Assise près du feu crépitant, Elara sentait la fatigue l'envahir, un poids lourd qui alourdissait ses membres et embrumait son esprit. Mais elle savait qu'elle ne pouvait pas se permettre de se laisser abattre. Lorcan comptait sur elle, David comptait sur elle, et l'avenir de sa meute et du monde était en jeu.Bran, comprenant son état d'esprit, lui adressa un sourire encourageant. "Repose-toi un peu, Elara", dit-il. "Tu as besoin de récupérer tes forces. Je vais veiller sur toi."Elara secoua la tête. "Je ne peux pas dormir", dit-elle. "Je suis trop inquiète. Je dois faire quelque chose. Je dois aider Lorcan.""Je sais", dit Bran. "Et je sais ce que tu peux faire. Tu peux utiliser tes connaissances, ton intelligence. Tu peux trouver un moyen d'arrêter Thompson et ses complices."Il se leva et se dirigea vers sa cabane. Il en ressortit quelques minutes plus tard, tenant un vieux livre relié de cuir."Ce livre contient des informations sur une ancienne organisation secrète, qui s'oppos
Le sang de David se glaça dans ses veines. Les deux hommes qui se tenaient devant lui respiraient le danger, leur présence étouffant l'atmosphère chaleureuse du café. Leurs regards, froids et déterminés, ne laissaient aucun doute sur leurs intentions.« Messieurs… », commença David, sa voix tremblant légèrement malgré ses efforts pour rester calme. « Puis-je vous aider ? »L'un des hommes sourit, un sourire qui n'atteignait pas ses yeux. « On pourrait dire ça », répondit-il, avançant d'un pas. « On a juste quelques questions à vous poser… concernant votre petit reportage. »David sentit son estomac se nouer. Il savait que c'était fini. Il avait été imprudent, trop confiant. Il avait cru pouvoir se cacher, se fondre dans la masse. Mais il avait sous-estimé la puissance et l'influence de Thompson.Il se leva, prêt à fuir, à se battre, à faire tout ce qu'il pouvait pour échapper à ses poursuivants. Mais les hommes étaient trop rapides. Ils le saisirent par les bras, l'empêchant de bouger
La rage, froide et implacable, consumait Lorcan. La pensée de David, entre les mains de Thompson, torturé et menacé, décuplait sa détermination à le retrouver et à le sauver. Il suivit la route menant à la mine, son corps animé d'une énergie sauvage et implacable.Ses sens lycanthropes étaient à leur paroxysme, captant le moindre détail de son environnement. Il sentait l'odeur de David, faible mais persistante, se mêlant à l'odeur de la voiture qui l'avait emmené. Il entendait le bruit des pneus sur l'asphalte, les murmures du vent à travers les arbres, le cri lointain d'un oiseau de proie.Il accéléra le pas, courant à travers la forêt comme un animal traqué, ses pieds effleurant à peine le sol. Il devait rattraper ses ennemis, il devait les empêcher de faire du mal à David.Il arriva à un embranchement, hésitant sur la direction à prendre. Il se concentra, essayant de capter l'odeur de David. Il sentit une faible brise lui caresser le visage, apportant avec elle un parfum de peur et
Les paroles d'Elara résonnèrent comme un écho salvateur dans l'esprit de Lorcan, le ramenant du précipice de la rage bestiale. Il baissa les yeux sur les hommes de Thompson, gisant à ses pieds, et sentit la colère se dissiper, remplacée par un profond sentiment de tristesse et de dégoût.Il avait failli céder à la bête, devenir le monstre qu'ils l'accusaient d'être. Mais il avait résisté, grâce à l'amour et à la sagesse d'Elara.Il prit une inspiration profonde, essayant de calmer son cœur qui battait la chamade. Il savait que la vengeance ne résoudrait rien, que la violence ne ferait qu'engendrer plus de violence. Il devait trouver une autre voie, une voie plus juste et plus humaine.Il se tourna vers David, qui l'observait avec un mélange de peur et d'admiration. « Ça va ? », demanda Lorcan, sa voix douce et rassurante.David hocha la tête, incapable de parler. Il était encore sous le choc, mais il était sain et sauf, grâce à Lorcan.Lorcan se pencha et aida David à se relever. « Il
