Les yeux grands ouverts, Maëlle a regardé Thibault s'évanouir, le sang quittant son visage. Se tournant vers son assistant, sa voix tremblait de peur. « Appelez vite de l'aide ! Dépêchez-vous ! »Bientôt, le premier assistant est arrivé avec une équipe, transportant Thibault sur une civière de tournage et l'emmenant directement à l'hôpital le plus proche du plateau.Océane avait à peine fini d'accompagner Azélie qu'elle devait maintenant dire au revoir à Solène.Malgré sa douleur, elle a rassemblé toutes ses forces pour rester forte.Elle savait que la mort d'Azélie était différente de celle de Solène.La mort de Solène impliquait du harcèlement et des agressions sexuelles sur le campus, et le processus judiciaire serait long. Tant que ces démons dégoûtants n'auraient pas été punis comme il se doit, Solène ne pourrait pas reposer en paix.L'affaire de harcèlement à l'École Secondaire du Village de l'Est avait eu un impact énorme et avait attiré l'attention de la société.Surto
Elle avait promis au professeur Leroux de ne plus avoir de contact avec aucun membre de la famille Leroux, en particulier Gaspard, donc elle ne lui a pas demandé son aide.Mais... l'avocat Renault est quand même apparu .Pensant à la relation entre Océane et Gaspard, David n'était pas surpris de voir l'avocat Renault ici.David a jeté un regard à Océane, puis il s’est tourné vers l'avocat Renault. « Maître Renault, pourriez-vous convaincre mademoiselle Océane que si cette affaire prend de l'ampleur et implique sa relation avec le PDG Gaspard, cela ne sera probablement pas bon pour lui... » « Maître David, vous vous inquiétez vraiment trop pour notre PDG Gaspard. » Renault a esquissé un sourire en coin. « Le PDG Gaspard m'a clairement dit avant que je devienne l'avocat d'Océane que... s'il n'y a pas de justice pour les agresseurs dans cette affaire, je n'aurai plus besoin de travailler pour le groupe Leroux ! Tu penses... que j'ai travaillé si dur pour décrocher ce poste au sein
Océane a fermé les yeux puis les a ouvert pour dire à l'avocat Renault : « Maître Renault, merci beaucoup ! »À peine sortis du café, Océane a vu Gaspard descendre de la voiture de derrière. Elle s’est arrêtée net, ses yeux se remplissant de larmes. « Président Gaspard ! » Renault l’a salué en s'approchant de lui.Gaspard, vêtu d'un costume élégant et sans lunettes, dégageait une aura de maturité et de stabilité commerciale, bien que ses yeux profondément cernés trahissaient une certaine fatigue. « Océane, monte dans la voiture », Gaspard lui a fait signe.Le poing serré contre son flanc, Océane s’estsouvenu des paroles du professeur Leroux lui demandant de rester loin de Gaspard et de la famille Leroux.Voyant cela, Renault a salué poliment et s'est éloigné.Océane a regardé Gaspard, puis a fini par descendre les marches et monter dans la voiture avec lui.Il fallait toujours clarifier les choses. « Où allons-nous ? » A-t-elle demandé alors que le véhicule démarrait, Ga
Océane a senti son cœur battre de plus en plus vite. « Non ! Nous ne pouvons pas nous marier ! Aux yeux des autres, nous sommes déjà de la même famille ! Nous ne pouvons absolument pas obtenir de certificat de mariage ! Cet enfant n'aura pas une bonne vie ! Tu veux vraiment que cet enfant soit le sujet de commérages dans l'ombre ? »Sans attendre que Gaspard ne parle à nouveau, Océane, de plus en plus émue, a continué : « Ou bien, tu veux que je dise à tout le monde que nous n'avons aucun lien de parenté ? Alors... si les informations sur ma mère biologique sont découvertes, que vas-tu faire avec la famille Leroux ! Comment ma mère biologique va-t-elle se sentir ? Non ! Je ne peux pas accepter ! »En outre, Gaspard était 'héritier futur de la famille Leroux, le professeur Leroux allait sûrement lui trouver une épouse de bonne famille.Elle ne pouvait absolument pas être liée à Gaspard et à la famille Leroux. « Et puis... et puis... » Océane a levé les yeux, regardant fixement G
