Cécile y réfléchissait.Seule la vieille dame l'a reconnue et lui a donné l'héritage. Mais la vieille dame était presque confuse. Les autres membres ne pouvaient définitivement pas la laisser garder cet héritage. Ils ne lui ont pas préparé une place pour manger !Cécile a dit à Sébastien : « J'ai trop mangé le matin, donc je n'ai pas faim. Et j'ai un peu mal au ventre, j'ai envie de m'allonger un moment dans la voiture. »Elle se souvenait encore d'avoir menti à Sébastien qu'elle avait ses règles et à ce moment-là, elle a menti en disant qu'elle avait des maux d'estomac.Sébastien avait soudain un sourire et lui a chuchoté à l'oreille : « mal au ventre ? Tu veux que je te le frotte ? la paume des hommes est chaude. Je le réchauffe et tu n’auras plus mal. »Cécile : « ... » Son visage est soudain devenu rouge.Ne sachant pas comment lui répondre, elle s’est laissée entraîner par Sébastien dans la salle à manger. Elle a ricané dans son cœur. Elle n’arrivait pas à s’échapper à la situati
Winnie a donné un ordre à l'aide domestique responsable de la salle à manger : « Ne préparez pas la vaisselle d’argent pour Cécile. Puisqu'elle ne me reconnaît pas, ne m’appelle pas belle-mère, elle ne mangera pas à table ! Je veux voir qui va dire non ! » Aucun des serviteurs de la famille n'osait répondre. A l'origine, en comptant Vanille, il devait y avoir dix personnes qui allaient dîner aujourd'hui. Maintenant, il manquait la place de Cécile. Yvonne jubilait dans son cœur. Elle voulait voir comment réagirait Cécile. Elle est entrée la première dans la salle et a pris sa place habituelle.Elle a salué courtoisement les gens qui étaient déjà là : « Grand-père, grand-mère, tante et oncle, petite tante et petit oncle. Bonjour. » La petite tante et le petit oncle dont elle parlait étaient les parents de Tristan.Yvonne savait qu’ils détestaient aussi beaucoup Cécile.Effectivement, tous les deux ont salué Yvonne en même temps : « Yvonne, assois-toi, assois-toi. »Tout le monde sa
« Pfft… » Yvonne a éclaté de rire comme elle était satisfaite.Elle a regardé Cécile avec un regard jubilatoire qui voulait clairement dire : « Tu crois qu'être la femme de Sébastien, ça veut dire que tu peux t'asseoir et manger dans la salle à manger de la famille Fu ?Tu penses vraiment être la femme de Sébastien ?Tu as pris le bracelet de la vieille dame et tu as offensé tous les membres de la famille Fu, tous.Ce bracelet aurait dû appartenir à ma tante.Il sera à moi dans le futur !Toi, une femme qui n'est appréciée que parce que tu as donné naissance à une fille, tu veux prendre cet héritage de la famille Fu ?Tu mérites d'être chassée maintenant ! »Cette pensée ne satisfaisant pas Yvonne, elle a suivi Sébastien et a grondé à nouveau Cécile, « Mademoiselle Shen ! La salle à manger de la famille Fu n'est vraiment pas un endroit pour toi. Simplement te dire de t’en aller c’est déjà la chose la plus gentille que Monsieur Fu puisse te dire… »Yvonne n'avait pas fini ses mots que s
Mais que pouvait dire Winnie ?Elle avait combattu Samia toute sa vie.Elle avait cru pouvoir la combattre, même le fils unique de Samia était en exil, sans le droit à l'hériter. Alors qui aurait pu croire que son fils pourrait tourner la page du jour au lendemain.Et il aurait même pu tuer tous ses fils, sans aucune trace.Elle était désormais sans enfant et vivait dans le vieux manoir avec le seul titre d'épouse de Guillaume et rien d'autre.À ce moment-là, Winnie n'osait pas soutenir Yvonne.Avec un visage déprimé, elle ne pouvait que regarder Yvonne se faire mettre à la porte, sous les yeux de tous les domestiques.« Mangeons. » Un sourire est apparu enfin sur le visage de la vieille dame.Lors de ce repas, grâce à la protection de la vieille dame, Guillaume n'a pas beaucoup parlé. Et Vanille était à côté de Cécile. La petite princesse était très douée pour défendre sa mère.Elle demandait à sa mère de manger ceci et cela. Cécile était tellement pleine de nourriture.À l'autre bout
Cécile a dit sans ambages : « C'est un héritage de ta famille, je n'en veux pas. »Elle était effrayée à l'idée de prendre un tel héritage, tout comme le bracelet de jade que Samia lui avait offert la dernière fois avait failli lui valoir la mort, et il y a encore quelques jours, Sébastien lui avait demandé où il était passé.Cela l’a faite rire dans le cœur.Maintenant qu'il était à elle, elle pouvait en faire ce qu'elle voulait.Mais ce n'était pas le cas.Il le réclamait, il ne lui permettait que de le porter que sur elle, il ne lui permettait pas de le vendre ou d'en disposer à sa guise.Heureusement, elle n'était pas une personne avide d'argent, elle avait mis le bracelet avec les cendres de Samia il y a six ans, c'est pourquoi elle a pu répondre avec autant de conviction lorsqu’il lui a demandé il y a quelques jours qu'elle avait gardé le bracelet en bon état.Cette paire de bracelet, en revanche, était un héritage familial et elle ne pouvait pas vendre ou s'en débarrasser seule.
