S’il avait aimé les hommes, Stéphane aurait été le premier à démissionner et à s’éloigner de lui.Il était impuissant ?Il ne s’intéressait pas à Tiffany en attendant. Sinon, ils deviendraient un vrai couple et elle verrait bien !Comment by Carole Lelievre: Voir quoi ?Il n’était pas impuissant…Il faut préciser? Je pense que le lecteur peut comprendre le sous-entendu.Quelques instants après, Gabriel s’est levé et est retourné dans sa chambre en claquant la porte avec un grand bruit.Pan ! Il était clair qu’il était assez mécontent.Jusqu’à ce que Gabriel ferme la porte, Tiffany s’est dressée debout et a pris la feuille de papier. Elle l’a froissée et l’a jetée dans la poubelle en se murmurant : « Tant mieux ! J’ai bien réfléchi ! Sinon, je perdrais au jeu ! »Cet événement l’a rappelée qu’il ne fallait jamais faire de pari, à moins qu’elle connaisse toutes les informations sur son adversaire. Autrement, elle aurait des ennuis !Tiffany n’a pas pris au sérieux cet incident, où elle
Le couple d’époux est descendu du bâtiment ensemble. Gabriel courait tandis que Tiffany allait au marché à vélo électrique. Quand elle est montée sur le vélo, Gabriel lui fait remarquer : « Achetez plus de provisions et emportez-en un peu à votre librairie. Il faut que vous fassiez la cuisine le midi pour ne pas commander de plat à emporter. »« D’accord. »« Si jamais vous commandez des plats à emporter encore une fois et que je le sais, je vous ferai apporter des plats par les employés de l’Hôtel de la cité W. Tiffany a tourné la tête en lui lançant un regard fâché: « Quel prodigue ! »Gabriel avait la mine sérieuse.Sur les mots de Tiffany, les gardes aux alentours, qui faisaient semblant de passer par hasard, ont failli pouffer de rire.Tiffany n’avait plus envie de s’adresser au prodigue. Elle s’en est allée à vélo électrique.« Quelle ingrate ! »Lorsqu’elle s’est éloignée, Gabriel s’est moquée d’elle.Tiffany a fait un tour au marché. Elle a pris des légumes frais et des fruit
Le spectacle est devenu de plus en plus fabuleux.Tiffany ignorait que son époux lui avait réglé une affaire épineuse de nouveau en ces quelques minutes.Ayant cuit les nouilles, Tiffany a pris deux bols. Elle a servi à chacun un bon bol de nouilles aux entrailles et aux poireaux. De plus, elle a mis un peu de vinaigre et de sauce pimentée dans son propre bol. Elle n’osait pas y mettre trop de sauce pimentée, de crainte qu’elle ne supporte pas le goût trop piquant.En général, on ne prenait pas de piment à W.« Monsieur Larousse, prenez des nouilles ! »Tiffany est sortie de la cuisine en tenant son propre bol de nouilles. Elle a appelé Gabriel à table, qui était sur le balcon.Gabriel n’a dit aucun mot, mais il est entré dans le salon.En apercevant que son petit-déjeuner n’était pas sur la table à manger, il s’est rendu dans la cuisine en silence et a apporté son bol de nouilles.« Si vous voulez du vinaigre ou de la sauce pimentée, servez-vous-en. La sauce est préparée par ma soeur.
Tiffany a repoussé son argent : « Je n’ai jamais acheté d’entrailles après le mariage et j’ignorais que vous n’en preniez pas. Je le sais maintenant et je ne les mettrai pas dans votre bol la prochaine fois. Reprenez votre billet et ne sortez pas votre argent à chaque fois ! Vous vous prenez pour un gros richard qui possède assez d’argent pour construire des bâtiments ? »Gabriel avait la capacité de lui donner des millions en espèces pour qu’elle les compte à mort !« Vous ne pouviez pas me prévenir lorsque je nettoyais les entrailles ? À quoi bon avoir une bouche ? Vous ne m’en avez pas parlé et vous avez gaspillé... »Un paquet de billets est tombé dans le bol vide de Tiffany.Les plaintes de Tiffany ont cessé tout à coup.Gabriel, ayant mis des billets dans le bol de Tiffany, est parti, sans permettre à celle-ci de lui rendre de l’argent.Tiffany a posé les yeux d’abord sur l’argent dans son bol, puis sur l’homme qui semblait s’enfuir en ouvrant la porte et en sortant l’appartement
