« Maman, si on te manque, appelle-nous, on viendra tout de suite ! »Catherine ne se préoccupait pas du tout d'elles. Dès qu'elles sont parties, elle s’est tournée avec satisfaction vers Raymond et a plaisanté : « Voilà, j'ai renvoyé les visiteuses. »Raymond a souri et a dit en caressant les cheveux de Lyne : « Tante, je n'ai qu'une fille, personne ne peut lui faire de mal. »Sally s’est levée pour servir du thé à Catherine :« Il est toujours aussi protecteur, surtout avec Lyne. Même si elle se blesse, il pleurera avant elle ne le fasse. »Catherine a éclaté de rire, ses cheveux argentés parfaitement coiffés.« Il était pareil avec son frère quand ils étaient jeunes. »Après les rires, Raymond a demandé : « Comment ça va chez toi ? Les enfants te traient-ils bien ? »« Tout va bien. Ils sont gentils avec moi maintenant. Grâce à toi, je ne suis pas encore complètement inutile. Tu m'as donné secrètement des aides financières ces dernières années, je le sais bien. Quand je serai décédée
Lyne n'a pas conduit, elle a demandé au chauffeur de la déposer près de la porte. Dès que le chauffeur s'en est allé, elle a aperçu une Bentley noire garée sous l'ombre des arbres. La voiture, silencieuse et immobile, semblait se fondre dans l'obscurité de la nuit, telle une bête de fer noire.Au moment où elle l'a repérée, la lumière s’est soudainement allumée, éclairant la route, comme si les rayons dorés l'accueillaient. Elle ne pouvait pas voir clairement l’homme dans la voiture, mais elle discernait vaguement une silhouette noire. Son cœur a tremblé légèrement. Il a remarqué la tendresse et de la passion chez Julien ?Mais tout était faux. Pendant les trois ans où ils étaient mariés, Julien n’était jamais venu la chercher. Et le voilà ? N'était-ce pas absurde et marrant ?Lyne ressentait une pression dans sa poitrine qui a étouffé une émotion qui venait à peine de naître en elle. Les sentiments d’étouffement l'envahissaient, se répandant dans chaque pore de sa peau.La voiture s'e
Il a regardé vers la porte, celui qui avait entré le code n'était pas Lyne, mais Lucas avec le chien tout déplumé.À cet instant, un tourbillon d'émotions s'est déchaîné dans le cœur de Julien, et sa froideur refoulée est immédiatement remontée dans sa gorge.Lucas était visiblement surpris de voir Julien, mais il s'est rapidement calmé. Il l’a salué naturellement avec un hochement de la tête, a changé de chaussures, puis est allé préparer le panier, le repas et de l'eau pour le chien. Le chien était très proche avec lui.Lucas semblait très familier avec tout ce qui se trouvait dans cette maison.La rivalité masculine a fait monter en Julien une hostilité profonde envers lui, il était extrêmement mécontent.Après le départ de Lucas, il a attrapé le chien et a pris une photo de lui, a demandé une adresse et est allé la chercher.Lyne, cependant, semblait ne pas s’en préoccuper du tout.« Lucas doit m'aider à prendre soin de Popy, et il doit aussi apporter et ramener des documents. Bien
En le voyant redevenir normal, Lyne a souri en agitant la patte de Popy.« Merci ! »Popy continuait à aboyer avec férocité : « Woof woof woof —— »La seconde suivante, elle a déposé Popy pour qu’il aille jouer librement. Mais Popy, d’un air confus, a tourné en rond plusieurs fois en tirant la langue et a regardé Lyne avec incompréhension. Il s'était préparé à une grande bataille, et tout était déjà terminé ?Lyne s'est retournée et est partie.Julien regardait de haut cette créature stupide et était prêt à la saisir, mais Popy, effrayé, a bondi en arrière et a pris précipitamment la fuite.L’atmosphère tendue entre eux s’est instantanément dissipée !Julien a laissé échapper un rire froid, son regard s'est assombri.Lorsque Lyne se changeait dans le vestiaire, elle a remarqué deux paquets de vêtements haute couture qui ne lui appartenaient pas.Elle ne se souvenait pas d’avoir demandé à quelqu’un de lui envoyer des vêtements.Tandis qu’elle s’interrogeait, Julien est entré et a dit d’
