Chapitre 92

« Tu ne m'a pas dit tout à l'heure, avec une assurance inébranlable, que nous devions affronter les difficultés ensemble et nous entraider ? Maintenant, tu as peur ? »

Raphaël a ricané, exprimant un sentiment de désespoir envers la vie :

« Si tu veux partir, pars. Laisse-moi me débrouiller seul. De toute façon, dans cet état, je ne vaux pas mieux que mort. »

Jade, habituellement encline à préférer des approches douces plutôt que des menaces, se trouvait face à un Raphaël présidentiel qui avait poussé les choses à l'extrême. Si elle partait maintenant, elle perdrait toute humanité.

« D'accord, d'accord, prends soin de toi. Être stupide de ne pas gagner d'argent ! »

Jade l'a dit avec détachement.

Au fond, Raphaël avait changé ainsi pour la sauver. Jade détestait devoir quelque chose à quelqu'un, surtout à Grand maître des Moreau, qui la traitait comme sa petite-fille. Si elle le laissait tomber, elle ne pourrait pas vivre en paix avec sa conscience.

De toute façon, cela ne prendrait qu