Chapitre 232

Maël a pris deux verres à vin, les a remplis bruyamment, un pour lui-même et l'autre qu'il a tendu à Raphaël, en disant :

« Mon aîné, ce verre, je te le dédie de tout cœur. Merci d'avoir laissé tranquille ma Jade. Maintenant qu'elle est libre, elle est métamorphosée, plus confiante et plus capable qu'avant. Son monde s'est élargi. Tu es un véritable dieu pour elle ! »

Après avoir dit cela, Maël a levé son verre et l'a vidé d'un trait.

Il ne disait pas ces mots par simple politesse, mais les pensait sincèrement, mot pour mot.

Si Raphaël n'avait pas été assez immoral pour pousser Madame Jade au divorce, elle serait probablement encore là, chez les Moreau, endurant les affronts en tant que belle-fille méprisée !

Raphaël a regardé le verre que Maël lui tendait, écoutant ses paroles précédentes, son humeur devenant complexe.

Même les plus obtus pouvaient sentir que Maël lançait des piques, sans bienveillance.

Pourtant, au fond de lui, il était assez d'accord avec Maël.

Étonnamment,