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Chapitre 982
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Laissez-moi partir, M. Huo ! Chapitre 983
« Non, je ne suis pas un traître. » a dit Henri en secouant la tête. Il regardait les gens d’un air désemparé, mais le regard de tout le monde fixé sur lui était haineux et furieux, comme s’ils allaient l’écorcher vif.« Je n’ai pas trahi le Groupe Bernard. » a-t-il articulé. « Oui, mon père m’a proposé de le rejoindre, mais j’ai refusé. »Séverine avait des frissons. « Ton père t’a demandé de lui donner les données secrètes du laboratoire ? » Il semblait que sa mère avait du mal à accepter la vérité, mais il a dû hocher la tête. « Oui. Il m’a dit qu’il est le plus grand actionnaire du Groupe Lagarde et que l’entreprise serait à moi un jour, dans l’avenir, mais j’ai dit non. »Séverine avait même du mal à se tenir debout.Même si elle a remarqué, il y a longtemps, que quelque chose n’allait pas chez Mickey : son attitude envers elle est devenue de plus en plus froide, il ne rentrait pas souvent chez eux, elle n’avait jamais pensé que l’homme qui a dormi à ses côtés pendant des années
Laissez-moi partir, M. Huo ! Chapitre 984
Henri a hurlé d’un air fâché.Tout le monde posait sur lui un regard méprisant, y compris son grand-père, Brenda, Théo et Séverine.« Mère tu ne me fais pas confiance ? » Le désespoir se lisait sur son visage. « Je suis de la famille Bernard, je ne trahirai jamais ma famille. »« Henri… » Séverine le regardait d’un air hésitant. Elle s’est rendu compte qu’elle ne connaissait pas du tout le vrai visage des personnes les plus proches d’elle. Elle a insisté sur l’innocence de Mickey, mais elle a eu tort.« Renvoie-le à la police. » Théo a ordonné à Polo qui était derrière lui. « Henri, je vais mener les enquêtes jusqu’au bout. Si je confirme que c’est toi le divulgateur, tu es mort. »Ses mots l’ont fait froid dans le dos. Avant que Henri ne comprenne ce qui s’est passé, il a été emmené dehors pas Polo et quelques personnes de la Maison du Dragon.La farce s’est enfin terminée, mais tout le monde avait l’air déprimé.Théo a parcouru la salle du regard et a dit d’une voix rauque : « Il est
Laissez-moi partir, M. Huo ! Chapitre 985
Stéphane a demandé d’un air inquiet : « Qu’est-ce qui s’est passé ? »Jone a répondu en pleurant : « Il était au bar hier soir, il était ivre. La femme de Pivot était aussi là. Il l’a lutinée, Pivot et ses subordonnés l’ont emmené. »Stéphane avait les jambes faibles, il a reculé d’un pas. Jean était son fils unique !Brenda a dit à voix haute : « Mon frère, il faut que tu inculques de la discipline à ton fils. Le Groupe Bernard est au milieu d’une crise inédite, mais il est encore d’humeur de lutiner la femme d’autrui ! »Stéphane avait la tête embrouillée. « Mais ce n’est pas possible ! C’est vrai que Jean était un flâneur et il faisait des bêtises, mais il a changé depuis qu’il est revenu de la ville Tong il y a trois ans. En plus, il a une petite amie, c’était une relation sérieuse. »« C’est un piège de la famille Lagarde. » a dit Jone d’une voix tremblante. « Il est tombé dans le piège de la famille Lagarde. Il y a beaucoup de filles au bar, pourquoi il a choisi la femme de Pivot
Laissez-moi partir, M. Huo ! Chapitre 986
En le voyant se rapprocher, Victor a instinctivement reculé de deux pas et a fait venir un agent de sécurité pour le bloquer.« Tu veux faire quoi ? Je t’avertis que la famille ne jouira plus des privilèges et du statut qu’elle avait auparavant, ce sera la famille Lagarde, la famille la plus riche et la plus puissante du pays. La famille Bernard ne se classerait même pas parmi les trois premières familles les plus riches, tu ne pourras plus faire ce que tu veux. »Victor s’est moqué de lui à haute voix. « En plus, tu as enlevé la femme d’un autre homme, tu as enfreint les lois. Crois-tu pouvoir te soustraire à la peine prévue par la loi ? »Théo a froncé les sourcils.À ce moment, un groupe de policier est entré.Un policier est venu directement auprès de Théo. « Théo Bernard, Vincent et Gilles ont porté plainte contre vous, ils vous accusent d’avoir enlevé Bella Leroy. Il faut que vous répondiez à nos questions au commissariat. »« Oh là là, ne me reproche pas pour ça, je t’ai déjà pr
