Alice brûlait de rage quand elle a entendu une voix familière. Elle s’est retournée, c’était Marc, cet homme détestable a marché vers elle avec un sourire joyeux sur le visage. « Mon chouchou, tu as dit que tu n’aimais que moi la nuit dernière, le jour suivant, tu es avec un autre homme, est-ce que tu joues avec moi ? » Alice avait la chair de poule quand elle a entendu les mots doucereux de Marc. « Qui est cet homme, quelle est ta relation avec lui ? » le visage de Carl s’est assombri quand l’homme s’est présenté. Les hommes étaient des êtres vigilants, s’il trouvait que Marc était inférieur à lui, il ne lui prêterait pas d’attention. Cependant, Marc était beau et élégant, et donnait une impression bohème et maligne, c’était un homme noble. Alice avait tout à coup une idée, elle a pris le bras de Marc, « J’ai oublié de te dire, il est mon petit ami. » Carl s’est figé, tout s’est échappé de sa portée. Cependant, si cet homme était son petit ami, il aurait voulu les séparer, pourq
La femme qui l’a embrassé était en train d’essuyer ses lèvres, comme il y avait quelque chose de sale. « Alice ! » a hurlé Marc furieusement. « Est-ce que tu as besoin de tissus ? » Alice lui a passé un tissu, ses yeux remplis de larmes lui donnait la mine d'un chaton pitoyable. Marc a pris le tissu d’un geste violent, et a fortement essuyé ses lèvres, « C’est trop sale. » « Je le trouve aussi. » Alice l’a approuvé en hochant la tête, « C’est déplaisant d'embrasser une personne que tu n’aimes pas. » « ... » Elle n’a pas compris son insulte ? Marc avait l’impression que ses poings étaient placés dans le vide, il avait même mal au cœur de fureur, « Pourquoi tu pleures, si tu l’aimes encore, pourquoi tu l’as humilié, tu ne trouves pas tes comportements étranges ? » « Je crois que tu n’as pas de petite amie. » a répondu Alice, « Ton baiser était maladroit, est-ce que c’était ton premier baiser ? » « N’importe quoi... » Ce qu’a dit Alice était vrai, Marc se sentait humilié, il n’a
« Chaque fois que je fais les plats pour quatre, il peut tout manger. » Bella a sorti un chou-fleur du réfrigérateur. Perrine était très surprise, « Est-ce que c’est la force de l’amour ? Depuis tout petit, il ne mange pas beaucoup, il n’aime pas manger du tout, on dirait qu’un plat de spaghettis est déjà beaucoup pour lui. » « ... » Franchement, si elle ne s’est pas entendue avec Théo dans la capitale, Belle ne la croirait pas. Elle s’est souvenue de son commentaire sur sa cuisine : Ça va. Quel menteur. Cependant, elle s’est intéressée plus à la cuisine maintenant qu’on aimait ses plats. « Vous saurez son appétit plus tard. » Bella a commencé à couper de la viande.Ça prenait un peu de temps pour faire cuire la viande. Quand elle attendait, elle a pris son portable et a ouvert les informations. Ce soir à la une : « Le meurtre ! Le grand fils de la famille de Bernard. » En voyant ça, Bella s’est figée. Elle avait un mauvais pressentiment. Le Journal Économique : « Le vrai visage
Elle s’est précipitée à l’étage d’au-dessus, et a trouvé des bouteilles de médicament dans le tiroir du bureau. Elle a entré les noms des médicaments et les a cherchés sur Internet, deux d’entre eux servaient à traiter des maladies mentales. Les nouvelles... étaient vraies ? Il a voulu tuer la femme de ménage, il lui a fait mal, est-ce qu’il aurait envie de... Elle a eu le froid dans le dos, elle n’a pas pu supporter cette pensée. « Mme. Bernard, M. Bernard n’est pas encore rentré, est-ce que vous voulez l’appeler ? » a dit Perrine à la porte du bureau, en voyant les bouteilles de médicament dans ses mains, elle s’est figée, « C’est... » « Perrine, vous avez dit que vous étiez là pour vous occuper de Théo depuis qu’il était petit, vous sauriez peut-être... qu’il souffre de maladie mentale ? » Le visage de Bella était tout pâle, ses lèvres tremblaient. Perrine était désemparée, elle a essuyé les mains sur le tablier, « Qui vous a dit ça, ce n’est pas possible... » « C’est partout su
