Semblant toujours penser que je ne me suis pas défoulée suffisamment, j'ai ricané et j'ai ajouté : « Cédric, quand j'ai fait une fausse couche, tu accompagnais quelqu'une d'autre. Quand je suis sortie de la salle d'opération, tu m'as même donnée une grosse claque sur le visage et tu m'as demandé pourquoi je n’avais pas arrêté Clémence. C’était parce que j'étais aussi enceinte... J'avais peur d'être blessée... Je n'ai pas osé ! Es-tu satisfaite de ma réponse maintenant ? »« Chloé... »C'était la première fois que je voyais une expression aussi vide sur son visage.Cédric a tendu la main, essayant de tenir ma paume.Contre toute attente, une paire de mains l'a pris au dépourvu et a pris les devants pour l'arrêter !Janvier est revenu et a pris la parole d’une voix douce mais tranchante :« Tu es ici pour régler le compte de Clémence, n'est-ce pas ? C'est à cause de moi, ça n'a rien à voir avec Chloé. »Cédric a repris un air froid et a ricané en disant : « Ne t’inquiète pas, je vais r
Sur le chemin de l'hôpital, j'ai somnolé sur le siège passager en pensant à l'air maussade et ébouriffé de Cédric avant qu'il ne parte, et j'ai eu le cœur bien accroché.Cependant, après tout ce défoulement, l'étouffement dans ma poitrine s'est bien atténué !C’était vrai.Il était évident que c’était notre enfant que nous avons perdu.Pourquoi devrais-je souffrir seule ?Cédric devait aussi souffrir, ensemble.Janvier contrôlait le volant d'une main et m’a touché à nouveau le front, le visage inquiet.Il a pris la parole : « Tu brûles un peu. »« Ce n'est pas grave, j'ai pris froid, ça ira avec une piqûre. »J'ai secoué la tête d'un air indifférent après avoir dit cela.De toute façon, il n'y avait plus de bébé dans mon estomac, et si j’avais un rhume et de la fièvre, je m’en sortirais avec des médicaments et une piqûre.La société MS était la plus proche de l’Hôpital Sacré et Janvier ne changeait pas d'hôpital par peur des délais, et je m'en moquais.C’était un grand hôpital, donc i
Le médecin qui suivait le doyen s'est approché et a posé des questions sur la maladie.Même l'étape de la prise de sang a été évitée et il a directement prescrit des médicaments, a laissé l'infirmière aller les chercher, et m'a mise sous perfusion.Lorsqu’il m’a piqué l'aiguille, j'ai eu inconsciemment peur et je n'ai pas pu m'empêcher de fermer la main. Soudain, une paire de grandes mains chaudes et froides a immédiatement couvert mes yeux et une voix s’est fait entendre : « N'aie pas peur, elle a déjà été enfoncée. »Mon cœur s'est légèrement calmé, je me suis détendue, l'aiguille s'est alors plantée dans ma veine.Ces mains se sont retirées, j'ai penché la tête pour regarder Janvier en demandant : « Janvier, sais-tu mentir aussi ? »« Ce sont des mensonges gentils ».Sur ce, Janvier a ri doucement.Après que l'infirmière m'avait aidée à m'allonger sur le lit et qu'elle m'avait mis un autre patch pour réduire la fièvre, le doyen et son équipe sont partis les premiers.Une fois que
J'ai tendu la main dans l'obscurité pour allumer la lumière et j'ai regardé en direction de la porte, qui était fermée.Ce n’était pas Cécile qui a fermé la porte.Cécile était à l'hôpital avec moi ce soir, et de peur de perturber mon sommeil et de ne pas pouvoir se rétablir rapidement, elle a insisté pour aller dormir sur le canapé du salon, mais elle avait peur que si je l'appelais pour lui dire que je ne me sentais pas bien, elle ne puisse pas m'entendre, alors la porte était restée entrouverte.Maintenant, il était évident que quelqu'un est entré.Était-ce Cédric...Je n'en savais rien.Cela n'avait pas d'importance....Le lendemain, je me suis réveillée après une bonne nuit de sommeil, et mon esprit s'est un peu détendu.L'infirmière a apporté un petit déjeuner nourrissant pour deux, des fruits et des nids d’hirondelle.Cécile a dit avec excitation :« Votre hôpital est très généreux. »L'infirmière a souri en répondant : « C’est pour que les patients se rétablissent plus vite.
