Chapitre 17

«Lucien Zhou, qui t'a laissé entrer !»

Anne a réprimandé d'un ton très inamical et glacial.

Elle n'aimait pas Lucien, le gros bâtard, parce qu’il la convoitait depuis longtemps.

Dès qu'il était libre, Lucien se précipitait et essayait de l'inviter à dîner, malgré tout.

De plus, ses mains et ses pieds n'étaient pas propres, et il a également essayé de mettre ses amis et ses parents ou des autres dans la salle d'exposition Gloire.

Antoinette, par exemple, a été amenée par Lucien.

«Anne, quel genre d'attitude que tu adoptes ! En tant que manager des opérations de la salle d'exposition Gloire, je ne peux pas entrer et m'asseoir ?»

Lucien était assis sur le canapé avec un gros ventre, comme une flaque de viande, et les plusieurs couches de graisse qui se pliaient là sur son ventre étaient vraiment inquiétantes, il allait faire éclater sa chemise.

«Ce n'est pas l'endroit où tu dois venir, dépêche-toi de sortir.» Anne a pointé la porte et a dit froidement.

Le nouveau patron était juste en face, et cet imbécile de Lucien était si imprudent.

Lucien a ri deux fois, a jeté un coup d'œil sur Pascal qui se tenait à côté et a ricané sans vergogne, «Bon, Anne, je ne vois pas que tu es également une femme qui n’aime pas être seule, hein ?»

Anne a froncé les sourcils et a dit en colère : «Lucien, qu'est-ce que tu as dit !»

Bon sang, sans vergogne !

«Je ne te raconterai pas de conneries non plus, Antoinette est des miennes, tu ne peux pas la virer.» Lucien a dit ouvertement.

Antoinette, qui se tenait à côté, a regardé Anne et Pascal avec des yeux froids et narquois, les méprisant dans son cœur.

Anne, tu étais une femme radine, comment osais-tu amener ouvertement un homme sauvage au salon.

Quelle salope !

«Hehe.»

Anne a ricané plusieurs fois, «Lucien, n'oublie pas, je suis la directrice d’ici, j'ai le droit de faire ça !»

«Toi, sois gentille. Et moi, je n'ai pas peur de toi.»

Antoinette a mis ses mains autour de sa poitrine et a dit avec un visage méprisant, De plus, tu avais déjà violé les règles en amenant un travailleur migrant d’origine rurale au salon.

Après avoir dit cela, elle s'est assise à côté de Lucien, et les deux ont mis leurs bras autour de l'autre, comme si personne ne regardait.

«Anne, réfléchis-y, ça ne vaut pas la peine de m'offenser pour un un travailleur migrant d’origine rurale.»

Lucien a ri de façon menaçante, avec les yeux ardents posés sur Anne, voulant dévorer cette femme mûre vivante.

Il a convoité Anne depuis longtemps.

Cependant, cette femme ressemblait à un iceberg qui a toujours ignoré Lucien.

Salope !

D'habitude, elle prétendait être innocente et bien élevée, mais c'était une vraie salope secrètement.

Si Antoinette ne l'avait pas cherché aujourd'hui, Lucien n'aurait pas su qu’Anne avait en fait amenéun travailleur migrant d’origine rurale dans le salon.

En pensant à cela, il est devenu encore plus rancunier envers Pascal !

«Alors, qu'est-ce que tu veux ?» Anne a demandé avec un visage froid.

Elle avait observé le visage de Pascal et a constaté qu’il avait une expression impassible sur son visage.

Elle a compris que M. Chen ne voulait pas s’occuper de cela.

Lucien s’est léché les lèvres et a fixé lascivement Anne, «C’est simple, prends un repas avec moi ce soir.»

«Qu'est-ce que tu as dit ?» Antoinette, qui est à côté, s’est mise ne colère et a fixé Lucien avec un visage sévère.

Lucien a immédiatement expliqué : «Je plaisante, mon bébé. Alors dis-moi, que veux-tu faire ?»

À ce moment-là, Antoinette a immédiatement pointé du doigt Pascal avec acharnement et a ricané : «Je veux qu'il s'agenouille et s'excuse auprès de moi !»

Il n'y avait pas d'issue, Antoinette savait qu'il était impossible de forcer Anne à s'excuser.

Puis elle humilierait l'homme qu'elle a fait venir.

Celui-ci ressemblait à son amant.

Pascal était stupéfait, et il était finalement impliqué.

Anne a également été choquée et a jeté un regard furieux à Antoinette, en disant : «Antoinette, tu n'as pas le droit de parler ici, tais-toi !»

«Mlle Chu, c'est bien que je ne t’ai pas demandé de t’excuser, c'est juste un pauvre homme, pourquoi tu le défends ? Ce n'est pas comme s'il était vraiment ton amant, je pense qu'il est juste ordinaire.» Antoinette a ricané et s'est mise à rire.

«Tais-toi ! Savez-vous qui c'est ?» Anne a dit avec colère.

«Ça pourrait être notre nouveau patron ?» Antoinette a ricané.

Qu'est-ce qu’ Anne voulait dire ?

Quelle autre identité spéciale pourrait-il avoir, cet homme ?

Soudain !

Pascal a ouvert la bouche avec un faible sourire et a demandé : «Vous êtes sûre que vous voulez que je m'agenouille et que je m'excuse auprès de vous?»

«Oui ! Agenouillez-vous et demandez pardon immédiatement !» Antoinette a dit avec une expression arrogante.

De ses pores, son corps a exhalé une odeur dominatrice.

«Non seulement vous devez vous agenouiller, mais vous devez ramper et faire des courbettes.» Lucien a ajouté avec mépris.

Malmener une personne, il était simplement trop paresseux pour le faire lui-même.

