Linda : « … »Après quelques secondes, elle a dit avec colère : « Ne va pas trop loin, veux-tu me forcer à démissionner ? Je suis prête à relire ton plan, qu'est-ce que tu veux de plus ? »Cécile a tendu à Linda les quelques documents qu'elle venait de compiler : « Bien que je sois désormais la conceptrice principale, tu as ton propre espace de création indépendant et tes idées. Si je suis libre, je peux toujours relire tes plans pour toi, et nous travaillerons de la même manière qu'avant. C'est à toi, et quand tu auras fini, si tu me fais confiance, laisse-moi le relire. »Linda : « …C’est vrai ? »« Mets-toi au travail, je ne garde pas les gens oisifs ». Cécile a cessé de regarder Linda et a plutôt baissé les yeux sur son travail.Linda a murmuré à contrecœur : « Merci … ».Cécile n'a pas levé les yeux.Ce n'était pas comme si elle ne pouvait pas entendre que c’était un merci à contrecœur, alors il n'était pas accepté.C'était bien que tout le monde soit en paix avec les autres.Elle
Tristan était très inquiet de l'expression de Cécile.Cependant, son expression était froide et calme : « Tristan, je suis désolée pour Valérie. »« Non Cécile, je ne suis pas là pour Valérie. » Désespéré de s'expliquer, il s’est tendu et a pris le bras de Cécile.Elle a fait un bond en arrière.De nombreuses personnes dans l'entreprise regardaient.Non loin de là, deux employées passaient devant eux et marmonnaient : « N'est-ce pas le jeune fils de la famille Chu, l'homme le plus puissant de la ville ? Le petit-fils de la famille Fu, Tristan Chu. »« Le mari de la cousine de Valérie, n'est-ce pas ? »« Oh mon Dieu, il a vraiment une liaison avec Cécile ? Pas étonnant que Valérie continuait à appeler Cécile « la maîtresse », je pensais que Valérie était déraisonnable et se trompait sur elle, mais il s'avère que … »Les deux femmes parlaient à voix basse, mais Cécile et Tristan pouvaient les entendre.Elle a dit : « Tu veux bien te pousser ? »Il ne voulait toujours pas lâcher prise.Cé
« Cécile, je peux te parler un instant ? Tu ne veux pas parler à l’entreprise, de peur d'être vue, pouvons-nous sortir ? trouver un café et nous asseoir ? » a demandé Tristan avec empressement.Cécile a acquiescé.Tristan et elle passaient la porte ensemble et elle a jeté inconsciemment un coup d'œil dans la direction où Sébastien s'était garé par le passé. Par coïncidence, elle n'avait pas repéré sa voiture. Pensant qu’il n'était pas encore arrivé, elle s’est rendue avec Tristan au café d'en face.« Dix minutes, je n'ai que dix minutes ». Cécile ne voulait pas que Sébastien l'attende, et encore moins qu'il sache qu'elle était avec Tristan.Cela n'aurait pas d'importance pour elle s’il le savait, mais elle ne voulait pas non plus que Tristan ait des ennuis.« D’accord, juste dix minutes. » a dit Tristan.Les deux ont demandé deux verres d'eau et se sont installés, puis ont parlé en même temps.« Cécile, quitte Sébastien. »« As-tu des nouvelles de mon frère ? »Tristan : « … »Cécile :
Cécile et Tristan ont lever les yeux au même moment et ont été accueillis par un Sébastien au visage sévère.« Sébastian ... » Tristan avait peur de lui.Il y a six ans, quand il était un homme qui aimait s’amuser, il avait peur de Sébastien, cette peur était toujours présente au fond de lui.Sébastien ne regardait pas Tristan.Il regardait seulement Cécile.Elle était calme, sans aucune expression. C'était juste une rencontre avec quelqu'un dans un café. Elle ne pouvait même pas faire ça ? S'il voulait la blâmer, il pouvait toujours trouver une raison, même si elle était restée à la maison et n'était pas sortie.Il y a un proverbe de Molière « Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage. »Le regard de l'homme s'est adouci et il a demandé avec bienveillance : « Tu n'as plus mal au ventre ? ».Elle s’est figée.« Qu'est-ce que tu as dit hier, au vieux manoir ? » a demandé Sébastien.Le visage de Cécile a rougi instantanément.Elle avait oublié le mensonge d'hier, comment pouvait-il
Quentin : « Madame, je ... »Après une pause, il a dit simplement sans détour : « Madame, en fait, patron est assez attaché à vous, ces mots qu'il a dits hier étaient des flirts délibérés sur votre sujets. Il est habitué à l'indifférence. Il avait toujours un ton froid, même lorsqu'il plaisantait avec quelqu'un.Patron n'est pas allé à la vieille maison hier pour sa fille, c’était simplement pour vous montrer le chemin. »Cécile : « ... »Elle ne voulait pas distinguer le vrai du faux dans les paroles de Quentin, elle avait une bonne impression de lui, mais il était également clair pour elle qu’il était le bras droit de Sébastien.Elle a juste souri poliment, « Je vois. ».Et il n'y a pas eu d'autres mots.Elle était quelqu'une de très paisible, et Quentin n'y pouvait rien si elle ne voulait pas parler.Quentin s’est tu quand il a vu qu’elle ne voulait plus lui parler, mais il se demandait « Madame est déjà rentrée, pourquoi patron et son cousin sont-ils encore en train de discuter ?
