LE PARDON D'UNE MÈRE PARTIE 01-RAM

Il sonnait dix-sept heures passées de trente minute, Smith était debout derrière le hameau de champ de père de Julia et attendait Julia. Julia était venu toute transpirante :

— Bonsoir mon amour vraiment je suis désolée pour le retard c'est maman qui m'a commissionné, s'il te plaît ne te fâche pas contre moi.

— Mais Julia ma fleur pourquoi dois-je me fâcher contre toi? Je sais très bien que c'est à cause de quelques imprévus que t'es pas vite venue, alors faut pas t'inquiéter. Et c'est pour ça que tu transpire ainsi ? Tiens !!! Je t'ai apporté le jus que tu aimes, mais c'est déjà déglacé. 

— C'est rien mon amour je vais prendre ça ainsi.

Julia prit le jus et commença par boire, elle buvait le jus en regardant son amoureux et tout à coup, elle remarqua que ce dernier n'était pas du tout en joie. Elle avait fermé le récipient qui contenait le jus et demanda à Smith ce qui ne va pas avec lui ou ce qui le rendait triste. Smith l'avait regardé pendant un moment et pris la parole : 

— Julia j'ai passé toute la nuit à réfléchir afin de savoir ce que j'ai fait à tes parents pour qu'ils me détestent de la sorte. Mais j'ai cherché en vain.

— Smith pourquoi tu réfléchis à ça même ? Tu sais très bien que tu es fait pour moi et je suis faite pour toi. Alors il faut mettre les autres en dehors de notre relation.

— Mais Julia tu peux pas me demander ça car ce sont tes parents ; et ils ont tous les droits sur toi. Vraiment, j'ai peur qu'ils te donnent en mariage à quelqu'un d'autre.

— Moi en mariage ? À qui donc ? Tu oublies l'amour que j'ai pour toi? 

— Julia je sais que tu m'aime et j'en doute même pas une seconde. Mais tes parents me font peur depuis un certain moment, toutes tes grandes sœurs me détestent, ta mère et ton père n'aiment plus me voir depuis que je leur ai demandé ta main. Vraiment je ne comprends plus rien ou c'est peut être parce que mes parents sont pauvres qu'ils refusent de m'accorder ta main ?

— Smith arrête de dire ça, moi je t'aime Smith et c'est avec toi que je veux faire ma vie. Mais on dirait que tu as complètement perdu ton courage hein! Sinon c'est toi qui m'encourageait avant !!! Mais d'après tout ce que tu dis, c'est comme si tu es fatigué et que tu veux plus de moi.

— Je t'aime et tu le sais très bien hein? Mais tu sais aussi que dans le village avant qu'un mariage ait lieu les parents des mariés doivent être sur la même longueur d'onde ! Mes parents ont accepté que je me marie avec toi mais pour tes parents ce n’est pas le cas.

— OK bon dit moi que veux-tu qu'on fasse ? Demanda Julia. 

— Je ne sais pas trop. Mais compte tenu des choses, j'ai décidé de partir en ville avec mon oncle qui est descendu pour une visite.

— Tu es sérieux de ce que tu dis? Et comment moi je vais faire ? Tu veux me laisser à qui ? 

Sur ce, Julia avait commencé par couler des larmes et Smith avait commencé par la consoler. 

— Ne pleure pas ma puce ,c'est  malgré moi que je veux prendre cette décision, tu es tout pour moi et je suis prêt à donner ma vie pour toi. Mais compte tenu de la tradition du village je ne peux pas me marier avec toi sans le consentement de tes parents.

— (en pleure) Smith si tu m'aimes vraiment comme tu le dis ? S'il te plaît ne me quitte pas.

— Julia aller en ville était dans mes plans ça fait déjà très longtemps et je voulais partir là-bas avec toi.  C'est pour ça que j'ai demandé ta main à tes parents pour qu'on se marie et là nous pouvons partir ensemble. Mais tes parents ne veulent rien savoir de moi, j'ai même demandé à mes parents s’ il y a un problème entre ma famille et la tienne, mais ils m'ont rien donné comme réponse peut-être que tes parents ont des réponses à ça.

—  Oh mon Dieu Smith je ne te reconnais plus...Tu as subitement changé... Où as-tu mis la force de notre amour mon cœur ?

