Quand Océane était sur le point de s’évanouir à cause du manque d’oxygène, Gaspard a serré ses joues et a séparé leurs lèvres et leurs langues...Océane, haletante, était devenue molle comme de l'eau, ses joues brûlant d’une chaleur douloureuse, et son cerveau incapable de penser. Presque instinctivement, elle a murmuré : « J'aime... ta jalousie. »Océane, dont la vue était brouillée par les larmes, n'a pas remarqué que, lorsqu'elle a prononcé ces mots, le regard déjà brûlant et presque fou de Gaspard est devenu encore plus sombre, un désir de possession effrayant au fond de ses yeux. « Tu es en train de m'encourager. » La voix de Gaspard était incroyablement rauque.Cette indulgence d’Océane allait rendre ses désirs encore plus incontrôlables.La voix de Gaspard à son oreille a fait frissonner Océane, son corps couvert de chair de poule. Elle ne savait pas si c’était parce que son cerveau était hors service et sa raison aussi, mais dominée par le désir, ses lèvres rougeoyantes
Océane avait toujours détesté être touchée par des hommes, à l'exception de Thibault.Cependant, même avec Thibault, elle ne pouvait pas accepter plus qu'un baiser sur les lèvres.Mais avec Gaspard, c'était différent...Leurs baisers étaient profonds, leurs salives se mêlaient, quelque chose qu'Océane n'aurait jamais imaginé auparavant.Et puis il y avait l'acte d'amour.Océane avait toujours perçu cela comme quelque chose de douloureux et désespéré.Mais avec Gaspard, il parvenait toujours à éveiller son désir avec force et facilité.C'est Gaspard qui lui avait montré combien faire l'amour avec la bonne personne pouvait être addictif.La veille au soir, Gaspard lui avait confié qu'il était jaloux de sa relation passée.Océane avait pris très au sérieux sa relation avec Thibault, y mettant tout son cœur et ses efforts.Mais un accident de voiture les avait séparés, peut-être était-ce le destin qui la corrigeait.Océane s'est penchée pour se rincer la bouche et a essuyé la mo
« Bonjour, Monsieur Gaspard, Mademoiselle Océane », a salué Éloi, déjà plein d'énergie, attendant devant la porte. Voyant Océane et Gaspard sortir, il a pris immédiatement les dossiers des mains d'Océane et a appuyé sur le bouton de l'ascenseur.Océane a partagé de nouveau la voiture avec Gaspard pour se rendre à l'entreprise. En sortant de l'ascenseur depuis le parking souterrain, les cadres supérieurs qui attendaient les ont salués, et ils ont répondu par un hochement de tête.À leur sortie de l'ascenseur, Célestin et Ondine les attendaient déjà, chacun commençant à faire le rapport des tâches prévues pour la matinée aux côtés de Gaspard et Océane.Les bureaux de Gaspard et d'Océane étaient très proches. Alors qu'Océane approchait de la porte de son bureau, elle a entendu Gaspard demander à Célestin de faire venir le directeur financier dans son bureau.Océane a retiré sa veste de costume, qu'Ondine a pris immédiatement. En accrochant la veste, Ondine a déclaré : « Mademoiselle
Océane a tendu à Philippe les documents concernant le développement du terrain numéro trois qu'Adélaïde lui avait mentionnés auparavant. Ces documents étaient cruciaux pour évaluer la faisabilité du projet, et Océane savait qu'ils devaient être examinés avec soin.« Regardez d'abord ces documents... » a-elle dit en fixant Philippe, attendant sa réaction.Philippe, après avoir parcouru les documents avec une certaine méfiance, a levé les yeux vers Océane. Il semblait peser chaque mot avant de parler, conscient de l'importance de la situation. Voyant qu'Océane était toujours absorbée dans ses papiers, il a demandé, un peu hésitant : « Présidente Océane, avez-vous l'intention d'acheter ce terrain ? »Océane a levé brièvement les yeux de ses papiers, réfléchissant à la meilleure manière de présenter sa décision. « Le groupe Mercier projette de construire le plus grand CBD de Montagne-aux-Loups, ce n'est plus un secret, » expliqua-t-elle calmement, mais avec une certaine autorité dans
