Lyne est sortie de la cuisine et a posé immédiatement son regard sur les résultats de Julien. Elle a pris la pâte entre ses mains et lui a jeté un regard à la fois interrogateur et amusé.Julien a haussé un sourcil, son sourire s’élargissant comme si un compliment était imminent, attendant manifestement une reconnaissance de son effort.Lyne s’est contentée de tirer légèrement sur le coin de ses lèvres et a dit, avec un ton qui n’était ni totalement élogieux ni dédaigneux : « Pas mal. »Le sourire de Julien s’est transformé en un éclat de joie sincère. Jamais il ne s’était senti aussi accompli, même lors de la réussite d’un projet d’envergure de plusieurs centaines de millions d’euros !Cependant, un imprévu est survenu. Les pizzas, fraîchement sorties du four, se sont avérés avoir des fonds cassés.Julien a froncé les sourcils, visiblement contrarié : « Qui a réglé la température du four ? C’est sûrement à cause de la chaleur excessive que les fonds des pizzas se sont brisés ! »Devan
Après une soirée épuisante passée à travailler dans la cuisine, Lyne ressentait cette sensation de graisse sur sa peau. Un bain chaud s’imposait. Elle a versé avec soin quelques gouttes d’huiles essentielles parfumées et des sels dans l’eau du bain, créant un mélange de couleurs vives et de teintes rouges qui se diffusaient dans l’eau. Lyne a enfilé son masque de beauté, s’est débarrassée de ses vêtements, et a glissé lentement dans l’eau chaude. Un soupir de satisfaction s’est échappé de ses lèvres. C’était le genre de moment que l’on ne se permet pas assez souvent, un instant d’intimité et de bien-être où le monde extérieur semblait disparaître.Elle s’est allongée dans la baignoire, fermant les yeux un instant avant de se saisir de la tablette qu’elle avait mise de côté. Le film qu’elle avait commencé à regarder semblait parfait pour cette soirée de détente. Parfois, elle éclatait de rire, d’autres fois, elle restait silencieuse.Au bout de vingt minutes, un bruit soudain à la port
La franchise et la brutalité de l’homme ont surpris Lyne d’une manière inattendue. Sa férocité, combinée à sa domination évidente, laissait entrevoir qu’il n’avait nul besoin de preuves supplémentaires pour affirmer son autorité. Son souffle portait encore la légère empreinte du vin qu’il avait bu, une odeur enivrante qui s’échappait de ses lèvres, une fragrance douce et brûlante qui ne pouvait que captiver Lyne.Ses grandes mains se sont emparées des épaules délicates de Lyne, de sa taille fine et de ses courbes subtiles, la rapprochant de lui avec une insistance douce et pleine de promesses. Leur corps s’est frôlé, s’est pressé, nu contre nu. Il était pressé de la frotter contre lui, comme si tout le poids du désir qu’il portait en lui devait être libéré. Julien a réalisé alors que la vie pouvait être bien plus merveilleuse qu’il ne l’avait jamais cru.Le visage de Lyne, d’un rouge écarlate, était contraint d’accepter ce baiser, ardent et fougueux, qui s’abattait sur ses lèvres comme
Julien s’est hâté de la soutenir. Il lui a adressé un sourire désolé, mais ses mots, eux, restaient francs et directs : « Tu n’es plus aussi en forme qu’avant. »Lyne a haussé un sourcil, indifférente en apparence. Son regard, cependant, semblait trahir une émotion qu’elle s’efforçait de dissimuler. Julien, troublé, a pensé y discerner autre chose, un éclat qu’il ne parvenait pas à définir.Repoussant les obligations du matin et le déjeuner d’affaires prévu, il avait choisi de rester là, près d’elle, à attendre qu’elle se réveille. Ces instants volés à la routine avaient un goût sucré, presque irréel, comme si le monde entier s’était mis en pause pour leur laisser un espace. Il avait l’impression qu’un pont s’était reconstruit entre eux, que tout pouvait être réparé.Mais Lyne, rassemblant ses forces, s’est stabilisée. D’un geste faible mais déterminé, elle l’a repoussé et a ouvert la porte pour sortir seule, sans la moindre hésitation. Julien, surpris, s’est raidi légèrement avant de
