Dans le cabinet de travail, Louis a fait un lit par terre distraitement. Il était plein de résignation.Il comprenait bien Christina. S’il était à sa place, il ne serait pas calme non plus.D’ailleurs, sa belle-mère, qui n’était pas sage, compliquait probablement les choses. L’affaire deviendrait de plus en plus épineuse....Le lendemain matin, à l’heure du petit-déjeuner, Louis avait préparé les plats de très bonne heure, afin de demander pardon à Christina.Toutefois, Christina n’a pas pris le petit-déjeuner. Elle a déchiré l’acte de divorce en présence de Louis.Louis, renfrogné, n’a pas prononcé un mot. Il se rendait compte que l’affaire ne s’achèverait pas facilement comme ça.Conformément à l’attente de Louis, Christina a dit froidement : « On peut mettre à côté le divorce, mais tu dois me promettre une chose. »« Qu’est-ce que c’est ? Je te promets ! » Louis a répondu rapidement.« Tu ne me demandes pas qu’il s’agit de quoi et tu me promets ? Tu n’as pas peur que je te fasse vi
Pendant que Marie pensait à dépenser les cinq millions d’euros empruntés par Louis, un événement a eu lieu à l’aéroport de N.Il n’y avait pas beaucoup de vols à l’aéroport de N. La plupart d’entre eux desservaient la capitale.En ce moment, un homme soigneusement coiffé et en costume bien taillé, attendait à la sortie de l’aéroport, les bras attachés derrière lui. Au lieu de jouer avec son portable, il tenait un bouquet de roses, d’un air glacial.Beaucoup de jeunes filles passant par lui le regardaient avec admiration.À cette époque, peu d’hommes ne jouaient pas avec leur portable lorsqu’ils attendaient quelqu’un. Cette attitude seule suffisait à séduire un grand nombre de fillettes.Un instant plus tard, on a vu des gens sortir de l’aéroport.Huit gardiens en noir sont apparus en premier, suivis d’une femme d’une cinquantaine d’année, fortunée, mince et d’un certain style.Elle n’était plus jeune, mais elle était maquillée avec beaucoup de soin. Elle portait des vêtements de saison
Chez Christina.Louis était allé à la banque et avait retiré cinq millions d’euros.Marie avait le regard rempli d’envie, quand Louis a jeté le sac contenant les espèces sur la table basse.Elle a vérifié les billets dans la hâte, même si Louis était à côté. Elle ne s’est pas empêchée de sourire, ayant assuré l’authenticité des billets.« Et l’attestation ? Tu ne vas pas assumer la dette tout seul ? » Marie, en se levant la tête, a interrogé Louis d’un ton orgueilleux.Louis a sorti un document bien préparé, signé par Louis et l’avocat, disant que les dix millions d’euros étaient la dette assumée par Louis tout seul et qu’ils n’avaient aucun rapport avec Christina.Marie a lu l’attestation avec soin et a téléphoné à plusieurs soit-disant professionnels pour se renseigner. Puis, elle a gardé l’attestation, l’air joyeux.Avec cette attestation, elle n’avait rien à craindre de prodiguer de l’argent et de mener une vie somptueuse. Ça ne la regardait pas de rembouser cet argent ! Il suffisa
Marie, après avoir changé de visage pour un instant, s’est levée tout à coup. Elle a pointé Louis du doigt, disant : « Propre-à-rien, ne penses pas que l’affaire est réglée avec ces cinq millions d’euros ! Il te faut emprunter cinq, non, dix millions de plus ! Et c’est toujours toi qui en es responsable ! »« D’accord, pas de problème. Mais il faudrait attendre quelques années. Je viens d’emprunter dix millions à mon copain. Il ne peut pas me prêter de l’argent sans cesse, n’est-ce pas ? » a répliqué Louis rapidement.« Tu... », Marie a changé de couleur de nouveau et a dit, « tu es le gendre matrilocal de la famille Royer. Comme tu travailles maintenant, tu me confies la carte bancaire sur laquelle tes salaires sont versés et je m’en occupe chaque mois ! »« Si ma belle-mère a besoin de ma carte bancaire, je te la donne. » Louis a dit en souriant. Il avait tout calculé.A ce moment, Claire, qui jouait avec son portable à côté, n’en pouvait plus ! Si Marie prenait les salaires de ce be
