Cécile ne parlait plus, mais a pris les documents que Linda lui a donnés et les organisait soigneusement.Personne ne l’a dérangée, alors elle était heureuse de travailler. Le premier jour de travail à l'entreprise, est passé avec des sentiments mitigés. Cécile pensait que Linda allait la tourmenter et la faire travailler tard pour ranger les informations, mais à cinq heures et demie, elle lui a dit : « Il n'y a pas de coutume de faire des heures supplémentaires dans l'entreprise, tu peux le faire demain. Rentre tôt et dors bien, sinon tu ne pourras même pas être une maîtresse avec un visage laid à cause du manque de repos. Vas-y, la journée est terminée. » Même si les paroles de Linda étaient dures, Cécile ne voulait pas de dispute. Elle a quitté l’entreprise avec les autres employés, en portant son sac. Quand elle est arrivée à la réception, elle a vu Annie qui l'attendait. « Cécile » a crié Annie avec excitation. « C'est la fin de la journée » a ri Cécile.« Comment ça s'est pa
Cécile a dit : « Ça ne vaut pas la peine d’en parler. » Sébastien : « ... » Même Quentin, qui conduisait devant, n'a pas pu s'empêcher de la regarder. Madame, vous êtes trop cool ! Dans cette ville, vous êtes la première personne qui ose parler ainsi au maître, et il n'y en a pas d'autre. Au bout d'un moment, Sébastien a haussé les sourcils : « Je ne travaille pas dans ton entreprise, comment le saurais-je ? Tu dois me le dire. » C’était rare pour lui d'avoir une telle patience pour regarder cette petite femme têtue l'affronter. Elle était pourtant courageuse.Elle était bloquée dans la cafétéria, pourtant elle continuait de manger tranquillement.Elle méritait vraiment d'être la vraie mère de Vanille.À ce moment, Sébastien a également soudainement compris que la personnalité rusée, vive d'esprit et un peu méchante de Vanille avait été hérité non seulement du tempérament de son père, mais aussi de celui de sa mère.Cécile a jeté un coup d'œil à Quentin et a dit d'un ton tr
Cécile est sortie de la voiture et est entrée seule pour chercher Vanille. Elle a vu sa fille dire à une petite fille qui avait à peu près la même taille : « Susan, au revoir » Ensuite Susan a été emmenée par sa mère. Voyant Cécile entrer, Vanille a immédiatement couru vers sa mère et a dit : « Susan, regarde, ma mère est là pour me chercher. » Vanille est venue devant Cécile, elles étaient juste côte à côte avec Susan et la mère de Susan.Cécile a salué poliment Susan et sa mère : « Bonjour. »Susan a également levé les yeux vers Cécile et a dit : « Bonjour madame, Vanille et moi sommes de bonnes amies. »Dès que la petite fille a fini de parler, elle a été brusquement tirée par sa mère. En sortant, la mère a réprimandé sa fille : « Ne te lie pas d'amitié avec une telle personne à l'avenir. C’est évident que sa mère est campagnarde. Regarde ce qu’elle porte, c'est tellement moche. Elle est si mal habillée ! »Cécile : « ... »Vanille : « ... »Après une seconde, Cécile a pris Va
En effet, lorsque Cécile est sortie le matin, Sébastien a remarqué que ses vêtements étaient un peu démodés. Après le rendez-vous de midi, il a appelé une entreprise de vêtements et a acheté ces deux camions de vêtements. Il y avait quatre livreurs ! Cécile était abasourdie de les voir livrer ces vêtements. Vanille quant à elle gazouillait d'excitation, comme un petit moineau, en regardant ces beaux vêtements. Quand elle était dans la petite ville, sa mère n'avait jamais eu d'aussi beaux vêtements. Maintenant, sa mère en avait tellement. Est-ce que les enfants de la maternelle diraient encore que les vêtements de sa mère sont démodés ? Les livreurs sont partis. Cécile regardait le vestiaire rempli, ne sachant pas quoi ressentir. La joie ? Maintenant, Sébastien la traitait beaucoup plus mieux que lorsqu'il l'avait amenée ici, probablement grâce à Vanille. On dirait que lorsque la fille était aimée, sa mère devrait aussi être aimée. Il allait de soi que Cécile devrait se se
