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ÉPISODE 01

01

Une fois Ă  l’aise, je sors de la chambre, je me retourne et percutĂ© quelqu’un violemment.

-Moi : Aiie putain 


- ??? : Tu peux pas regarder oĂč tu vas Sale conne ?!

-Moi : DĂ©jĂ  baisse d’un ton avec moi, je SAIS CRIER MOI AUSSI et tu peux pas t’excuser au lieu de faire le mec mortel lĂ  ?! Tu crois quoi toi ? Je t’emmerde ok ?! Bouffon.

Je le regarde de plus prÚs et sans mentir, il est plutÎt beau garçon, un grand brun mate de peau, yeux vert, musclé .. Vous me direz le cliché parfait du bg en toute sa splendeur mais lui, il avait un truc en plus je sais pas..

- ??? : Mdddr tu crois tu parles Ă  qui ?

Il m’attrape par le col de ma veste et me plaque contre le mur. Mon cƓur bat à 100 à l’h, putain So calme toi ! C’est qui encore se connard ?!

-Moi : Tu crois que tu me fais peur ? La blague, t’es pathĂ©tique chĂ©ri, enlĂšve vite tes mains.

Je retire ses mains de ma veste et le regarde amusĂ©e, faut dire que c’est plutĂŽt comique.

- ??? : Tu sais qui je suis ?

-Moi : Jm’en tape de qui t’es, bouge maintenant.

-Mr.M : Yanis ! LĂąche-lĂ .

Il me LĂąche et baisse la tĂȘte.

-Mr.M : Excuse-le Sofia c’est mon 1er fils Yanis. Et Mon deuxiùme Ruben nous attends en bas venez.

C’est son fils ?! Ils ne se ressemble pas pourtant 
 Je fixe Yanis un instant et suis Mr.M vers le grand salon. Yanis n’arrĂȘtais pas de regarder dans ma direction, il me stressai de fou, je pouvais lire dans ses yeux Ă  quel point il dĂ©sire me voir crever. 😂

On arrive dans le grand salon, il y avait 2 employés dont Lili et Ruben qui ressemblait énormément à Yanis mais avec les yeux bleu de son pÚre et la peau un peu plus clair.

-Mr.M : Bien je vous prĂ©sente Sofia, qui dorĂ©navant va vivre sous ce toit avec nous. Les gars, vous pouvez lui demander tout ce que vous voulez, elle obĂ©ira, si elle refuse vous devrez la punir c’est clair ?

-Eux : Ouais.

-Mr.M : Elle n’est pas une employĂ©e ici, elle est mon invitĂ© par consĂ©quent vous ( en visant les employĂ©s) traitĂ© la avec Ă©gard ok ?

-Eux : Oui monsieur.

-Mr.M : Bien, si tout est clair retourné à vos occupations.

Les employés partirent ainsi que ses fils.

-Moi : Non mais vous vous foutez de ma gueule c’est ça ?

-Mr.M : Sofia, tu as une quelconque objection Ă  faire ?

-Moi : Je pensais que je n’étais pas qu’une simple servante ici ?

-Mr.M : Vas me faire couler un bain, j’ai besoin de me dĂ©tendre.

-Moi : Euuh


-Mr.M : Désobéis et tu seras punis.

Il me regardait droit dans les yeux ce qui me dĂ©stabilisa, hormis mon ma famille et mon entraĂźneur de boxe, je n’avais jamais eu Ă  faire Ă  des hommes.. Et par consĂ©quent je ne savais pas vraiment de quoi ils Ă©taient capables.

-Moi : J’y vais.

Je monte dans sa chambre blasĂ©, et commence Ă  faire couler le bain, je met de la mousse, attends que l’eau monte et coupe le robinet.

-Mr.M : Ça a l’air pas mal tout ça.

Il commence Ă  retirer ses habits donc je tourne ma tĂȘte et me cache les yeux avant de voir quoi que ce soit.

-Moi : Oh STOP STOP vous ĂȘtes malades ?!

-Mr.M : Qu’est-ce qui t’arrive ma jolie ? Tu n’a jamais vu d’homme nu ?

Il entre dans le bain et s’installe.

-Moi : Bien sur que non ! Et je ne veux rien voir !

Il Ă©clata de rire et tira mon bras, je me retrouve face Ă  lui accroupis Ă  la hauteur de sa tĂȘte. Heureusement pour moi, il Ă©tait dans l’eau on ne voyait rien, il tire plus fort pour que je m’accroupisse plus prĂšs encore et nos tĂȘtes sont maintenant plus proche que jamais, j’étais dans une situation totalement ingĂ©rable et dangereuse.