Quand Célestin est venu au bureau pour inviter Océane à se rendre dans celui de Gaspard, elle a su immédiatement que Philippe avait informé Gaspard de son intention d'acheter le terrain numéro trois.En entrant dans le bureau de Gaspard, Océane a remarqué son air strictement professionnel et il lui a fait signe de s'asseoir.Océane s'est assise en face de Gaspard, qui portait ses lunettes à monture dorée et était concentré sur l'écran de son ordinateur. Il était en train de consulter quelque chose, puis il lui a demandé : « Comment peux-tu être si sûre que le propriétaire acceptera de vendre ce terrain ? Le groupe Mercier a déjà divulgué ses intentions. Si nous ratons cette opportunité, le prix de ce terrain va augmenter considérablement. De plus, même si le groupe Mercier ne l'a pas encore acheté, il est probablement déjà sous leur contrôle. » « Le groupe Mercier projette de construire le plus grand CBD de Montagne-aux-Loups, cette information a été divulguée par l'assistant de l
Le désir que Gaspard ressentait pour Océane était bien plus intense et effrayant qu'il ne l'aurait jamais imaginé. Chaque fibre de son être brûlait d'envie de la toucher, de la sentir près de lui, de l'embrasser sans relâche à chaque instant. Ce besoin semblait dévorant, presque insatiable.Océane, quant à elle, s'appuyait d'une main tremblante sur le bord du bureau, tandis que l'autre était enroulée autour du cou de Gaspard, cherchant un soutien, une ancre. Bien que son corps commence à répondre instinctivement aux baisers passionnés de Gaspard, ses yeux reflétaient une peur palpable, tremblant alors qu'elle regardait nerveusement vers la porte, redoutant qu'à tout moment quelqu'un ne fasse irruption dans le bureau.Gaspard, remarquant son inquiétude, a serré doucement mais fermement la joue d'Océane, l'obligeant à tourner son visage vers lui. Il l'a fixée intensément, son regard perçant cherchant à capturer toute son attention, avant de murmurer d'une voix grave et impérieuse. « C
« À quelle heure avez-vous prévu de déjeuner ? » « À midi et demi, Ondine a réservé une salle privée dans l'hôtel voisin », a répondu honnêtement Océane. « D'accord. » Gaspard a déposé un léger baiser sur les lèvres d'Océane. « Cet après-midi, j'ai prévu une partie de golf avec quelques clients. Je rentrerai directement de là-bas. »Le téléphone de Gaspard s'est mis à vibrer, et son expression est devenue agacée. Il a pris son téléphone sur le bureau, tandis qu'Océane, encore haletante, s'est redressée et a ajusté ses vêtements et ses cheveux.Voyant Gaspard rejeter l'appel, elle a dit : « Je retourne à mon bureau. Je te tiendrai au courant après mon rendez-vous avec Adélaïde cet après-midi. » « D'accord », a acquiescé Gaspard.Après avoir regardé Océane quitter la pièce, Gaspard a sorti une cigarette, l'a coincée entre ses lèvres et l'a allumée, essayant de calmer ses désirs presque incontrôlables.·Lorsque Adélaïde a reçu l'appel d'Océane lui proposant de déjeuner ensem
Adélaïde regardait Océane, les lèvres parées d’un rouge à lèvres écarlate esquissant un sourire qui reflétait son aura de femme puissante. « Tu as vraiment fait des recherches très approfondies sur moi ! »Océane a acquiescé subtilement, ses doigts tapotant légèrement la surface du bureau. « Mademoiselle Adélaïde a gardé le terrain numéro trois pour la fin, sachant que, bien que sa superficie soit modeste, il est crucial pour ce projet. Si mademoiselle Adélaïde accepte de vendre ce terrain au groupe Caron, nos souhaits à toutes deux deviendront réalité ! »Le terrain numéro trois était d’une importance capitale. Le groupe Mercier serait certainement prêt à offrir des avantages significatifs au groupe Caron, incluant peut-être même la participation d’Adélaïde au projet.Et le groupe Caron investissait pour obtenir des bénéfices.Adélaïde ne pouvait nier qu'Océane avait une façon très persuasive de parler, ce qui la mettait à l’aise.Voyant le sourire s’épanouir davantage dans les
« Monte dans la voiture. » Gaspard a dit en réprimant son irritation.Océane, touchée par la remarque de Célestin, qui lui avait dit que Gaspard n'avait bu qu'un simple café depuis midi, s’est sentie un peu désolée pour lui. Elle a contourné l’arrière de la voiture et est montée à bord.Au moment où elle s'est installée dans le véhicule, la vitre teintée s’est levée automatiquement pour garantir l’intimité.La portière s’est fermée et Océane a tourné la tête vers Gaspard. « Ou alors, tu peux manger quelque chose ici près de l'hôtel, je suis un peu mal à l'aise à l'idée que les gens de la filiale me voient... »Avant qu'elle n'ait fini sa phrase, Gaspard l’a saisie et l’a tirée contre lui. Il a attrapé sa jambe, l’a fait s'asseoir sur ses genoux et, d'une main, il lui a enroulé la taille, tandis que l’autre se glissait derrière sa tête pour l’embrasser profondément.« Non... » Océane a senti son cœur battre la chamade. Elle a levé les yeux, inquiète, et a aperçu Célestin et Éloi,
