Après un moment de silence, Gabriel a demandé à ses jeunes frères de céder le passage à Raphaël. Raphaël est immédiatement entré avec ses parents. Charlotte a tenu André dans ses bras et a enlevé la glace sur son visage, afin que Raphaël puisse regarder le visage d’André qui était encore rouge et gonflé. La peau d’André était sensible, de plus, il avait été violemment frappé par Constantin, donc il lui fallait un peu de temps pour se remettre. Après avoir vu le visage gonflé et les yeux remplis de peur de son fils, Raphaël, même s’il s’occupait rarement de son fils, était très en colère. Marie, la mère de Raphaël, a pris la parole : « Comment Constantin peut-il faire une chose aussi cruelle ? » Elle a essayé de toucher le visage d’André, mais ce dernier avait si peur qu’il a immédiatement tourné la tête et l’a enterrée dans les bras de sa mère tout en criant craintivement : « Maman ! Maman ! » Charlotte a repoussé la main de sa belle-mère en disant froidement : « André a
André ne voulait pas que Raphaël le prenne dans les bras et s’est accroché à la chemise de Charlotte. Charlotte a pris André dans ses bras pour esquiver la main tendue de Raphaël. « Raphaël, pour le bien de ton fils, part avec tes parents tout de suite ! Je ne te demanderai pas de rendre justice à André, mais tu ne peux pas rester ici, André est déjà terrifié », a dit Charlotte tout en se mettant à pleurer à nouveau. Raphaël a fixé son fils des yeux. Marie voulait dire quelque chose mais elle a été retenue par son mari. Elle a regardé son mari et a vu son visage sombre. Finalement, elle n’a rien dit. Après un long moment de silence, Raphaël a dit : « Allons-y, Charlotte, prends bien soin d’André. Avant que la garde d’André ne soit décidée, je te promets que je n’enlèverai plus André. » Il n’avait pas le temps de s’occuper d’André et après ce qui était arrivé à André, il ne voulait plus le confier à ses parents. À moins que ses parents emménagent chez lui. Mais Mia lui ava
Raphaël a répondu : « Ma sœur, tu... » Avant que Raphaël ne puisse terminer sa phrase, Louis, qui était assis sur le siège passager, lui a arraché le téléphone en disant : « Raphaël, concentre-toi sur la route. » Ensuite, il a dit à sa fille au téléphone : « Tu veux encore laisser Charlotte te payer ? » Quand Mélanie a entendu la voix de son père, elle a dit : « Papa, Maloé a battu Constantin. » Louis a répondu : « Constantin a fait une erreur, pourquoi son père ne pourrait pas lui donner une leçon ? Quand tu étais encore petite, combien de fois je t’ai battue lorsque tu as fait une erreur ? » Mélanie a repris : « Papa, tu vas bien ? Pourquoi il me semble que tu te mets du parti de Charlotte ? Je suis ta fille. Même si Constantin a fait une erreur, il est encore un enfant. De plus, il n’a pas tué quelqu’un, il n’a pas mis le feu et il n’a pas volé, il n’a que frappé André. Il a dit que c’était André qui a frappé Victor, alors en tant que grand frère de Victor, il a dû prot
« Qu’y a-t-il de mal à casser des choses chez toi ? Je vais remercier Tiffany de m’avoir aidé à évacuer ma colère. Mélanie, écoute bien ! Si tu oses réclamer une indemnité auprès de Tiffany, ne reviens plus chez moi de toute ta vie et ne m’appelle plus jamais papa. De plus, tu dois me rembourser ce que j’ai dépensé pour toi et ta famille pendent toutes ces années, j’ai tout noté », a dit Louis. Après une pause, Louis a repris : « Depuis que ton petit frère est allé au travail, il me donne de l’argent tous les mois et je l’ai dépensé pour toi. Qu’est-ce qu’il en a retiré ? Son fils a été tellement battu par ton fils qu’il a été hospitalisé. Ne blâme pas Tiffany de son exagération. J’ai déjà fait une enquête, André a été en réanimation pendant longtemps après qu’il a été envoyé à l’hôpital. En voyant les blessures d’André, même les médecins ont grondé la cruauté du coupable, j’ai également vu l’état d’André moi-même. Je viens de sortir de l’hôpital et je suis en route pour venir chez