« Je sais comment me protéger et protéger ma mère. »Cécile, très touchée, a pris à nouveau Vanille dans ses bras : « Ma chérie, je sais que tu fais tout cela pour moi. »« Oui, maman. » Vanille a fait une moue en passant : « Je ne veux pas aller au parc d’attraction tous les jours. C’est parce qu'hier, quand nous étions au parc, il y avait un truc pour trois personnes, il fallait que papa tienne maman et que maman tienne le bébé pour prendre les montagnes russes.Je voulais y jouer hier mais Quentin ne voulait pas tenir Lilia … »« Pfft… » Quentin a failli s'étouffer.Quentin n'a pas encore trente ans, et Lilia a une cinquantaine d'années.Comment il pouvait mettre son bras autour d’elle ?Quentin a regardé son patron avec des yeux affligés.« Quentin, on va au parc. » a dit Sébastien.« D’accord, patron. »Cécile : « … »Lorsqu'elle est arrivée au parc d'attractions, Cécile a réalisé que les montagnes russes devaient gravir une pente aussi haute et abrupte qu'une vraie montagne, et e
« Non…Pas comme ça. » Cécile est restée un peu muette.Elle avait l'impression qu'il avait jeté un coup d'œil dans son cœur. Elle n'avait pas eu de luxe depuis qu'elle était enfant, la nourriture et les vêtements étaient un problème, sans parler des bijoux.Le seul bijou qu'elle possédait était celui que Samia lui avait donné et qu'elle avait remis dans la tombe de Samia.Ce serait un mensonge de dire que les femmes n'aiment pas les bijoux.Elle était une mortelle, et elle aimait ça.Sébastien l'a tirée par les deux bras, ses lèvres froides et poilues se rapprochant des siennes, il parlait d’une voix basse et douce : « Si tu n'aimes pas le bracelet, pourquoi l'admires-tu de façon si enivrante ? Tu n’as pas dit la vérité. »Cécile : « … »« Si tu ne dis pas la vérité, tu sais de quoi je vais te punir ? » La voix de Sébastien était froide, mais extrêmement convaincante.Cécile était tellement distraite par lui qu'elle a dû répondre docilement : « J'aime… ça, tu peux …me poser ? »Il a po
Il a seulement continué à embrasser ses larmes.Elle a déversé tous les griefs qu'elle a subi depuis tant d'années cette nuit.Elle était si têtue et inflexible, elle ne voulait simplement se soumettre à personne.Finalement, il l’a faite fondre petit à petit et l’a laissée s'endormir dans ses bras, épuisée. En regardant son visage endormi, il l'a embrassée profondément sur le front. Ce n'est qu'ensuite qu'il a éteint la lumière et s'est endormi.Le jour suivantElle s'est réveillée en même temps que lui.Elle avait peu de vêtements sur son corps, et la robe qu'elle portait la veille était au sol, toute sale.Elle s'est assise et s'est regardée, sur tout le corps, elle ne portait que le bracelet de jade jaune au poignet. C’était vraiment assorti à sa peau blanche, délicate et douce.Elle a fait la moue et a dit avec humour à Sébastien qui était couché sur le lit : « Ce bracelet est à moi ! Je peux en faire ce que je veux ! »La voix de Sébastien était basse : « Et tu peux l'exhiber dan
Cécile s’est calmée instantanément, elle n’a même pas regardé la femme et s’est contentée de baisser la tête pour se remettre au travail.La femme a ri, puis a demandé à Cécile d'un ton supérieur et condescendant : « Sais-tu qui je suis ? »Cécile s’est pincée le nez : « Eloignez-vous ! »« Hé, tu es si calme ! J'imagine que tu as vécu beaucoup de choses, hein ? Eh bien, une vraie salope. » La femme a injurié Cécile d’un ton taquin, et quand elle a fini parler, elle l’a regardé d'un air apaisé.L'expression et le ton de sa voix étaient comme si elle la traitait comme un petit jouet sans aucune autonomie, attendant de voir ce qu’elle avait à dire ou à faire.C'était comme si Cécile était un clown devant elle, quoi qu'elle dise ou fasse.Les collègues masculins transpiraient pour Cécile.Damien a envoyé secrètement des SMS à son collègue : « Qui est cette femme ! J'ai l'impression que ce n'est pas quelqu'une de bien. »Pascal : « Qui sait ! D'où vient cette femme, elle est tellement arro
