pas à être ainsi bousculé par Thierry. « Espèce d'idiot, j'ai été patient avec toi plus d'une fois, mais cette fois-ci, ne te fais pas d'illusions. Tu ne t'en sortiras pas sans conséquences. Ne crois pas qu'en ayant épousé la femme avec qui j'ai divorcé, tu as le droit de t'immiscer dans ma vie, surtout lorsque cela ne te concerne pas. N'oublie pas que cette femme a partagé des sentiments pour moi pendant plus de cinq ans. Alors, si je décide de la
Après que Samuel ait terminé sa conversation téléphonique en raccrochant, il se dirigea immédiatement vers le bureau de Léonard, le pas rapide et le visage soucieux. En entrant dans la pièce, il trouva Léonard absorbé dans ses dossiers. Sans perdre un instant, Samuel s'approcha de lui et annonça :« Victoria vient de m'appeler. Elle m'a informé que Valérie a sollicité une autorisation pour rentrer d'urgence chez elle. Est-ce que tout va bien ? »Léonard se mit à réfléchir, inquiet. « Tout va bien, n'est-ce pas ? Pourquoi diable Valérie rentre-t-elle à la maison à cette heure ? » se demanda-t-il. Une pensée traversa son esprit : « Est-ce que sa mère a des problèmes ? » Pour calmer son inquiétude, il n'hésita pas une seconde et sortit son téléphone. Il tapa un message destiné à Mira, lui demandant si tout allait bien à la maison. Quelques instants plus tard, il reçut une réponse de Mira qui le rassura. Elle lui confirma que tout se passait bien et que la mère de Valérie était dans le
Après avoir quitté le groupe Diamond, Thierry se dirigea vers l’entreprise des Anderson. Lorsqu'il fit son entrée dans le hall principal, il sentit immédiatement le poids des regards sur lui. Tous les employés le dévisageaient avec une expression de méfiance. Certains murmuraient entre eux, tandis que d’autres l’observaient avec des yeux pleins de controverses, ne semblant pas comprendre ce qui s'était passé pour qu'il se retrouve là.Peu importe où il posait les yeux, Thierry ressentait une atmosphère tendue qui l’entourait. Malgré tout, il poursuivit son chemin, déterminé à rejoindre le département de marketing. À peine avait-il franchi le seuil de ce département que le chef, Monsieur Xavier Omer, l'attendait. Il se tenait debout, les bras croisés sur sa poitrine, son visage arborant une expression de colère qui ne laissait aucun doute sur ses sentiments à l'égard de la situation. Les traits de son visage étaient marqués, et Thierry pouvait percevoir les tensions palpables qui éman
Thierry rentra au domicile familial, le cœur rongé par une colère bouillonnante. L’affrontement avec Léonard le hantait, un poids insoutenable qu’il devait absolument décharger. À son arrivée, il trouva sa mère, Solange, et Elena, visiblement préoccupées ; ses appels étaient restés sans réponse. Leur inquiétude était palpable, une onde de choc traversant l’atmosphère même de la maison.Dès qu’il franchit le seuil du salon, elles s'accoururent vers lui en enchaînant des questions, mais Thierry, submergé par un flot d’émotions, incapable de structurer ses pensées, resta muet. Il les dépassa et s’effondra sur le canapé, un soupir lourd de frustration s’échappant de ses lèvres.Solange et Elena échangèrent un regard chargé d’appréhension ; Elena, désemparée, s’approcha prudemment. Elle s’assit à ses côtés, un havre de paix silencieux, attendant patiemment que le barrage émotionnel de Thierry se brise. Le silence qui s’ensuivit était épais, lourd de tension, un silence pesant qui semblait
Collins avait prévenu Robert de la visite de Boris, mais ce qu’il ne savait pas, c’est que Robert, dans son bureau, observait chaque mouvement de Boris à travers la grande fenêtre panoramique qui donnait sur la rue. Le regard fixement rivé sur la scène, il avait vu Boris se diriger vers la voiture de Martin, son visage marqué par une détermination froide et menaçante. Il savait que ce n'était pas un simple déplacement, mais bien un signe que les choses étaient en train de changer.La vision de son fils quittant l’entreprise avec Martin, sans un regard en arrière, le frappa de plein fouet. Une vague de frustration, puis de panique, l’envahit. Boris n'était plus cet enfant naïf qu'il pouvait encore manipuler quelques années plus tôt. Il n’était plus simplement un héritier à modeler, mais un homme capable de prendre des décisions, de mettre en place des stratégies qui pourraient détruire tout ce qu’il avait construit. Robert n'avait jamais envisagé qu'il pourrait être un jour confronté à