-Mr.M : Tu as peur ?

-Moi : Je vous demande pardon ?

-Mr.M : J’ai dis as-tu peur ?

Il serra trÚs fort mon bras, je grimaçais.

-Mr.M : De moi.

Il me fixe, ses yeux sont vraiment magnifique et dĂ©stabilisant mĂȘme pour quelqu’un de son Ăąge. Je me sentais vraiment mal Ă  l’aise.

-Moi : N-nnon..

-Mr.M : Alors entre.

-Moi : Je ne veux pas
 Vous ĂȘtes nu, je ne peux pas non.

-Mr.M : C’est un ordre.

-Moi : C’est non ! Eh vous allez vite calmer vos ardeurs, y’a des limites à ne pas franchir non plus, croyez pas avoir une totale emprise sur moi non plus.

-Mr.M : Hmm je vois alors tu seras punis.

-Moi : TrĂšs bien.

Je retire sa main de mon bras et sors de la salle de bain. Pour qui il se prend de me demander des choses comme ça ? Il est ouf lui, respecte moi un peu non ? Il me dĂ©goute. Je repars dans ma chambre et prend ma douche, je laisse l’eau bouillante couler sur mon corps, me lave puis sors. Je met un short et un dĂ©bardeur, je me fais une couette haute et m’allonge sur mon lit. Je repense Ă  tout ce qui vient de ce passer aujourd’hui, tout c’est passĂ© si vite
 J’ai perdu ma famille, ma mĂšre, mes frĂšres et ma sƓur me manquait beaucoup, je n’avais aucun moyen pour les joindres, mon pĂšre a bien pris soins de garder mon tĂ©lĂ©phone .. En plus je me retrouve servante d’un pervers dans la mĂȘme journĂ©e, c’est vraiment pas mon jour, je me demande mĂȘme si c’est vraiment ça ma vie .. Je souffle et entends un bruit derriĂšre ma porte. Je me lĂšve et ouvre.

-Mr.M : C’est l’heure de ta punition !

Il claque la porte et la ferme Ă  clĂ©, je ne savais pas trop Ă  quoi m’attendre, il s’approcha de moi et me mit une grande giffle. « BAM »

Ma joue Ă©tait rouge Ă©carlate, j’avais mal, je tenais ma joue et m’accroupis au sol. Il avait un fouet dans les mains, je le vis lever la main, je ferma les yeux.

Il me frappa une fois puis 2,3 etc


Chaque coup Ă©tait aussi douloureux que tout les autres, j’avais le corps en feu, il comptait Ă  voix haute le nombre de coup qu’il m’affligeait.

-Mr.M : 46, 47, 48 , 49 , 50.

Il s’accroupit Ă  son tour et me releva la tĂȘte avec sa main, je pleurais, mon visage Ă©tait inondĂ© de larmes.

-Mr.M : Hmmm pauvre chĂ©rie, as-tu mal ? Tu as Ă©tĂ© une vilaine fille, je t’avais prĂ©venu


Je n’osais le regarder dans les yeux, ce qu’il remarqua. Il tourna ma tĂȘte afin que nos regards se croisent.

-Mr.M : Tu es tellement belle, mĂȘme en larme, tu me fascines ..

Il me caressa la joue et se releva.

-Mr.M : Dans 10 minutes en bas,

Nous allons passer Ă  table.

Il ouvrit la porte et partit, je me remis Ă  pleurer, je suis dans une famille de fou ! Je partis dans la salle de bain pour observer l’ampleur des dĂ©gĂąts, ce n’était vraiment pas beau Ă  voir
 J’avais pleins de marques sur le dos et sur mes cuisses, un petit peu sur mes bras ainsi qu’une joue avec la trace de sa main. J’étais vraiment choquĂ©, mon pĂšre avait dĂ©jĂ  levĂ© la main sur moi mais jamais avec autant de violence.. Quand je pense que je n’ai rien pu faire pour me dĂ©fendre, j’étais comme paralysĂ© face Ă  lui ! Je ne pouvais pas sortir comme ça, je pris un jogging et un gilet fin par-dessus mon dĂ©bardeur, je me lave encore une fois le visage pour me rafraĂźchir, refais ma couette qui ne ressemblait plus Ă  rien puis descend dans la salle Ă  manger.

