Charlotte est devenue vigilante immédiatement.Elle lui a demandé froidement : « Qui t’a dit que j’ai obtenu tant d’argent ? Je ne travaillais pas après le mariage et je n’avais pas de revenu... »« C’est ton ancienne belle-mère ! Charlotte, j’ai rencontré des difficultés dans les affaires et j’ai perdu beaucoup d’argent, voire celui que j’ai gagné auparavant. Je n’ai pas les moyens de mener mes affaires pour le moment. Pourrais-tu me prêter un million d’euros ? »Charlotte a pouffé de rire par colère.Mon Dieu, on pourrait être tant éhonté !On n’arrêtait pas de harceler Tiffany et elle.« Zirek, tu ne te regardes pas dans le miroir ? Tu ne vois pas ta gueule ? Vous nous avez tellement maltraitées, ma soeur et moi ! Mais vous avez le culot de m’emprunter de l’argent ? Oui, j’ai plus d’un million d’euros, mais je ne te les prêterai pas ! Je préfère les donner à n’importe qui que toi ! »« Charlotte, ne dis pas ça, s’il te plaît ! De toute façon, nous sommes cousins ! Tu vois bien, Tiff
Quoiqu’Emmanuel les ait suppliés, les administrateurs du personnel avaient refusé de l’informer de celui qui l’opprimait et qui se vengeait de lui, à part le Groupe Gautier.Emmanuel était sûr qu’il s’agissait du soutien des soeurs Durand. Il avait pensé que c’était Zoé Gautier. Mais étant donné les informations qu’il avait apprises, à part Zoé, les soeurs Durand étaient soutenues par quelqu’un de plus puissant !Mais c’était qui ?Il n’arrivait pas à trouver un emploi à la Cité W à cause de lui !Emmanuel n’avait plus confiance en lui-même après avoir rencontré tous ces malheurs. Il avait décidé d’escorter ses grands-parents à leur village natal quand sa grand-mère quitterait l’hôpital. Puis, il réfléchirait sur ce qu’il devrait faire l’année prochaine.« Alors, qu’est-ce qu’on peut faire ? »Hector était inquiet : « Pourquoi le soutien de Tiffany et de Charlotte est tellement puissant ? Il vous a fait perdre votre emploi ou votre argent ! À propos, tu n’exerces qu’un petit commerce,
Zoé a entendu la conversation entre Charlotte et Zirek du début à la fin. Elle a dit avec colère : « Ils osent vous obséder pour vous demander de l’argent ? »« On veut m’emprunter de l’argent. On dit que ses affaires ne vont pas bien. On a perdu beaucoup d’argent. On me demande un million d’euros. »« Quelle impudence ! J’ai cru qu’à W, j’étais la plus éhontée. Tout le monde dit ça. Ils disent que je n’ai pas honte et que je poursuis le jeune maître Larousse sans prudence ! Mais par rapport à tes parents du village natal, je trouve que je suis beaucoup moins éhontée. »Charlotte a consolé Zoé en revanche : « Mais Zoé, pas la peine de te mettre en rage à cause de ces gens-là ! Il est impossible que Tiffany et moi leur fassions de compromis ! Je me fiche d’eux ! »Les Durand du village natal menaient une vie misérable, parce que la Providence les punissait.« Allons-y ! Nous allons manger et boire ! Zoé, le pâtissier de ta famille fait des desserts fort bons ! Je m’en régalerai ce soir
Charlotte a dit à Christine : « Tata, Tiffany et moi sommes très jeunes et en bonne santé. Nous n’avons pas besoin que tu nous entretiennes. Ne t’inquiète pas pour nous, tata. Nous croyons que nous pouvons voler de nos propres ailes grâce à nos efforts. »« Je voudrais te prier d’une chose. Ne fais pas savoir que Tiffany et moi sommes tes nièces à tous les habitants de W, si possible. Tiff et moi avons beaucoup vécu des choses. On comprend que l'attitude d'un homme à un autre changera avec l'ascension de sa position sociale. On sait qu’il y a des bons comme des méchants dans ce monde. J’ai peur qu’on fasse mal à tata et au Groupe Gautier, en profitant de nous ! »Christine, après un moment de réflexion, a repris : « Charlotte, je suis contente de tes idées. Toi et ta soeur me ressemblez beaucoup en matière de volonté. Puisque vous n’avez pas besoin de mon aide, je ne vous soutiens pas. Mais, si vous rencontrez des difficultés à l’avenir, veuillez m’en informer. »« Ce n’est pas importa