En même temps, elle était amusée d'entendre leur conversation.Comment on dirait cela ?Tout le monde a un point faible ?« D’accord ! » Sébastien dans la salle des jouets a soudainement parlé.Vanille a demandé joyeusement, « tu es prêt à m'aider à l'assembler ? ».« Non ! » a dit Sébastien sans ambages.Vanille : « … »« Tu peux continuer à m'appeler Papa méchant puant, je ne vais pas t'aider à assembler le jouet. » Le ton de Sébastien était plat, mais il y avait une fermeté irréfutable.Cela a rendu Vanille encore plus furieuse et, avec une petite moue, elle a dit d'un air dégonflé : « Je ne monte pas, je ne veux plus jouer ! Es-tu heureux maintenant ? »À quatre ou cinq ans, les enfants ne sont pas toujours assez concentrés ou persévérants lorsqu'il s'agit de faire quelque chose.Vanille avait l'habitude d'abandonner à mi-chemin quand elle était dans la ville de Qu.Mais à cette époque, Yann était toujours là pour la protéger. Chaque fois qu’elle ne parvenait pas à faire quelque ch
Cécile se contentait de regarder sa fille s’en délecter ayant terminé seul d’assembler le robot étape par étape.Le regard très accompli de l'enfant était particulièrement inspirant.C’était une source d'inspiration pour Cécile, ainsi que pour Vanille.Lorsque la petite fille a finalement terminé son premier robot grâce à son travail acharné et à sa persévérance pour surmonter les obstacles, elle était tellement excitée qu'elle a voulu en installer un deuxième.Sébastien, qui se trouvait à côté d'elle, a lancé un avertissement à Vanille en levant un sourcil : « Celui-ci, cependant, est un peu plus difficile que celui que tu viens de terminer. »Il ne s’attendait même pas qu’elle puisse réussir.Après tout, elle n'était encore qu'une enfant, elle devait donc commencer par le plus simple et se progresser étape par étape.Vanille, cependant, était une enfant à l'esprit combatif et elle regardait son père en levant un sourcil : « Papa méchant puant, tu me sous-estimes. Faisons le pari que
Il a conquis toute sa famille, a conquis la ville et est devenu le roi de la terre.Pourtant, il a été vaincu par sa fille.C'était si merveilleux que Cécile n'a pas voulu déranger le père et sa fille, parce que Vanille n'avait jamais été aussi heureuse. Jusqu'à ce qu'il soit presque 9h30, et que Vanille était vraiment fatiguée de jouer, Cécile l'a emmenée se laver un peu, l'a changée en pyjama à motif de dessins animés, et l’a mise dans son petit lit de princesse. Vanille marmonnait. « Maman, je veux que papa …papa méchant me raconte une histoire. »Cécile : « … » Avant qu'elle ne puisse refuser, Sébastien qui était derrière elle est arrivé.Il racontait une histoire différente de celle que Cécile racontait.Quand Cécile racontait une histoire à Vanille, c'était tout en tendresse.Mais lui, il racontait à sa fille des histoires de force et de tendresse, d'épreuves, de souffrances et de luttes. Il lui a raconté une histoire avec pleins de détails et Vanille écoutait avec grand intérêt.
Le lendemainLe temps était beau et le soleil est entré tôt par les fentes des rideaux.Cécile s’est réveillée de son rêve et l'homme à côté d'elle n'était plus là. C’était toujours un homme ponctuel.Elle était l’opposé. Lorsqu'elle était fatiguée, elle se levait paresseusement du lit le lendemain matin.Cette nuit avait été particulièrement épuisante.Le résultat de cette harmonie mutuelle était que ses jambes tremblaient un peu quand elle marchait. Surtout lorsqu'elle a fait ses deux premiers pas, elle a même dû s'accrocher un peu au mur.Quand elle est sortie des toilettes, Sébastien a vu que quelque chose n'allait pas et lui a demandé : « Qu'est-ce qui ne va pas ? ».Le visage de Cécile a légèrement rougi.Soudain, elle a dit avec colère en faisant la moue : « Qu'est-ce qui ne va pas ? C'est grâce à toi bien sûr ! Tu ne sais même pas ce que tu as fait ? »Sébastien : « … »Après la crise de colère, elle a compris que quelque chose n'allait pas chez elle. Ce n'était plus comme être
Cécile s’est calmée instantanément, elle n’a même pas regardé la femme et s’est contentée de baisser la tête pour se remettre au travail.La femme a ri, puis a demandé à Cécile d'un ton supérieur et condescendant : « Sais-tu qui je suis ? »Cécile s’est pincée le nez : « Eloignez-vous ! »« Hé, tu es si calme ! J'imagine que tu as vécu beaucoup de choses, hein ? Eh bien, une vraie salope. » La femme a injurié Cécile d’un ton taquin, et quand elle a fini parler, elle l’a regardé d'un air apaisé.L'expression et le ton de sa voix étaient comme si elle la traitait comme un petit jouet sans aucune autonomie, attendant de voir ce qu’elle avait à dire ou à faire.C'était comme si Cécile était un clown devant elle, quoi qu'elle dise ou fasse.Les collègues masculins transpiraient pour Cécile.Damien a envoyé secrètement des SMS à son collègue : « Qui est cette femme ! J'ai l'impression que ce n'est pas quelqu'une de bien. »Pascal : « Qui sait ! D'où vient cette femme, elle est tellement arro