Le regard de Julien s’est posé longuement sur Lyne, ses traits marqués par une inquiétude qu’il ne pouvait dissimuler : « Tu es blessée ? »Sa question flottait dans l’air comme une confession. Une pointe de culpabilité transparaissait dans ses mots. Il savait qu’il avait perdu pied la veille, que ce moment de passion retrouvée avait été si soudain, si intense, qu’il en avait oublié toute mesure. Après tout, cela faisait près d’un an qu’ils n’avaient pas partagé une telle intimité, et cette nuit semblait avoir fait exploser les digues de leur retenue.Lyne a détourné légèrement la tête, ses oreilles rosissant imperceptiblement. Cependant, son visage restait impassible, son ton posé : « Non. »Sans offrir d’explication supplémentaire, elle a ouvert la portière et est descendue de la voiture. Une fois dehors, elle a ajusté son masque et est entrée précipitamment dans la pharmacie.Julien l’a observée, immobile, avant de garer la voiture. Il l’a suivie à l’intérieur. Là, il a aperçu Lyne
Julien s’est tenu devant l’imposante porte en bois de l’église et a frappé trois fois, ses coups résonnant dans le silence.Presque aussitôt, une religieuse est apparue, glissant avec grâce dans l’embrasure de la porte. En reconnaissant Julien, elle a esquissé un sourire chaleureux avant de tracer une croix sur sa poitrine en guise de bénédiction, puis s’est écartée pour leur faire place.Lyne a demandé, une légère ironie dans la voix : « Toi, ici ? Depuis quand as-tu des privilèges jusque dans une église ? »Julien a arqué un sourcil : « J’ai bien plus de ‘superpouvoirs’ que tu ne peux l’imaginer. »Lyne, impuissant, a roulé des yeux.À ce moment-là, le prêtre de l’église est apparu au détour d’une allée. Son visage rayonnait de bienveillance, et il les a salués d’un ton cordial : « Bonjour, M. Alber. Est-ce votre épouse ? »Avant que Julien n’ait le temps de répondre, Lyne, un sourire malicieux au coin des lèvres, s’est avancée d’un pas et a déclaré avec une désinvolture feinte : « N
Julien a plongé son regard sombre dans celui de Lyne, un mélange de nervosité et de détermination se lisant sur ses traits. D’une voix à la fois légère et empreinte de gravité, il a continué : « Lyne, je ne suis qu’un être humain. Je ne peux pas ramener les morts à la vie, ni effacer les erreurs du passé. Tout ce que je peux faire, c’est m’efforcer de réparer, autant que possible. Mais pour cela, j’ai besoin de toi. Regarde-moi comme un prétendant ordinaire, pas comme un coupable que tu juges déjà condamné. Je ne te demande pas de m’aimer à nouveau, juste une chance… une seule. »Son ton restait sincère, mais Lyne a senti une tension sous-jacente dans ses mots, comme s’il retenait son souffle. Elle a baissé les yeux, évitant son regard, et a acquiescé en silence.Leur relation, autrefois empreinte d’une passion tumultueuse, semblait aujourd’hui flottante, suspendue dans un équilibre étrange. Lyne ne ressentait plus pour lui cette intensité protectrice, cet amour fragile qu’elle avait t
« Viens tout de suite à l’hôtel Hilton pour le dîner. »La voix de l’homme était froide et indifférente.Lyne était ravie lorsqu’elle a reçu l’appel de Julien.« Je suis à l’hôpital... »Julien a raccroché avant qu’elle n’ait pu terminer sa phrase.Julien, son mari, était en voyage d’affaires depuis plus de deux mois, et c’était la première fois qu’il prenait l’initiative de l’appeler.Bien que son attitude soit toujours aussi froide, Lyne était très heureuse.Il s’est également souvenu que c’était aujourd’hui leur troisième anniversaire de mariage. Il lui avait certainement préparé une surprise.Bien que fatiguée, elle était comblée de joie à ce moment-là, et elle a rapidement quitté l’hôpital avec le résultat de l’examen.Quelle coïncidence ! Elle avait aussi de bonnes nouvelles à annoncer à Julien.Dès qu’elle est sortie de la voiture, elle a été encerclée.D’innombrables journalistes se sont rassemblés autour d’elle, lui bloquant le passage.Lyne ne pouvait s’empêcher de sourire. J
Julien a plongé son regard sombre dans celui de Lyne, un mélange de nervosité et de détermination se lisant sur ses traits. D’une voix à la fois légère et empreinte de gravité, il a continué : « Lyne, je ne suis qu’un être humain. Je ne peux pas ramener les morts à la vie, ni effacer les erreurs du passé. Tout ce que je peux faire, c’est m’efforcer de réparer, autant que possible. Mais pour cela, j’ai besoin de toi. Regarde-moi comme un prétendant ordinaire, pas comme un coupable que tu juges déjà condamné. Je ne te demande pas de m’aimer à nouveau, juste une chance… une seule. »Son ton restait sincère, mais Lyne a senti une tension sous-jacente dans ses mots, comme s’il retenait son souffle. Elle a baissé les yeux, évitant son regard, et a acquiescé en silence.Leur relation, autrefois empreinte d’une passion tumultueuse, semblait aujourd’hui flottante, suspendue dans un équilibre étrange. Lyne ne ressentait plus pour lui cette intensité protectrice, cet amour fragile qu’elle avait t