La femme qui lui plaisait était son épouse légale. Elle apparaissait devant lui tous les jours, mais il ne pouvait pas l’embrasser !Gabriel en souffrait !Aujourd’hui, il a été libéré. Il a tenu Tiffany sans faire de manières, en lui exigeant des bisous de façon autoritaire.Un bon moment après, Tiffany s’était appuyée contre sa poitrine, en haletant.« Tiffi ! »Tiffany l’a regardé en levant la tête.À la vue de sa mine sérieuse, elle a cligné les yeux. Mon Dieu, ce type changeait de visage rapidement ! Elle lui a demandé : « Pourquoi ? Tu as retrouvé ta mine sérieuse comme un pape ! »« Je me souviens de la première fois que tu es allé à ma librairie pour me rendre service. Les élèves n’osaient plus y entrer ni acheter des trucs quand ils t’ont vu ! »Gabriel a posé sa paume très large sur le visage de Tiffany. Il a frotté son épouse au visage de son pouce à maintes reprises. Il portait un petit sourire en disant : « Cette fois-là, tu m’as dépêché de revenir à ma société. J’ai crevé
Incroyable que Gabriel possède une propriété là-bas ! Il s’agissait une villa située en haut, qui jouissait d’une bonne vue ?Tiffany a remis son portable dans sa poche de manteau. Elle s’est retournée et s’est dirigée vers le canapé. Elle s’est installée sur le canapé et a fixé Gabriel d’un regard figé.Gabriel la regardait de même.Il se demandait si elle était fâchée ou contente par stupeur.Elle n’avait pas l’air content.« Tiff, moi, nous, nous nous sommes mariés peu de temps après notre rencontre, je... »Gabriel s’est approchée d’elle et s’est installé à côté d’elle. Une fois qu’il s’était assis, Tiffany s’est éloignée de lui. Elle a gardé de la distance et lui a ordonné : « Installe-toi ici, ne t’approche pas de moi ! »Elle a eu le visage tendu et a dit farouchement : « Je comprends pourquoi tu m’as dissimulé cette affaire ! Tu crains que je convoite ton argent si je sais que tu possèdes une villa ! »« Tu es un des cadres supérieurs du Groupe Larousse. Tu gagnes combien par a
Gabriel, ayant gardé le silence un instant, a dit : « Après avoir payé une villa et un appartement situé à la Résidence des Fleurs, il ne me reste pas beaucoup de dépôts. La voiture n’est qu’un outil qui facilite le déplacement. Il suffit qu’elle roule bien. Ce n’est pas nécessaire d’acheter une voiture de luxe. »Ayant fini ces mots, Gabriel a eu envie de s’essuyer les gouttes de sueur. Il lui fallait dire plus de mensonges pour palier les mensonges qu’il avait dits ! Tiffany l’a poussé de nouveau : « Lâche-moi d’abord ! »« Tu promets que tu ne m’échapperas pas ? »« Mais où puis-je aller ? Si j’avais vraiment envie de m’enfuir, je ne te dirais pas au revoir. Je ferais ma valise directement. Je te dis une chose : si une femme fait beaucoup de bruit, disant qu’elle va te quitter, eh bien, elle ne fait que t’effrayer ! Si elle voulait te quitter en son âme, elle le ferait en silence et sans hésitation. Même si tu désirais la retrouver, tu n’y arriverais pas. »Gabriel a eu le coeur ba
« Ce n’est pas à quoi tu penses ! »Gabriel est allé faire sa valise.Tiffany s’est assise et a continué à compter son argent.Le Groupe Larousse méritait son renom en tant que premier groupe de la Cité W. La société était vraiment puissante. Même sa succursale était généreuse. Elle n’avait fait que s’occuper de Gabriel pendant quelques jours, mais on lui avait offert plusieurs milliers d’euros !Thomas s’était dit dans son coeur : « Il faut payer l’épouse de Monsieur le président une somme assez élevée, pour éviter qu’elle en ait des doutes ! »Ayant fini de compter les billets, Tiffany s’est levée et a pris le porte-feuille qui lui plaisait le plus quand elle sortait. Il était fabriqué en coton et très bon marché. S’il se vendait en solde sur internet, cela ne coûterait que quelques euros. Mais il était très pratique et pouvait contenir plusieurs dizaines de milliers d’euros.Elle a mis son argent dans le porte-feuille et a regardé son époux faire sa valise. Gabriel n’avait pas beauc