Louis avait rarement pris le parti de son petit-fils André, à l’insu de Tiffany et de Charlotte. Après la compresse glacée, le visage enflé d’André était légèrement apaisé. Il n’arrêtait pas de pleurer et voulait rentrer chez lui. Tiffany est allée demander au médecin, ce dernier a dit qu’André pouvait quitter l’hôpital, mais il fallait être prudent car André avait tellement peur qu’il pouvait peut-être avoir de la fièvre. Le soir, Tiffany et les autres ont accompagné Charlotte et son fils chez eux. Tiffany s’est inquiétée pour André, elle a entraîné Gabriel au balcon et lui a dit : « Je vais rester chez ma sœur ce soir pour tenir compagnie à André, tu es d’accord ? » Gabriel ne voulait pas qu’elle reste ici car il l’aimait de plus en plus et voulait rester avec elle 24 heures sur 24 heures. Mais à en juger par l’état d’André, c’était compréhensible que Tiffany veuille tenir compagnie à ce dernier. Après avoir constaté que Gabriel l’a regardée en pinçant les lèvres dans le
Gabriel l’a repoussée doucement et a baissé la tête pour la regarder. Tiffany a avalé sa salive, chaque fois qu’elle a regardé Gabriel, elle n’avait pas le moyen d’ignorer sa beauté et elle voulait toujours flirter avec lui. À ce moment-là, Gabriel a pris la parole d’une voix grave : « Quand avons-nous signé un accord ? » D’un air abasourdi, Tiffany ne s’est pas attendue à ce que Gabriel puisse dire une telle chose, elle a répondu : « Au début, c’est toi qui as rédigé l’accord et tu me l’as donné pour le signer. Tu m’as même dit que l’accord durerait six mois. » D’un air calme, Gabriel a dit : « Tu peux réciter le contenu de l’accord pour moi ? » La bouche de Tiffany était entrouverte, ne sachant pas quoi répondre. Cela faisait très longtemps qu’elle avait perdu son accord. Elle s’en souvenait encore un peu, mais elle ne pouvait certainement pas le réciter. « Tiffany, tu es peut-être trop fatiguée à cause des problèmes de ta sœur ces derniers temps. Tu as même pensé qu’on
Lola, entourée de Gabriel et ses sept frères, est partie. Ils se sont dirigés vers l’Hôtel de la cité W pour prendre le dîner. En les voyant, le directeur de l’hôtel s’est immédiatement figé car ils n’avaient pas ses gardes du corps. Pouvait-il les saluer respectueusement ? Mais le jeune maître lui avait dit de le prendre pour un client ordinaire et de faire semblant de ne pas le connaître s’il n’était pas accopagné de ses gardes du corps. Lorsque le directeur se demandait ce qu’il devait faire, Gabriel était déjà entré dans l’hôtel avec les autres. Ils sont passés à côté du directeur. Ces huit frères étaient tous très beaux et lorsqu’ils sont entrés dans l’hôtel, ils ont instantanément attiré beaucoup d’attention. La foule a vu que les huit frères parlaient tous d’une voix tendre avec leur grand-mère, et a pensé que cette grand-mère était si heureuse d’avoir huit beaux petits-enfants. Lola s’est dit : « Ne m’enviez pas ! J’ai trop de petits-fils ! J’ai trop de petits-fils dont
Stéphane était en train de parler avec le jeune maître de la famille Moulin. Un homme en noir est entré et a dit respectueusement : « Mon jeune maître, le jeune maître de la famille Larousse est arrivé. » « Laisse-le entrer », a dit le jeune maître de la famille Moulin. L’homme a hoché la tête avant de sortir. Stéphane a montré le sac jaune posé sur le bureau : « Gabriel est ici pour prendre quelque chose. » « Il est venu personnellement et c’est pour moi », a dit le jeune maître de la famille Moulin. Il a convoqué les serviteurs et leur a demandé de préparer du thé et des fruits pour recueillir Gabriel. Il utilisait souvent le pouvoir de sa famille pour aider Stéphane, non, pour aider Gabriel. Cette fois-ci, Gabriel était venu en personne, alors ce serait certainement pour le remercier. Stéphane a repris : « En fait, Gabriel voulait venir te voir depuis longtemps, mais tu es trop occupé et tu es souvent absent, il n’en a pas eu l’occasion. » Le jeune maître de la famill
Gabriel ne savait pas que son travail acharné avait tant bouleversé toute l'entreprise. Après sept jours de calme, lundi suivant, au début de la nouvelle semaine, il a demandé à Tiffany de le rencontrer.Après une semaine de repos, la blessure à la main de Tiffany s'était beaucoup améliorée, au moins cela ne l'empêchait plus de conduire.Gabriel avait donné rendez-vous à Tiffany dans la suite présidentielle au dernier étage de l'Hôtel de la cité W.Tiffany était accompagnée d'André.Le petit garçon était avec elle ce jour-là, la boutique de sa sœur était sur le point d'être rénovée, et elle était très occupée ces derniers jours. Sa sœur n'avait pas le temps de s'occuper d'André, c'était pourquoi elle lui avait confié le petit.« Madame Larousse», Arsène et ses collègues, debout à l'entrée de l'hôtel, attendaient Tiffany. Lorsqu'ils l'ont vue descendre de la voiture avec André dans les bras, Arsène s'est avancé respectueusement et l'a saluée.« Où est votre grand maître ? » a-t-elle dem