La révélation d'Elara frappa Lorcan comme un coup de tonnerre. Thompson n'était pas un simple profiteur, mais un fanatique, un héritier d'une lignée de déséquilibrés prêts à tout pour imposer leur vision démente au monde. La menace avait pris une ampleur terrifiante, transformant leur traque en une course contre la montre aux enjeux incommensurables."Quel est son plan ?", demanda Lorcan, sa voix à peine audible sous le poids de l'angoisse. "Où va-t-il frapper ?"Elara, les yeux rivés sur le livre ancien, parcourut les pages jaunies avec une frénésie fébrile. Elle déchiffrait les symboles, traduisait les codes, assemblant les pièces d'un puzzle macabre."Il parle d'un lieu sacré", dit-elle enfin, sa voix tremblant d'excitation et de peur. "Un lieu de pouvoir, un centre spirituel… Il veut le détruire, le purifier par le feu.""Quel lieu ?", demanda Lorcan, impatient. "Quel lieu sacré ?"Elara hésita, son visage pâlissant. "Il s'agit… du monastère de Saint-Benoît", murmura-t-elle.Lorca
La nouvelle de la menace imminente planant sur le monastère de Saint-Benoît se répandit comme une traînée de poudre, galvanisant les cœurs et ralliant des alliés inattendus. Lorcan, Elara et Bran, portés par un sentiment d'urgence et de responsabilité, se transformèrent en chefs de guerre, mobilisant toutes leurs ressources pour contrer la folie destructrice de Thompson."Nous devons prévenir les moines", dit Elara, son visage crispé par l'inquiétude. "Ils ne se doutent de rien, ils sont vulnérables.""Je m'en charge", répondit Lorcan. "Je vais les contacter par télépathie. Je vais leur expliquer la situation et les préparer à l'attaque."Il ferma les yeux, se concentrant sur son esprit, essayant de projeter ses pensées vers le monastère. Il sentit une résistance, une barrière spirituelle qui protégeait les moines du monde extérieur. Mais il persévéra, utilisant sa force lycanthrope pour percer la barrière et faire entendre sa voix.Il réussit à établir un contact avec le prieur, un h
Le soleil se levait à peine, baignant la forêt d'une lumière rosée, lorsque Lorcan et ses alliés atteignirent les abords du monastère de Saint-Benoît. Le spectacle qui s'offrit à eux les glaça le sang.Le monastère, habituellement un havre de paix et de sérénité, était transformé en un camp retranché. Des barricades avaient été érigées autour des murs, des sentinelles patrouillaient sur les toits, et une atmosphère palpable de peur et de tension imprégnait l'air.Lorcan sentit son cœur se serrer. Il connaissait cet endroit, il l'aimait. Il avait passé des heures à méditer dans sa bibliothèque, à prier dans sa chapelle, à se promener dans ses jardins paisibles. Voir ce lieu sacré ainsi profané le remplissait d'une rage froide et implacable.Elara lui prit la main, ressentant son bouleversement. « Nous allons les protéger », dit-elle, sa voix douce mais déterminée. « Nous ne laisserons pas Thompson détruire ce lieu. »Ils s'approchèrent des portes du monastère, se présentant aux sentine
Le silence qui avait précédé l'orage fut brutalement rompu par le vrombissement assourdissant d'un hélicoptère, qui apparut au-dessus de la forêt, vomissant la mort et la destruction sur le paisible monastère de Saint-Benoît. Les balles traçantes zébrèrent le ciel, percutant les murs de pierre, faisant voler en éclats les vitraux et semant la panique parmi les moines.L'attaque de Thompson avait commencé.Lorcan, sous sa forme lupine, hurla de rage, un cri primal qui résonna à travers la forêt, galvanisant ses alliés et défiant ses ennemis. Il bondit sur les murs du monastère, se déplaçant avec une agilité stupéfiante, esquivant les balles et encourageant les défenseurs.« Tenez bon ! », rugit-il. « Ne les laissez pas passer ! Protégez ce lieu sacré ! »Les moines, armés de fusils de chasse, de bâtons et de tout ce qu'ils pouvaient trouver, répondirent à l'appel de Lorcan, défendant leur monastère avec un courage inattendu. Ils tiraient sur l'hélicoptère, lançant des pierres et des co