Ils me fixaient tous, Lili fit des gros yeux lorsqu’elle me vit 
 Je m’assois Ă  cotĂ© de Ruben la tĂȘte baissĂ©e. Les plats arrivent, on mange dans le calme, Yanis n’arrĂȘtait pas de me fixer je commençais Ă  en avoir marre, je me sentais vraiment mal Ă  l’aise, limite tout les regards Ă©taient sur moi et je ne supporte vraiment pas ça..

-Moi : Bon vous avez quoi tous à me fixer, y’a un problùme ?! Vous me le dites on rùgle ça tout de suite hein ?!

-Yanis : Baisse vite d’un ton avec nous si tu ne veux pas t’en remanger une !

Je pris mon verre d’eau et lui jeta Ă  la figure. Ruben Ă©clata de rire et Mr.M me regardait avec attention.

-Yanis : Je vais te défoncer sale pute !

-Mr.M : Surveille ton langage !

-Yanis : T’as vu ce qu’elle a fait cette conne ?! Je vais la punir !

-Mr.M : Elle n’a pas dĂ©sobĂ©it, donc pas de punition.

-Yanis : Aller vous faire enculer !

Il sortit de table et je lui fis un magnifique doigt au passage🖕👏.

Le repas se termine, je commence à débarrasser mais Lili me stoppe.

-Lili : Ce n’est pas à toi de faire ça,vas te reposer.

-Moi : Ca ne me dĂ©range pas, je peux t’aider.

-Lili : Non vraiment, ce n’est pas la peine.

Elle me sourit, comme si elle comprenait ce que je venais de vivre, je lui souris en retour et rejoins ma chambre. J’enlĂšve se foutu gilet, remet mon short, je me lave les dents et pars me coucher extĂ©nuĂ©.

                     ****

Le lendemain je me rĂ©veille, petit rituel du matin, je me douche, je m’habille simple, me maquille lĂ©gĂšrement et me lĂąche les cheveux. Je descend en bas pour dĂ©jeuner, personne n’étais prĂ©sent bizarre. Lili arrive elle me sourit.

-Moi : Bonjours Lili.

-Lili : Bien dormis ?

-Moi : Ouais et toi ?

-Lili : Ca va 😊 au fait, c’est Ă  toi d’aller les rĂ©veiller le matin.

-Moi : Ah bon ?

-Lili : Oui c’est Mr.Marnad qui m’a fait cette petite prĂ©cision hier soir.

-Moi : Je vois


Je remonte dans les chambres et commence par Ruben. J’entre doucement, m’approche de son lit et le secoue lĂ©gĂšrement.

-Moi : Ruben, levez-vous il faut aller déjeuner.

-Ruben : Hm tu peux me tutoyer tu sais.

-Moi : Vraiment ? Comme tu veux alors.

-Ruben : On doit avoir le mĂȘme Ăąge c’est quand mĂȘme mieux.

-Moi : Mdrr ouais c’est vrai merci.

Je lui souris et ressort de la chambre. J’entre dans celle de Yanis, je ne perd pas de temps, j’ouvre la fenĂȘtre et tire les rideaux, je lui retire la couette et le secoue dans tout les sens.

-Moi : LĂšve toi gros sac.

Bouge, j’ai autre chose à faire moi !

-Yanis :Mmmmhhhhhhhhh

Je pars dans sa salle de bain et remplis un petit verre d’eau Ă  moitiĂ©, je retourne vers lui et lui jette le verre.

-Yanis : PUTAIN ! Mais tu te la racle toi c’est trop ! Tu casses les couilles !

-Moi : Pour ça il faut déjà que tu en ai.

-Yanis : Ah ouais ? Viens là je vais te montrer que j’en ai.

Il m’attrape le poignet et me tire sur lui, mon cƓur commence Ă  battre super vite, trop vite mĂȘme j’ai l’impression qu’il va exploser !

Il me retourne et se met sur moi, je le fixe, il me fixe
. Il commence Ă  s’approcher de plus en plus de mon visage, je sens qu’il va m’embrasser mais je sors de ma folie et lui pose un coup de tĂȘte. J’avoue j’ai eu mal aussi sur le coup mdr mais je n’avais pas d’autres solutions.

-Yanis : Aaaaaah pétasse !

-Moi : Bon dĂ©pĂȘche toi j’ai pas ton time je t’explique.

-Yanis : T’es malade wallah.

Je remets mes vĂȘtements en place, correctement sans plis et pars dans la chambre de Mr.M

-Mr.M : Tu auras mis du temps dis moi.