Faire pression sur les gens avec du pouvoir était quelque chose qu'il avait essayé maintes fois.

«Votre nom est Lucien, vous êtes le manager des opérations ici ?»

Au contraire, Pascal n'était pas très fâché, a répondu avec un sourire sur le visage.

«C'est vrai, je suis le manager des opérations ici, maintenant vous avez peur ? Alors pourquoi ne dépêchez-vous pas de vous excuser auprès de ma petite amie !»

Lucien s'est assis sur le canapé, croisant ses jambes avec une expression fière et arrogante.

Cependant.

Pascal a soudainement détourné la tête et a dit à Anne avec un visage froid : «Virez-les tous les deux, et en plus, vérifiez s'il a abusé de son pouvoir, je veux que ce soit traité immédiatement.»

Anne a immédiatement hoché respectueusement la tête et a dit : «Oui, M. Chen.»

En entendant cela, Lucien a éclaté de rire plusieurs fois et a dit avec un mépris suspicieux : «Salaud, qu'est-ce que vous venez de dire ? Vous allez me virer et me vérifier ? Vous êtes stupide ? Vous savez où c'est ? Savez-vous qui je suis ?»

Une série de questions.

Lucien a eu l'impression d'entendre la blague la plus drôle de l'année, ne pouvant s'empêcher de se couvrir le visage et de rire aux éclats.

Antoinette a également ricané plusieurs fois et a dit : «Putain de merde ! Il est vraiment stupide, il a la tête coincée dans la porte.»

Lucien et Antoinette n'avaient jamais vu une personne aussi stupide, pensait-il être le patron ici ?

Ridicule à l'extrême !

Cependant, la seconde suivante.

Anne a ricané et a pris le téléphone, elle a composé le département de la sécurité et dit : «Venez ici avec quelques personnes, informez la section des enquêtes financières et soumettez à la police toutes les preuves recueillies de la corruption et de l'abus de pouvoir de Lucien.»

Anne avait pris des mesures il y a longtemps et avait recueilli beaucoup de preuves concernant Lucien.

C'était juste qu'elle restait en paix avec Lucien, et Anne n'avait jamais cherché à avoir des problèmes avec lui.

Cependant, aujourd'hui, il avait offensé son nouveau patron.

Alors il devait mourir !

Et 'une mort horrible !

Dès que les mots ont quitté la bouche d’Anne, le rire de Lucien s'est arrêté brusquement, puis avec un visage sombre, il a demandé, «Anne, qu'est-ce que tu veux dire ? Tu vas vraiment me virer ?»

Anne n'a pas dit quoi que ce soit.

En moins de deux minutes, plusieurs gardes de sécurité se sont précipités et ont immédiatement mis en garde à vue Lucien et Antoinette, qui étaient assis sur le canapé.

«Vous ne me reconnaissez pas qui je suis ? Lâchez-moi !» Lucien a crié de colère en se débattant.

Cependant, les gardes de sécurité n'ont même pas écouté.

Parce que, ils étaient tous des gens d’Anne, et n'écoutaient que Anne.

Antoinette ne savait toujours pas quelle erreur elle avait commise à ce moment-là et a crié là-bas : «Mon frère Lucien, ils sont tous fous, virez-les tous !»

Cependant, juste à ce moment-là.

Pascal s'est fièrement assis sur le canapé, et Anne a tenu un document fraîchement imprimé dans sa main, disant respectueusement : «Patron, voici l'avis de licenciement pour les deux.»

Pascal a hoché la tête et a dit avec indifférence : «Affichez-le sur la porte. »

Lucien et Antoinette étaient tous abasourdis.

Patron ?

Anne venait de l'appeler patron !

Lucien et Antoinette ont été choqués jusqu’à ce qu’ils aient eu des sueurs froides.

Pouf !

Sans hésitation, Lucien s'est agenouillé par terre et a rampé jusqu'à Pascal, en lui serrant les jambes et en pleurant : «Patron, patron, je suis désolé, j'ai eu tort ! J'étais aveugle tout à l'heure et je ne vous ai pas reconnu, je mérite de mourir !»

Avec ça, il a craqué et a commencé à se gifler.

Antoinette était si effrayée que ses jambes sont devenues molles et qu'elle a tremblé, assise par terre, les yeux pleins de panique.

Il était en fait... Patron !

Ce n'était pas possible !

Et à ce moment-là, les personnes de la section des enquêtes financières sont entrées avec la police et sans dire un mot, ils ont menotté Lucien et l'ont emmené.

«Patron ! S'il vous plaît, épargnez-moi, je n'oserai plus jamais !»

Dans le salon, les derniers cris de Lucien résonnaient.

Maintenant, il ne restait que Antoinette qui était molle par terre.

Pascal l’a balayé d’un regard froid et s'est levé pour se préparer à partir.

Annel’a suivî de près, prête à saluer son départ.

Paf !

Antoinette s'est précipitée et a étreint les jambes de Pascal, implorant sa pitié avec des yeux nacrés, «Patron, je sais que j'ai eu tort aussi, s'il vous plaît, épargnez-moi cette fois-ci.»

Pascal ne l'a même pas regardée, il a juste dit froidement : «Sa place sera prise par Yvette de la réception.»

«D'accord, M. Chen.» Anne a répondu et a rapidement demandé aux gardes de sécurité de traîner Antoinette au loin.

Après avoir quitté le salon, Anne a plaisanté et a ri en accompagnant Pascal dans la salle d'exposition.

L’ accident est arrivé.

«Pascal, pourquoi es-tu ici ?»

Une voix familière, Pascal a détourné la tête pour regarder la porte latérale, et a trouvé Yolande qui la regardait avec un visage perplexe, tandis que le dégoût brillait dans ses yeux.