Le silence qui avait précédé l'orage fut brutalement rompu par le vrombissement assourdissant d'un hélicoptère, qui apparut au-dessus de la forêt, vomissant la mort et la destruction sur le paisible monastère de Saint-Benoît. Les balles traçantes zébrèrent le ciel, percutant les murs de pierre, faisant voler en éclats les vitraux et semant la panique parmi les moines.L'attaque de Thompson avait commencé.Lorcan, sous sa forme lupine, hurla de rage, un cri primal qui résonna à travers la forêt, galvanisant ses alliés et défiant ses ennemis. Il bondit sur les murs du monastère, se déplaçant avec une agilité stupéfiante, esquivant les balles et encourageant les défenseurs.« Tenez bon ! », rugit-il. « Ne les laissez pas passer ! Protégez ce lieu sacré ! »Les moines, armés de fusils de chasse, de bâtons et de tout ce qu'ils pouvaient trouver, répondirent à l'appel de Lorcan, défendant leur monastère avec un courage inattendu. Ils tiraient sur l'hélicoptère, lançant des pierres et des co
Le soleil se levait à peine, baignant la forêt d'une lumière rosée, lorsque Lorcan et ses alliés atteignirent les abords du monastère de Saint-Benoît. Le spectacle qui s'offrit à eux les glaça le sang.Le monastère, habituellement un havre de paix et de sérénité, était transformé en un camp retranché. Des barricades avaient été érigées autour des murs, des sentinelles patrouillaient sur les toits, et une atmosphère palpable de peur et de tension imprégnait l'air.Lorcan sentit son cœur se serrer. Il connaissait cet endroit, il l'aimait. Il avait passé des heures à méditer dans sa bibliothèque, à prier dans sa chapelle, à se promener dans ses jardins paisibles. Voir ce lieu sacré ainsi profané le remplissait d'une rage froide et implacable.Elara lui prit la main, ressentant son bouleversement. « Nous allons les protéger », dit-elle, sa voix douce mais déterminée. « Nous ne laisserons pas Thompson détruire ce lieu. »Ils s'approchèrent des portes du monastère, se présentant aux sentine
La nouvelle de la menace imminente planant sur le monastère de Saint-Benoît se répandit comme une traînée de poudre, galvanisant les cœurs et ralliant des alliés inattendus. Lorcan, Elara et Bran, portés par un sentiment d'urgence et de responsabilité, se transformèrent en chefs de guerre, mobilisant toutes leurs ressources pour contrer la folie destructrice de Thompson."Nous devons prévenir les moines", dit Elara, son visage crispé par l'inquiétude. "Ils ne se doutent de rien, ils sont vulnérables.""Je m'en charge", répondit Lorcan. "Je vais les contacter par télépathie. Je vais leur expliquer la situation et les préparer à l'attaque."Il ferma les yeux, se concentrant sur son esprit, essayant de projeter ses pensées vers le monastère. Il sentit une résistance, une barrière spirituelle qui protégeait les moines du monde extérieur. Mais il persévéra, utilisant sa force lycanthrope pour percer la barrière et faire entendre sa voix.Il réussit à établir un contact avec le prieur, un h
La révélation d'Elara frappa Lorcan comme un coup de tonnerre. Thompson n'était pas un simple profiteur, mais un fanatique, un héritier d'une lignée de déséquilibrés prêts à tout pour imposer leur vision démente au monde. La menace avait pris une ampleur terrifiante, transformant leur traque en une course contre la montre aux enjeux incommensurables."Quel est son plan ?", demanda Lorcan, sa voix à peine audible sous le poids de l'angoisse. "Où va-t-il frapper ?"Elara, les yeux rivés sur le livre ancien, parcourut les pages jaunies avec une frénésie fébrile. Elle déchiffrait les symboles, traduisait les codes, assemblant les pièces d'un puzzle macabre."Il parle d'un lieu sacré", dit-elle enfin, sa voix tremblant d'excitation et de peur. "Un lieu de pouvoir, un centre spirituel… Il veut le détruire, le purifier par le feu.""Quel lieu ?", demanda Lorcan, impatient. "Quel lieu sacré ?"Elara hésita, son visage pâlissant. "Il s'agit… du monastère de Saint-Benoît", murmura-t-elle.Lorca
Les paroles d'Elara résonnèrent comme un écho salvateur dans l'esprit de Lorcan, le ramenant du précipice de la rage bestiale. Il baissa les yeux sur les hommes de Thompson, gisant à ses pieds, et sentit la colère se dissiper, remplacée par un profond sentiment de tristesse et de dégoût.Il avait failli céder à la bête, devenir le monstre qu'ils l'accusaient d'être. Mais il avait résisté, grâce à l'amour et à la sagesse d'Elara.Il prit une inspiration profonde, essayant de calmer son cœur qui battait la chamade. Il savait que la vengeance ne résoudrait rien, que la violence ne ferait qu'engendrer plus de violence. Il devait trouver une autre voie, une voie plus juste et plus humaine.Il se tourna vers David, qui l'observait avec un mélange de peur et d'admiration. « Ça va ? », demanda Lorcan, sa voix douce et rassurante.David hocha la tête, incapable de parler. Il était encore sous le choc, mais il était sain et sauf, grâce à Lorcan.Lorcan se pencha et aida David à se relever. « Il