« Ah… » Océane a soudain écarquillé les yeux.Les lèvres brûlantes de Gaspard écrasaient les siennes, forçant habilement l'ouverture de ses dents, s'engageant dans sa bouche avec la même force impérieuse que cette nuit-là, capturant tout l'air autour d'elle, fusionnant avec sa langue.Les salives se mêlaient, rendant les sens d'Océane extrêmement sensibles, sa tête totalement vide.Elle était enveloppée dans l'odeur familière mais étrange de Gaspard, et la honte lui donnait la chair de poule.Sous son bras, il y avait la chaleur brûlante de l'homme, et elle poussait ses mains avec angoisse, mais Gaspard les retenait d'une main et appuyait son dos contre la porte de sécurité de l'autre, intensifiant le baiser, l'aspirant avidement.La bête féroce emprisonnée dans le cœur de Gaspard semblait être libérée, il ravageait impitoyablement les lèvres d'Océane, sauvagement, voulant dévorer complètement la femme dans ses bras.Ce baiser intime faisait resurgir les souvenirs de cette nuit d
Océane était complètement submergée par l'attaque de Gaspard, ses jambes fléchissaient et ses doigts qui agrippaient sa chemise tremblaient légèrement. « Je... Je ne peux pas penser à ça maintenant, Gaspard. Je t'en prie, ne me traite pas ainsi. Azélie est morte, Solène est aussi morte ! Je n'ai vraiment... pas le cœur à penser à l'avenir. » Les larmes coulaient des yeux d'Océane alors qu'elle parlait de manière incohérente. « J'ai promis au professeur Leroux que je ne serais plus en contact avec personne de la famille Leroux à l'avenir, je dois tenir ma promesse ! »Gaspard a essuyé les larmes d'Océane. « Je sais tout ça, je le sais ! Azélie est morte, Solène est morte aussi, mais as-tu pensé que l'enfant dans ton ventre... c'est ta famille ! C'est notre famille ! » « Mais nous ne pouvons pas être ensemble ! » Les nerfs d'Océane étaient mis à rude épreuve.Elle reconnaissait que Gaspard avait raison, cet enfant dans son ventre... c'était sa famille.Surtout après la mort d'A
Elle a senti ses jambes fléchir, son corps trembler violemment, serrant fermement la chemise de l'homme, comme si elle agrippait son dernier espoir, sa respiration chaotique, incapable de résister.Finalement, alors que les pensées terrifiantes de Gaspard frôlaient la folie, il a libéré les lèvres enflées d'Océane. « Peux-tu laisser notre enfant ? » Gaspard a demandé d'une voix rauque, son souffle lourd.Les yeux d'Océane étaient rouges et gonflés. « Je... je dois y réfléchir. »Puisque pour l'instant, Océane n'avait pas l'intention de se faire avorter, Gaspard ne voulait pas la presser trop fort.Il n’a pu s'empêcher de baisser à nouveau la tête pour embrasser les lèvres d'Océane. Elle s’est détournée instinctivement mais a agrippé inconsciemment les vêtements de Gaspard : « Je ne suis pas... prête pour une autre relation, tu ne peux pas... ne pas comprendre. » « D'accord, je ne te force pas. » Gaspard l’a relâché, son regard profond et ardent, ses mains dans les poches de
Thibault avait l'impression qu'un étau invisible lui serrait le cœur, l'empêchant même de respirer normalement.Il se tenait la poitrine, se demandant pourquoi il se sentait si mal. « Donc, tu te souviens de choses passées ? » A demandé Valentin en regardant Thibault, pâle et serrant fermement son pyjama de patient. Au fond de lui, il ressentait une certaine satisfaction, surtout en repensant à tout le mal que Thibault avait fait à Océane ces deux dernières années, lui donnant l'impression que la vengeance d'Océane était accomplie.Thibault avait fait tant de mal à Océane, la mort de la mère adoptive d'Océane était liée à Thibault, et maintenant, c'était lui qui faisait libérer Timothée, le responsable de la mort de la sœur d'Océane, pour l'envoyer à l'étranger.Thibault, en repensant à tout cela, éprouvait-il des regrets maintenant ? « Non, je me souviens juste de ce fragment. » Il a évité le regard de Valentin.Valentin a froncé les sourcils. « Cette fois-ci, tu t'es évanou
Stable, mature, avec un haut degré d'intelligence, une vue longue et une détermination impressionnante — telles étaient les descriptions que l’on attribuait à Gaspard dans le milieu professionnel.Sans parler de son allure distinguée et de sa stature imposante, frôlant les un mètre quatre-vingt-dix. Sa silhouette élancée et athlétique, sublimée par un costume ajusté, soulignait ses larges épaules et ses longues jambes. Aux yeux d’Adélaïde, parmi tous les héritiers des grandes familles qu’elle connaissait, personne ne portait le costume avec autant d’élégance que Gaspard.En y réfléchissant avec lucidité, si elle avait un enfant avec Gaspard, elle ne s’inquiéterait ni de son apparence, ni de son intelligence, ni même de sa personnalité.Son enfant, peu importe qu’il soit un garçon ou une fille, devait être suffisamment fort pour diriger un groupe tout entier.Elle a remarqué le vibreur du téléphone de Gaspard qui signalait l’arrivée d’un message sur WhatsApp.Adélaïde a haussé légè