Charlotte avait attendu sa soeur en bas du bâtiment.Elle tenait son fils dans les bras. Elle portait à chaque bras un sac à main et un sac à dos. Comme elle observait partout, elle n’a pas remarqué une nouvelle voiture qui s’approchait d’elle. Il fallait dire qu’elle ne prêtait pas attention aux voitures, parce que sa soeur cadette faisait toujours du vélo électrique.Tiffany s’est arrêtée à côté de sa soeur. Elle a baissé la vitre en criant : « Charlotte ! »Charlotte a été prise par stupeur. Puis, elle lui a adressé un sourire : « J’ai pensé que tu allais venir à vélo électrique. »Elle était au courant que son beau-frère avait insisté pour acheter à sa soeur une voiture en payant intégralement le prix. Néanmoins, sa soeur ne l’utilisait que très guère. C’était aussi la première fois que sa soeur l’a conduite chez elle. Tiffany est descendue du véhicule. Ayant pris le sac à main de Charlotte, elle a ouvert la porte arrière de la voiture et a déposé le sac dedans. Elle a demandé à s
Tiffany est arrivée à la librairie en voiture avec son neveu. Elle a repéré une voiture dont elle était familière à l’entrée de la librairie. C’était celle d’Augustin.Encore une fois, Augustin avait apporté à sa cousine de quoi manger. Au lieu du petit-déjeuner, il avait commandé des pâtisseries préparées par le cuisinier de sa famille, sous le prétexte que ses membres de famille n’arrivaient pas à finir toutes les pâtisseries, parce que le cuisinier en avait fait trop. Augustin en avait donc offert un peu à sa cousine.Chloé n’avait pas trop réfléchi. Tiffany et elle étaient toutes très gourmande. Elle savait que chez sa tante, on prenait des pâtisseries fraîches tous les jours.Comme c’était Augustin qui lui avait apporté ces pâtisseries, elle n’avait pas fait de manières. Elle en avait pris plusieurs.Augustin avait peur que sa cousine finisse toutes les pâtisseries. Avant que Tiffany n’arrive à la librairie, Augustin n’avait pas cessé de regarder dehors, il a demandé à sa cousine
Tiffany, tenant son neveu dans les bras, est entrée dans la librairie avec Augustin côte à côte.« Pourquoi tu amènes André ici ? Viens, André, je te prends. » Chloé, en se levant, a pris André des bras de Tiffany. Elle a demandé à André, après s’être assise : « Tu veux un goûter, André ? »André a tourné ses yeux vers sa tante.« Donne-lui un gâteau, s’il te plaît. Mais ne lui en donne pas trop. Sinon, il ne va pas manger le midi. »Tiffany a débarrassé Augustin du sac à main. Elle a mis le sac au-dessous de la caisse.« Ma soeur a bien réfléchi. Elle cherchera du travail à partir d’aujourd’hui. Elle m’a demandé de m’occuper d’André et elle va nous rejoindre ce midi. »Chloé a passé un gâteau à André.André, au lieu de prendre le gâteau tout de suite, a tendu ses mains en disant : « J’ai les mains sales. »Chloé a remis le gâteau. Elle est entrée dans la petite cuisine en portant André dans les bras, de sorte qu’il se lave les mains.Chloé avait l’impression que Charlotte avait bien
Dès le départ d’Augustin, Chloé a demandé à Tiffany avec intérêt : « Tiff, ta soeur et ton beau-frère se sont bagarrés de nouveau ? »Tiffany a frotté son neveu à la tête en répondant : « Raphaël loge toujours chez ses parents. Il a demandé à ma soeur de lui rendre les frais de nourriture. Il a dit qu’il ne mangeait pas chez eux et qu’il ne dépensait pas ces frais. »Chloé a dit : « À quoi bon avoir un époux tel que lui ? »Tiffany s’est tue pour un instant, puis elle a repris : « Au moins, il faut attendre que ma soeur soit bien installée. Puis, elle pourra penser à l’avenir ! »Chloé n’a rien dit.« Comment s’est passé le banquet de Madame Fournier ? Le fils de la famille Fournier te plaît ? »« J’ai encore mal à la tête. »Tiffany a cligné les yeux. Elle ne s’est pas retenue de rire, elle a demandé à Chloé : « Tu as trop bu à dessein et tu as fait n’importe quoi au banquet ? »Les gens du grand monde prêtaient beaucoup d’attention aux manières et à la politesse.Si Chloé avait trop