-Moi : J’ai d’abord rĂ©veillĂ© vos fils
 Souhaitez-vous ĂȘtre rĂ©veillĂ© en premier ?

-Mr.M : Fais comme tu veux ma jolie.

-Moi : Bien on vous attends en bas pour le petit dĂ©jeuner, il est prĂȘt.

-Mr.M : Merci.

Je ressors de la chambre et souffle un grand coup, il semble que je n’ai pas fais de gaffe cette fois-ci.

Je redescend en bas rejoindre Lili et attends les garçons. J’espĂšre que la journĂ©e ne va pas ĂȘtre trop dure aujourd’hui
 Je ne voudrais pas me reprendre la punition d’hier..

‱

Les garçons arrivent un par un, on déjeune dans le calme.

-Ruben : C’est quoi le programme aujourd’hui ?

-Yanis : Toi c’est ton vieux lycĂ©e.

-Ruben : Ferme ta gueule toi.

-Yanis : Si je te nique pas ta mĂšre toi.

-Mr.M : VOUS ALLEZ VOUS CALMER OUI ?!

Yanis, tu as une rĂ©union aujourd’hui.

-Yanis : Mais tu peux y aller tout seul là, j’ai d’autres choses à faire moi.

-Mr.M : Genre quoi ? Ton petit trafic de PD ? Tu dois apprendre le mĂ©tier pour travailler avec moi dans l’entreprise alors tu la ferme et tu fais ce que je te dis. Au fait Sofia, j’ai pensĂ© que tu souhaiterais appeler ta famille non ?

-Moi : Euh, Oui ce serait sympas.

-Mr.M : Bien, ne me déçois pas aujourd’hui et je te rĂ©compenserai.

-Moi : Dac.

-Mr.M : Aide mes fils à se préparer, ensuite tu viendras dans ma chambre.

-Moi : Ok.

Je sors de table accompagné de Ruben et Yanis, un lourd silence rÚgne. On arrive devant les chambres et personne ne parle.

-Yanis : Aller wesh ! Vous avez quoi ?

Il me tire par le bras et me fais entrer dans sa chambre. Il commence Ă  enfiler son costard, il Ă©tait vraiment Ă©nervĂ©. En attachant sa chemise, il se trompe dans tout les trous et pĂšte un cable, c’était assez drĂŽle Ă  voir en faite, j’avais l’impression d’avoir un enfant de 8 ans en face de moi mddr comme ma petite sƓur quand elle n’arrive pas Ă  faire quelque chose.. Ma petite princesse.

-Moi : Mdrrrr t’es pas douĂ© toi.

-Yanis : Putain ! Ça me casse les couilles lĂ  đŸ˜€ ! Et toi arrĂȘte de rire sale conne je vais te dĂ©foncer !

Il se laisse tomber sur son lit.

-Moi : Calme toi oh parle correctement avant que je t’en mette une ! Je vais t’aider, lùve toi.

-Yanis : Non je ne bougerais pas.

-Moi : Aller sinon ton pĂšre va me punir.

Il lĂšve Ă  peine sa tĂȘte vers moi et me dit :

-Yanis : Tu l’auras mĂ©ritĂ©.

-Moi : T’es vraiment con c’est pas possible !

Je grimpe sur lui et m’assois.

-Yanis : Eh mais qu’est-ce que tu fou ?!

-Moi : Ta gueule.

Je commence Ă  dĂ©boutonner sa chemise, je sens son regard insistant sur moi. Je reboutonne sa chemise correctement et au moment oĂč j’allais descendre, il retient mon bras.

-Moi : Quoi ?

-Yanis : Non rien, bouge et refais plus jamais ça !

Il me pousse et se remet debout.

-Moi : Bon j’y vais maintenant, tu n’as plus besoin de mon aide.

Je sors et entre dans la chambre de Ruben.

-Moi : De l’aide peu ĂȘtre ?

-Ruben : Oui tu veux bien prendre mes chaussures dans le placard le temps que je finisse stp ?

-Moi : D’accord.

SĂ©rieusement comme si des gars de leurs Ăąges avaient besoins de moi pour s’habiller c’est vraiment n’importe quoi.. Je prend ses chaussures et lui ramĂšne, il se met en face de moi et glisse dĂ©licatement ses mains sur mes hanches, je le regarde surprise.

-Ruben : Merci..

-Moi : Mhm qu’est-ce que tu fais ?

-Ruben : Je profite.