Laissez-moi partir, M. Huo ! Chapitre 987
Ses yeux étaient tout rouges. Il n’avait jamais été aussi désespéré, même quand il a appris la crise traversée par le Groupe Bernard.« Jean n’a jamais fait de mal à la famille Lagarde, pourquoi le passer à tabac ? Il est mon fils unique ! »Stéphane s’est mis à pleurer. « Maintenant que Jean risque une déficience intellectuelle, notre père risque une paralysie, Théo a été arrêté par la police, la famille Bernard est foutue ! C’est fini ! Et tout est de ta faute ! »Les yeux de Séverine étaient également tout rouges.Elle a conduit la famille Bernard à cette fin tragique, sa famille a été ruinée à cause de sa stupidité !Elle se disait : « Mickey, comment peux-tu être aussi cruel ? Je t’ai donné tout mon cœur et mon argent, mais c’est comme ça que tu me remercies. »Séverine est sortie de l’hôpital, les jambes tremblantes. Elle voulait voir Mickey, elle voulait savoir pourquoi il lui avait fait ça.Le visage de Polo est devenu impatient en voyant cette image. Il n’avait jamais pensé qu
Laissez-moi partir, M. Huo ! Chapitre 988
Au commissariat.Théo venait d’arriver au commissariat quand il a vu Henri sortir avec Mickey.Henri était stupéfié quand il a vu Théo menotté.« Je suis surpris que tu sois libéré si vite. » Théo lui a jeté un coup d’œil, puis il a dit en regardant Mickey en tailleur élégant qui était à son côté : « Ne comptez-vous plus garder votre secret ? »« Ce n’est plus la peine. » a-t-il dit d’un ton léger. « Henri part avec moi, il ne reviendra plus à la maison des Bernard. Vous pouvez porter plainte contre lui si vous le croyez le divulgateur, mais vous n’aurez pas assez de preuves, c’est dommage. »« Tel père, tel fils. » a dit Théo en jetant un regard froid à Henri. « Henri, c’est vrai que je ne t’aime pas, mais j’ai cru que tu tenais aussi au Groupe Bernard, j’ai eu tort, tu es exactement comme ton père. »Henri voulait s’expliquer lorsque Mickey lui a ri au nez. « Il est mon fils unique, c’est normal qu’il soit de mon côté. Il ne sera plus Henri Bernard à partir d’aujourd’hui, mais Henri
Laissez-moi partir, M. Huo ! Chapitre 989
Henri a continué à hurler : « Vous n’aimez pas du tout ma mère, depuis une vingtaine d’années, vous ne la prenez que comme un atout à votre service, du coup vous n’aimez pas non plus son fils. »« Continues. » Mickey a fumé sa cigarette.Le cœur d’Henri s’est refroidi en le voyant indifférent. « Il doit y avoir un espion dans ton service au Groupe Bernard, n’est-ce pas ? C’est lui qui a volé les données sur la puce, mais vous faites croire au tout le monde que c’est moi le traître pour cacher l’identité de votre ressource. »« Tu es bien mon fils, tu as tout deviné. » Mickey lui a jeté un coup d’œil. « Henri, je sais que je t’ai déçu, mais je peux t’offrir une chance au Groupe Lagarde, tu auras ta part. »« Laisse tomber, vous êtes un menteur, je ne vous croirai plus même si vous êtes mon père biologique. Mais j’avoue ne jamais avoir rencontré un homme aussi vicieux et méprisable que vous ! »Henri a continué : « Ma mère a beaucoup fait pour vous, cependant, non seulement vous n’êtes p
Laissez-moi partir, M. Huo ! Chapitre 990
À ce moment-là, elle a entendu la voix d’une jeune femme : « Chéri. »Mickey s’est tourné vers la femme d’un air doux.Séverine a suivi son regard. Une jeune femme est venue avec un garçon de sept ou huit ans. Le garçon a sauté sur Mickey. « Papa… »Séverine fixait la jeune femme et le petit garçon d’un regard stupéfait, elle avait du mal à respirer.Elle se rappelait que la jeune femme était une amie proche de Lucie, c’était Béatricia de la famille Lemaire, elle l’avait rencontrée quelques fois à des soirées.« Bonjour, Séverine. » Béatricia lui a jeté un coup d’œil méprisant. « Ça fait longtemps qu’on est ensemble, c’est notre enfant. »Séverine voulait vomir du sang, ses mots étaient comme des épées qui s’enfonçaient dans son cœur.« Mickey Lagarde, espèce de salaud ! »Elle a levé son bras et a voulu gifler l’homme qui l’a trompée pendant des années.Cependant, avant qu’elle ne le touche, il l’a repoussée par terre.« Séverine, ça fait des siècles que je ne te supporte plus. » a-t-
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