Tristan a regardé Sébastien avec inquiétude : « Sébastien, je t'en supplie, tu ne l'aimes pas, tu ... ».Ses paroles ont été à nouveau interrompues par Sébastien : « Tristan, ma patience a des limites. Dans la famille, à part ta jeune tante, je respecte ton oncle, et toi encore plus.Souviens-toi, n'utilise pas l’affinité entre nous pour consommer ma patience avec toi.N’essaye pas de rivaliser avec moi pour les femmes !Tes méthodes ne sont pas aussi fortes que les miennes ! Je suis ton cousin, et je dois encore t'informer que tu ne la chérissais pas au départ et tu l’as perdue. Tu aurais dû trouver le moyen de la garder avec toi, mais tu n'as pas réussi à le faire et moi, je l'ai fait.Cela signifie simplement que je suis plus habile que toi. A l'avenir, tu devras réfléchir à deux fois avant de faire quoi que ce soit.C'est la dernière chance que je peux te donner. »Tristan : « … »Tristan a regardé Sébastien se lever, redresser négligemment son costume et sortir par la porte. Pui
Comme prévu, le grand-père à l'autre bout du fil a dit en colère, « Ne parle pas de cette femme ! Je veux la battre à mort avec un bâton maintenant ! »« Grand-père, qu'est-ce qui ne va pas avec cette femme ? » Tristan a demandé, en suivant le sujet.« Un chien resteras toujours chien. C'est toujours la même femme qui triche et essaie de gagner sa vie dans la haute société depuis six ans maintenant. Hier encore, elle a escroqué notre héritage chez nous, la paire de bracelet.Qui est à blâmer pour cela ? C'est ta grand-mère.Elle a plus de quatre-vingt-dix ans et elle est perdue. Comment ose-t-elle donner une chose aussi précieuse à une telle femme ! »Tristan a amadoué son grand-père : « Sébastian pourrait sincèrement vouloir l'épouser ? »« Ton cousin ? » Renaud a ricané, « Il s'abaisserait à ce point ? Pour épouser une telle salope ? Un homme aussi impitoyable que lui ? Il ne voudra jamais de cette femme ! Je ne sais pas ce qu'il a dans la tête. Toute la famille est entre ses mains m
Mélanie a pointé le nez de Tristan et lui a dit : « Tristan ! Je t'ai demandé de t'occuper de mon grand-père Shu à la capitale, et tu rechignais à le faire. En fait tu es reparti vers Cécile que personne ne voulait et qui allait être torturé à mort par Sébastien. Que penses-tu de moi, Tristan ? »Tristan a regardé Mélanie avec fureur : « Tu m'as suivie ! »Mélanie a répondu en sanglotant : « Je ne voulais pas te suivre, mais je savais que tu avais cette salope en tête et je voulais voir ce que tu faisais dans la ville du sud. Alors tu es vraiment venu pour cette salope ! »« Paf ! » Tristan a levé la main et a giflé Mélanie avec force : « Toi ! Si tu oses encore insulter Cécile, je te casse la figure ! »Mélanie : « ... »Elle s’est couverte le visage et a regardé Tristan en disant : « Tu... tu m'as frappé ? » Tristan a ricané avec indifférence : « Tu viens de me frapper aussi ! »« Tristan ! » s'est écriée Mélanie, « N'oublie pas que bien que tu sois le cousin de Sébastien, ta famill
Cécile s’est calmée instantanément, elle n’a même pas regardé la femme et s’est contentée de baisser la tête pour se remettre au travail.La femme a ri, puis a demandé à Cécile d'un ton supérieur et condescendant : « Sais-tu qui je suis ? »Cécile s’est pincée le nez : « Eloignez-vous ! »« Hé, tu es si calme ! J'imagine que tu as vécu beaucoup de choses, hein ? Eh bien, une vraie salope. » La femme a injurié Cécile d’un ton taquin, et quand elle a fini parler, elle l’a regardé d'un air apaisé.L'expression et le ton de sa voix étaient comme si elle la traitait comme un petit jouet sans aucune autonomie, attendant de voir ce qu’elle avait à dire ou à faire.C'était comme si Cécile était un clown devant elle, quoi qu'elle dise ou fasse.Les collègues masculins transpiraient pour Cécile.Damien a envoyé secrètement des SMS à son collègue : « Qui est cette femme ! J'ai l'impression que ce n'est pas quelqu'une de bien. »Pascal : « Qui sait ! D'où vient cette femme, elle est tellement arro