« Je vais prendre une douche, fais comme chez toi. »Elle était épuisée. Comme sa présence chez elle aurait des effets sur son humeur, il valait mieux faire comme s'il n'existait pas !Julien a souri légèrement. « Je dois m'occuper de quelques affaires, puis-je utiliser le bureau ? »Lyne s'est arrêtée un instant puis a dit : « La chambre d'amis et le petit bureau à côté sont à ta disposition. »Julien a haussé un sourcil. Son intention était tellement évidente. Elle voulait qu’il dorme dans la chambre d’amis ?…Tôt le matin.Lyne n'était pas encore réveillée lorsqu'elle a reçu un appel de Raymond.« Catherine veut aller faire du shopping. Ta mère et moi avons des affaires à nous occuper aujourd'hui, pourrais-tu l'accompagner ? Elle est âgée et a du mal à marcher, elle ne pourra pas rester dehors trop longtemps. Si elle est fatiguée, ramène-la chez nous. »Lyne a répondu d'une voix ensommeillée : « Tu vas l’emmener ? »« D'accord, repousse d'abord tes affaires au bureau. »Raymond a r
Quand Julien répondait au téléphone, il ne l’évitait pas. Pourtant, Lyne s'attendait à ce qu'il raccroche immédiatement ! Il semblait qu'elle ait sous-estimé l'importance de Félicia pour lui.« Julien, j'ai une bonne nouvelle à t'annoncer. J'ai trouvé un donneur de moelle osseuse pour Annie. Son type est entièrement compatible avec les critères d’Annie. Je la ramène tout de suite ! » Surprise et espoir se faisaient sentir dans la voix de Félicia, comme si c'était la meilleure nouvelle du monde.Le froncement de sourcils de Julien s'est progressivement détendu, et il semblait vraiment content. « D'accord, je vais envoyer quelqu'un te chercher. »Lyne buvait son café tranquillement. Elle donnait l’impression être dans un monde complètement différent que Julien. Son visage était impassible. Le fait qu’Annie ait trouvé un donneur compatible n'était pas une bonne nouvelle pour elle. Si elle pouvait mourir en paix, Lyne envisageait de la laisser tranquille ! Pourtant, dans ce cas-là, il semb
Lorsque Lyne est arrivée au bureau pour arranger des affaires, le chauffeur de Raymond a amené Catherine. C'était la première fois qu’elle se rendait à l'entreprise, mais elle ne semblait pas du tout intimidée. Elle regardait autour d'elle avec curiosité, comme une exploratrice découvrant un nouveau territoire.Une fois arrivée à l’étage de son bureau, Lyne l’a accueillie avec un sourire : « Catherine, mon père m'a demandé de t’accompagner faire du shopping. Attends-moi cinq minutes, je vais d'abord m'occuper de quelques affaires au bureau, et après nous pourrons partir ! » Catherine, pleine d'énergie, a acquiescé avec un sourire : « Ne te presse pas, dans notre village, les soldes commencent toujours plus tard. Prends ton temps ! »Lyne : « … »Elle l’a emmenée dans son bureau en riant.Catherine, d’un air ravi, a fait plusieurs tours dans le bureau. « Lyne, ton bureau est plus grand que notre espace de danse dans notre village ! Ce devrait être épuisant de danser seule ici ! »Lyne
Lyne a pâli. Elle s’est raidie et a dit : « Il aura certainement peur ! »Laisser son Popy avec deux gros chiens féroces ? Ce n’était pas possible ! Popy serait considéré comme un simple goûter ! Mieux vaut garder la vie de Popy !Popy, ignorant le danger imminent, se pavanait toujours. La grand-mère a soupiré de regret en caressant Popy.« Quel dommage ! »Lyne s’est précipitée pour prendre ses affaires.« Allons-y, Catherine, le chauffeur nous attend en bas ! »Elle craignait que Catherine ne change d'avis si elle tardait davantage. Elle a emmené Catherine à faire du shopping dans divers centres commerciaux. Elle pensait qu’elle achèterait beaucoup de choses et était prête à payer, ne s’attendant pas à ce qu’elle se contente de regarder sans rien acheter. « C’est cher, vraiment cher, trente mille euros pour une robe ? Pourquoi ne volent-ils pas de l'argent directement ? »« Ces chaussures ne sont-elles pas des chaussures pour personnes âgées ? On a plein de chaussures avec le logo L