Le message que Gaspard avait préparé sur son téléphone n'avait finalement pas été envoyé.Célestin a demandé au chauffeur de faire demi-tour et de se garer dans le parking. Gaspard lui a alors dit : « Tu peux rentrer chez toi maintenant, laisse Célestin appeler un taxi pour toi. »Le chauffeur a acquiescé rapidement, a fait un geste de la main pour signifier que ce n'était pas nécessaire, est descendu de la voiture, a remis les clés à Célestin et a pris un taxi pour repartir.Célestin s’est tourné pour voir que Gaspard, avec un visage tendu, était en train de passer un appel. Il était évident que Gaspard semblait en colère et que son humeur n’était pas des meilleures, son attitude froide dégageait une pression palpable.Célestin n'est pas monté dans la voiture, mais est resté à l’extérieur pour appeler le restaurant.Bien qu'il ne sache pas si son patron allait réellement manger dans ce restaurant, Célestin préférait anticiper et préparer une option supplémentaire pour Gaspard, m
En réalité, Elodie trouvait que la proposition était plutôt bonne, mais elle savait qu’Océane avait quelques différends avec Maëlle, alors elle était venue pour tâter le terrain, espérant voir comment Océane réagirait.« C’est bon, ça suffit. » Océane a refermé le dossier avant même d'avoir terminé de le lire.« La collaboration précédente avec EF, c’était juste pour insulter un peu l’honneur des États-Unis pendant notre visite là-bas, cela n’a pas apporté de réel bénéfice à notre groupe. D’un côté, c’est une marque de luxe, de l’autre, une marque technologique. Leur collaboration intersectorielle était simplement pour le prestige. Et puis… la directive que j’ai donnée précédemment est toujours valable, il faut réduire au maximum nos collaborations avec Maëlle. »« Puis-je me permettre de vous poser une question, Océane ? » Elodie a pris une profonde inspiration et a demandé avec courage. « Vous n’aimez pas Maëlle, ou bien vous estimez simplement que cette collaboration n’est pas ap
En entendant cela, Gaspard a laissé échapper un petit rire moqueur. « Comment sais-tu que la fatigue qu'elle ressent actuellement n'est pas quelque chose qu'elle apprécie ? D'ailleurs... comparée à lorsqu'elle était avec toi, sa fatigue actuelle n'est vraiment rien ! »Célestin, déjà armé de son parapluie, s'était précipité vers eux. Devant l'expression de surprise et de honte de Thibault, il a accompagné Gaspard jusqu'à la voiture et lui a ouvert la portière.Regardant Gaspard s'installer dans la voiture, qui s'est éloigné lentement sous la pluie, Thibault a senti ses yeux s'humidifier.Même si les paroles de Gaspard étaient dures, il devait admettre qu'Océane, même si elle était fatiguée, semblait tout de même plus sereine et libre qu'à l'époque où elle était avec lui.Sans lui pour la freiner, Océane irait plus loin, plus haut.Mais il ne pouvait s'y résoudre !Pourquoi, lui qui aurait donné sa vie pour Océane, pourquoi Dieu avait-il décidé de jouer en lui faisant perdre la m
À ce moment-là, pour Thibault, Océane n’avait montré aucune considération pour la famille Leroux.Alors que sa cupidité et son obsession devenaient de plus en plus fortes, la possessivité de Gaspard croissait également de manière démesurée, se transformant en une forme de désir dévorant et déformé, presque terrifiant. Il voulait qu’elle ne voie que lui, que son cœur et tout son être, chaque parcelle de son corps lui appartienne entièrement. Il désirait la forcer à le regarder, l’embrasser, l’accepter dans tous les sens, pour qu’elle soit complètement et uniquement sienne.Il ressentait une telle intensité d’émotions qu’il voulait qu’Océane lui réponde avec la même intensité.Il avait besoin qu’Océane lui accorde des sentiments d’une exclusivité absolue, et cet « il » qu’il évoquait... faisait bien sûr référence à tout autre personne que lui.Le regard de Gaspard était sans fard, plongeant directement dans celui d’Océane. Ce désir, violent et impur, était presque offensant, d’une cl