Les soirées ne l'intéressaient pas du tout. Elle était tentée de repousser ce genre de soirée si elle le pouvait, mais il s'agissait des affaires concernant l'école de Vanille et elle devait y aller.« Qu'est-ce qui ne va pas, la maman de Vanille ? Tu ne veux pas y aller ? C'est pour ça que tu n'as pas allumé ton téléphone jusqu'à aujourd'hui et que tu n'as pas répondu au chef du groupe hier ? » La mère de Susan était un peu agressive.« Non, Madame, parlons dans le groupe, je dois aller travailler. En entendant le klaxon de la voiture de Quentin, Cécile s'est retournée et a couru pendant qu'elle parlait. Elle avait compris tout ce que la Maman de Susan avait dit et elle ne pouvait pas se permettre d'attendre plus longtemps.Derrière elle, la mère de Susan a regardé le dos de Cécile et a marmonné : « Tu es surement pauvre. Je suppose que tu travailles pour quelqu'un quelque part ? Comment oses-tu faire semblant ? Est-ce que le fait de conduire une belle voiture signifie que ta famille
Cécile s’est figée un instant, puis a sorti son téléphone de son sac et a constaté qu'il était bel et bien éteint. Elle l'avait éteint parce qu'elle ne voulait plus recevoir d'appels de ses collègues de travail hier. Ensuite, elle s'est disputée avec Sébastien et elle l'a oublié.Étonnamment, elle n'avait pas allumé son téléphone jusqu'à maintenant.« Qu'est-ce qu'il y a, Maman de Susan ? » a demande Cécile.La mère de Susan a regardé Cécile avec difficulté : « Cécile, la dernière fois que ton mari t'a accompagné ici, avec tout ce faste, je me suis dite que ta famille devait être très riche, ou du moins valoir des dizaines ou des centaines de millions. La dernière fois que je t'ai invitée dans ce groupe, c'était un cercle de riches, et plusieurs mères des enfants ont discuté de la possibilité d'avoir une classe séparée pour notre dizaine d'enfants et d'obtenir quelques professeurs supplémentaires … »Cécile était un peu confuse : « Pourquoi avez-vous besoin d'une classe séparée ? »Cet
Cécile s'est assise lorsqu’il lui a pris le bras : « Ne va pas travailler cette semaine. »Elle s’est mordu la lèvre : « J'ai eu du mal à obtenir ce travail et je ne veux pas prendre plus de temps libre. »« Comme tu veux ! » il a ricané, puis lui a demandé : « Que s'est-il passé au bureau hier ? Les femmes du bureau t'ont-elles mise à l'écart ? »Cécile : « … »Comment allait-elle lui répondre ?Toute la nuit, la punition qu'il lui avait fait lui avait remis les idées en place. Il avait sauvé les jambes de Yann, mais il était toujours le même homme impitoyable, froid et dur.Cécile est sortie du lit en titubant, puis lui a adressé un sourire fade : « Non. »« Tu ne veux pas parler ? » Une main s'est accrochée à sa taille pour l'empêcher de partir.Elle a secoué la tête : « Non, tu sais, je n'ai jamais été très sociable en public et je ne parle pas beaucoup, alors on dit que je suis tendue. Ce n'est pas grave, je veux toujours ce travail, tout le reste n'est qu'un problème mineur compa
Sébastien : « … »C'était la première fois qu'il la voyait si avenante, mais son visage était déjà rouge et ses joues chaudes pressées contre sa poitrine lui procuraient immédiatement une autre sensation.Il a levé son poignet et a relevé son visage, la regardant attentivement. Elle était vraiment perverse aujourd'hui, et jusqu'à présent elle n'avait pas dit pourquoi, mais ce n'était pas le moment de le lui demander.Tout d’un coup, il l’a prise dans ses bras.Sa voix est devenue rauque : « Les collègues masculins de ton entreprise t’aiment bien ? »« Non … Non. » Elle a balbutié.« Tu sais que tu ne peux pas mentir ? » il a dit d’un ton taquiné.C’était vrai, elle ne pouvait pas mentir.Elle ne voulait surtout pas que ces collègues masculins de l'entreprise l'aimaient. En fait, ils ne l'aimaient pas forcément, de quoi était-elle capable ? Ils étaient simplement plus généreux et moins casse-pieds que leurs collègues femmes en termes de caractère.Ils ne supportaient tout simplement pas