Boris traversa les couloirs de l’entreprise à grandes enjambées, son regard rivé droit devant lui. Il avait un objectif clair : obtenir un accès aux données confidentielles du service informatique. Après tout, en tant que futur PDG, il estimait avoir tous les droits sur ce qui se passait dans l’entreprise.Arrivé devant la porte du département informatique, il poussa sans hésiter, mais fut immédiatement stoppé par un homme imposant en costume sombre. C’était Collins, le chef du département informatique. Collins croisa les bras, son regard froid et professionnel.— Monsieur Boris, je suis désolé, mais vous ne pouvez pas entrer ici. L’accès à la base de données est strictement restreint.Boris arqua un sourcil, pris de court.— Restreint ? Vous plaisantez ? Je suis Boris Evans, l’héritier direct de cette entreprise. Pourquoi aurais-je besoin d’une autorisation pour accéder aux informations qui me concernent ?Hugo resta impassible, sans ciller.— Je comprends, monsieur, mais les protoco
Le bureau de Léonard était plongé dans un silence, les papiers éparpillés sur le bureau reflétant la quantité de travail qu'il avait à accomplir. Samuel entra sans frapper, une expression de doute marqué sur son visage. Il tenait entre ses mains la proposition de Thomas Anderson, qu'il venait à peine de parcourir. Il savait que cette affaire méritait une attention particulière, et il n'allait pas prendre de décisions hâtives.— Samuel, tu veux encore me déranger ? demanda Léonard, les yeux rivés sur son écran, comme s'il n'avait pas pris la peine de lever les yeux. Tu sais très bien que je suis très occupée.— Léonard, il faut que tu vois ça. Samuel posa la proposition sur le bureau, le regard insistant.Léonard soupira, agacé, et jeta un coup d’œil à la feuille qu'il avait devant lui.— Qu’est-ce que c'est ? demanda-t-il, son ton ne laissant transparaître aucune émotion.— C’est une proposition de l'Underfund Corporation. Samuel croisa les bras, attendant la réaction de Léonard.Léon
Le lendemain, au Groupe Diamond…Samuel était confortablement installé dans son bureau, révisant un dossier complexe lorsqu’un appel de la réceptionniste interrompit le silence. Il décrocha immédiatement.— Monsieur Samuel, annonça la voix professionnelle de Bernard, Thomas Anderson est à la réception. Il souhaite vous voir.Samuel haussa un sourcil, posant son stylo sur son bureau. Il s’enfonça légèrement dans son fauteuil en réfléchissant. Pourquoi Thomas était-il encore là ? Hier, c’était sa sœur qui s’était présentée, et maintenant, c’était lui. Une simple coïncidence ? Il en doutait fortement.Il se leva lentement et ajusta sa veste, songeur. Son instinct lui soufflait que cette visite n’était pas anodine. Sans perdre plus de temps, il quitta son bureau et prit la direction de celui de Léonard.En entrant, il trouva son collaborateur concentré sur son écran d’ordinateur, les sourcils légèrement froncés alors qu’il tapait sur son clavier.— Qu’est-ce qui se passe ? demanda Léonard
La nuit était tombée depuis plusieurs heures, enveloppant la maison d’un silence pesant. Seul le tic-tac régulier de l’horloge murale venait troubler l’atmosphère tendue qui régnait entre Robert et Ruth. L’homme venait d’entrer dans la chambre où sa femme s’était installée depuis qu’ils ne partageaient plus la leur. Son regard était sombre, chargé d’une intensité inhabituelle.Ruth, assise sur le bord du lit, le regarda avec méfiance. Elle savait que quelque chose n’allait pas, que Robert n’était pas là pour une simple conversation anodine.— Robert ? Que fais-tu ici ? demanda-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.Son mari resta silencieux un instant, comme s’il pesait ses mots avec soin. Puis, il avança lentement dans la pièce.— Je voulais savoir comment tu allais, répondit-il enfin, d’une voix posée.Ruth haussa un sourcil.— Depuis quand cela t’intéresse-t-il ? lâcha-t-elle, piquée. Cela fait des jours que nous vivons comme des étrangers sous le même toit et, soudainement,