Jacques, qui gardait son sang froid, n’a pas pu se contenir. Il a lancé un regard dur à Louis, criant farouchement : « Putain ! Louis, tu n’as pas honte ? Tu es le président de la Société Boucher ? Tu ne crains pas que le président te cherche des soucis en entendant ces mots ? »Personne ne croyait que Louis, ce propre-à-rien, était le président de la Société Boucher.Pendant que Luc avait demandé la main de Christina, Louis avait prétendu être le président sans vergogne, mais alors ? Résultat : il n’était qu’un bouffon.Maintenant, cela a recommencé ! Il était éhonté !Christina, à côté de Louis, n’en pouvait plus. Elle a avancé d’un pas, en disant doucement : « Papi, il est possible que Louis se serve de la carte d’adhésion de son patron... »« Le patron qui lui a prêté la Porsche ? » M. Royer a hoché la tête, convaincu par cette possibilité.Le type qui avait prêté à son chauffeur une voiture de luxe telle que Porsche était certainement fortuné.Avec assez d’argent, ce n’était pas d
« Attention ! Je te pardonne cette fois, mais je ne t'y prendrai plus ! » M. Royer avait le regard sombre.« Tu n’aurais pas le droit de crever d’orgueil même si Christina s’occupe de la comptabilité de la société et est devenu la responsable du projet ! Tu ne vas pas te ficher de moi sous sa protection ! »« Un mot suffirait à lui arracher tous les postes si je désirais. Tu n’auras plus d’audace d’avoir ni foi ni loi ! »« Que tu tiennes ta parole. » Louis s’est retiré.Cette menace de M. Royer était tant faible que ridicule.Christina, en tant que directrice de projet, représentait l’avenir et l’existence de la famille Royer. Après tout, M. Royer avait fait le compromis en faisant Christina directrice financière. Maintenant, il allait parier l’avenir et le destin des Royer en raison de cette affaire infime ?Il n’avait ni le pouvoir, ni l’audace de faire ça !À la vue de la silhouette de Louis, M. Royer a failli se casser les dents !Louis supportait sans résistance des coups et des
« Eh bien, quelle solution ? » M. Royer a jeté un coup d’oeil à Jacques avec curiosité. Ce petit-fils pétait toujours plus haut que son derrière. Quelle solution pouvait-il trouver ? Ce ne serait pas une mauvaise idée ?« Papi, ce gendre matrilocal agit audacieusement parce que tu es trop gentil avec lui et que tu n’as pas donné assez de leçons à Christina. »« Je sais que Christina a beaucoup aidé notre famille et qu’elle est ta petite-fille. Tu n’as pas envie de mesures extrêmes parce que les liens du sang sont les plus forts. Mais ça ne marche pas comme ça », a dit Jacques d’un ton lourd, « alors, je vais jouer le rôle du méchant ! »Sur ces mots, M. Royer a froncé les sourcils. Jacques jouait le rôle du méchant ?« Tu ne désires pas que je te cède le poste de président maintenant ? » M. Royer a interrogé Jacques d’un ton lourd.« Papi, c’est la seule solution. En qualité de président, je l’emporterai sur Christina à juste titre ! »« D’ailleurs, tu ne trouves pas que Christina a dé
Chez Christina, Marie était installée dans la chambre de Christina. Elle tenait la carte bancaire que Louis venait de lui donner à la main et la regardait avec joie. Louis avait commandé à la comptabilité de la Société Boucher de verser quelques dizaines de milliers d’euros dedans chaque mois. En touchant la carte bancaire, Marie a conseillé à Christina : « Christy, tu comprends l’intention de grand-père ? Il ne va pas vous permettre de divorcer en attendant, mais il ne va pas non plus laisser Louis agir comme ça ! »« Tu dois surveiller ton propre mari. Je trouve qu’il n’est pas comme avant. Il a gagné beaucoup d’argent dans l’entreprise de son copain d’école ? Si oui, essaie d’obtenir tout cet argent, par n’importe quels moyens ! Tu m’écoutes bien, mon ange ! L’homme est corrompu quand il a de l’argent ! »Christina a froncé les sourcils légèrement, disant : « Maman, je vais m’occuper de mes affaires. »« Sois sage ! Je considère les choses pour toi, ma belle ! Réfléchis bien ! Bien
Dans la boîte en bois, il y avait une montre de curiosité en acier. C’était la Rolex d’un grand renom.Cette montre avait défié le temps. Son cadran légèrement jauni portait une « couleur tropicale » agréable, tandis que son boîtier, malgré les vestiges des années, semblait tout neuf. Draco qui avait l’air fier, s’est mis à identifier la montre dans la hâte. Il a sorti une loupe pour l’examiner avec soin.Tandis que Louis, qui ne faisait que jeter quelques coups d’oeil à cette montre, avait l’air impassible. Évidemment, c’était Louis qui ressemblait plus à un professionnel.François ne cessait pas de hocher la tête et Florence avait les yeux illuminés. En général, la conduite de Louis était beaucoup plus élégante que celle de Draco, lequel ressemblait à un réparateur de montre.Cependant, Julien a poussé un ricanement à ce spectacle. « Ah, les jeunes d’aujourd’hui, vous ne savez que prendre de grands airs ! »Dans l’identification des antiquités, il fallait de la patience et de la min