Les soirées ne l'intéressaient pas du tout. Elle était tentée de repousser ce genre de soirée si elle le pouvait, mais il s'agissait des affaires concernant l'école de Vanille et elle devait y aller.« Qu'est-ce qui ne va pas, la maman de Vanille ? Tu ne veux pas y aller ? C'est pour ça que tu n'as pas allumé ton téléphone jusqu'à aujourd'hui et que tu n'as pas répondu au chef du groupe hier ? » La mère de Susan était un peu agressive.« Non, Madame, parlons dans le groupe, je dois aller travailler. En entendant le klaxon de la voiture de Quentin, Cécile s'est retournée et a couru pendant qu'elle parlait. Elle avait compris tout ce que la Maman de Susan avait dit et elle ne pouvait pas se permettre d'attendre plus longtemps.Derrière elle, la mère de Susan a regardé le dos de Cécile et a marmonné : « Tu es surement pauvre. Je suppose que tu travailles pour quelqu'un quelque part ? Comment oses-tu faire semblant ? Est-ce que le fait de conduire une belle voiture signifie que ta famille
Cécile s’est figée un instant, puis a sorti son téléphone de son sac et a constaté qu'il était bel et bien éteint. Elle l'avait éteint parce qu'elle ne voulait plus recevoir d'appels de ses collègues de travail hier. Ensuite, elle s'est disputée avec Sébastien et elle l'a oublié.Étonnamment, elle n'avait pas allumé son téléphone jusqu'à maintenant.« Qu'est-ce qu'il y a, Maman de Susan ? » a demande Cécile.La mère de Susan a regardé Cécile avec difficulté : « Cécile, la dernière fois que ton mari t'a accompagné ici, avec tout ce faste, je me suis dite que ta famille devait être très riche, ou du moins valoir des dizaines ou des centaines de millions. La dernière fois que je t'ai invitée dans ce groupe, c'était un cercle de riches, et plusieurs mères des enfants ont discuté de la possibilité d'avoir une classe séparée pour notre dizaine d'enfants et d'obtenir quelques professeurs supplémentaires … »Cécile était un peu confuse : « Pourquoi avez-vous besoin d'une classe séparée ? »Cet
Cécile s'est assise lorsqu’il lui a pris le bras : « Ne va pas travailler cette semaine. »Elle s’est mordu la lèvre : « J'ai eu du mal à obtenir ce travail et je ne veux pas prendre plus de temps libre. »« Comme tu veux ! » il a ricané, puis lui a demandé : « Que s'est-il passé au bureau hier ? Les femmes du bureau t'ont-elles mise à l'écart ? »Cécile : « … »Comment allait-elle lui répondre ?Toute la nuit, la punition qu'il lui avait fait lui avait remis les idées en place. Il avait sauvé les jambes de Yann, mais il était toujours le même homme impitoyable, froid et dur.Cécile est sortie du lit en titubant, puis lui a adressé un sourire fade : « Non. »« Tu ne veux pas parler ? » Une main s'est accrochée à sa taille pour l'empêcher de partir.Elle a secoué la tête : « Non, tu sais, je n'ai jamais été très sociable en public et je ne parle pas beaucoup, alors on dit que je suis tendue. Ce n'est pas grave, je veux toujours ce travail, tout le reste n'est qu'un problème mineur compa
Sébastien : « … »C'était la première fois qu'il la voyait si avenante, mais son visage était déjà rouge et ses joues chaudes pressées contre sa poitrine lui procuraient immédiatement une autre sensation.Il a levé son poignet et a relevé son visage, la regardant attentivement. Elle était vraiment perverse aujourd'hui, et jusqu'à présent elle n'avait pas dit pourquoi, mais ce n'était pas le moment de le lui demander.Tout d’un coup, il l’a prise dans ses bras.Sa voix est devenue rauque : « Les collègues masculins de ton entreprise t’aiment bien ? »« Non … Non. » Elle a balbutié.« Tu sais que tu ne peux pas mentir ? » il a dit d’un ton taquiné.C’était vrai, elle ne pouvait pas mentir.Elle ne voulait surtout pas que ces collègues masculins de l'entreprise l'aimaient. En fait, ils ne l'aimaient pas forcément, de quoi était-elle capable ? Ils étaient simplement plus généreux et moins casse-pieds que leurs collègues femmes en termes de caractère.Ils ne supportaient tout simplement pas
