Le samedi soir Ken avait tenu à passer me voir avant de se rendre à la soirée qu'il avait avec ses amis.
-Tu n'arrives plus à te passer de moi ou quoi? Lui dis-je alors que nous nous installions sur mon canapé.
-Je voulais te parler d'un truc en fait.
-Vas-y.
-Comme tu le sais cet été on est en tournée avec les gars. Enfin il abordait
-T'es sûre que tu ne veux rien boire? Me demanda une nouvelle fois ma meilleure amie. -Non, je te jure que ça va. -Bon ok, je vais voir ce que je trouve pour moi et je reviens alors. -Je t'attends ici. Nous étions dans le train en direction de Bruxelles. Cela faisait un peu plus de deux semaines que Ken avait entamé ses concerts de l'été
Framal, Ken et moi prîmes l'ascenseur jusqu'au deuxième étage. Nos chambres étaient voisines, celle de Ken entre les deux autres. -Bonne nuit les gars, leur dis-je en glissant la carte dans la fente de la porte de ma chambre. -Bonne nuit à toi aussi, me répondirent-il. À peine avais-je posé mes affaires que mon portable m'indiqua la réception d'un message.
Contrairement à mes espérances, Ken et moi nous étions peu vus cet été, même si dès qu'il avait eu un moment de libre, ce qui avait été rare, il était venu le passer avec moi à Paris. Heureusement que le téléphone existait, cela nous permettait au moins de tuer un peu le manque l'un de l'autre. J'avais moi aussi déserté Paris la première quinzaine d'août pour me rendre au Portugal. J'y avais retrouvé ma famille, autant celle qui vivait là bas à l'année que celle de Nice qui s'y rendait chaque été. J'avais profité d'être à Porto, où nous devions célébrer l'anniversaire de ma grand-mère maternelle, pour faire un tour au café où Ken et moi nous étions rencontr
Ken et moi avions passé le premier week-end de septembre enfermés entre mes quatre murs. Nous avions éteint nos téléphones et avions décidé de n'ouvrir la porte à personne d'autre qu'au livreur de pizzas. La séparation dûe à ses obligations avait été difficile à vivre mais ce week end était la récompense que nous avions tant attendu. Le lundi matin, je me levais avant lui pour me préparer pour le premier jour de cette nouvelle année scolaire. Avant mon départ, j'allai poser mes lèvres sur celles de Ken et lui souhaitai une bonne journée, mais il m'attrapa et me fit basculer à ses côt&eacu
14h50. J'arrivai à l'adresse que la personne au téléphone m'avait indiqué. J'allai directement à l'accueil. -Bonjour, j'ai rendez-vous avec madame Baker à 15h. Je suis un peu en avance. -Un instant s'il vous plaît. Elle prit son téléphone et échangea quelques mots avec son interlocutrice. -Vous pouvez y aller. C'est la porte au fond, me dit-elle en m'indiquant un couloir. J'arrivai devant une porte, soufflai un grand coup et tapai.
À partir de ce moment là, mon rythme de vie s'intensifia nettement. Après lecture du contrat, j'avais accepté l'offre de madame Baker. Tout me paraissait en règle, même si des modifications était apportées à mon roman, rien ne serait fait sans mon consentement. Le contrat me prévoyait dix pour cent de gains sur chaque vente, autrement dit presque rien, mais je ne faisais clairement pas ça pour l'argent. Avec Ken les choses se passaient à merveille, même s'il nous était parfois difficile de trouver du temps à deux. Il était souvent en déplacement à l'étranger et lorsqu'il revenait à Paris j'avais moi-même des ob
Il était vingt-deux heures trente lorsque nous sortîmes de chez les parents de Ken, et ils avaient effectivement été adorables avec moi. Sa mère aimait son fils plus que tout, elle le montrait à travers chacun de ses gestes. Elle couvait Ken comme si ce n'était encore qu'un enfant, cela m'avait fait sourire, me rappelant les agissements de ma mère envers mon frère. Le père de Ken était un homme intelligent et très drôle. Nous avions discuté politique lui et moi une bonne partie de la soirée. Ses idées
Ken et moi avions passé Noël chacun de notre côté. J'étais à Nice avec ma famille, lui à Paris avec la sienne. Il avait mal pris le fait que nous soyons séparés pour les fêtes mais je n'avais pas vraiment le choix. Il était hors de question que je ne sois pas avec mes parents, mon frère, sa femme et mon petit neveu. Ken aurait voulu que je l'invite à se joindre à nous mais je ne pouvais pas. Mon père était à cheval sur les traditions. Il avait eu beaucoup de mal avec le fait que sa fille puisse divorcer, ça nous avait déj