Sur ces mots, Louis avait une faible contraction pupillaire. Il semblait que ce Draco ait une hostilité grave contre Louis.Comment by Service communication: Dilatation pupillaire ?Plutôt le contraire... Je ne connais pas la médecine et j’ignore scientifiquement si les pupilles se contractent ou se dilatent dans ce cas-là, mais c’est écrit comme ça.À cette idée, il a lancé un regard sur Florence. Cette femme était un désastre ! Elle ne faisait que lui apporter des ennuis.Florence, voyant que Louis l’a regardée, avait esquissé un sourire sur son visage de glace. Elle a fait un clin d’oeil à Louis, disant : « vous le méritez bien ».Louis a adressé un sourire amer. Il ne trouvait pas de mot.Néanmoins, à ce spectacle, Draco a serré spontanément les poings. Cet inconnu osait faire de l’oeil à sa sylphide en sa présence ? C’était vraiment insupportable !Julien observait du coin de l’oeil les gestes des jeunes. Il a poussé un soupir dans son coeur. Sur ce plan, son disciple ne concurre
Ce vieil homme s’appelait Julien Garcia, président de l’association des antiquités de la ville de N. La jeune fille était Florence, tandis que le jeune garçon s’appelait Draco Garcia, son disciple.À la vue de Julien, Louis n’était pas trop surpris. Julien jouissait d’une grande renommée dans le monde des antiquaires de N. Il était naturel qu’il vienne à cette exposition d’antiquités. D’ailleurs, il était un vieil ami de François, évidemment.Quant à son disciple Draco, il était amoureux de Florence à coup sûr. Il n’a pas pu détourner ses yeux de Florence depuis qu’ils étaient entrés.Quand Florence a vu Louis, elle a légèrement changé de couleur, ce qui a étonné Draco. Il avait le regard plein de vigilance en posant ses yeux sur Louis.Florence était une véritable beauté de glace. Elle restait impassible devant toute personne. Néanmoins, elle avait le regard beaucoup plus tendre en face de cet inconnu !Avant que Louis et Draco ne fassent connaissance, Draco avait déjà pris Louis pour
« Christy, il est ton époux en tout cas. Il faut que tu le rappelles à sa parole. Il doit s’agenouiller devant Jacques comme il a promis ! Sinon, vous serez tous les deux chassés dehors. Ce sera vraiment dommage », Zoé a fait la remarque à Christina avec « gentillesse ».Christina a dit d’un air froid : « Ça me regarde ? Il vient et s’agenouille comme il veut ! »« Mon Dieu, tu t’es déjà débarrassée de lui ? Christina, avant que tu ne sois la maudite vice-directrice, tu n’étais pas comme ça ! Maintenant, étant donné ta position sociale, tu as peur de perdre la face ? Ou tu n’es pas encore habituée à ton mari propre-à-rien depuis trois ans ? » Jacques s’est moqué d’elle : « Pourtant, tu ne penses pas à divorcer avec lui ! Ce mariage a été rangé par notre grand-mère ! Si on viole la dernière volonté de la défunte grand-mère, on offensera toute la famille Royer ! »Jacques avait bien réfléchi ces deux derniers jours. Il ne fallait pas que Louis, le bon à rien, divorce avec Christina ! L’e
Le lendemain, à l’Hôtel de N.C’était un jour de fête à N où aurait lieu une manifestation importante pour le grand monde. Aujourd’hui, la famille de Nolan, une famille de premier ordre de la capitale, organiserait une exposition d’antiquités.L’exposition présidée par la famille de Nolan ne se tenait pas facilement. On y verrait toujours des objets rares.L’essentiel était que l’exposition soit haute de gamme et que les gens ordinaires ne puissent pas y assister.Cette fois-ci, l’Hôtel de N avait suspendu toutes les activités commerciales depuis trois jours, de manière à bien préparer l’exposition. Aujourd’hui, à l’exception des familles et des sociétés invitées, l'accès à l'Hôtel N était interdit aux étrangers.Même les serveurs de l’hôtel avaient été soigneusement sélectionnés. Cela démontrait l’influence exercée par cette exposition sur N.Des voitures de luxe se garaient successivement sur le parking de l’Hôtel de N. Les personnes qui en descendaient étaient tous les VIP des mili
