Marie a repris : « Raphaël, après ton mariage avec Charlotte, c’est toi qui as travaillé pour gagner de l’argent, elle n’avait aucun revenu. Si vous voulez divorcer, dis à Charlotte de faire ses valises et de partir. Elle ne sera pas autorisée à prendre autre chose avec elle. » Elle savait que le divorce serait définitif, alors il fallait réduire les pertes qui en découlaient. Raphaël a répondu : « Maman, c’est impossible. À moins qu’elle ne me demande rien. Après le mariage, malgré qu’elle ne travaillais pas auparavant, mon salaire fait tout de même partie des biens matrimoniaux et une fois que nous nous divorcerons, elle aura le droit de partager ces biens. Je ne lui donnerai pas mon appartement, alors je devrai lui donner une compensation. De plus, c’est elle qui a payé les frais de décoration et d’ameublement de l’appartement, ça fait en tout quatre cent vingt mille euros. Elle m’a dit que je devrai lui rembourser les quatre cent vingt mille euros si nous divorçons. Mais je lu
Marie a poursuivi : « Il vaut mieux ne pas divorcer. Essaie de ne pas laisser Charlotte te voir quand tu veux sortir avec Mia. » Raphaël a insisté : « Maman, je veux divorcer ! Mia est une gentille jeune fille, je dois être responsable d’elle, je ne veux pas que Mia soit victime d’une injustice à nouveau. » Marie a dit avec un ton mécontent : « Charlotte n’était-elle pas elle aussi une gentille jeune fille avant de se marier avec toi ? Pourquoi n’as-tu pas été responsable d’elle jusqu’au bout ? Tu ne veux plus que Mia soit victime de l’injustice, mais maintenant, Charlotte est victime d’une injustice à cause de toi. » Raphaël a demandé : « Maman, de quel côté es-tu ? » Marie a fait la moue et n’a pas répondu. En fait, Mia était très douée pour plaire aux parents de Raphaël. Mais Marie avait toujours pensé que Charlotte était celle qui savait comment mener une vie, parce que Charlotte avait souffert et était une femme assidue, tandis que Mia était la plus jeune enfant de sa
Louis a continué : « Nous pouvons donner un peu d’argent à Charlotte, mais nous devons obtenir la garde d’André ! » « Papa, je te promets que je me battrai pour la garde d’André », a répondu Raphaël. « Avant que vous divorciez, je ne croirais pas ta promesse. Il vaut mieux amener André ici et laisser ta mère et moi le garder pour que je puisse me sentir rassuré », a dit Louis. Raphaël a dit d’un ton impuissant : « Papa, maman, vous ne vous êtes pas encore occupés d’André, si on l’amène ici, qu’est-ce qu’on va faire s’il se sent dépaysé et pleure ? » Marie a pris la parole : « C’est pourquoi nous devons l’amener ici, pour établir une relation plus intime avec lui. Si tu épouses Mia dans le futur, est-ce que cette dernière serait prête à élever André ? André va rester ici, nous sommes quand même ses grands-parents, mais Mia sera sa belle-mère. Tu peux voir la différence, Raphaël ? De plus, Mia et toi, vous êtes encore très jeunes, vous aurez peut-être bientôt vos enfants. André n
Gabriel lui a immédiatement répondu au téléphone. Tiffany a dit : « Gabriel, tu vas bien ce matin ? Peux-tu tenir le coup ? Si ce n’est pas le cas, reviens te reposer un peu après la réunion. » En entendant que Tiffany se souciait de lui, Gabriel était de bonne humeur. Il s’est adossé à la chaise noire en disant : « J’ai pris un autre café après mon arrivée au bureau et c’est grâce à ce café que j’ai pu tenir le coup jusqu’à maintenant. C’est presque la fin de travail, je vais bientôt pouvoir dormir. » « Tu ne prends pas ton déjeuner ? » « J’ai tellement sommeil que je n’ai même pas d’appétit, je ne veux pas déjeuner aujourd’hui. » « Tu ne peux pas faire comme ça. Tu as travaillé pendant toute la matinée, il faut manger quelque chose avant de dormir. Sinon tu risques d’avoir des problèmes d’estomac. » Gabriel a répondu avec un ton doux : « Mais je n’ai toujours pas envie de déjeuner. » « Sinon tu peux d’abord dormir un peu et je t’apporterai le déjeuner plus tard. Je
