Cécile a tout ignoré et a dit : « Sébastien, la nuit pluvieuse, tu t’en souviens encore ? Dans la petite pièce sombre et tu m’as demandé tristement si j’étais prostituée. J’ai dit non en pleurant. Tu étais très surpris et m’a demandé si c’était ma première fois. Tu t’en souviens encore, Sébastien ? » Elle était dans une telle situation et elle ne se souciait plus de la pudeur ou même de quoi que ce soit. Elle devait lui faire connaître la vérité. Il lui fallait saisir cette chance et dire tout ce qui s’était passé à Sébastien. Elle ne pouvait laisser une autre femme occuper sa place d’épouse. « Ils, la famille Lin... la famille Lin n’avait pas du tout l’intention de te sauver. Au contraire, ils voulaient te tuer. Donc ils avaient trouvé une prostituée mais ils avaient eu peur qu’elle ne puisse garder le secret. Et puis Jacques Lin était allé à la prison et m’avait confié la mission de te tuer. Mais il s’attendait pas à ce que tu t’en débarrasse et deviennes le vrai dirigent d
À ce moment, Cécile n’était pas désespérée. Elle ne pouvait que faire de son mieux pour convaincre Sébastien que c’était tout son espoir. Elle s’en fichait si elle mourait ou non, elle a juste donné des coups de pied aux gardes du corps pour s’en débarrasser. Elle est parvenue à repousser deux d’entre eux. Mais c’était aussi parce que Sébastien avait pour ordre de ne pas la blesser. Les gardes du corps ne savaient pas à quel point la connexion entre cette femme gênante et leur patron était profonde. Après avoir fait une telle scène au mariage il n’avait pas ordonné de la découper en morceaux ? Puisque le patron a ordonné de ne pas la blesser, ils n’ont rien fait. Cécile a durement mordu le bras d’un des gardes du corps, et il l’a lâchée en laissant un crie avec douleur : « Oh... » Lorsqu’elle se débattait hystériquement comme une louve, le dernier garde du corps n’a pas réussi à la retenir. Elle a de nouveau couru vers Sébastien. La distance entre elle et lui était d’un
« Frappons-la avec des oeufs pourris ! » « Femme immorale ! » « « M. Fu, soyez impitoyable. Ce genre de femme sera un désastre pour tout le monde ! » Ceux qui regardait le mariage à l’extérieur ont fait appel à Renaud Fu. Il regardait Cécile avec colère. Mais étant pleine d’espoir elle regardait Sébastien.Le ton de Sébastien était étonnamment calme : « Cécile, cette fois-ci, c’est trop. »Cependant, malgré le calme, son ton a fait ressentir aux gens autour une profonde intention meurtrière.« Moi, Sébastien Fu, c’est le seul mariage dans ma vie, mais tu veux le rompre ? J’ai signé un contrat avec toi et je t’ai promis une énorme somme d’argent. Mais qu’est-ce que tu as dit ? Tu as dit que ma mère et toi étaient de véritables amies, et ça n’avait rien à voir avec l’argent. Mais regarde, qu’est-ce que tu es en train de faire maintenant ? » Cécile a dit : « Sébastien... » « Va-t’en !» Il a soudainement crié avec colère. Ce bruit était si fort que la caméra de l’homme qui se
Le camion l’a dépassée en rugissant, et Cécile roulait rapidement vers le bord de la route. À côté de la route il y avait une descente longue et abrupte. Il y avait un grand désespoir dans son cœur. Elle sentait que non seulement elle ne pourrait pas garder l’enfant dans son ventre si elle tombait, mais qu’elle risquait aussi de mourir. Cependant, elle n’a ressenti aucune douleur. Quand elle a ouvert les yeux, elle s’est rendu compte qu’elle était étreinte dans les bras d’un homme. L’homme a utilisé son corps comme coussin pour Cécile, et chaque fois qu’il a roulé, il a utilisé ses bras pour la tenir. Jusqu'à ce que les deux commençaient à rouler sur la colline, Cécile a eu peur et a crié : « Ah... » L’homme a rapidement tendu la main et a saisi une pierre pointue. Cécile était étreinté par son autre bras, ainsi ils ne sont pas tombés. Cécile haletait sous le choc, puis a regardé attentivement et a dit avec surprise : « Yann, c’est toi ? Tu ... pourquoi es-tu ici ? » La tête