Grâce à la collaboration avec la Société d’investissement Boucher ? Au projet de centre commercial ?Ces aspects comptaient beaucoup aux yeux de la famille Royer, mais pour les de Nolan, ça ne servait à rien !Si la famille de Nolan accordait cette faveur à la famille Royer de ce fait, on la sous-estimerait !La raison pour laquelle la famille de Nolan prenait la famille Royer en considération, en lui apportant une lettre d’invitation, était très simple. C’était grâce à Louis ! Louis avait dit qu’il n’avait pas besoin de lettre d’invitation, mais une grande famille telle que de Nolan, ne négligeait pas les manières !Si ce n’avait pas été pour ça, la famille de Nolan aurait ignoré la famille Royer, qui ce soient les personnes envoyées chez cette première par cette dernière. La famille Royer, à titre de famille de deuxième ordre régionale, n’aurait pas eu le droit d’être un chien élevé par la famille de Nolan.Comment by Service communication: Comprends pas, que voulez-vous dire ? A ref
La main de M. Royer, laquelle tenait la lettre d’invitation, ne cessait pas de trembler. En apercevant l’homme qui s’éloignait, il n’arrivait pas à se calmer.Auparavant, la famille de Nolan avait organisé une exposition semblable à N. La famille Royer s’était servi des milliers de moyens pour y assister. Mais elle avait été méprisée comme un chien galeux par la famille de Nolan.C’était une douleur pour M. Royer et c’était pour cette raison qu’il souhaitait assister à cette exposition d’antiquités.Aujourd’hui, contre toute attente, la famille de Nolan lui avait apporté une lettre d’invitation. C’était vraiment un progrès considérable pour la famille Royer !Parmi toutes les familles de deuxième ordre à N, la famille Royer était la seule qui avait cet honneur.« La famille Royer aura un bel avenir ! Elle deviendra une famille de premier ordre ! Nous sommes appréciés par la famille de Nolan ! » a dit M. Royer avec excitation.« Papi, si nous lisions les conditions ? Il faut respecter s
Louis a hoché légèrement la tête, sans dire un mot. Il s’est installé de nouveau à son siège.Il a regardé Christina du coin de l’œil et a soupiré dans son cœur. Si tu pouvais, si tu pouvais parler en ma faveur, ils changeraient d’attitude envers moi, n’est-ce pas ?Tu ne comprends pas pourquoi je me suis levé tout à l’heure ?Louis était troublé au fond du cœur, tandis que Christina ne comprenait pas ses propres idées non plus ! Elle avait surveillé en cachette Roxanne ces deux jours-là. La femme qui avait l’air pur et innocent, rappelant aux hommes leur premier amour, recevait chaque patient avec bienveillance. Elle avait le cœur brisé à cette vue !Dans ce cas-là, elle n’était pas capable de regarder Louis dans les yeux, ni de prendre son parti !On dit qu’une femme amoureuse n’a aucune raison. Mais quand elle était jalouse, c’était encore pire !Bien entendu, c’était aussi parce que Christina avait l’habitude de considérer Louis comme son propre bien depuis trois ans. Comment pourr
Il semblait que Christina s’apprête à abandonner ce gendre matrilocal, afin d’épouser un autre homme qui l’aiderait !À ce moment-là, Jacques avait l’œil extrêmement vigilant sur Christina.« Papi, tu vas laisser Louis faire n’importe quoi comme ça ? Sans doute, quelqu’un l’a incité à troubler notre plan ! Ainsi, la position de celle-ci ne sera pas affectée chez nous ! » a dit Jacques d’un ton implicite.M. Royer a lancé un regard froid à Jacques. Celui-ci s’est attaqué à Christina à ce moment crucial ! Il n’avait pas d’ambition !Néanmoins, Jacques avait peut-être raison. C’était éventuellement Christina qui avait poussé Louis en avant !À cet instant, M. Royer a pris garde de Christina au fond de son cœur. Il a jeté un coup d’œil à Louis spontanément, en disant froidement : « Louis, nous discutons d’une affaire sérieuse ici. Va-t’en si tu veux faire ton cinéma ! »« M. Royer, vous pensez que je plaisante ? Eh bien, je vous ai dit la vérité ! » a répondu Louis d’un ton distrait.« J’e