La rage, froide et implacable, consumait Lorcan. La pensée de David, entre les mains de Thompson, torturé et menacé, décuplait sa détermination à le retrouver et à le sauver. Il suivit la route menant à la mine, son corps animé d'une énergie sauvage et implacable.Ses sens lycanthropes étaient à leur paroxysme, captant le moindre détail de son environnement. Il sentait l'odeur de David, faible mais persistante, se mêlant à l'odeur de la voiture qui l'avait emmené. Il entendait le bruit des pneus sur l'asphalte, les murmures du vent à travers les arbres, le cri lointain d'un oiseau de proie.Il accéléra le pas, courant à travers la forêt comme un animal traqué, ses pieds effleurant à peine le sol. Il devait rattraper ses ennemis, il devait les empêcher de faire du mal à David.Il arriva à un embranchement, hésitant sur la direction à prendre. Il se concentra, essayant de capter l'odeur de David. Il sentit une faible brise lui caresser le visage, apportant avec elle un parfum de peur et
Le sang de David se glaça dans ses veines. Les deux hommes qui se tenaient devant lui respiraient le danger, leur présence étouffant l'atmosphère chaleureuse du café. Leurs regards, froids et déterminés, ne laissaient aucun doute sur leurs intentions.« Messieurs… », commença David, sa voix tremblant légèrement malgré ses efforts pour rester calme. « Puis-je vous aider ? »L'un des hommes sourit, un sourire qui n'atteignait pas ses yeux. « On pourrait dire ça », répondit-il, avançant d'un pas. « On a juste quelques questions à vous poser… concernant votre petit reportage. »David sentit son estomac se nouer. Il savait que c'était fini. Il avait été imprudent, trop confiant. Il avait cru pouvoir se cacher, se fondre dans la masse. Mais il avait sous-estimé la puissance et l'influence de Thompson.Il se leva, prêt à fuir, à se battre, à faire tout ce qu'il pouvait pour échapper à ses poursuivants. Mais les hommes étaient trop rapides. Ils le saisirent par les bras, l'empêchant de bouger
Assise près du feu crépitant, Elara sentait la fatigue l'envahir, un poids lourd qui alourdissait ses membres et embrumait son esprit. Mais elle savait qu'elle ne pouvait pas se permettre de se laisser abattre. Lorcan comptait sur elle, David comptait sur elle, et l'avenir de sa meute et du monde était en jeu.Bran, comprenant son état d'esprit, lui adressa un sourire encourageant. "Repose-toi un peu, Elara", dit-il. "Tu as besoin de récupérer tes forces. Je vais veiller sur toi."Elara secoua la tête. "Je ne peux pas dormir", dit-elle. "Je suis trop inquiète. Je dois faire quelque chose. Je dois aider Lorcan.""Je sais", dit Bran. "Et je sais ce que tu peux faire. Tu peux utiliser tes connaissances, ton intelligence. Tu peux trouver un moyen d'arrêter Thompson et ses complices."Il se leva et se dirigea vers sa cabane. Il en ressortit quelques minutes plus tard, tenant un vieux livre relié de cuir."Ce livre contient des informations sur une ancienne organisation secrète, qui s'oppos
La transformation de Lorcan en loup-garou complet se fit dans un éclair de rage et de détermination. Ses os craquèrent, sa peau se déchira, ses muscles se gonflèrent, et en quelques secondes, il ne fut plus qu'une bête sauvage, un prédateur implacable, prêt à défendre sa vie et à protéger ceux qu'il aimait.Les hommes de Thompson, pris de court par la transformation soudaine, reculèrent d'un pas, leurs armes tremblant entre leurs mains. Ils avaient entendu parler des loups-garous, de leur force et de leur férocité, mais ils n'avaient jamais imaginé assister à une telle scène.Lorcan grogna, ses crocs acérés dévoilés dans un rictus menaçant. Ses yeux, d'un jaune incandescent, fixaient ses proies avec une intensité hypnotique. La peur, un parfum qu'il connaissait bien, flottait dans l'air.Sans attendre, il se jeta sur ses assaillants, sa vitesse et son agilité surprenant les hommes. Il esquiva les balles qui fusaient dans sa direction, bondissant d'arbre en arbre, se fondant dans l'omb