Les soirées ne l'intéressaient pas du tout. Elle était tentée de repousser ce genre de soirée si elle le pouvait, mais il s'agissait des affaires concernant l'école de Vanille et elle devait y aller.« Qu'est-ce qui ne va pas, la maman de Vanille ? Tu ne veux pas y aller ? C'est pour ça que tu n'as pas allumé ton téléphone jusqu'à aujourd'hui et que tu n'as pas répondu au chef du groupe hier ? » La mère de Susan était un peu agressive.« Non, Madame, parlons dans le groupe, je dois aller travailler. En entendant le klaxon de la voiture de Quentin, Cécile s'est retournée et a couru pendant qu'elle parlait. Elle avait compris tout ce que la Maman de Susan avait dit et elle ne pouvait pas se permettre d'attendre plus longtemps.Derrière elle, la mère de Susan a regardé le dos de Cécile et a marmonné : « Tu es surement pauvre. Je suppose que tu travailles pour quelqu'un quelque part ? Comment oses-tu faire semblant ? Est-ce que le fait de conduire une belle voiture signifie que ta famille
Cécile s’est figée un instant, puis a sorti son téléphone de son sac et a constaté qu'il était bel et bien éteint. Elle l'avait éteint parce qu'elle ne voulait plus recevoir d'appels de ses collègues de travail hier. Ensuite, elle s'est disputée avec Sébastien et elle l'a oublié.Étonnamment, elle n'avait pas allumé son téléphone jusqu'à maintenant.« Qu'est-ce qu'il y a, Maman de Susan ? » a demande Cécile.La mère de Susan a regardé Cécile avec difficulté : « Cécile, la dernière fois que ton mari t'a accompagné ici, avec tout ce faste, je me suis dite que ta famille devait être très riche, ou du moins valoir des dizaines ou des centaines de millions. La dernière fois que je t'ai invitée dans ce groupe, c'était un cercle de riches, et plusieurs mères des enfants ont discuté de la possibilité d'avoir une classe séparée pour notre dizaine d'enfants et d'obtenir quelques professeurs supplémentaires … »Cécile était un peu confuse : « Pourquoi avez-vous besoin d'une classe séparée ? »Cet
Cécile s'est assise lorsqu’il lui a pris le bras : « Ne va pas travailler cette semaine. »Elle s’est mordu la lèvre : « J'ai eu du mal à obtenir ce travail et je ne veux pas prendre plus de temps libre. »« Comme tu veux ! » il a ricané, puis lui a demandé : « Que s'est-il passé au bureau hier ? Les femmes du bureau t'ont-elles mise à l'écart ? »Cécile : « … »Comment allait-elle lui répondre ?Toute la nuit, la punition qu'il lui avait fait lui avait remis les idées en place. Il avait sauvé les jambes de Yann, mais il était toujours le même homme impitoyable, froid et dur.Cécile est sortie du lit en titubant, puis lui a adressé un sourire fade : « Non. »« Tu ne veux pas parler ? » Une main s'est accrochée à sa taille pour l'empêcher de partir.Elle a secoué la tête : « Non, tu sais, je n'ai jamais été très sociable en public et je ne parle pas beaucoup, alors on dit que je suis tendue. Ce n'est pas grave, je veux toujours ce travail, tout le reste n'est qu'un problème mineur compa
Sébastien : « … »C'était la première fois qu'il la voyait si avenante, mais son visage était déjà rouge et ses joues chaudes pressées contre sa poitrine lui procuraient immédiatement une autre sensation.Il a levé son poignet et a relevé son visage, la regardant attentivement. Elle était vraiment perverse aujourd'hui, et jusqu'à présent elle n'avait pas dit pourquoi, mais ce n'était pas le moment de le lui demander.Tout d’un coup, il l’a prise dans ses bras.Sa voix est devenue rauque : « Les collègues masculins de ton entreprise t’aiment bien ? »« Non … Non. » Elle a balbutié.« Tu sais que tu ne peux pas mentir ? » il a dit d’un ton taquiné.C’était vrai, elle ne pouvait pas mentir.Elle ne voulait surtout pas que ces collègues masculins de l'entreprise l'aimaient. En fait, ils ne l'aimaient pas forcément, de quoi était-elle capable ? Ils étaient simplement plus généreux et moins casse-pieds que leurs collègues femmes en termes de caractère.Ils ne supportaient tout simplement pas
