« Tiffany, c’est toi qui as tricoté ces bibelots ? C’est très beau. »Quand Zoé a vu les petits objets que Tiffany avait fabriqués, elle ne s’est pas abstenue de faire l’éloge de cette dernière.Zoé a pris le chat porte-bonheur que Tiffany venait de terminer et après l’avoir regardé attentivement, elle a exhalé un compliment : « Il est vraiment magnifique ! »« Mlle Gautier, n’hésite pas à me le dire s’il y a des articles qui te plaisent, je te les offrirai, mais sache qu’ils n’ont aucune valeur. »« Ah oui, ils me plaisent beaucoup », a répondu Zoé en hochant la tête à plusieurs reprises, « Je te remercie d’avance. »Elle a ensuite demandé : « Tiffany, est-ce que tu les vends, ces petits bibelots ? »« Oui, bien sûr. Je gère une boutique sur Amazon et je ne vends que ces bibelots. Le chiffre d’affaires est habituellement correct, surtout ce mois-ci. »Zoé a souri en disant : « Est-ce que tu peux m’envoyer le lien de ta boutique tout à l’heure ? Je posterai le lien et je te recommand
Ses proches n’étaient pas les seuls à ne pas la soutenir dans sa poursuite pour M. Larousse. En fait, même ses petites amies lui ont conseillé de le laisser tomber en disant que M. Larousse n’était pas une bonne proie, sans compter que les deux familles étaient aussi rivales dans les affaires commerciales.Tiffany était la seule qui lui a donné un soutien verbal.C’était ainsi qu’elle s’est appuyée sur cette dernière et l’a considérée comme une confidente à qui elle pouvait parler.« Si M. Larousse était marié ou avait déjà une petite amie, je renoncerais à cette poursuite malgré toutes ses qualités alléchantes. Parce que je suis également une femme plein de qualités et ce n’est pas digne de mon statut de rivaliser avec d’autres femmes pour un homme. Cependant, il est manifestement célibataire, alors je dois épancher mon sentiment et passer à l’action. Ainsi, même si la réponse n’est pas positive, j’aurai au moins essayé et je n’aurai pas de regret. »Zoé Gautier a confié le fond de
« À mon avis, il n’y a pas trop de différence entre une femme qui poursuit un homme et un homme qui poursuit une femme. C’est juste un problème d’endurance et d’attention. Après tout, petit à petit, l’oiseau fait son nid. Tu auras la réponse si tu ne lâches pas. »Les mots de Tiffany a rendu Zoé pensive. Un instant après, cette dernière a repris : « Je sais que je ne dois pas lâcher. Pour être franche, ma belle-sœur avait aussi pris l’initiative de poursuivre mon grand frère et j’avais constaté tout le processus à partir du début. À cette époque-là, mon grand frère était aussi arrogant, indifférent et impassible comme M. Larousse. »« Ma belle-sœur avait collé mon grand frère tous les jours. C’était ainsi qu’elle avait réussi à déplacer les montagnes avec la foi et le cœur. Ainsi, mon grand frère a été conquis par ma belle-sœur. Pendant un certain moment, ma belle-sœur a également eu envie de renoncer et elle a cessé d’entourer mon grand frère qui s’était pourtant habitué à sa présen
Zoé s’est tue.Elle était capricieuse ? Ayant réfléchi un peu, Zoé était obligée d’admettre qu’elle était véritablement un peu capricieuse.C’était parce qu’elle était trop chérie au sein de la famille Gautier. Il était injuste de dire qu’elle était hautaine, mais elle était quand même très difficile. Elle ferait chasser sans aucun ménagement tous ceux qui lui déplaisaient et qui osaient apparaître devant elle !Elle ne leur accorderait aucune considération.Même les membres de la famille Gautier avaient été traités comme ça par elle.Après un bon moment, Zoé a dit à Tiffany avec gratitude : « Tiffany, merci de m’avoir donné ces conseils. Tu as vraiment du courage. Personne, depuis mon enfance, ne me fait remarquer en ma présence que j’ai un mauvais caractère et qu’il me faut l’améliorer. »Tiffany s’est dit dans son coeur : « Eh bien, qui oserait te provoquer, vu ta position ? »C’était parce qu’elle n’était pas du même monde que Zoé ! D’ailleurs, comme Zoé l’avait prise pour sa con