Julien s’est tenu devant l’imposante porte en bois de l’église et a frappé trois fois, ses coups résonnant dans le silence.Presque aussitôt, une religieuse est apparue, glissant avec grâce dans l’embrasure de la porte. En reconnaissant Julien, elle a esquissé un sourire chaleureux avant de tracer une croix sur sa poitrine en guise de bénédiction, puis s’est écartée pour leur faire place.Lyne a demandé, une légère ironie dans la voix : « Toi, ici ? Depuis quand as-tu des privilèges jusque dans une église ? »Julien a arqué un sourcil : « J’ai bien plus de ‘superpouvoirs’ que tu ne peux l’imaginer. »Lyne, impuissant, a roulé des yeux.À ce moment-là, le prêtre de l’église est apparu au détour d’une allée. Son visage rayonnait de bienveillance, et il les a salués d’un ton cordial : « Bonjour, M. Alber. Est-ce votre épouse ? »Avant que Julien n’ait le temps de répondre, Lyne, un sourire malicieux au coin des lèvres, s’est avancée d’un pas et a déclaré avec une désinvolture feinte : « N
Le regard de Julien s’est posé longuement sur Lyne, ses traits marqués par une inquiétude qu’il ne pouvait dissimuler : « Tu es blessée ? »Sa question flottait dans l’air comme une confession. Une pointe de culpabilité transparaissait dans ses mots. Il savait qu’il avait perdu pied la veille, que ce moment de passion retrouvée avait été si soudain, si intense, qu’il en avait oublié toute mesure. Après tout, cela faisait près d’un an qu’ils n’avaient pas partagé une telle intimité, et cette nuit semblait avoir fait exploser les digues de leur retenue.Lyne a détourné légèrement la tête, ses oreilles rosissant imperceptiblement. Cependant, son visage restait impassible, son ton posé : « Non. »Sans offrir d’explication supplémentaire, elle a ouvert la portière et est descendue de la voiture. Une fois dehors, elle a ajusté son masque et est entrée précipitamment dans la pharmacie.Julien l’a observée, immobile, avant de garer la voiture. Il l’a suivie à l’intérieur. Là, il a aperçu Lyne
Julien s’est hâté de la soutenir. Il lui a adressé un sourire désolé, mais ses mots, eux, restaient francs et directs : « Tu n’es plus aussi en forme qu’avant. »Lyne a haussé un sourcil, indifférente en apparence. Son regard, cependant, semblait trahir une émotion qu’elle s’efforçait de dissimuler. Julien, troublé, a pensé y discerner autre chose, un éclat qu’il ne parvenait pas à définir.Repoussant les obligations du matin et le déjeuner d’affaires prévu, il avait choisi de rester là, près d’elle, à attendre qu’elle se réveille. Ces instants volés à la routine avaient un goût sucré, presque irréel, comme si le monde entier s’était mis en pause pour leur laisser un espace. Il avait l’impression qu’un pont s’était reconstruit entre eux, que tout pouvait être réparé.Mais Lyne, rassemblant ses forces, s’est stabilisée. D’un geste faible mais déterminé, elle l’a repoussé et a ouvert la porte pour sortir seule, sans la moindre hésitation. Julien, surpris, s’est raidi légèrement avant de
La franchise et la brutalité de l’homme ont surpris Lyne d’une manière inattendue. Sa férocité, combinée à sa domination évidente, laissait entrevoir qu’il n’avait nul besoin de preuves supplémentaires pour affirmer son autorité. Son souffle portait encore la légère empreinte du vin qu’il avait bu, une odeur enivrante qui s’échappait de ses lèvres, une fragrance douce et brûlante qui ne pouvait que captiver Lyne.Ses grandes mains se sont emparées des épaules délicates de Lyne, de sa taille fine et de ses courbes subtiles, la rapprochant de lui avec une insistance douce et pleine de promesses. Leur corps s’est frôlé, s’est pressé, nu contre nu. Il était pressé de la frotter contre lui, comme si tout le poids du désir qu’il portait en lui devait être libéré. Julien a réalisé alors que la vie pouvait être bien plus merveilleuse qu’il ne l’avait jamais cru.Le visage de Lyne, d’un rouge écarlate, était contraint d’accepter ce baiser, ardent et fougueux, qui s’abattait sur ses lèvres comme