Madame Lola a traîné sa valise jusqu’au canapé, puis elle s’est assise en disant : « Gabriel, je veux déménager chez toi. » Gabriel a répondu avec une mine maussade : « Grand-mère, tu m’as promis... » Avant que Gabriel ait pu finir sa phrase, Lola l’a interrompu en disant : « Je ne vais pas faire de ravages chez toi, pourquoi es-tu nerveux ? Qu’est-ce qui t’inquiète ? J’ai été chassée de la maison par ton père et ton oncle, je suis désespérée. Maintenant je suis venue chez mon toi, mon petit-fils, mais tu n’es pas d’accord ? Vas-tu suivre l’exemple de ton père et de ton oncle pour me chasser de chez toi ? Mon dieu ! Les vieillards sont vraiment misérables, tout le monde nous déteste et nous met à la porte quand nous sommes vieux. À quoi bon élever un fils ou un petit-fils ? Il vaut mieux avoir une petite-fille. » Gabriel a répondu : « Grand-mère, je sais bien que c’est impossible que mon père et mon oncle te mettent à la porte. » Lola a repris en souriant : « Je ne peux pas di
En voyant que Gabriel ne disait toujours rien, Lola a détourné la conversation : « Zoé ne t’attend pas là-bas ? » Gabriel a répondu : « Elle ne reviendra plus m’embêter. » Zoé n’était pas revenue le chercher ces deux derniers jours. Elle lui avait dit que tant qu’il aurait une petite amie ou se marierait, elle ne reviendrait plus jamais l’embêter. Elle avait tenu sa promesse. Lola a repris : « Sait-elle que tu t’es marié avec Tiffany ? » « Non. Je ne lui ai montré que ma main gauche et elle a su ce qui s’était passé », a dit Gabriel. Lola n’a pas bien compris : « Qu’est-ce qu’il y a à ta main gauche ? Tu lui as montré ta main gauche et elle a reculé ? Je n’y crois pas, qu’est-ce que tu as fait ? » Gabriel a silencieusement sorti la bague d’or qu’il portait toujours sur lui, puis l’a mise à l’annulaire de sa main gauche et l’a agitée en direction de sa grand-mère. Lola a enfin compris ce que Gabriel voulait dire. Gabriel a repris : « Grand-mère, je vais demander à Lu
Lucas a conduit sa grand-mère en bas pour aller déjeuner dans un restaurant. Dès qu’ils ont quitté l’immeuble de bureaux, Lucas a vu Tiffany de loin. « Grand-mère, je comprends maintenant la raison pour laquelle grand frère m’a demandé de t’emmener déjeuner », a dit Lucas en montrant l’entrée de l’entreprise, « Tiffany est ici et porte une boîte à lunch isotherme pour apporter le repas à mon grand frère. Il n’était pas étonnant qu’il ait été si pressé de te faire partir, ma grand-mère, il s’est avéré qu’il a déjà un rendez-vous avec sa femme. » Lola s’est arrêtée et a plissé les yeux pour regarder Tiffany pendant un moment avant de dire : « Ah oui, c’est bien Tiffany, dépêche-toi d’appeler ton grand frère pour qu’il se déplace dans un autre bureau, ne laisse pas Tiffany savoir que ton frère travaille dans le bureau du PDG. » Lucas a sorti son téléphone pour appeler son grand frère. En fait, Gabriel savait déjà que Tiffany était arrivée. Il avait des jumelles dans son tiroir
« J’ai déjà mangé », a répondu Tiffany instinctivement, elle a réfléchi pendant un instant avant de rajouter : « Sinon je vais rester ici pour te tenir compagnie jusqu’à ce que tu finisses le déjeuner, puis je rentrerai. » Gabriel a dit : « Va dans mon bureau. » Tiffany a jeté à nouveau un coup d’œil à la foule et a demandé timidement : « Je ne travaille pas ici, je peux entrer dans le bureau ? » « C’est bon si je te fais entrer », a répondu Gabriel en tendant sa main vers Tiffany. Tiffany a hésité pendant un instant avant de tenir la main de Gabriel. Gabriel a fait un sourire que Tiffany n’avait pas remarqué. Il a porté d’une main la boîte à lunch et a tenu la main de Tiffany de l’autre, puis il a conduit Tiffany jusqu’à l’intérieur de l’immeuble. Tout le monde les a regardés avec un air étrange. « Monsieur Larousse. » Tous ceux qui avait vu Gabriel l’avait salué respectueusement. Ils avaient également souri à Tiffany, mais la plupart d’entre eux s’était demandés qui