Ayant dit au revoir à Zoé, Chloé a demandé à Tiffany avec curiosité : « Tiffi, comment as-tu connu Mademoiselle Gautier ? Elle t’a cherchée de son propre chef ? »Tiffany lui a raconté l’histoire dans laquelle Zoé l’avait arrêtée à mi-chemin et elle avait conduit la demoiselle au Groupe Larousse.Chloé a répondu : « Comment cela a pu marcher ! »Il fallait avouer que Zoé, de manière à poursuivre Monsieur Larousse, faisait beaucoup d’efforts. Elle avait du courage et c’était admirable.« J’ai l’impression que Mademoiselle Gautier n’est pas aussi capricieuse que les rumeurs disent. Elle est fière, oui, mais c’est parce qu’elle est issue d’une famille fabuleuse, ce qui lui permet d’être fière. En effet, elle est consciencieuse. Même si elle est tant amoureuse de Monsieur Larousse, elle déclare qu’elle ne va pas le poursuivre, au cas où il aurait une petite amie. »La fierté de Zoé ne lui permettait pas de se mêler de la liaison amoureuse d’autrui.Chloé a dit d’un ton sérieux : « Alors, e
Chloé a fait la moue : « Oui, il est trop laid. En épousant un homme hideux, je crains d’avoir un enfant très laid ! Tu as de la chance ! Ton époux et toi êtes tous très beaux. Vous aurez un enfant très beau alors. »Elle préférait se marier avec un employé diligent, en suivant l’exemple de sa copine. Gabriel, bien qu’il ne provienne pas d’une famille puissante, avait été quand même recruté en tant que cadre par le Groupe Larousse grâce à ses propres compétences. Ceux qui avaient la chance de travailler au Groupe Larousse étaient parmi les plus brillants !Tiffany a dit : « Bon, il vaut mieux que tu lises moins de romans. Je trouve que tu as lu trop de romans et tu espères rencontrer un président jeune, beau et riche, comme les héroïnes ! Ces jeunes présidents ne s’intéressent qu’aux héroïnes. Ils sont fidèles et ont l’habitude de chérir leurs épouses ! Mais Chloé, ce n’est que dans les romans. Il n’y a pas tant de jeunes présidents dans la réalité ! »« Le président du Groupe Larous
Il était déjà onze heures quand Tiffany a fermé la porte de la librairie. Elle est retournée chez elle à vélo électrique.« Tiffany, attention en rentrant », lui a dit gentiment la patronne voisine, comme d’habitude.Tiffany a dit : « Oui, merci. »La patronne, en contemplant la silhouette de Tiffany qui s’est éloignée, a repris : « Tiffany est une fille indépendante et travailleuse. Elle a vécu un passé misérable. Elle a des parents égoïstes et abominables ! Heureusement, elle est résolue et ne s’est pas laissée manipuler par eux ! »« On verra bien ! Tiffany est destinée au bonheur ! La fortune l’attend à l’avenir. Elle aura droit à la grande richesse après avoir vécu des difficultés. Ceux qui l’ont maltraitée ne mériteront pas de se prosterner à ses pieds un jour. »La patronne, ayant lancé un regard sur son époux, a dit en faisant la moue : « Tu en fais des mystères tous les jours ! Si tu es si fort à la prévoyance, pourquoi ne pas travailler comme diseur de bonne aventure ? Dis-m
« Je l’ai fait en effet. Mais Mademoiselle Gautier m’a rendu visite et le chat lui plaisait beaucoup, alors je le lui ai donné. Puisque nous vivons ensemble, je peux vous en donner un autre à tout moment. »Gabriel avait la mine grise. Il a fixé Tiffany d’un regard dur avec ses yeux très noirs !Tiffany a repris : « Eh bien, Monsieur Larousse, vous êtes en colère ? »Le visage de Gabriel était sombre comme de gros nuages et sa voix froide comme la glace, il a dit : « Sans ma permission, vous avez offert à autrui la chose qui m’était destinée. Je ne peux pas me mettre en colère ? »Et c’était Zoé qui avait obtenu le chat!Cette Zoé était en train de poursuivre son époux. Elle n’en était pas au courant ? Elle avait donné à sa rivale le chat porte-bonheur destiné à son époux à l’origine ?Elle était vraiment trop généreuse.Tiffany ne regardait plus son portable. Elle s’est dirigée vers Gabriel, en tenant son bol de nouilles et mangeant. Elle s’est installée à côté de Gabriel et lui a dit