Gabriel ne savait pas que son travail acharné avait tant bouleversé toute l'entreprise. Après sept jours de calme, lundi suivant, au début de la nouvelle semaine, il a demandé à Tiffany de le rencontrer.Après une semaine de repos, la blessure à la main de Tiffany s'était beaucoup améliorée, au moins cela ne l'empêchait plus de conduire.Gabriel avait donné rendez-vous à Tiffany dans la suite présidentielle au dernier étage de l'Hôtel de la cité W.Tiffany était accompagnée d'André.Le petit garçon était avec elle ce jour-là, la boutique de sa sœur était sur le point d'être rénovée, et elle était très occupée ces derniers jours. Sa sœur n'avait pas le temps de s'occuper d'André, c'était pourquoi elle lui avait confié le petit.« Madame Larousse», Arsène et ses collègues, debout à l'entrée de l'hôtel, attendaient Tiffany. Lorsqu'ils l'ont vue descendre de la voiture avec André dans les bras, Arsène s'est avancé respectueusement et l'a saluée.« Où est votre grand maître ? » a-t-elle dem
Stéphane a ri et a dit : « Alors je dois redoubler d'efforts pour obtenir rapidement le cadeau que tante Cécile a préparée pour moi. »« J'ai entendu dire que votre famille est la meilleure pour partager des potins ? » a demandé M. Grolleau.Stéphane a répondu : «... Oui, c'est assez fort, oncle aime écouter des potins ? »Avec tout le sérieux du monde, M. Grolleau a déclaré : « Je ne suis plus jeune, qu'est-ce que je cherche des potins ? Mais bon, quand je m'ennuie, tu peux m'en parler, ça ne fait pas de mal. »Mme Grolleau a taquiné son mari en disant : « Chloé lui ressemble beaucoup. »Chloé était friande de potins, tout comme son père.Stéphane était exactement ce type de personne.On disait bien qu’il n’y avait pas de famille sans ressemblance.Chloé, craignant que ses parents ne parlent mal d'elle en son absence, avait même choisi des vêtements pendant toute la matinée sans se décider, a très rapidement pris sa décision.Elle s'est changée à la hâte, a attrapé son téléphone et a
En voyant Stéphane, les deux chiens ont cessé d'aboyer et ont même commencé à remuer la queue joyeusement. Comme Stéphane venait souvent, bien qu'il prétendît venir voir Rémi, il ne savait pas que la mère de Rémi pensait qu'il était intéressé par Rémi. Ainsi, il avait fini par se familiariser avec les deux chiens.C'était Rémi qui est venu ouvrir la porte. « Tu n'es pas venu pour moi, n'est-ce pas ? » a-t-il demandé. Stéphane a répondu en souriant : « Je suis venu pour ta sœur, pas pour toi. » Rémi a également souri. « Je viens de l'apprendre hier que ma mère pensait que tu m'aimais. Ha ha, c'est tellement drôle ! » « Je n'aurais jamais imaginé que Cécile pourrait mal comprendre », a dit Stéphane. « C'est parce que chaque fois que tu venais, tu disais que tu venais me voir. Alors ma sœur est encore en train de se changer à l'étage. Elle dit qu'elle se fiche que tu viennes ou non, mais en réalité, dès qu'elle s'est levée, elle a commencé à choisir ses vêtements. Les femmes, elles
Cela signifiait que si elle ne pouvait pas s'intégrer dans son cercle, ils divorceraient et chacun retrouverait sa liberté.Le mariage devrait-il absolument être établi entre deux égaux ?Gabriel, lui et sa famille ne l'ont jamais méprisée, pourquoi s’est-elle mise autant de pression, se souciant de ce que les autres diraient d'elle ?S’il disait qu'il n'y avait pas de différence entre eux, il n'y en aurait pas !Il avait le dernier mot !« Si tu ne te souviens pas, alors rien ne s'est passé. Oh, il y a quand même une phrase que tu as dite toute la nuit, ‘Tiffany, je n'ai pas besoin de toi’, est-ce que tu as révélé tes vraies pensées ? Demain, tu devrais aller le dire à Tiffany. À quoi ça sert de fanfaronner devant nous ? »Gabriel a baissé la tête, l'air amer : « Grand-mère, Tiff m'a dit beaucoup de choses, disant qu'elle ne voulait pas être un canari que je nourris, disant qu'elle voulait être une femme qui marche à mes côtés. »« Elle a dit qu'elle voulait avoir des sujets de conver
Gabriel avait le visage si sombre qu'on ne pouvait le décrire. Cependant, il n'a pas osé s'approcher davantage, craignant d'être frappé par sa grand-mère avec sa canne. Il se souvenait encore de ses moqueries et lui a répondu froidement : « Grand-mère, je n'ai jamais dit ‘je n'ai pas besoin de Tiffany’. » Comment aurait-il pu dire une telle chose ? Il avait besoin de Tiffany, personne d'autre !« Vraiment, tu n'as jamais dit ça ? »Soudain, Gabriel a perdu sans voix, et après un moment, il a admis : « J'ai dit ça dans un rêve... Grand-mère, comment le savez-vous ? » Peut-être n'était-ce pas un rêve. Peut-être s'était-il disputé trop violemment avec Tiffany, et dans un moment de colère, il avait dit cette phrase, tout en voulant enflammer leur passion...« Grand-mère, ai-je... ai-je fait quelque chose à Tiffany après avoir bu ? »Si, dans un état d'ébriété, il avait forcé Tiffany...Mon Dieu ! Gabriel n'osait même pas imaginer les conséquences.L’alcool pouvait causer tant de torts
