Chapitre 330

Après le repas, il était déjà huit heures du soir et Yolaine a ramené les deux enfants à la maison.

Enzo l’a suivie et est sorti, « Je vous raccompagne. »

« Merci, mais ce n’est pas la peine. » Yolaine le regardait et disait d’une voix légère : « J’espère que Monsieur Enzo considèrera ma proposition avec sérieux. »

Après avoir dit cela, elle a conduit les deux enfants vers la voiture.

Enzo est resté devant la villa jusqu’à ce que la voiture disparaisse sur la route et il a lentement retiré son regard.

Être son petit ami… Mais un prétendu petit ami…

Si le mot « prétendre » n’avait pas été là, il aurait peut-être dit oui tout à l’heure.

« Papa ! » Hugo a tiré sur l’ourlet de son costume, « Papa est-il triste de laisser tatie Yolaine partir ? »

Le regard d’Enzo s’est tourné pour se poser sur lui et ses lèvres fines se sont crispées avec dédain: « Qu’est-ce que tu racontes comme bêtise ? »

« C’est ce qu’ils disent à la télé, quand on ne peut pas lâcher quelqu’un, on la voit partir. » Hugo