Putain, que c'est bon ! Je viens à peine d'arriver mais je kiffe déjà être là. Porto. Bon, en soit ça fait pas rêver plus que ça. J'ai connu bien mieux comme destination, mais j'ai seulement quelques jours de battements entre deux projets et le principal pour moi c'est juste de partir loin de Paname et de mes obligations pour quelques jours. Je suis venu ici il y a quelques mois déjà et ça avait été cool, mais j'avais surtout bossé, là je viens en mode détente exclusivement, alors je me dis que ça va être encore mieux. J'ai déposé mes valises à mon hôtel, le Sheraton, et j'ai pris une douche vite fait. Les deux heures
Ken et Fanny avaient pu profiter l'un de l'autre pendant près de huit mois après leurs retrouvailles. C'était peu, mais plus que ce qu'ils auraient pu espérer et ils avaient réussi à rendre chaque jour unique l'un auprès de l'autre. La fin n'avait pas été facile. Fanny était partis après des jours de souffrances atroces, mais Ken était toujours resté auprès d'elle jusqu'à son dernier souffle, lui rendant le calvert plus supportable. Il avait mis sa vie à lui de côté pour se consacrer uniquement à sa bien aimée. &
Le grand jour était arrivé. Nous avions choisi de faire un mariage sans chichis, avec peu d'invités. De mon côté je n'avais que Jess. Mes parents étaient tous les deux décédés depuis des années et mon frère était en voyage en Australie avec sa famille, c'était prévu depuis des mois et il n'avait absolument pas eu la possibilité de changer ses projets. Je n'avais pas souhaité inviter d'autres proches, privilégiant une fête très intime. Quelques membres de la famille de Ken étaient présents et surtout tous ses amis étaient là, les mêmes depuis toujours. Pour le dîner, nous avion
Cela faisait à peine douze jours que j'étais revenue dans la vie de Ken mais nous étions inséparables, bien trop conscients que le temps nous était compté. Ken avait son fils un week-end sur deux et la moitié des vacances. Ezzio devait arriver chez son père ce vendredi en fin d'après midi. Au début, je ne voulais pas être là, jugeant que ce n'était pas ma place, mais Ken avait insisté, m'expliquant que ça lui tenait vraiment à coeur que je rencontre son fils, alors j'étais restée. -C'est bon si je r
Salut les meufs!Alors voici le chapitre du jour.Je vous embrasse fort!😘😘😘😘 Après manger, Ken me proposa de nous promener un peu dans les rues du quartier, j'acceptai volontiers. La nuit commençait à tomber et j'avais envie de profiter de la douceur du soir et de la compagnie de la personne qui m'avait tant manquée, mais au bout d'une vingtaine de minutes de marche je commençai à me sentir fatiguée. &nbs
DES ANNÉES PLUS TARD... Je posais le pied sur le sol parisien après des années d'absence. En effet, cela faisait longtemps que je n'étais pas revenue à Paris, préférant à chaque fois me rendre à Nice lorsque je venais en France. Je me débrouillais pour m'y retrouver en même temps que Jess et ainsi profiter d'elle et de sa jolie famille qui s'était agrandit avec la naissance d'une deuxième fille, trois ans après Giulia. Mékra et elle avait su résister à toutes les crises et ils continuaient encore aujourd'hui d'avancer main dans la main avec amour. 
Une fois ma ceinture bouclée, je me regardai dans le rétroviseur et mon reflet me rappela à quel point j'étais partie à l'arrache de chez Jess. Je me détachai les cheveux pour me faire un chignon mieux ordonné. -C'est quoi ça? Me demanda Ken en frôlant la peau de mon cou derrière mon oreille. "Et ben voilà, t'as l'air maligne maintenant" me souffla ma conscience. -J'ai juste pris goût au tatouage, lui répo
En cette fin Novembre, je me retrouvais à passer un week-end à Paris auprès de Jess. Elle arrivait à la dernière ligne droite de sa grossesse et Mék devait assurer un show-case ce samedi soir. Ces derniers temps, il avait énormément ralenti ses projets professionnels pour pouvoir être présent auprès de sa femme mais il ne pouvait pas manquer la date de ce soir, alors pour ne pas laisser ma meilleure amie seule et parce que ça faisait déjà plusieurs semaines que je ne l'avais pas vue, je lui avais proposé d'aller passer deux jours chez elle et elle avait accepté avec plaisir. Le samedi soir, nous nous retrouvions toutes les deux à bavarder sur
Léa était arrivée tôt le samedi matin. Plus jeune j'avais eu l'occasion de pas mal la côtoyer pendant les vacances scolaires qu'elle passait quasiment toutes chez Jess à Nice alors qu'elle habitait à Frejus à l'année. À l'époque je m'entendais déjà bien avec elle mais depuis que nous avions débuté les préparatifs du mariage nous nous étions beaucoup rapprochées. Ça avait été très facile d'organiser des choses avec elle, nous avions les mêmes goûts, les mêmes attentes, les mêmes délires et surtout le même objectif, celui de faire plaisir à Jess en priorité. La