Stéphane a ri et a dit : « Alors je dois redoubler d'efforts pour obtenir rapidement le cadeau que tante Cécile a préparée pour moi. »« J'ai entendu dire que votre famille est la meilleure pour partager des potins ? » a demandé M. Grolleau.Stéphane a répondu : «... Oui, c'est assez fort, oncle aime écouter des potins ? »Avec tout le sérieux du monde, M. Grolleau a déclaré : « Je ne suis plus jeune, qu'est-ce que je cherche des potins ? Mais bon, quand je m'ennuie, tu peux m'en parler, ça ne fait pas de mal. »Mme Grolleau a taquiné son mari en disant : « Chloé lui ressemble beaucoup. »Chloé était friande de potins, tout comme son père.Stéphane était exactement ce type de personne.On disait bien qu’il n’y avait pas de famille sans ressemblance.Chloé, craignant que ses parents ne parlent mal d'elle en son absence, avait même choisi des vêtements pendant toute la matinée sans se décider, a très rapidement pris sa décision.Elle s'est changée à la hâte, a attrapé son téléphone et a
En voyant Stéphane, les deux chiens ont cessé d'aboyer et ont même commencé à remuer la queue joyeusement. Comme Stéphane venait souvent, bien qu'il prétendît venir voir Rémi, il ne savait pas que la mère de Rémi pensait qu'il était intéressé par Rémi. Ainsi, il avait fini par se familiariser avec les deux chiens.C'était Rémi qui est venu ouvrir la porte. « Tu n'es pas venu pour moi, n'est-ce pas ? » a-t-il demandé. Stéphane a répondu en souriant : « Je suis venu pour ta sœur, pas pour toi. » Rémi a également souri. « Je viens de l'apprendre hier que ma mère pensait que tu m'aimais. Ha ha, c'est tellement drôle ! » « Je n'aurais jamais imaginé que Cécile pourrait mal comprendre », a dit Stéphane. « C'est parce que chaque fois que tu venais, tu disais que tu venais me voir. Alors ma sœur est encore en train de se changer à l'étage. Elle dit qu'elle se fiche que tu viennes ou non, mais en réalité, dès qu'elle s'est levée, elle a commencé à choisir ses vêtements. Les femmes, elles
Cela signifiait que si elle ne pouvait pas s'intégrer dans son cercle, ils divorceraient et chacun retrouverait sa liberté.Le mariage devrait-il absolument être établi entre deux égaux ?Gabriel, lui et sa famille ne l'ont jamais méprisée, pourquoi s’est-elle mise autant de pression, se souciant de ce que les autres diraient d'elle ?S’il disait qu'il n'y avait pas de différence entre eux, il n'y en aurait pas !Il avait le dernier mot !« Si tu ne te souviens pas, alors rien ne s'est passé. Oh, il y a quand même une phrase que tu as dite toute la nuit, ‘Tiffany, je n'ai pas besoin de toi’, est-ce que tu as révélé tes vraies pensées ? Demain, tu devrais aller le dire à Tiffany. À quoi ça sert de fanfaronner devant nous ? »Gabriel a baissé la tête, l'air amer : « Grand-mère, Tiff m'a dit beaucoup de choses, disant qu'elle ne voulait pas être un canari que je nourris, disant qu'elle voulait être une femme qui marche à mes côtés. »« Elle a dit qu'elle voulait avoir des sujets de conver
Gabriel avait le visage si sombre qu'on ne pouvait le décrire. Cependant, il n'a pas osé s'approcher davantage, craignant d'être frappé par sa grand-mère avec sa canne. Il se souvenait encore de ses moqueries et lui a répondu froidement : « Grand-mère, je n'ai jamais dit ‘je n'ai pas besoin de Tiffany’. » Comment aurait-il pu dire une telle chose ? Il avait besoin de Tiffany, personne d'autre !« Vraiment, tu n'as jamais dit ça ? »Soudain, Gabriel a perdu sans voix, et après un moment, il a admis : « J'ai dit ça dans un rêve... Grand-mère, comment le savez-vous ? » Peut-être n'était-ce pas un rêve. Peut-être s'était-il disputé trop violemment avec Tiffany, et dans un moment de colère, il avait dit cette phrase, tout en voulant enflammer leur passion...« Grand-mère, ai-je... ai-je fait quelque chose à Tiffany après avoir bu ? »Si, dans un état d'ébriété, il avait forcé Tiffany...Mon Dieu ! Gabriel n'osait même pas imaginer les conséquences.L’alcool pouvait causer tant de torts