— Valérie, écoute. Ce problème, je l’ai d’abord évoqué avec Samira. Elle avait peur que, si elle restait constamment avec toi, elle ne puisse pas supporter la situation et finisse par te le révéler.Valérie le fixa un long moment, sentant la colère bouillonner en elle. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, partagé entre la douleur et l’indignation.— Donc, tu as jugé bon d’en parler à Samira avant moi, Léonard ? lança-t-elle, la voix tremblante.Ses doigts se crispèrent sur le tissu de sa robe, ses yeux brûlants de larmes qu’elle refusait de laisser couler.— Je t’en prie, ne m’en veux pas, répondit Léonard, sa voix empreinte de culpabilité. Samira est ton amie, je la considère aussi comme telle. Je ne voulais pas t’inquiéter davantage avec ça.Il passa une main nerveuse dans ses cheveux, cherchant ses mots. Il savait qu’il avait blessé Valérie, mais il ne voulait pas la perdre à cause de cette vérité qu’il avait tant tardé à avouer.— Alors, s’il te plaît… pardonne-moi. Je
Valérie fixa Léonard avec intensité, ses bras croisés sur sa poitrine dans une posture de défiance. Son cœur battait à tout rompre, un mélange d’appréhension et de colère grondant en elle. Son regard sombre scrutait chaque expression de Léonard, cherchant à percer à jour ce qu’il lui cachait depuis trop longtemps.Léonard soupira longuement, passant une main nerveuse sur son visage fatigué. — Valérie, j’ai rencontré des problèmes ces derniers temps. Et je ne voulais pas t’embrouiller avec tout ça. Elle haussa un sourcil, son impatience grandissant. — Ouais ? Quels sont ces problèmes ? Il prit une inspiration profonde, son regard évitant le sien pendant un instant. — Ce sont des problèmes de ma famille.Un frisson d’inquiétude parcourut Valérie. — Ta famille ? Son ton se fit plus incisif. Ta famille a des problèmes ? Lesquels ? Léonard hésita un moment avant de planter son regard dans le sien. — J’ai découvert quelque chose concernant notre famille qui risque de bouleverser mon
Le taxi s'arrêta en douceur devant l'entreprise de communication où Valérie travaillait, et Léonard sortit lentement du véhicule, ses pensées aussi embrouillées que le trafic qui s’étendait devant lui. L’air était lourd, mais il ne le remarqua même pas. Il se dirigea vers le parking de l'entreprise, se faufilant entre les voitures stationnées avant de s'adosser contre l'une d'elles, observant l’entrée principale. Il attendait. Il n’était pas certain de ce qu’il allait dire à Valérie, mais une chose était certaine : il devait la voir, lui parler.Les minutes passaient, chaque seconde un peu plus lourde. Il observait les employés quitter les lieux, leur démarche pressée, certains épuisés, d’autres plus décontractés. Puis, enfin, une silhouette familière attira son attention. C'était Victoria, qui sortait la première, son regard brillant d'enthousiasme comme à son habitude. Lorsqu’elle aperçut Léonard, elle sembla légèrement surprise, mais son visage s’éclaira rapidement d’un sourire pol
Thomas fixa le vide quelques secondes, semblant peser les implications de ce qu’elle venait de dire. Puis, il se redressa, croisant les bras sur son torse. Un sourire ironique se dessina sur ses lèvres.— Ah, je vois. Donc tu penses qu'il est autre chose qu’un garde du corps ? Et tu crois qu’il a un rôle important à jouer dans tout ça, c’est ça ? Il eut un petit rire. Tu exagères peut-être, non ? Tu sais, c’est juste un homme de sécurité. Rien de plus.Orissia s’approcha du bureau, son regard toujours aussi direct.— C’est pas tout. Elle se pencha un peu, chuchotant presque. Je l’ai vu emprunter l'ascenseur privé du président du groupe Diamond. L'ascenseur privé. Pas celui réservé aux employés.À cette mention, Thomas se figea, son sourire disparaissant instantanément. Il resta silencieux, un malaise grandissant dans l’air. Il la fixa, ses yeux cherchant à percer son esprit.— L'ascenseur privé… murmura-t-il, pensif. Il se leva alors brusquement et se mit à marcher en rond dans la piè