Sébastien était si grand et ses jambes si longues que lorsqu'il faisait un pas, Vanille devait en faire deux ou trois. Au clair de lune, Cécile regardait ces deux silhouettes, l'une longue, l'autre courte, l'une rapide et l'autre lente, se mouvoir, et son cœur devenait extrêmement silencieux.Elle n'avait donc aucun regret à garder ces deux-là pour le reste de sa vie.Alors qu'elle pensait cela, elle a entendu Sébastien murmurer à Vanille : « Deux silhouettes dans le clair de lune ».Vanille a répété ce qu’il a dit : « Deux silhouettes dans le clair de lune. »Père : « Une grosse, une maigre. »Fille : « Une grosse, une maigre. »Père : « Une grande, une petite. »Fille : « Une grande, une petite. »Père : « Une bonne, une mauvaise. »Fille : « … »Père : « Une belle, une laide. »Fille : « … »« Eh, Vanille, pourquoi tu ne répètes plus ce que papa a dit ? » a demandé Sébastien d’un ton taquin.Vanille a fait la moue : « Alors, la silhouette de qui est bonne et de qui est mauvaise, de
L'homme en ce moment, il ne suffit pas à décrire son expression actuelle avec un visage noir. Cécile était à quelques mètres de lui, mais elle pouvait sentir sa froideur autour de lui.Le genre de froideur qui semblait vouloir tuer quelqu’un.Elle s’est mordu la lèvre de peur et a regardé sa fille Vanille avec beaucoup d'inquiétude.Vanille tenait toujours la main de son père et c’était bizarre qu’elle ne pût pas sentir l'aura froide ou meurtrière de son père.Cécile a transpiré pour sa fille.Mais Vanille a levé les yeux vers son père avec son petit visage innocent et ensoleillé : « Papa, est-ce qu'on peut dîner en famille avec cet homme qui court après ma mère ? Comme ça, il saura que mon papa est encore plus beau que lui, hein ? »Et quand elle a fini la phrase, elle a même poussé un grognement de fierté.Cécile avait vraiment envie d'aller couvrir la bouche de sa fille, pour essayer de l’empêcher de de parler de ce sujet.Mais elle a vu que le visage de Sébastien avait changé en un
Vanille, que l'on tenait par la main, était également surprise : « Maman ! Tu es très différente aujourd'hui. »Cécile a demandé immédiatement : « Qu'est-ce qui ne va pas, Vanille. Pourquoi es-tu si peu habillée aujourd'hui ? Tu n’as pas froid ? Est-ce que tu t'habilles toujours aussi peu toute la journée à la crèche ? »Vanille a lancé un regard acerbe à sa propre mère : « Hein ! Tu n’as pas remarqué depuis que j’étais peu habillée ? J'ai déjà couru dans notre quartier depuis que je suis sortie de la voiture et tu ne m'as pas vue, n'est-ce pas ? Heureusement que je n'ai pas rencontré de trafiquants, sinon, avant que tu te souviennes de moi, on m'aurait déjà emmenée à l'aéroport et on m'aurait mis dans un avion pour m’envoyer dans un pays lointain. »Cécile a lancé un regard impuissant à sa fille.Sur ce, elle a rougi.Elle venait en effet d'être tellement préoccupée à remercier Sébastien dès qu'il était sorti de la voiture qu'elle avait même négligé sa fille.« Je suis désolée, ma ché
Vanille : « … »Derrière elle, Quentin, qui a vu la scène : « … »« Eh, petite princesse, tu as défendu ta maman contre ton papa tout le temps, mais là, tu as rencontré une rebuffade chez ta maman hein ». Quentin a dit exprès à Vanille pour l’ennuyer.Vanille, qui avait été ignorée par sa mère, a aussitôt relevé son petit menton : « Hein ! Tant que ma mère est heureuse. »Quentin : « … »Il a finalement compris que Cécile, n'était pas seulement populaire auprès des hommes, mais que tout le monde l'aimait, et surtout qu'elle était entourée de sa petite super fan, le soldat de sa défense.A ce moment-là, Quentin avait envie de dire devant son patron : « Patron, c'est bien d'avoir une fille, je comprends maintenant pourquoi vous vous êtes donné tant de mal pour faire revenir votre fille et sa mère, après six ans et les dépenses de centaines de millions de dollars.Il s'est avéré que vous étiez à leur recherche pour votre propre bien-être.Mais dès qu'il a levé les yeux, il a vu les yeux f