Chapitre 202

« La famille Royer ne m’intéresse pas, pourtant, mon épouse est une Royer, a dit Louis avec désinvolture, on dit qu’un jour ensemble comme les époux signifie une dévotion inconditionnelle, alors que mille jours signifient pour toujours. Il ne s’agit que de la raison la plus simple du monde. Monsieur de Nolan, si vous n’avez pas d’autres choses à me dire, je vous laisse. En tout cas, mon épouse m’attend chez moi. »

Sur ses mots, Louis a adressé un sourire à Florence, puis s’est retiré.

François, au lieu de l’empêcher, ne faisait que contempler la silhouette de Louis, la mine changeante.

Un homme, surtout un homme si jeune, demeurait si tranquille face à la séduction de la richesse, du pouvoir et de la beauté. Quelle confiance en soi il avait ! Qu’il était résolu et déterminé !

Il semblait obtenir facilement ce qu’il voulait, que ce soit la richesse ou le pouvoir.

Il ne les désirait tout simplement pas pour le moment.

Soit il était sûr de lui, soit il était prétentieux ?

François ne comp