Gabriel ne savait pas que son travail acharné avait tant bouleversé toute l'entreprise. Après sept jours de calme, lundi suivant, au début de la nouvelle semaine, il a demandé à Tiffany de le rencontrer.Après une semaine de repos, la blessure à la main de Tiffany s'était beaucoup améliorée, au moins cela ne l'empêchait plus de conduire.Gabriel avait donné rendez-vous à Tiffany dans la suite présidentielle au dernier étage de l'Hôtel de la cité W.Tiffany était accompagnée d'André.Le petit garçon était avec elle ce jour-là, la boutique de sa sœur était sur le point d'être rénovée, et elle était très occupée ces derniers jours. Sa sœur n'avait pas le temps de s'occuper d'André, c'était pourquoi elle lui avait confié le petit.« Madame Larousse», Arsène et ses collègues, debout à l'entrée de l'hôtel, attendaient Tiffany. Lorsqu'ils l'ont vue descendre de la voiture avec André dans les bras, Arsène s'est avancé respectueusement et l'a saluée.« Où est votre grand maître ? » a-t-elle dem
Stéphane a ri et a dit : « Alors je dois redoubler d'efforts pour obtenir rapidement le cadeau que tante Cécile a préparée pour moi. »« J'ai entendu dire que votre famille est la meilleure pour partager des potins ? » a demandé M. Grolleau.Stéphane a répondu : «... Oui, c'est assez fort, oncle aime écouter des potins ? »Avec tout le sérieux du monde, M. Grolleau a déclaré : « Je ne suis plus jeune, qu'est-ce que je cherche des potins ? Mais bon, quand je m'ennuie, tu peux m'en parler, ça ne fait pas de mal. »Mme Grolleau a taquiné son mari en disant : « Chloé lui ressemble beaucoup. »Chloé était friande de potins, tout comme son père.Stéphane était exactement ce type de personne.On disait bien qu’il n’y avait pas de famille sans ressemblance.Chloé, craignant que ses parents ne parlent mal d'elle en son absence, avait même choisi des vêtements pendant toute la matinée sans se décider, a très rapidement pris sa décision.Elle s'est changée à la hâte, a attrapé son téléphone et a
En voyant Stéphane, les deux chiens ont cessé d'aboyer et ont même commencé à remuer la queue joyeusement. Comme Stéphane venait souvent, bien qu'il prétendît venir voir Rémi, il ne savait pas que la mère de Rémi pensait qu'il était intéressé par Rémi. Ainsi, il avait fini par se familiariser avec les deux chiens.C'était Rémi qui est venu ouvrir la porte. « Tu n'es pas venu pour moi, n'est-ce pas ? » a-t-il demandé. Stéphane a répondu en souriant : « Je suis venu pour ta sœur, pas pour toi. » Rémi a également souri. « Je viens de l'apprendre hier que ma mère pensait que tu m'aimais. Ha ha, c'est tellement drôle ! » « Je n'aurais jamais imaginé que Cécile pourrait mal comprendre », a dit Stéphane. « C'est parce que chaque fois que tu venais, tu disais que tu venais me voir. Alors ma sœur est encore en train de se changer à l'étage. Elle dit qu'elle se fiche que tu viennes ou non, mais en réalité, dès qu'elle s'est levée, elle a commencé à choisir ses vêtements. Les femmes, elles
Cela signifiait que si elle ne pouvait pas s'intégrer dans son cercle, ils divorceraient et chacun retrouverait sa liberté.Le mariage devrait-il absolument être établi entre deux égaux ?Gabriel, lui et sa famille ne l'ont jamais méprisée, pourquoi s’est-elle mise autant de pression, se souciant de ce que les autres diraient d'elle ?S’il disait qu'il n'y avait pas de différence entre eux, il n'y en aurait pas !Il avait le dernier mot !« Si tu ne te souviens pas, alors rien ne s'est passé. Oh, il y a quand même une phrase que tu as dite toute la nuit, ‘Tiffany, je n'ai pas besoin de toi’, est-ce que tu as révélé tes vraies pensées ? Demain, tu devrais aller le dire à Tiffany. À quoi ça sert de fanfaronner devant nous ? »Gabriel a baissé la tête, l'air amer : « Grand-mère, Tiff m'a dit beaucoup de choses, disant qu'elle ne voulait pas être un canari que je nourris, disant qu'elle voulait être une femme qui marche à mes côtés. »« Elle a dit qu'elle voulait avoir des sujets de conver
Gabriel avait le visage si sombre qu'on ne pouvait le décrire. Cependant, il n'a pas osé s'approcher davantage, craignant d'être frappé par sa grand-mère avec sa canne. Il se souvenait encore de ses moqueries et lui a répondu froidement : « Grand-mère, je n'ai jamais dit ‘je n'ai pas besoin de Tiffany’. » Comment aurait-il pu dire une telle chose ? Il avait besoin de Tiffany, personne d'autre !« Vraiment, tu n'as jamais dit ça ? »Soudain, Gabriel a perdu sans voix, et après un moment, il a admis : « J'ai dit ça dans un rêve... Grand-mère, comment le savez-vous ? » Peut-être n'était-ce pas un rêve. Peut-être s'était-il disputé trop violemment avec Tiffany, et dans un moment de colère, il avait dit cette phrase, tout en voulant enflammer leur passion...« Grand-mère, ai-je... ai-je fait quelque chose à Tiffany après avoir bu ? »Si, dans un état d'ébriété, il avait forcé Tiffany...Mon Dieu ! Gabriel n'osait même pas imaginer les conséquences.L’alcool pouvait causer tant de torts