« Et si je disais à mon grand-père… que je suis en train de te courtiser, est-ce que cela te causerait des ennuis ? » a repris Aurèle.Son expression ne montrait aucun signe d’embarras ni de gêne, il restait parfaitement serein. « Au moins, ainsi, mon grand-père arrêterait de me forcer à rencontrer des prétendantes, et cela pourrait peut-être aussi alléger un peu tes problèmes ! Je n’ai pas peur de perdre du crédit aux yeux de mon grand-père, je suis simplement fatigué de ses remontrances incessantes. »Un ding a résonné.L’ascenseur était arrivé. Aurèle est entré et a appuyé sur l’étage. « Réfléchis-y. »Océane a hoché la tête.Après avoir raccompagné Aurèle, Océane est retournée à son bureau avec le thé au lait. En passant devant le bureau de Gaspard, elle a jeté un coup d’œil et a remarqué que la lumière était allumée. Elle a demandé à Ondine. « Le président Gaspard est revenu ? »« Oui, il vient de rentrer », a répondu Ondine.Alors que l’heure de fin de journée approchai
« Alors, c’est sûr qu’elle ne l’apprécie pas ! Vous avez vu, avant, la présidente Océane déjeunait toujours avec notre président Gaspard. Maintenant, elle déjeune avec ce Aurèle parachuté de nulle part. Je parie cent dollars que demain midi, ce Aurèle déjeunera encore avec notre présidente Océane. »« Dispersons-nous ! Tout ce qu’on doit savoir, c’est que ce Aurèle a du réseau. À l’avenir, on se contente de le saluer et on évite de lui chercher des ennuis. »Après avoir terminé son déjeuner avec un client, Gaspard est retourné au bureau. En passant devant l’open space des secrétaires, il a froncé les sourcils en entendant des discussions qui provenaient de l’intérieur.Célestin, qui marchait juste derrière lui, s’est raclé la gorge pour signaler leur présence.Les employés de la section secrétariat, apercevant Gaspard à travers la vitre transparente, ont aussitôt interrompu leur conversation et ont lancé en chœur. « Bonjour, Président Gaspard. »Ondine est sorti aussi rapidement
C’était Gaspard qui se montrait trop avide. Après avoir conquis le corps d’Océane, il souhaitait également rivaliser avec la place qu’occupait la famille Leroux dans son cœur.Voyant le regard visiblement apaisant d’Océane, Gaspard s’est reculé légèrement, s’appuyant nonchalamment contre le bord du bureau pour instaurer une certaine distance. Il a alors murmuré d’un ton froid. « D’accord. »Le calme de sa voix dissimulait une froideur menaçante.« Bon, je vais aller travailler. À midi, je demanderai à la gouvernante de te… »Elle n’avait pas le temps de finir que le téléphone de Gaspard a vibré. Il s’est tourné pour répondre, dos tourné à Océane, et a dit : « Ce ne sera pas nécessaire, j’ai un déjeuner prévu avec un client. »Déjà absorbé dans la conversation, il a porté le téléphone à son oreille et a salué son interlocuteur. « Bern, mon assistant… »Ne disant rien de plus, Océane a reculé sa chaise, a ajusté sa tenue et a quitté le bureau.Gaspard a enlevé ses lunettes, les
Océane, prise de panique, a appuyé une main contre l’épaule ferme de Gaspard tout en cherchant à atteindre la télécommande posée sur le bureau, changeant les vitres de la baie en verre dépoli pour préserver leur intimité.Elle l’a regardé un instant, mais ne pouvait retenir davantage sa colère.« Tu as toujours tes projets, et je ne t’ai jamais empêché de les poursuivre, n’est-ce pas ? Tu as ta fiancée, et je ne t’ai jamais rien reproché. Tu te maries même par procuration avec ton amie d’enfance et, encore une fois, je ne dis rien, n’est-ce pas ? » Ses yeux sombres et francs fixaient intensément Gaspard sans montrer de crainte. « Et même quand tu m’as dit que, peut-être, tu pourrais à nouveau lui tenir la main en toute intimité… ça ne m’a pas plu, mais je n’ai rien dit, pas vrai ? »Gaspard demeurait silencieux, mais l’atmosphère autour de lui devenait glaciale, rendant presque tangible le poids de sa froideur. Océane n’a pourtant pas détourné les yeux, soutenant son regard avec dé