Sébastien était si grand et ses jambes si longues que lorsqu'il faisait un pas, Vanille devait en faire deux ou trois. Au clair de lune, Cécile regardait ces deux silhouettes, l'une longue, l'autre courte, l'une rapide et l'autre lente, se mouvoir, et son cœur devenait extrêmement silencieux.Elle n'avait donc aucun regret à garder ces deux-là pour le reste de sa vie.Alors qu'elle pensait cela, elle a entendu Sébastien murmurer à Vanille : « Deux silhouettes dans le clair de lune ».Vanille a répété ce qu’il a dit : « Deux silhouettes dans le clair de lune. »Père : « Une grosse, une maigre. »Fille : « Une grosse, une maigre. »Père : « Une grande, une petite. »Fille : « Une grande, une petite. »Père : « Une bonne, une mauvaise. »Fille : « … »Père : « Une belle, une laide. »Fille : « … »« Eh, Vanille, pourquoi tu ne répètes plus ce que papa a dit ? » a demandé Sébastien d’un ton taquin.Vanille a fait la moue : « Alors, la silhouette de qui est bonne et de qui est mauvaise, de
L'homme en ce moment, il ne suffit pas à décrire son expression actuelle avec un visage noir. Cécile était à quelques mètres de lui, mais elle pouvait sentir sa froideur autour de lui.Le genre de froideur qui semblait vouloir tuer quelqu’un.Elle s’est mordu la lèvre de peur et a regardé sa fille Vanille avec beaucoup d'inquiétude.Vanille tenait toujours la main de son père et c’était bizarre qu’elle ne pût pas sentir l'aura froide ou meurtrière de son père.Cécile a transpiré pour sa fille.Mais Vanille a levé les yeux vers son père avec son petit visage innocent et ensoleillé : « Papa, est-ce qu'on peut dîner en famille avec cet homme qui court après ma mère ? Comme ça, il saura que mon papa est encore plus beau que lui, hein ? »Et quand elle a fini la phrase, elle a même poussé un grognement de fierté.Cécile avait vraiment envie d'aller couvrir la bouche de sa fille, pour essayer de l’empêcher de de parler de ce sujet.Mais elle a vu que le visage de Sébastien avait changé en un
Vanille, que l'on tenait par la main, était également surprise : « Maman ! Tu es très différente aujourd'hui. »Cécile a demandé immédiatement : « Qu'est-ce qui ne va pas, Vanille. Pourquoi es-tu si peu habillée aujourd'hui ? Tu n’as pas froid ? Est-ce que tu t'habilles toujours aussi peu toute la journée à la crèche ? »Vanille a lancé un regard acerbe à sa propre mère : « Hein ! Tu n’as pas remarqué depuis que j’étais peu habillée ? J'ai déjà couru dans notre quartier depuis que je suis sortie de la voiture et tu ne m'as pas vue, n'est-ce pas ? Heureusement que je n'ai pas rencontré de trafiquants, sinon, avant que tu te souviennes de moi, on m'aurait déjà emmenée à l'aéroport et on m'aurait mis dans un avion pour m’envoyer dans un pays lointain. »Cécile a lancé un regard impuissant à sa fille.Sur ce, elle a rougi.Elle venait en effet d'être tellement préoccupée à remercier Sébastien dès qu'il était sorti de la voiture qu'elle avait même négligé sa fille.« Je suis désolée, ma ché
Vanille : « … »Derrière elle, Quentin, qui a vu la scène : « … »« Eh, petite princesse, tu as défendu ta maman contre ton papa tout le temps, mais là, tu as rencontré une rebuffade chez ta maman hein ». Quentin a dit exprès à Vanille pour l’ennuyer.Vanille, qui avait été ignorée par sa mère, a aussitôt relevé son petit menton : « Hein ! Tant que ma mère est heureuse. »Quentin : « … »Il a finalement compris que Cécile, n'était pas seulement populaire auprès des hommes, mais que tout le monde l'aimait, et surtout qu'elle était entourée de sa petite super fan, le soldat de sa défense.A ce moment-là, Quentin avait envie de dire devant son patron : « Patron, c'est bien d'avoir une fille, je comprends maintenant pourquoi vous vous êtes donné tant de mal pour faire revenir votre fille et sa mère, après six ans et les dépenses de centaines de millions de dollars.Il s'est avéré que vous étiez à leur recherche pour votre propre bien-être.Mais dès qu'il a levé les yeux, il a vu les yeux f