Mon moral s'est amélioré et j'ai poursuivi : « Ne vous inquiètez pas, le divorce est entre Cédric et moi. Grand-père m'a toujours bien traitée et je ne veux pas qu’il soit parti sans une bonne raison. »Après avoir entendu cela, Fabien s'est enfin décidé à parler et a sorti de sa poche un sachet zip transparent qui ne contenait qu'une petite pilule.Et cette pilule, je la connais bien.C’était la même pilule d'urgence que grand-père avait toujours dans sa poche.Fabien a pris la parole : « Elle a été trouvée sous le tapis du bureau lorsque la femme de ménage a fait un grand ménage dans le bureau de M. Bruno il y a deux jours ».Je l'ai prise et l'ai regardée attentivement.Ensuite, un frisson m'a parcouru le dos.L'air de la Ville J n'était pas vraiment sec, alors s'il s'agissait d'un médicament tombé sur le sol il y avait longtemps, il aurait dû être un peu humide.Pourtant, celui qui se trouvait dans le sac ne présentait aucune trace d'humidité.Je ne pouvais m’empêcher de dire d’u
Fabien s’est ressaisi et lui a jeté un coup d'œil avant de fredonner lourdement !« M. Bruno n'est parti que depuis quelques jours, n’est-ce pas ? Toi, le cadet, tu as déjà oublié ce qu'il a dit sur son lit de mort ? L’épouse de Cédric ne sera que Mme Chloé. »« Un ingrat comme toi, qui veut entrer dans la famille des Baudet, en est aussi digne ? »Fabien a profité de la situation pour lui cracher au visage !Puis il m’a regardée et a dit respectueusement : « Mme Chloé, je vais partir en premier, vous devriez aussi entrer rapidement, pour que des ingrats ne commencent pas à devenir fous et à vous faire du mal ! ».Aussitôt, à la tête des serviteurs, il est parti, tout à fait comme le grand-père lorsqu'il était encore en vie.« Je ne comprends pas, qu'est-ce qui te prend ! »Clémence restait bouche bée devant cette colère de Fabien et a ricané en disant :« Toute la famille des Baudet, même un serviteur est ensorcelé par toi. »« Est-il possible que tu sois trop odieuse ? »Je lui ai r
« ...... »Je ne pensais pas que Nicolas pouvait être un connard à ce point et j'ai froncé les sourcils en demandant : « Alors, est-ce que Nicolas connaît le mot de passe ? »« Je... Je crains de ne pas me souvenir du mot de passe... »Ma tante a poursuivi avec regret : « C'est le même mot de passe que celui de la carte bancaire de la famille ».« ... »« ... »Cécile et moi étions impuissantes.Nicolas était un vieil homme qui trichait et volait de l'argent.Dès qu’il prenait la carte bancaire, il irait certainement transférer de l'argent.Il serait trop tard pour aller à la banque et le perdre.Cependant, une autre question me préoccupait davantage et j’ai demandé : « Est-ce que Nicolas a recommencé à jouer de nouveau ? »« Oui... »Ma tante a essuyé ses larmes et a serré les dents en rage avant de répondre : « En fait, il n'a pas arrêté de jouer toutes ces années, c'est pourquoi je n'ai pas osé lui faire savoir combien d'argent tu donnes réellement chaque mois, mais je ne m’atte
Je me suis redressée et j'ai tendu la main pour appuyer sur l'interrupteur au pied du lit, et la pièce s'est soudain éclairée.J’ai été également prise au dépourvu et l’a vu dans son état de désarroi sans précédent.Cédric, qui était toujours élégante et réservée, avait la mâchoire couverte de poils verts et ses cernes étaient également enfoncés.Il semblait n'avoir pas fermé les yeux depuis plusieurs jours et plusieurs nuits.Le voyant ainsi, je me demandais quel genre de désordre le Groupe des Baudet avait de sorte qu’il s'affairait ainsi.J’ai froncé doucement les sourcils en disant : « Tu as le temps de venir me voir, tu pourrais aussi bien rattraper ton sommeil. »Son index osseux a accroché le nœud de sa cravate et il l'a tiré vers le bas avant de dire amèrement : « J’ai senti la douleur que tu as ressentie quand tu as perdu notre enfant. »J'ai pincé la paume de ma main et j’ai ricané en disant : « Cédric, je n'ai pas besoin que tu compatisses, tant que tu te rappelles toujou