Océane a été interloquée. « Comment est-ce possible ? »Gaspard a relâché la souris, étendant ses longues jambes pour faire glisser la chaise et libérer l’espace devant l’ordinateur. « Viens voir… »Océane s’est levée, a contourné le bureau, a pris la souris en main et s’est penchée pour comparer les données de l’écran avec celles des documents.Gaspard s’est tourné vers Philippe et Aurèle. « Allez, retournez à vos tâches. »Philippe a hoché la tête et est sorti, entraînant Aurèle avec lui.La porte du bureau s’est refermée, laissant seuls Océane et Gaspard.Gaspard s’est levé et a poussé la chaise derrière Océane pour qu’elle s’assoie. Elle l’a remercié d’un signe de tête et s’est mise à vérifier les chiffres avec attention.Derrière elle, Gaspard a baissé les yeux, observant ses traits fins illuminés par l’écran. Il a posé sa grande main sur le dossier du fauteuil, s’est penché pour lui indiquer un point précis. « Regarde ici… »Elle a baissé les yeux vers les chiffres du
« Bien, grand-père, soyez tranquille », a répondu Océane.Après avoir raccroché, Océane a composé ensuite le numéro de la gouvernante de la Résidence de la Source Royale, lui demandant de ne préparer qu’un seul déjeuner pour Gaspard ce midi.À peine avait-elle terminé cet appel que le téléphone interne de Gaspard a sonné.« Allô… »À l’autre bout du fil, Gaspard, avec un ton strictement professionnel, a demandé : « Est-ce bien toi qui as approuvé le budget pour l’acquisition des cinémas au second semestre ? »« Oui, pourquoi ? Y a-t-il un problème ? », a répondu Océane.« Viens dans mon bureau avec Philippe », a ordonné Gaspard.Océane a alors demandé à Ondine de retrouver le rapport de rentabilité des cinémas et le plan d’acquisition soumis précédemment.Lorsqu’elle est entrée dans le bureau de Gaspard, Philippe était déjà arrivé, accompagné d’Aurèle.« Le projet est déjà en cours. L’arrêter maintenant entraînerait des pertes importantes », a expliqué Philippe après un rapid
Gaspard, vêtu de son costume impeccable, était assis à la place principale, appuyé nonchalamment contre le dossier de son fauteuil. Ses longs doigts aux articulations marquées tapotaient distraitement un dossier, tandis qu’un simple mouvement de sa chaise lui permettait de voir Aurèle, assis à côté d’Océane, qui se penchait vers elle pour lui chuchoter quelque chose, dans une attitude complice.À un moment donné, Océane a laissé échapper un léger rire, a ouvert le dossier à sa portée, a écrit quelques mots avec son stylo, puis l’a fait glisser vers Aurèle.Aurèle l’a consulté attentivement.Gaspard, le coude posé sur l’accoudoir de son siège, fronçait légèrement les sourcils en lisant les documents devant lui. Bien que son visage aux traits froids et anguleux restât impassible, son attitude suffisait à créer une tension palpable, que le cadre dirigeant, en train de faire sa présentation, ressentait intensément. Debout devant l’écran, le subordonné en est venu à perdre de l’assuran
« Cela convient-il vraiment ? », a demandé précipitamment Océane. « Avant de rentrer, j’ai demandé à Bern, mon assistant, et il m’a dit qu’Aurèle devait retourner dans l’entreprise familiale plus tard. Peut-être vaudrait-il mieux qu’il apprenne aux côtés du Président Philippe, qui a énormément d’expérience. Après tout, je suis arrivée dans le groupe Leroux depuis peu et je n’ai pas encore la même expertise que nos aînés. »Aurèle, ayant perçu la réticence d’Océane, ne voulait pas lui imposer une quelconque contrainte ni risquer de lui laisser une impression désagréable. Il a alors répondu avec un sourire. « Grand-père Raphaël, je pense qu’Océane a raison. Une fois que j’intégrerai l’entreprise… j’espère qu’Océane pourra me guider. »« Puisque c’est ainsi », le professeur Leroux a alors tourné son regard vers Océane. « Je te confie Aurèle. Au sein du groupe, traite-le comme s’il était de la famille ! »« Vous pouvez compter sur moi », a acquiescé Océane.« Ce devrait être aux hom