Cécile sentait plus en sécurité. Pendant environ deux mois dans cette ville, elle avait fait la connaissance de Sébastien et de Tristan, elle avait même emprunté de l'argent à Mehdi. La seule personne avec qui elle n’avait pas eu beaucoup de contact était Yann. Chaque fois qu’elle voyait Tristan, elle le voyait. À chaque fois il ne lui parlait pas, mais lui souriait légèrement. Mais elle ne s'attendait pas à ce que ce soit lui qui risque sa propre vie pour la sauver. « Merci, Yann... », a-t-elle dit silencieusement dans son cœur. Il l’a réconfortée : « Nous serons en sécurité après avoir quitté la ville. Nous reviendrons quand nous en aurons la chance. » Elle a secoué lourdement la tête: « La ville du Sud, je n’y reviendrai plus. Je ne chercherai plus jamais Sébastien. Quand mon enfant sera né, je lui dirai que son père est mort. » Adieu, la ville du Sud ! Adieu, Sébastien ! Peut-être qu’il ne voudrait pas la revoir non plus, n’est-ce pas ? En ce moment, il devrait teni
Silvana : « ... » Elle a ouvert grand la bouche sous le choc. Ses yeux étaient arrondis et n’étant pas réservée, elle regardait Sébastien : « Maî...maître Fu, mais ... pourquoi ? »Derrière eux, les invités assis dans l’auditorium étaient également médusés.Jacques et Irène, qui étaient sur le siège en plein milieu, étaient encore plus paniqués. Ils étaient transportés de joie. Mais une seconde plus tard, ils souffraient, comme s’ils allaient tomber du haut d’une falaise. Irène n’a pas pu retenir et a poussé une voix interrogative : « Pourquoi, Maître Fu, pourquoi ? Silvana est enceinte de votre enfant, c’est votre enfant ! » Même le grand-père de Sébastien, Renaud Fu, était très perplexe et lui a demandé : « Sébastien, ça ne va pas comme ça. Le mariage a déjà progressé jusqu’à ce point, et la fille de la famille Lin est enceinte de ton enfant, alors il est vraiment inexplicable si tu ne l’épouses pas maintenant. » Mais le vieil homme ne faisait que parler. Il savait bien que so
« Oui, Maître ! On va le faire tout de suite ! », a répondu l’un d’entre eux. Silvana n’avait plus de force à tenir debout. Elle a failli tomber au sol. La raison pour laquelle elle n’ait pas tombé était parce qu’elle était soutenue par les gardes à côté d’elle. Comme ils étaient très bien qualifiés, depuis que Sébastien avait ordonné de surveiller très près Silvana, ils devraient naturellement en assumer la responsabilité pour que le fœtus soit sain et sauf. On l’a aidée à rester debout. Mais ses parents, Jacques et Irène, étaient tombés par terre. Ils se sont assis par terre pendant longtemps sans réagir. Tout ce qu’ils ont fait est de contempler le dos de Sébastien qui quittait les lieux. « Non... » Après avoir lancé ce cris, Irène est tombée dans les pommes. Jacques regardait sa femme, puis sa fille soutenue par deux gardes du corps. Il ne savait plus quoi faire. Ils étaient surveillés comme des prisonniers. Après être sorti de l’auditorium, Sébastien est venu à sa voit
Jacques : « Quoi ? » Irène a étreint la jambe de son mari : « Jacques, trouve une échappatoire. Que devrions-nous faire maintenant ? Sébastien nous a enfermés ici et nous ne nous échapperons pas. Si Silvana accouche, il saura que l’enfant n’est pas de lui. Là, il va nous torturer à mort, Jacques... » « Papa ! Papa, qu’est-ce qu’on fait ? Papa ... » Silvana a également pleuré et rampé aux côtés de Jacques, serrant son autre jambe. Les yeux en colère de Jacques s'écarquillaient. Il a attrapé les cheveux de sa femme et a demandé vicieusement : « Qu'est-ce qui s’est passé ? Dis-le-moi ! » Irène n’a pas osé riposter, elle a juste dit avec douleur : « Je voulais juste que Sébastien déteste encore plus Cécile. Sa réputation était si mauvaise. Elle a été humiliée par Jean Huo sans raison, et réprimandé par le Maître Shu. D’ailleurs, elle avait une liaison dangereuse avec Tristan et Yann. Elle était déjà tristement connue dans tout la ville. Même le vieux Renaud était déjà intervenu d
Cécile s’est calmée instantanément, elle n’a même pas regardé la femme et s’est contentée de baisser la tête pour se remettre au travail.La femme a ri, puis a demandé à Cécile d'un ton supérieur et condescendant : « Sais-tu qui je suis ? »Cécile s’est pincée le nez : « Eloignez-vous ! »« Hé, tu es si calme ! J'imagine que tu as vécu beaucoup de choses, hein ? Eh bien, une vraie salope. » La femme a injurié Cécile d’un ton taquin, et quand elle a fini parler, elle l’a regardé d'un air apaisé.L'expression et le ton de sa voix étaient comme si elle la traitait comme un petit jouet sans aucune autonomie, attendant de voir ce qu’elle avait à dire ou à faire.C'était comme si Cécile était un clown devant elle, quoi qu'elle dise ou fasse.Les collègues masculins transpiraient pour Cécile.Damien a envoyé secrètement des SMS à son collègue : « Qui est cette femme ! J'ai l'impression que ce n'est pas quelqu'une de bien. »Pascal : « Qui sait ! D'où vient cette femme, elle est tellement arro