Qu’allait-il arriver à Gabriel ?Après s'être endormi ivre, il a rêvé.Dans son rêve, lui et Tiffany se sont disputés violemment, et il a crié sur elle : « Tiffany, je n'ai pas besoin de toi, je peux te remplacer à tout moment, tu ferais mieux d'accepter ce que j'offre plutôt que d'être punie ! »Dans le rêve, Tiffany l'a regardé froidement avant de se retourner pour partir.« Tiffany ! Tu ne t'échapperas pas de moi ! Tu es à moi ! J'ai besoin de toi ! »Son instinct était de la retenir, de ne pas la laisser partir.Il l'a tirée vers lui, l'a serrée fort, puis s'est penché pour l'embrasser passionnément, voulant enflammer leur passion...« Plouf – »Dans son rêve, alors que Gabriel s'enlaçait intensément avec Tiffany, un retournement l'a fait tomber du transat et chuter dans la piscine.L'eau glacée de la piscine l'a instantanément englouti.Son rêve s'est brisé, le feu ardent s'est éteint au moment où il est tombé dans la piscine.Mon Dieu !Que c'était froid !Tant d'eau !Pourquoi é
« Je vais l'emmener chez Tiffany, elle saura s'en occuper. »Stéphane pensait aider son ami.Léo l'a averti : « Gabriel est ivre et dit n'importe quoi. Si Tiffany entend ses paroles, ça ne fera que d’empirer les choses. »Stéphane : « ... Alors, emmenons-le à la Villa des Fleurs. »Léo n'a pas d'objection.Sortant du bar, Léo a aidé à soutenir Gabriel jusqu'à la voiture de Stéphane, lui a donné quelques conseils avant de le regarder partir avec Gabriel. Ensuite, il a appelé son chauffeur pour venir le chercher.Sur le chemin du retour à la Villa des Fleurs, Gabriel continuait de marmonner de temps en temps, tantôt disant « Tiffany, je t'aime, ne me quitte pas », tantôt « Que veux-tu de plus ? Je te dis, tu n’es pas indispensable pour moi. »En gros, il répétait les mêmes phrases. C'était l'amour et la fierté qui se battaient en lui, tantôt l'un prenant le dessus, tantôt l'autre.Après plus d'une heure, la voiture de Stéphane est arrivée à la Villa des Fleurs.Il avait appelé Mme Lola
Après avoir renversé les bouteilles et les verres sur la table, Gabriel s'est effondré sur la table, murmurant : « Tiffany, Tiffany ... t’es …pas…penss… pour... »Au début, ni Stéphane ni Léo n'ont compris ce qu'il disait. Ce n'était lorsqu’il a répété, et que Stéphane s'est approché pour écouter, qu'ils ont compris qu'il disait : « Tiffany, tu n’es pas indispensable pour moi. »« Qu'est-ce qu'il dit ? » Léo, voyant l'expression étrange sur le visage de Stéphane, a demandé curieusement.Stéphane s'est redressé, regardant Gabriel ivre et a dit à Léo : « Depuis son soudain mariage avec Tiffany, il s'est saoulé plusieurs fois à cause d'elle. »Au début, quand Gabriel et Tiffany ont signé leur accord, l'attitude désinvolte de Tiffany l'avait rendu morose. À ce moment-là, il était allé boire avec des amis et avait fini par être saoul, Arsène l'avait ramené chez lui. C'était aussi à cette occasion qu'Arsène avait pu apparaître devant Tiffany comme un chauffeur professionnel.« Et il dit qu'i
Peu importe la lenteur de la voiture, ils sont arrivés toujours rapidement à la location de Charlotte. Charlotte avait choisi un appartement pas trop loin de la Résidence des Fleurs pour ne pas être trop éloignée de sa sœur.Gabriel a garé la voiture.« Je suis arrivée. »Tiffany a ouvert la porte de la voiture elle-même et, après avoir dit à Gabriel qu'elle était arrivée, est descendue.« Je t'accompagne à l'étage. »« Pas la peine, tu peux rentrer. Sois prudent sur la route. Repose-toi bien à la maison demain, tu as l'air fatigué. »Les yeux noirs de Gabriel la fixaient intensément, et il a demandé d'une voix rauque : « Tiffany, tu t'inquiètes encore pour moi, n'est-ce pas ? »Il a voulu lui prendre la main, mais elle s'est retournée et est entrée dans l'immeuble.Gabriel est resté à l'entrée, la regardant monter les escaliers, et a finalement décidé de ne pas l'accompagner.Lui aussi avait sa dignité. Plusieurs fois il s'était abaissé et elle l'avait rejeté...Après un moment, Gabri