Gabriel ne savait pas que son travail acharné avait tant bouleversé toute l'entreprise. Après sept jours de calme, lundi suivant, au début de la nouvelle semaine, il a demandé à Tiffany de le rencontrer.Après une semaine de repos, la blessure à la main de Tiffany s'était beaucoup améliorée, au moins cela ne l'empêchait plus de conduire.Gabriel avait donné rendez-vous à Tiffany dans la suite présidentielle au dernier étage de l'Hôtel de la cité W.Tiffany était accompagnée d'André.Le petit garçon était avec elle ce jour-là, la boutique de sa sœur était sur le point d'être rénovée, et elle était très occupée ces derniers jours. Sa sœur n'avait pas le temps de s'occuper d'André, c'était pourquoi elle lui avait confié le petit.« Madame Larousse», Arsène et ses collègues, debout à l'entrée de l'hôtel, attendaient Tiffany. Lorsqu'ils l'ont vue descendre de la voiture avec André dans les bras, Arsène s'est avancé respectueusement et l'a saluée.« Où est votre grand maître ? » a-t-elle dem
Stéphane a ri et a dit : « Alors je dois redoubler d'efforts pour obtenir rapidement le cadeau que tante Cécile a préparée pour moi. »« J'ai entendu dire que votre famille est la meilleure pour partager des potins ? » a demandé M. Grolleau.Stéphane a répondu : «... Oui, c'est assez fort, oncle aime écouter des potins ? »Avec tout le sérieux du monde, M. Grolleau a déclaré : « Je ne suis plus jeune, qu'est-ce que je cherche des potins ? Mais bon, quand je m'ennuie, tu peux m'en parler, ça ne fait pas de mal. »Mme Grolleau a taquiné son mari en disant : « Chloé lui ressemble beaucoup. »Chloé était friande de potins, tout comme son père.Stéphane était exactement ce type de personne.On disait bien qu’il n’y avait pas de famille sans ressemblance.Chloé, craignant que ses parents ne parlent mal d'elle en son absence, avait même choisi des vêtements pendant toute la matinée sans se décider, a très rapidement pris sa décision.Elle s'est changée à la hâte, a attrapé son téléphone et a
En voyant Stéphane, les deux chiens ont cessé d'aboyer et ont même commencé à remuer la queue joyeusement. Comme Stéphane venait souvent, bien qu'il prétendît venir voir Rémi, il ne savait pas que la mère de Rémi pensait qu'il était intéressé par Rémi. Ainsi, il avait fini par se familiariser avec les deux chiens.C'était Rémi qui est venu ouvrir la porte. « Tu n'es pas venu pour moi, n'est-ce pas ? » a-t-il demandé. Stéphane a répondu en souriant : « Je suis venu pour ta sœur, pas pour toi. » Rémi a également souri. « Je viens de l'apprendre hier que ma mère pensait que tu m'aimais. Ha ha, c'est tellement drôle ! » « Je n'aurais jamais imaginé que Cécile pourrait mal comprendre », a dit Stéphane. « C'est parce que chaque fois que tu venais, tu disais que tu venais me voir. Alors ma sœur est encore en train de se changer à l'étage. Elle dit qu'elle se fiche que tu viennes ou non, mais en réalité, dès qu'elle s'est levée, elle a commencé à choisir ses vêtements. Les femmes, elles
Cela signifiait que si elle ne pouvait pas s'intégrer dans son cercle, ils divorceraient et chacun retrouverait sa liberté.Le mariage devrait-il absolument être établi entre deux égaux ?Gabriel, lui et sa famille ne l'ont jamais méprisée, pourquoi s’est-elle mise autant de pression, se souciant de ce que les autres diraient d'elle ?S’il disait qu'il n'y avait pas de différence entre eux, il n'y en aurait pas !Il avait le dernier mot !« Si tu ne te souviens pas, alors rien ne s'est passé. Oh, il y a quand même une phrase que tu as dite toute la nuit, ‘Tiffany, je n'ai pas besoin de toi’, est-ce que tu as révélé tes vraies pensées ? Demain, tu devrais aller le dire à Tiffany. À quoi ça sert de fanfaronner devant nous ? »Gabriel a baissé la tête, l'air amer : « Grand-mère, Tiff m'a dit beaucoup de choses, disant qu'elle ne voulait pas être un canari que je nourris, disant qu'elle voulait être une femme qui marche à mes côtés. »« Elle a dit qu'elle voulait avoir des sujets de conver
Gabriel avait le visage si sombre qu'on ne pouvait le décrire. Cependant, il n'a pas osé s'approcher davantage, craignant d'être frappé par sa grand-mère avec sa canne. Il se souvenait encore de ses moqueries et lui a répondu froidement : « Grand-mère, je n'ai jamais dit ‘je n'ai pas besoin de Tiffany’. » Comment aurait-il pu dire une telle chose ? Il avait besoin de Tiffany, personne d'autre !« Vraiment, tu n'as jamais dit ça ? »Soudain, Gabriel a perdu sans voix, et après un moment, il a admis : « J'ai dit ça dans un rêve... Grand-mère, comment le savez-vous ? » Peut-être n'était-ce pas un rêve. Peut-être s'était-il disputé trop violemment avec Tiffany, et dans un moment de colère, il avait dit cette phrase, tout en voulant enflammer leur passion...« Grand-mère, ai-je... ai-je fait quelque chose à Tiffany après avoir bu ? »Si, dans un état d'ébriété, il avait forcé Tiffany...Mon Dieu ! Gabriel n'osait même pas imaginer les conséquences.L’alcool pouvait causer tant de torts