Sébastien était si grand et ses jambes si longues que lorsqu'il faisait un pas, Vanille devait en faire deux ou trois. Au clair de lune, Cécile regardait ces deux silhouettes, l'une longue, l'autre courte, l'une rapide et l'autre lente, se mouvoir, et son cœur devenait extrêmement silencieux.Elle n'avait donc aucun regret à garder ces deux-là pour le reste de sa vie.Alors qu'elle pensait cela, elle a entendu Sébastien murmurer à Vanille : « Deux silhouettes dans le clair de lune ».Vanille a répété ce qu’il a dit : « Deux silhouettes dans le clair de lune. »Père : « Une grosse, une maigre. »Fille : « Une grosse, une maigre. »Père : « Une grande, une petite. »Fille : « Une grande, une petite. »Père : « Une bonne, une mauvaise. »Fille : « … »Père : « Une belle, une laide. »Fille : « … »« Eh, Vanille, pourquoi tu ne répètes plus ce que papa a dit ? » a demandé Sébastien d’un ton taquin.Vanille a fait la moue : « Alors, la silhouette de qui est bonne et de qui est mauvaise, de
L'homme en ce moment, il ne suffit pas à décrire son expression actuelle avec un visage noir. Cécile était à quelques mètres de lui, mais elle pouvait sentir sa froideur autour de lui.Le genre de froideur qui semblait vouloir tuer quelqu’un.Elle s’est mordu la lèvre de peur et a regardé sa fille Vanille avec beaucoup d'inquiétude.Vanille tenait toujours la main de son père et c’était bizarre qu’elle ne pût pas sentir l'aura froide ou meurtrière de son père.Cécile a transpiré pour sa fille.Mais Vanille a levé les yeux vers son père avec son petit visage innocent et ensoleillé : « Papa, est-ce qu'on peut dîner en famille avec cet homme qui court après ma mère ? Comme ça, il saura que mon papa est encore plus beau que lui, hein ? »Et quand elle a fini la phrase, elle a même poussé un grognement de fierté.Cécile avait vraiment envie d'aller couvrir la bouche de sa fille, pour essayer de l’empêcher de de parler de ce sujet.Mais elle a vu que le visage de Sébastien avait changé en un
Vanille, que l'on tenait par la main, était également surprise : « Maman ! Tu es très différente aujourd'hui. »Cécile a demandé immédiatement : « Qu'est-ce qui ne va pas, Vanille. Pourquoi es-tu si peu habillée aujourd'hui ? Tu n’as pas froid ? Est-ce que tu t'habilles toujours aussi peu toute la journée à la crèche ? »Vanille a lancé un regard acerbe à sa propre mère : « Hein ! Tu n’as pas remarqué depuis que j’étais peu habillée ? J'ai déjà couru dans notre quartier depuis que je suis sortie de la voiture et tu ne m'as pas vue, n'est-ce pas ? Heureusement que je n'ai pas rencontré de trafiquants, sinon, avant que tu te souviennes de moi, on m'aurait déjà emmenée à l'aéroport et on m'aurait mis dans un avion pour m’envoyer dans un pays lointain. »Cécile a lancé un regard impuissant à sa fille.Sur ce, elle a rougi.Elle venait en effet d'être tellement préoccupée à remercier Sébastien dès qu'il était sorti de la voiture qu'elle avait même négligé sa fille.« Je suis désolée, ma ché
Vanille : « … »Derrière elle, Quentin, qui a vu la scène : « … »« Eh, petite princesse, tu as défendu ta maman contre ton papa tout le temps, mais là, tu as rencontré une rebuffade chez ta maman hein ». Quentin a dit exprès à Vanille pour l’ennuyer.Vanille, qui avait été ignorée par sa mère, a aussitôt relevé son petit menton : « Hein ! Tant que ma mère est heureuse. »Quentin : « … »Il a finalement compris que Cécile, n'était pas seulement populaire auprès des hommes, mais que tout le monde l'aimait, et surtout qu'elle était entourée de sa petite super fan, le soldat de sa défense.A ce moment-là, Quentin avait envie de dire devant son patron : « Patron, c'est bien d'avoir une fille, je comprends maintenant pourquoi vous vous êtes donné tant de mal pour faire revenir votre fille et sa mère, après six ans et les dépenses de centaines de millions de dollars.Il s'est avéré que vous étiez à leur recherche pour votre propre bien-être.Mais dès qu'il a levé les yeux, il a vu les yeux f