Qu’allait-il arriver à Gabriel ?Après s'être endormi ivre, il a rêvé.Dans son rêve, lui et Tiffany se sont disputés violemment, et il a crié sur elle : « Tiffany, je n'ai pas besoin de toi, je peux te remplacer à tout moment, tu ferais mieux d'accepter ce que j'offre plutôt que d'être punie ! »Dans le rêve, Tiffany l'a regardé froidement avant de se retourner pour partir.« Tiffany ! Tu ne t'échapperas pas de moi ! Tu es à moi ! J'ai besoin de toi ! »Son instinct était de la retenir, de ne pas la laisser partir.Il l'a tirée vers lui, l'a serrée fort, puis s'est penché pour l'embrasser passionnément, voulant enflammer leur passion...« Plouf – »Dans son rêve, alors que Gabriel s'enlaçait intensément avec Tiffany, un retournement l'a fait tomber du transat et chuter dans la piscine.L'eau glacée de la piscine l'a instantanément englouti.Son rêve s'est brisé, le feu ardent s'est éteint au moment où il est tombé dans la piscine.Mon Dieu !Que c'était froid !Tant d'eau !Pourquoi é
« Je vais l'emmener chez Tiffany, elle saura s'en occuper. »Stéphane pensait aider son ami.Léo l'a averti : « Gabriel est ivre et dit n'importe quoi. Si Tiffany entend ses paroles, ça ne fera que d’empirer les choses. »Stéphane : « ... Alors, emmenons-le à la Villa des Fleurs. »Léo n'a pas d'objection.Sortant du bar, Léo a aidé à soutenir Gabriel jusqu'à la voiture de Stéphane, lui a donné quelques conseils avant de le regarder partir avec Gabriel. Ensuite, il a appelé son chauffeur pour venir le chercher.Sur le chemin du retour à la Villa des Fleurs, Gabriel continuait de marmonner de temps en temps, tantôt disant « Tiffany, je t'aime, ne me quitte pas », tantôt « Que veux-tu de plus ? Je te dis, tu n’es pas indispensable pour moi. »En gros, il répétait les mêmes phrases. C'était l'amour et la fierté qui se battaient en lui, tantôt l'un prenant le dessus, tantôt l'autre.Après plus d'une heure, la voiture de Stéphane est arrivée à la Villa des Fleurs.Il avait appelé Mme Lola
Après avoir renversé les bouteilles et les verres sur la table, Gabriel s'est effondré sur la table, murmurant : « Tiffany, Tiffany ... t’es …pas…penss… pour... »Au début, ni Stéphane ni Léo n'ont compris ce qu'il disait. Ce n'était lorsqu’il a répété, et que Stéphane s'est approché pour écouter, qu'ils ont compris qu'il disait : « Tiffany, tu n’es pas indispensable pour moi. »« Qu'est-ce qu'il dit ? » Léo, voyant l'expression étrange sur le visage de Stéphane, a demandé curieusement.Stéphane s'est redressé, regardant Gabriel ivre et a dit à Léo : « Depuis son soudain mariage avec Tiffany, il s'est saoulé plusieurs fois à cause d'elle. »Au début, quand Gabriel et Tiffany ont signé leur accord, l'attitude désinvolte de Tiffany l'avait rendu morose. À ce moment-là, il était allé boire avec des amis et avait fini par être saoul, Arsène l'avait ramené chez lui. C'était aussi à cette occasion qu'Arsène avait pu apparaître devant Tiffany comme un chauffeur professionnel.« Et il dit qu'i
Peu importe la lenteur de la voiture, ils sont arrivés toujours rapidement à la location de Charlotte. Charlotte avait choisi un appartement pas trop loin de la Résidence des Fleurs pour ne pas être trop éloignée de sa sœur.Gabriel a garé la voiture.« Je suis arrivée. »Tiffany a ouvert la porte de la voiture elle-même et, après avoir dit à Gabriel qu'elle était arrivée, est descendue.« Je t'accompagne à l'étage. »« Pas la peine, tu peux rentrer. Sois prudent sur la route. Repose-toi bien à la maison demain, tu as l'air fatigué. »Les yeux noirs de Gabriel la fixaient intensément, et il a demandé d'une voix rauque : « Tiffany, tu t'inquiètes encore pour moi, n'est-ce pas ? »Il a voulu lui prendre la main, mais elle s'est retournée et est entrée dans l'immeuble.Gabriel est resté à l'entrée, la regardant monter les escaliers, et a finalement décidé de ne pas l'accompagner.Lui aussi avait sa dignité. Plusieurs fois il s'était abaissé et elle l'avait rejeté...Après un moment, Gabri