Après une soirée épuisante passée à travailler dans la cuisine, Lyne ressentait cette sensation de graisse sur sa peau. Un bain chaud s’imposait. Elle a versé avec soin quelques gouttes d’huiles essentielles parfumées et des sels dans l’eau du bain, créant un mélange de couleurs vives et de teintes rouges qui se diffusaient dans l’eau. Lyne a enfilé son masque de beauté, s’est débarrassée de ses vêtements, et a glissé lentement dans l’eau chaude. Un soupir de satisfaction s’est échappé de ses lèvres. C’était le genre de moment que l’on ne se permet pas assez souvent, un instant d’intimité et de bien-être où le monde extérieur semblait disparaître.Elle s’est allongée dans la baignoire, fermant les yeux un instant avant de se saisir de la tablette qu’elle avait mise de côté. Le film qu’elle avait commencé à regarder semblait parfait pour cette soirée de détente. Parfois, elle éclatait de rire, d’autres fois, elle restait silencieuse.Au bout de vingt minutes, un bruit soudain à la port
Lyne est sortie de la cuisine et a posé immédiatement son regard sur les résultats de Julien. Elle a pris la pâte entre ses mains et lui a jeté un regard à la fois interrogateur et amusé.Julien a haussé un sourcil, son sourire s’élargissant comme si un compliment était imminent, attendant manifestement une reconnaissance de son effort.Lyne s’est contentée de tirer légèrement sur le coin de ses lèvres et a dit, avec un ton qui n’était ni totalement élogieux ni dédaigneux : « Pas mal. »Le sourire de Julien s’est transformé en un éclat de joie sincère. Jamais il ne s’était senti aussi accompli, même lors de la réussite d’un projet d’envergure de plusieurs centaines de millions d’euros !Cependant, un imprévu est survenu. Les pizzas, fraîchement sorties du four, se sont avérés avoir des fonds cassés.Julien a froncé les sourcils, visiblement contrarié : « Qui a réglé la température du four ? C’est sûrement à cause de la chaleur excessive que les fonds des pizzas se sont brisés ! »Devan
Christelle a pincé les lèvres, un regard pensif se posant sur Julien. Elle a demandé avec une curiosité mêlée d’incrédulité : « Mangez-vous alors des légumes bouillis tous les jours ? »Julien, d’un ton plat, a répondu : « Pas vraiment. Les légumes que je mange sont des produits bio spécialisés, cultivés dans des conditions aseptiques. L’eau est également bio, importée de l’étranger, et nous n’ajoutons que très peu d’assaisonnement. »Christelle a tourné son regard vers Lyne, qui a acquiescé doucement, comme si cette réalité était devenue une sorte de norme pour elle : « C’est comme ça qu’il vit, c’est sa manière à lui. »Julien suivait un régime particulièrement strict, ayant une diététicienne spécialisée pour élaborer des recettes qui ne l’incitaient pas à consommer des aliments trop lourds. La cuisine de Lyne, avec ses saveurs exubérantes, n’avait donc que peu de place dans ses habitudes alimentaires. Le lui faire manger des plats lourds semblait aussi ardu que de lui faire avaler d
Christelle s’est pliée en deux de rire, tout en hochant vigoureusement la tête : « Je suis d’accord, la pizza, c’est définitivement ma préférée ! »Julien, un léger soupir de soulagement échappant de ses lèvres, semblait moins gêné désormais, notamment grâce à l’intervention de Lyne qui l’avait bien soutenu. Il a récupéré les légumes directement dans l’évier et, d’un geste décidé, les a jetées à la poubelle.Lyne, quant à elle, a décidé de laisser Christelle se charger de laver les légumes, tandis que Joëlle et Géraldine s’occupaient de la préparation de la farine. Elle a confié à Julien la tâche de couper les légumes.Julien a retroussé ses manches, tenant fermement le couteau. Avec un air concentré, il s’est tourné vers Lyne : « Lyne, quelle est l’épaisseur idéale pour couper les carottes ? »Elle a répondu en toute simplicité, mais avec une précision professionnelle : « Eh bien, pas trop fine, pas trop épaisse, modérément… environ cinq millimètres ! »Julien a posé le couteau et s’e