Les soirées ne l'intéressaient pas du tout. Elle était tentée de repousser ce genre de soirée si elle le pouvait, mais il s'agissait des affaires concernant l'école de Vanille et elle devait y aller.« Qu'est-ce qui ne va pas, la maman de Vanille ? Tu ne veux pas y aller ? C'est pour ça que tu n'as pas allumé ton téléphone jusqu'à aujourd'hui et que tu n'as pas répondu au chef du groupe hier ? » La mère de Susan était un peu agressive.« Non, Madame, parlons dans le groupe, je dois aller travailler. En entendant le klaxon de la voiture de Quentin, Cécile s'est retournée et a couru pendant qu'elle parlait. Elle avait compris tout ce que la Maman de Susan avait dit et elle ne pouvait pas se permettre d'attendre plus longtemps.Derrière elle, la mère de Susan a regardé le dos de Cécile et a marmonné : « Tu es surement pauvre. Je suppose que tu travailles pour quelqu'un quelque part ? Comment oses-tu faire semblant ? Est-ce que le fait de conduire une belle voiture signifie que ta famille
Cécile s’est figée un instant, puis a sorti son téléphone de son sac et a constaté qu'il était bel et bien éteint. Elle l'avait éteint parce qu'elle ne voulait plus recevoir d'appels de ses collègues de travail hier. Ensuite, elle s'est disputée avec Sébastien et elle l'a oublié.Étonnamment, elle n'avait pas allumé son téléphone jusqu'à maintenant.« Qu'est-ce qu'il y a, Maman de Susan ? » a demande Cécile.La mère de Susan a regardé Cécile avec difficulté : « Cécile, la dernière fois que ton mari t'a accompagné ici, avec tout ce faste, je me suis dite que ta famille devait être très riche, ou du moins valoir des dizaines ou des centaines de millions. La dernière fois que je t'ai invitée dans ce groupe, c'était un cercle de riches, et plusieurs mères des enfants ont discuté de la possibilité d'avoir une classe séparée pour notre dizaine d'enfants et d'obtenir quelques professeurs supplémentaires … »Cécile était un peu confuse : « Pourquoi avez-vous besoin d'une classe séparée ? »Cet
Cécile s'est assise lorsqu’il lui a pris le bras : « Ne va pas travailler cette semaine. »Elle s’est mordu la lèvre : « J'ai eu du mal à obtenir ce travail et je ne veux pas prendre plus de temps libre. »« Comme tu veux ! » il a ricané, puis lui a demandé : « Que s'est-il passé au bureau hier ? Les femmes du bureau t'ont-elles mise à l'écart ? »Cécile : « … »Comment allait-elle lui répondre ?Toute la nuit, la punition qu'il lui avait fait lui avait remis les idées en place. Il avait sauvé les jambes de Yann, mais il était toujours le même homme impitoyable, froid et dur.Cécile est sortie du lit en titubant, puis lui a adressé un sourire fade : « Non. »« Tu ne veux pas parler ? » Une main s'est accrochée à sa taille pour l'empêcher de partir.Elle a secoué la tête : « Non, tu sais, je n'ai jamais été très sociable en public et je ne parle pas beaucoup, alors on dit que je suis tendue. Ce n'est pas grave, je veux toujours ce travail, tout le reste n'est qu'un problème mineur compa
Sébastien : « … »C'était la première fois qu'il la voyait si avenante, mais son visage était déjà rouge et ses joues chaudes pressées contre sa poitrine lui procuraient immédiatement une autre sensation.Il a levé son poignet et a relevé son visage, la regardant attentivement. Elle était vraiment perverse aujourd'hui, et jusqu'à présent elle n'avait pas dit pourquoi, mais ce n'était pas le moment de le lui demander.Tout d’un coup, il l’a prise dans ses bras.Sa voix est devenue rauque : « Les collègues masculins de ton entreprise t’aiment bien ? »« Non … Non. » Elle a balbutié.« Tu sais que tu ne peux pas mentir ? » il a dit d’un ton taquiné.C’était vrai, elle ne pouvait pas mentir.Elle ne voulait surtout pas que ces collègues masculins de l'entreprise l'aimaient. En fait, ils ne l'aimaient pas forcément, de quoi était-elle capable ? Ils étaient simplement plus généreux et moins casse-pieds que leurs collègues femmes en termes de caractère.Ils ne supportaient tout simplement pas