« Mme. Bernard, M. Bernard est... » Paul était angoissé, il ne savait pas quoi dire. « Perrine m’a tout dit, je ne vois pas d’inconvénient de sa maladie. » Bella savait ce qui est dans sa tête. « Théo est monté dans la voiture après avoir lu la nouvelle, je ne sais pas où il est allé, on est en train de le chercher partout, je le trouve très instable, peut-être la maladie l’a pris, je crois qu’il est peut-être allé chercher Séverine. » « Séverine ? » « Oui, quand il a vu la nouvelle au bureau, je l’ai entendu dire le nom de Séverine avec un regard terrible. Chaque fois quand il rencontre Séverine, il perd son contrôle. » a dit Paul d’un ton pressé, « Je suis en train d’aller chez Séverine. » « Envoie-moi son adresse, je vais y aller. » Bella s’est précipitée dehors avec la clé de voiture. ...Dans un manoir privé. Séverine a appelé Brenda quand elle a vu des nouvelles sur la maladie qui étaient partout sur Internet, « Est-ce que c’est toi qui as diffusé les photos ? » « Séverin
« Théo, calme-toi, je suis ta mère. » a dit Séverine d’une voix rauque et tremblante, « Le Dieu te punira pour ce que tu es en train de faire, tu seras méprisé par tout le monde. » « Je suis déjà méprisé par tout le monde, pourquoi vous m’avez accouché, vous êtes la femme la plus cruelle du monde, vous me dégoûtez. » Théo a crié désespérément, une partie du corps de Séverine était suspendue en l’air.« Tu vas me tuer ? Tu es fou. » « Oui, je suis fou, mais je suis devenu comme ça à cause de toi. » Théo a été irrité par elle plusieurs fois. Quand il était sur le point de perdre le contrôle, il a entendu le cri de Bella derrière lui.« Théo, arrête ! » le corps de Théo tremblait fortement, son visage est devenu tout pâle. Il n’avait pas le courage de se retourner, il avait peur de voir son expression dégoûtée et effrayée. Il était fatigué, tellement fatigué. Il a senti que depuis qu’il a repris la maladie, la situation s’est aggravée de plus en plus, son cœur était envahi de haine.
Il a lâché lentement la main de Séverine, et est tombé par terre. Bella l’a pris dans ses bras, et a dit à son oreille, « Je te promets, je serai toujours avec toi, quand tu te réveilles, je te ferai des raviolis. » Les sourcils froncés de Théo se sont décontractés, puis il s’est évanoui, son visage était tranquille comme un enfant endormi, on n’aurait jamais imaginé qu’il souffrait de grave maladie mentale. Séverine a perdu toutes ses forces, elle n’a pas pu se tenir debout, son visage était tout pâle. Henri s’est précipité vers elle et l’a soutenue par le bras, « Maman, j’ai appelé l’asile, il va renvoyer des personnes pour récupérer Théo. » Séverine s’est figée. Bella le fixait d’un regard furieux, « Qui vous a dit d’appeler l’asile. » Henri a répondu d’un mauvais ton : « Regarde-le, il a besoin de traitements médicaux, vous voulez le laisser tuer quelqu’un ? » « Oui, c’était terrible. » Mickey a pris la main de Séverine, et a dit avec un air effrayé : « J’avais vraiment très
Ce qui s’est passé tout à l’heure l’a fait penser aux affaires du passé. Elle a compris qu’elle a fait mal à Théo tant de fois. Elle détestait l’existence de Théo, mais Théo la détestait aussi, pour lui avoir donné la vie. « Henri, dis-moi, est-ce que c’est toi qui as diffusé les photos ? » Séverine a demandé en fronçant les sourcils, « Le lancement de la puce développé par le Groupe Lucéo c’est demain, Brenda et puis toi sont suspects. » « Maman, ce n’était pas moi. » Henri s’est un peu fâché, « De toute façon, il est mon demi-frère, il souffre déjà de la maladie, je ne suis pas si malveillant quand même. » Séverine a frotté entre les sourcils avec un air ennuyeux, elle connaissait bien ses caractères. C’était Brenda qui a fait ça alors ? « Maman, dans ce cas-là, est-ce que le lancement de la puce se tiendra comme prévu ? » a demandé Henri après une seconde d’hésitation. Séverine lui a jeté un coup d’œil appuyé, et est allée chercher Brenda....Maxime les a conduits à l’hôpital