— Julia je t'aime et la force de notre amour est toujours dans mon cœur. Je t'aime plus que tout au monde, tu es ma raison de vivre, mais le problème est qu'il y a aussi mon avenir en jeu. Peut être que si je pars en ville, je pourrai avoir un bon job et me faire de l'argent. Ainsi tes parents pourront m'accepter comme leur beau fils !

— OK mon chéri je vois que tu as déjà pris ta décision. Vous partez quand ? Ton oncle et toi ?

— Après-demain, si je ne me trompe pas.

— OK je vais réfléchir à ce que je vais faire et demain nous allons prendre la décision finale. Smith mais sache quand même que si tu pars en me laissant seule ici, je vais me suicider avant que tu ne revienne. 

— Ma chérie arrête avec ça je ne vais pas t'abandonner tu es tout pour moi. Je viendrai te voir tous les trois mois.

— Vraiment es tu sûr ? Dans tous les cas, laisse-moi réfléchir cette nuit.

— OK ma princesse je t'aime mon amour. Tu es tout pour moi, ma vie ,mon bonheur, ma richesse, mon cœur, mon tout. Je t'aime Julia.

— Moi aussi je t'aime et tu représentes tout pour moi, mon roi.

— Julia je vais te laisser partir car il fait déjà nuit et je veux pas t'attirer des ennuis. Donc on se dit à demain mon amour.

— OK mon roi, demain je t'aime fort. 

— Moi aussi je t'aime mon amour. Je passe tout mon temps à penser à toi les nuits et je n'arrive même pas à m'endormir Julia.

— Mon chéri vraiment ? 

— Oui pourquoi vais-je te mentir !?

— OK c'est compris, mais sache qu'un jour viendra et je serai à tes côtés, dormir dans tes bras.

— Waouh !!! J'aime t'entendre dire ça ma reine !

Julia et Smith s'étaient changés des bisous et se séparèrent.

Cette nuit-là, Smith n'arrivait pas à fermer l’œil, il ne faisait que penser à ce qu'il allait faire pour gagner la confiance de ses beaux-parents. 

Quant à Julia, elle avait passé toute la nuit à pleurer car elle ne voulait pas se séparer de son homme.

Le lendemain, très tôt le matin, Julia était partie voir ses parents dans leur chambre pour leur parler. Elle les avait salué et ils l'ont aussi bien répondu. Elle fit comprendre à son père qui veut lui parler et sa mère était sortie de la chambre en laissant Julia et son père à l'intérieur. 

Le père de Julia l'avait demandé de prendre siège, ce qu'elle avait fait et son père avait demandé à savoir de quoi il s'agissait. Sans plus tarder, Julia avait prononcé le nom de son petit ami Smith, ce que son père n'aimait pas du tout entendre. 

Il se redressa et déjà sous l'effet de la colère, il avait commencé par parler à Julia. 

— Toi encore avec ce garçon, mais ma fille combien de fois devrais-je te dire que ce garçon n'est pas bon pour toi?

— Mais Papa moi je l'aime tel qu'il est...

— Ma fille, on dirait que tu comprends rien . Tu  as vu le nombre de femme que son père a épousé dans ce village ? Et tu penses te marier avec son unique fils, d'après les informations c'est ce que son grand père a fait que son père aussi fait. Ce qui veut dire, que ce sera pareil avec ton soi-disant Smith.

— Mais papa Smith ne peut jamais faire ça et il n'est pas comme ses parents, il n'est pas illettré papa. Il a déjà son Bac comme moi papa.

— Je sais très bien qu'il est lettré comme toi mais c'est pas affaire de lettré ou d'illettrisme, ma fille. Mais quelque chose du sang. Tu vois un peu ? Et de plus, sais -tu que c'est son père qui a causé la mort de ton frère Éric ?

— Quoi Papa vous êtes sérieux là ?

— Bien-sûr que oui. Lorsque ton frère Éric était malade, le père de Smith avait tous les moyens pour guérir ton frère parce qu'il est un grand guérisseur. Mais juste parce que lui et moi nous avions eu des disputes  à cause de la terre,il a laissé mon enfant mourir sans faire aucun effort pour le sauver. 

— Papa ????

— Oui ma fille alors saches que je ne veux plus que tu me parles de ce garçon, il n'est pas bon pour toi ma fille.

— Mais papa c'est lui que j'aime et je veux me marier avec lui.

— Pas de mon vivant je viens de dire quoi? Pas de mon vivant et maintenant je veux que tu quittes devant moi si tu n'as plus rien à dire. 

À suivre…

RICHY PLUME-RAM

GOD'S INSPIRATION