Chapitre 617

C’était une peinture de classe mondiale, c'était son niveau.

Luisa a demandé à nouveau : « Tu l’aimes ? »

« Je l'aime », a répondu Vincent en la regardant.

« Alors, je te l'offre. Mais il faut la laisser sécher un peu », a déclaré Luisa en déplaçant la planche vers une zone mieux ventilée.

« Merci, je l’aime, vraiment. »

« Ne sois pas si poli. Ce que je te dois dépasse largement une seule peinture. »

Vincent n'a rien dit de plus.

Luisa savait qu'il était modeste et parlait peu, elle n'a donc pas prêté attention à son silence.

Une fois la peinture rangée, elle s'est approchée de lui : « On rentre. »

Soudain, Vincent a levé la main et a posé ses doigts frais sur le front de Luisa, le frottant doucement.

Luisa s’est figée.

Vincent a murmuré doucement : « Tu as de la couleur sur le front. »

Luisa a dit en forçant un sourire : « Tu peux me le dire, je peux le faire moi-même. »

Ils étaient très proches, et ce geste était intime.

Pourtant, Vincent lui a donné un sourire charmeur et doux, « Je