-Moi : EnlĂšve vite tes mains faut arrĂȘter de dĂ©conner lĂ  vous me prenez pour qui tous ?!

-Ruben : MDRRR calme tes petits nerfs avec moi, je vais rien te faire, tu sais t’es plutĂŽt courageuse pour leur tenir tĂȘte j’aime bien, tu m’amuses.

Il dépose un baiser sur ma joue et retourne dans sa salle de bain.

Je sors assez troublĂ©e, Ă  vrai dire j’ai beaucoup de mal Ă  les comprendre tous autant qu’ils sont. J’entre ensuite dans la chambre de Mr.M.

-Mr.M : Tu as été longue encore une fois.

Son regard Ă©tait plongĂ© dans le mien, c’est fou ce que cet homme est dĂ©stabilisant ..

-Moi : Désoler
 Yanis a pris plus de temps que prévus.

-Mr.M : Hmmm je laisse passer pour cette fois mais ne me fais plus attendre.

-Moi : Oui monsieur. Que dois-je faire ?

-Mr.M : J’aimerais que tu me boutonne ma chemise.

Haha c’est bien le pĂšre de Yanis, il n’y a pas de doute ! Je m’approche de lui, il me suis du regard, je boutonne sa chemise, mon cƓur battait de plus en plus vite, je manquais d’air.. Je fini d’attacher sa chemise et m’écarte, je sais pas pourquoi mais je suis vraiment mal Ă  l’aise avec lui et j’ai un mauvais pressentiment..

-Mr.M : Qu’est-ce que tu as ? Tu es toute tremblante.

-Moi : R-rien .. Je peux disposer ?

-Mr.M : Viens, laisse moi te remercier.

Je m’approche Ă  nouveau la tĂȘte baissĂ©e
 Il la relĂšve dĂ©licatement et approche son visage du mien.

J’attrape fermement sa main prise de panique.

-Moi : arrĂȘter.. Ne .. Ne jouez pas Ă  ç avec moi s’il vous plaĂźt.

Je sentais le rouge me monter aux joues, il sourit légÚrement et me fais un bisou sur la joue.

-Mr.M : Tu peux disposer, je te laisse ta journĂ©e, fais ce qu’il te plais.

-Moi : M-mmerci monsieur.

Je sortis en vitesse de sa chambre et couru dans la mienne. On peut dire que j’ai eu chaud, il me fait vraiment peur
 Putain et c’est quoi ces rĂ©actions Ă  2 balles ? Je ne me reconnais pas, on dirait une pauvre conne qui ne sait pas se dĂ©fendre et qui est prĂȘte Ă  dire oui Ă  tout, je dois me reprendre et vite fais sinon ils vont prendre la confiance.

Il me faut un bon bain, je fais couler l’eau puis rentre dans le bain. Je met de la musique et me dĂ©tends.

1h plus tard, je dĂ©cide enfin de sortir. Je me sĂšche, met une serviette autour de moi. Je fouille mon immense armoire. Elle Ă©tait vraiment pleine Ă  craquer, il y avait de tout : slim, short, jupe, t-shirt, pull, sous-vĂȘtement, robe, habille de soirĂ©e etc
 Une petite envie de me mettre en bombe me traverse l’esprit. Je prend une robe moulante bordeaux bustier qui m’arrive aux genoux, des sous-vĂȘtements noir et des talons noir Ă©galement. Je m’habille puis commence le maquillage, smoky eyes noir, lĂ©ger contouring et pour finir rouge Ă  lĂšvre bordeaux. Je me boucle les cheveux et me met un magnifique collier, un bracelet, des bagues et me voilĂ  mĂ©tamorphoser ! Je ne me reconnaissais pas, j’avais toujours rĂȘvĂ© de faire ça mais j’avais toujours la flemme d’habitude, c’est vraiment pas mon truc les vĂȘtements, le maquillage tout ça, je suis plutĂŽt simple de base comme fille et malgrĂ© tout l’argent que ma famille possĂšde, je suis toujours restĂ© banale, rien d’extravagant et ça me vas trĂšs bien. Bref je dĂ©cide de descendre en bas pour demander Ă  Lili ce qu’elle en pense, j’en profite puisque les garçons sont partis. J’arrive dans la cuisine, elle prĂ©pare le repas pour ce soir.

-Moi : Lili t’en penses quoi ?

-Lili : Oh mon dieu !

-Moi : Alors ??

-Lili : Tu es magnifique, mais pourquoi t’es tu prĂ©parĂ© ?