Sébastien était si grand et ses jambes si longues que lorsqu'il faisait un pas, Vanille devait en faire deux ou trois. Au clair de lune, Cécile regardait ces deux silhouettes, l'une longue, l'autre courte, l'une rapide et l'autre lente, se mouvoir, et son cœur devenait extrêmement silencieux.Elle n'avait donc aucun regret à garder ces deux-là pour le reste de sa vie.Alors qu'elle pensait cela, elle a entendu Sébastien murmurer à Vanille : « Deux silhouettes dans le clair de lune ».Vanille a répété ce qu’il a dit : « Deux silhouettes dans le clair de lune. »Père : « Une grosse, une maigre. »Fille : « Une grosse, une maigre. »Père : « Une grande, une petite. »Fille : « Une grande, une petite. »Père : « Une bonne, une mauvaise. »Fille : « … »Père : « Une belle, une laide. »Fille : « … »« Eh, Vanille, pourquoi tu ne répètes plus ce que papa a dit ? » a demandé Sébastien d’un ton taquin.Vanille a fait la moue : « Alors, la silhouette de qui est bonne et de qui est mauvaise, de
L'homme en ce moment, il ne suffit pas à décrire son expression actuelle avec un visage noir. Cécile était à quelques mètres de lui, mais elle pouvait sentir sa froideur autour de lui.Le genre de froideur qui semblait vouloir tuer quelqu’un.Elle s’est mordu la lèvre de peur et a regardé sa fille Vanille avec beaucoup d'inquiétude.Vanille tenait toujours la main de son père et c’était bizarre qu’elle ne pût pas sentir l'aura froide ou meurtrière de son père.Cécile a transpiré pour sa fille.Mais Vanille a levé les yeux vers son père avec son petit visage innocent et ensoleillé : « Papa, est-ce qu'on peut dîner en famille avec cet homme qui court après ma mère ? Comme ça, il saura que mon papa est encore plus beau que lui, hein ? »Et quand elle a fini la phrase, elle a même poussé un grognement de fierté.Cécile avait vraiment envie d'aller couvrir la bouche de sa fille, pour essayer de l’empêcher de de parler de ce sujet.Mais elle a vu que le visage de Sébastien avait changé en un
Vanille, que l'on tenait par la main, était également surprise : « Maman ! Tu es très différente aujourd'hui. »Cécile a demandé immédiatement : « Qu'est-ce qui ne va pas, Vanille. Pourquoi es-tu si peu habillée aujourd'hui ? Tu n’as pas froid ? Est-ce que tu t'habilles toujours aussi peu toute la journée à la crèche ? »Vanille a lancé un regard acerbe à sa propre mère : « Hein ! Tu n’as pas remarqué depuis que j’étais peu habillée ? J'ai déjà couru dans notre quartier depuis que je suis sortie de la voiture et tu ne m'as pas vue, n'est-ce pas ? Heureusement que je n'ai pas rencontré de trafiquants, sinon, avant que tu te souviennes de moi, on m'aurait déjà emmenée à l'aéroport et on m'aurait mis dans un avion pour m’envoyer dans un pays lointain. »Cécile a lancé un regard impuissant à sa fille.Sur ce, elle a rougi.Elle venait en effet d'être tellement préoccupée à remercier Sébastien dès qu'il était sorti de la voiture qu'elle avait même négligé sa fille.« Je suis désolée, ma ché
Vanille : « … »Derrière elle, Quentin, qui a vu la scène : « … »« Eh, petite princesse, tu as défendu ta maman contre ton papa tout le temps, mais là, tu as rencontré une rebuffade chez ta maman hein ». Quentin a dit exprès à Vanille pour l’ennuyer.Vanille, qui avait été ignorée par sa mère, a aussitôt relevé son petit menton : « Hein ! Tant que ma mère est heureuse. »Quentin : « … »Il a finalement compris que Cécile, n'était pas seulement populaire auprès des hommes, mais que tout le monde l'aimait, et surtout qu'elle était entourée de sa petite super fan, le soldat de sa défense.A ce moment-là, Quentin avait envie de dire devant son patron : « Patron, c'est bien d'avoir une fille, je comprends maintenant pourquoi vous vous êtes donné tant de mal pour faire revenir votre fille et sa mère, après six ans et les dépenses de centaines de millions de dollars.Il s'est avéré que vous étiez à leur recherche pour votre propre bien-être.Mais dès qu'il a levé les yeux, il a vu les yeux f