Qu’allait-il arriver à Gabriel ?Après s'être endormi ivre, il a rêvé.Dans son rêve, lui et Tiffany se sont disputés violemment, et il a crié sur elle : « Tiffany, je n'ai pas besoin de toi, je peux te remplacer à tout moment, tu ferais mieux d'accepter ce que j'offre plutôt que d'être punie ! »Dans le rêve, Tiffany l'a regardé froidement avant de se retourner pour partir.« Tiffany ! Tu ne t'échapperas pas de moi ! Tu es à moi ! J'ai besoin de toi ! »Son instinct était de la retenir, de ne pas la laisser partir.Il l'a tirée vers lui, l'a serrée fort, puis s'est penché pour l'embrasser passionnément, voulant enflammer leur passion...« Plouf – »Dans son rêve, alors que Gabriel s'enlaçait intensément avec Tiffany, un retournement l'a fait tomber du transat et chuter dans la piscine.L'eau glacée de la piscine l'a instantanément englouti.Son rêve s'est brisé, le feu ardent s'est éteint au moment où il est tombé dans la piscine.Mon Dieu !Que c'était froid !Tant d'eau !Pourquoi é
« Je vais l'emmener chez Tiffany, elle saura s'en occuper. »Stéphane pensait aider son ami.Léo l'a averti : « Gabriel est ivre et dit n'importe quoi. Si Tiffany entend ses paroles, ça ne fera que d’empirer les choses. »Stéphane : « ... Alors, emmenons-le à la Villa des Fleurs. »Léo n'a pas d'objection.Sortant du bar, Léo a aidé à soutenir Gabriel jusqu'à la voiture de Stéphane, lui a donné quelques conseils avant de le regarder partir avec Gabriel. Ensuite, il a appelé son chauffeur pour venir le chercher.Sur le chemin du retour à la Villa des Fleurs, Gabriel continuait de marmonner de temps en temps, tantôt disant « Tiffany, je t'aime, ne me quitte pas », tantôt « Que veux-tu de plus ? Je te dis, tu n’es pas indispensable pour moi. »En gros, il répétait les mêmes phrases. C'était l'amour et la fierté qui se battaient en lui, tantôt l'un prenant le dessus, tantôt l'autre.Après plus d'une heure, la voiture de Stéphane est arrivée à la Villa des Fleurs.Il avait appelé Mme Lola
Après avoir renversé les bouteilles et les verres sur la table, Gabriel s'est effondré sur la table, murmurant : « Tiffany, Tiffany ... t’es …pas…penss… pour... »Au début, ni Stéphane ni Léo n'ont compris ce qu'il disait. Ce n'était lorsqu’il a répété, et que Stéphane s'est approché pour écouter, qu'ils ont compris qu'il disait : « Tiffany, tu n’es pas indispensable pour moi. »« Qu'est-ce qu'il dit ? » Léo, voyant l'expression étrange sur le visage de Stéphane, a demandé curieusement.Stéphane s'est redressé, regardant Gabriel ivre et a dit à Léo : « Depuis son soudain mariage avec Tiffany, il s'est saoulé plusieurs fois à cause d'elle. »Au début, quand Gabriel et Tiffany ont signé leur accord, l'attitude désinvolte de Tiffany l'avait rendu morose. À ce moment-là, il était allé boire avec des amis et avait fini par être saoul, Arsène l'avait ramené chez lui. C'était aussi à cette occasion qu'Arsène avait pu apparaître devant Tiffany comme un chauffeur professionnel.« Et il dit qu'i
Peu importe la lenteur de la voiture, ils sont arrivés toujours rapidement à la location de Charlotte. Charlotte avait choisi un appartement pas trop loin de la Résidence des Fleurs pour ne pas être trop éloignée de sa sœur.Gabriel a garé la voiture.« Je suis arrivée. »Tiffany a ouvert la porte de la voiture elle-même et, après avoir dit à Gabriel qu'elle était arrivée, est descendue.« Je t'accompagne à l'étage. »« Pas la peine, tu peux rentrer. Sois prudent sur la route. Repose-toi bien à la maison demain, tu as l'air fatigué. »Les yeux noirs de Gabriel la fixaient intensément, et il a demandé d'une voix rauque : « Tiffany, tu t'inquiètes encore pour moi, n'est-ce pas ? »Il a voulu lui prendre la main, mais elle s'est retournée et est entrée dans l'immeuble.Gabriel est resté à l'entrée, la regardant monter les escaliers, et a finalement décidé de ne pas l'accompagner.Lui aussi avait sa dignité. Plusieurs fois il s'était abaissé et elle l'avait rejeté...Après un moment, Gabri