Qu’allait-il arriver à Gabriel ?Après s'être endormi ivre, il a rêvé.Dans son rêve, lui et Tiffany se sont disputés violemment, et il a crié sur elle : « Tiffany, je n'ai pas besoin de toi, je peux te remplacer à tout moment, tu ferais mieux d'accepter ce que j'offre plutôt que d'être punie ! »Dans le rêve, Tiffany l'a regardé froidement avant de se retourner pour partir.« Tiffany ! Tu ne t'échapperas pas de moi ! Tu es à moi ! J'ai besoin de toi ! »Son instinct était de la retenir, de ne pas la laisser partir.Il l'a tirée vers lui, l'a serrée fort, puis s'est penché pour l'embrasser passionnément, voulant enflammer leur passion...« Plouf – »Dans son rêve, alors que Gabriel s'enlaçait intensément avec Tiffany, un retournement l'a fait tomber du transat et chuter dans la piscine.L'eau glacée de la piscine l'a instantanément englouti.Son rêve s'est brisé, le feu ardent s'est éteint au moment où il est tombé dans la piscine.Mon Dieu !Que c'était froid !Tant d'eau !Pourquoi é
« Je vais l'emmener chez Tiffany, elle saura s'en occuper. »Stéphane pensait aider son ami.Léo l'a averti : « Gabriel est ivre et dit n'importe quoi. Si Tiffany entend ses paroles, ça ne fera que d’empirer les choses. »Stéphane : « ... Alors, emmenons-le à la Villa des Fleurs. »Léo n'a pas d'objection.Sortant du bar, Léo a aidé à soutenir Gabriel jusqu'à la voiture de Stéphane, lui a donné quelques conseils avant de le regarder partir avec Gabriel. Ensuite, il a appelé son chauffeur pour venir le chercher.Sur le chemin du retour à la Villa des Fleurs, Gabriel continuait de marmonner de temps en temps, tantôt disant « Tiffany, je t'aime, ne me quitte pas », tantôt « Que veux-tu de plus ? Je te dis, tu n’es pas indispensable pour moi. »En gros, il répétait les mêmes phrases. C'était l'amour et la fierté qui se battaient en lui, tantôt l'un prenant le dessus, tantôt l'autre.Après plus d'une heure, la voiture de Stéphane est arrivée à la Villa des Fleurs.Il avait appelé Mme Lola
Après avoir renversé les bouteilles et les verres sur la table, Gabriel s'est effondré sur la table, murmurant : « Tiffany, Tiffany ... t’es …pas…penss… pour... »Au début, ni Stéphane ni Léo n'ont compris ce qu'il disait. Ce n'était lorsqu’il a répété, et que Stéphane s'est approché pour écouter, qu'ils ont compris qu'il disait : « Tiffany, tu n’es pas indispensable pour moi. »« Qu'est-ce qu'il dit ? » Léo, voyant l'expression étrange sur le visage de Stéphane, a demandé curieusement.Stéphane s'est redressé, regardant Gabriel ivre et a dit à Léo : « Depuis son soudain mariage avec Tiffany, il s'est saoulé plusieurs fois à cause d'elle. »Au début, quand Gabriel et Tiffany ont signé leur accord, l'attitude désinvolte de Tiffany l'avait rendu morose. À ce moment-là, il était allé boire avec des amis et avait fini par être saoul, Arsène l'avait ramené chez lui. C'était aussi à cette occasion qu'Arsène avait pu apparaître devant Tiffany comme un chauffeur professionnel.« Et il dit qu'i
Peu importe la lenteur de la voiture, ils sont arrivés toujours rapidement à la location de Charlotte. Charlotte avait choisi un appartement pas trop loin de la Résidence des Fleurs pour ne pas être trop éloignée de sa sœur.Gabriel a garé la voiture.« Je suis arrivée. »Tiffany a ouvert la porte de la voiture elle-même et, après avoir dit à Gabriel qu'elle était arrivée, est descendue.« Je t'accompagne à l'étage. »« Pas la peine, tu peux rentrer. Sois prudent sur la route. Repose-toi bien à la maison demain, tu as l'air fatigué. »Les yeux noirs de Gabriel la fixaient intensément, et il a demandé d'une voix rauque : « Tiffany, tu t'inquiètes encore pour moi, n'est-ce pas ? »Il a voulu lui prendre la main, mais elle s'est retournée et est entrée dans l'immeuble.Gabriel est resté à l'entrée, la regardant monter les escaliers, et a finalement décidé de ne pas l'accompagner.Lui aussi avait sa dignité. Plusieurs fois il s'était abaissé et elle l'avait rejeté...Après un moment, Gabri