-Moi : Je ne sais pas, avec toute les affaires qui avait dans ma chambre je voulais juste essayer.. Mdrr c’est mal ?

-Lili : Il ne vaut mieux pas que Monsieur Marnad voit ça.

-Mr.M : Que je ne vois pas quoi Lili ?

Il regarde Lili, puis pose son regard sur moi, je me sentais vraiment mal Ă  l’aise, je le sens me dĂ©tailler de haut en bas, il se mort la lĂšvre infĂ©rieur. Yanis rentre Ă  ce moment dans la piĂšce. Alors lĂ  j’avais qu’une seule envie c’est de partir en courant, j’ai vraiment Ă©tĂ© conne de descendre ! Comment ça se fait qu’ils ne soient toujours pas partis ????!

-Yanis : Papa, elle est oĂč ma 

 Woooow !

Je baisse la tĂȘte


-Mr.M : Sofia monte immédiatement dans ma chambre.

-Moi : Ok.

Je monte dans sa chambre, il avait l’air Ă©nervĂ©, j’ai vraiment peur de sa rĂ©action..

                       ****

Il arrive, son visage est fermé, il ferme la porte à clé et se retourne vers moi.

-Mr.M : Qu’est-ce qui t’as pris de t’habiller comme ça ?

-Moi : Euh .. Je suis dĂ©solĂ©, j’ai vu tout ces vĂȘtements dans mon armoire, je voulais juste essayer.

-Mr.M : Tu es vraiment magnifique..

Il s’approche d’un pas dĂ©cidĂ© vers moi, attrape ma tĂȘte fermement et m’embrasse sauvagement. Je ne me sentais vraiment mal, je ressentais du dĂ©gout sur le moment, j’essais de le repousser mais il est bien trop fort pour moi. Il fait glisser ses mains le long de mon dos puis les poses sur mes hanches, il me colle Ă  lui mais je ne veux pas me laisser faire. Je le repousse de toute mes forces et lui met une claque. Il reste d’abord choquĂ© puis se met Ă  rigoler.

-Moi : Pourquoi ?! Je vous ai pourtant dis de ne pas jouer avec moi ! Vous dĂ©passĂ© les bornes ! Je vous interdis de reposer la main sur moi c’est clair ? Vous me prenez pour quoi ? Votre putain ?! C’est la premiĂšre et derniĂšre fois je vous prĂ©viens !

-Mr.M : Je t’en prie.. Tu crois vraiment que je n’ai pas compris ton petit jeu ?

-Moi : Pardon ? je comprends pas lĂ .

-Mr.M : Tu t’ai faite sexy, tu met le paquet, tu dĂ©sirais que tout ceci ce passe 
ne me dis pas que ce n’est pas ce que tu voulais ?

-Moi : Mais vous ĂȘtes complĂštement malade ! Ouvrez la porte.

-Mr.M : Ne fais pas la fille clean avec moi, tu sais tout autant que moi que ce n’est pas ce que tu es.

-Moi : Je rĂȘve ou vous ĂȘtes en train de me traiter de pute ?

-Mr.M : Ce n’est pas le mot que j’ai employĂ© 


-Moi : Allez vous faire foutre ! Vous et votre stupide rĂšgle Ă  ma con ! Je vous mĂ©prise au plus haut point, vous n’ĂȘtes qu’un sale type ! Et vous savez quoi ? Je vais m’en aller et avant de partir, je vais vous laisser un petit souvenir.

Je m’approche de lui et lui met un bon coup de pied dans ses bijoux de famille ! Il se plie en 2 et marmonne dans sa barbe. Je sors de la chambre et mes larmes se mirent Ă  couler d’elles mĂȘme. Comment peut-il me manquer de respect Ă  ce point ? Putain j’ai rien fais de mal ! Je croise Ruben dans le couloir, il devait sĂ»rement rentrer du lycĂ©e, enfin si il y est allĂ©. Il m’attrape par les hanches et me fais un cĂąlin, je ne le repousse pas, son geste me calme petit Ă  petit, Ruben m’apaise, il est different de son pĂšre ainsi que de son frĂšre 
 J’essais de me dĂ©tacher mais il n’est toujours pas de cet avis alors on reste comme ça encore un peu. J’avais bizarrement la sensation d’ĂȘtre en sĂ©curitĂ© alors que pourtant c’est loin d’ĂȘtre le cas.

AprĂšs quelques minutes je dĂ©cide de briser cette Ă©treinte me sentant mal Ă  l’aise.

                       ****

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