Océane a senti ses cils trembler, et sa respiration est devenue irrégulière.« Je peux me contenir lorsque des personnes mal intentionnées s'approchent de toi, je réprime cette irritation qui me donne envie de tuer », a dit Gaspard en se rapprochant d'elle, le frottement de ses vêtements produisant un bruit léger et soyeux. « Mais je ne peux pas contenir mon désir de t'embrasser, ni mes pensées obsédantes de te posséder encore et encore. Je t'ai donné l'occasion de reculer, et cette fois... je peux te donner une autre chance de faire demi-tour. »Si Océane choisissait de reculer, même si c'était difficile à supporter, il s'éloignerait rapidement d'elle.« Tu veux que je choisisse entre toi et la famille Leroux ? », a demandé Océane.« Peut-être qu'un jour, tu devras faire ce choix », a répondu Gaspard, posant sa main derrière le cou fin et délicat d'Océane, l'embrassant sur les coins des lèvres, le long de son visage, la serrant contre lui. Ses lèvres effleurèrent doucement l'os de
« Après avoir fini avec les documents, je dois partir. » Gaspard a jeté un coup d’œil à sa montre. « Tu peux monter en attendant. »Océane a serré la poignée de son sac, surprise. Il lui avait pourtant dit qu’elle ne viendrait pas.Elle a adopté une expression sérieuse, comme si des documents les attendaient réellement à l’étage. Elle a hoché la tête. « D’accord, allons-y ! »Elle a suivi Gaspard dans l'entrée de l'immeuble et est entrée avec lui dans l'ascenseur. Thibault, qui se tenait près de la porte, a hésité, ne sachant s’il devait les suivre.Dans l’ascenseur, Gaspard se tenait près d’Océane, les mains dans les poches, sans dire un mot.Quand ils sont arrivés au dernier étage, Océane est sortie de l’ascenseur et s’est tournée vers Gaspard, l’interrogeant : « Tu attends un peu avant de descendre, ou… ? »Gaspard a posé une longue jambe hors de l’ascenseur, s’est penché et a enroulé ses bras autour de la taille fine d’Océane, l’embrassant passionnément.Elle s'est accroc
Les lèvres rouges d'Océane, légèrement entrouvertes, ont captivé le regard de Gaspard, qui ne pouvait détourner ses yeux d'elles. Il brûlait du désir de la faire sienne.En voyant le pouce de Gaspard se poser sur son menton pour lui indiquer de lever la tête, Océane, haletante et pleine de charme, a murmuré :« Gaspard… » Sa voix était à la fois haletante et douce. « Ne m’embrasse pas, Célestin va revenir. »Gaspard écartait une mèche de cheveux d’Océane, légèrement humide de sueur, et a répondu d’une voix rauque. « Si Célestin n’avait pas un minimum de discernement, il n’aurait pas été à mes côtés pendant toutes ces années. »Il se souvenait de ce jour-là, lorsque c’était sous l'effet d’un narcotique que leur relation avait débuté. Célestin avait été celui qui avait apporté leurs vêtements, et il était évident qu'il avait tout vu par la suite.À ce moment-là, Célestin venait d’acheter de l'eau et des médicaments contre les effets de l’alcool, et il se tenait sous le porche de l
Dans cet espace clos et étroit, l’air semblait se faire plus lourd à chaque seconde, la chaleur montait inexorablement. Le bruit des baisers, des souffles haletants, et des tissus qui se frottaient les uns contre les autres créait une ambiance irrésistiblement intime et ambiguë.Les deux corps étaient déjà si étroitement collés qu’il ne semblait plus y avoir de place entre eux, mais Gaspard, dévoré par un désir intense pour Océane, n’en avait jamais assez. Il maintenait fermement ses mains, pressant encore plus profondément le corps d’Océane contre le sien, comme s’il voulait l’écraser dans ses bras.Le son des gouttes de pluie frappant le toit et les vitres de la voiture résonnait de manière désordonnée et pressée.Océane, à cause du manque d’air, a senti son dos frissonner légèrement. Même ses jambes, soutenues contre le côté de Gaspard, tremblaient et n’arrivaient plus à la maintenir. Son corps glissait lentement, se collant contre celui de Gaspard, chaud et ferme. Elle était mai