Lorsque Tiffany a entendu les paroles de Mélanie, la colère refoulée dans son cœur ne pouvait plus être réprimée comme elle voulait, mais elle a tout de même gardé sa politesse de ne pas avoir donné un coup de poing sur la table devant cette dernière.Tiffany s’est dirigée sans hâte vers la caisse. Elle s’est assise et a fixé Mélanie pour l’interroger : « Mélanie, vous avez dit que ma sœur avait battu mon beau-frère ? Avez-vous vu cette scène se passer ? Est-ce ma sœur qui a commencé la bagarre ? Mon beau-frère ne s’est-il pas défendu ? Comment se sent mon beau-frère maintenant ? Est-il hospitalisé ? »Mélanie a répondu sans avoir honte : « Même si c’était Raphaël qui avait commencé, il n’y avait aucune différence. Ta sœur méritait une leçon. Le jour de ta visite avec ton mari, Raphaël voulait déjà lui arranger le portrait, mais pour sauver sa dignité devant toi et ton mari, nous avons réussi à persuader Raphaël pour qu’il la laisse tomber. »« Quel genre d’homme arrive à se retenir de
Mélanie a interrompu la parole de Tiffany : « Elle a décidé de donner naissance à un enfant et c’est de sa responsabilité de s’en occuper. Les beaux-parents ne sont pas obligés de l’aider à garder son enfant. »« Tout à fait. Toi aussi, tu as décidé de faire trois enfants, comment se fait-il que tu ne t’occupes pas d’eux toi-même ? »Les lèvres formulant une moue de dédain, Mélanie a dit : « Mes parents m’aident à prendre soin de mes enfants avec plaisir. Demande à ta sœur de faire appel à vos parents si vous pouvez. »En entendant cela, Tiffany a pris la tasse d’eau devant Mélanie et l’a éclaboussée directement sur le visage.« Bon sang ! Tiffany, qu’est-ce que tu fais ! »« La puanteur et la férocité provenant de ta bouche me donnent envie de t’aider à les nettoyer », a dit Tiffany en lui jetant un regard froid.Mélanie était tellement en colère qu’elle en est venue aux mains, mais elle s’est fait tirer en arrière par sa mère qui l’a reprochée : « Les parents de ta belle-sœur sont
« Mélanie, si tu es prête à jouer le rôle d’esclave chez toi devant ton mari, bien sûr que je n’ai aucun problème avec ta décision, mais ma sœur n’est pas une esclave. De nos jours, les hommes et les femmes sont égaux, ainsi que les époux et les épouses. L’un n’est pas plus noble que l’autre dans un couple. »« Tu tiens à être obéissante de ton mari, c’est ton choix. N’essaie pas de faire en sorte que ma sœur soit pareille que toi. »« Quant à la bagarre entre ma sœur et Raphaël, c’était lui qui avait commencé en premier. Il a essayé de battre ma sœur à mort et ma sœur ne faisait que se défendre pour survivre ! Il est impossible d’obliger ma sœur à s’excuser auprès de lui ! Vous devriez plutôt rentrer et persuader Raphaël de se faire pardonner auprès de ma sœur. »Le visage de Tiffany avait un air glacial et dur. N’ayant même pas peur d’offenser la belle-famille de sa sœur, elle a continué : « Si vous pensez que ma sœur ne gagne pas d’argent et ne fait que de le dépenser, vous pouvez m
« Je crois que tu ne penses qu’à leur bien tout comme nous. Les couples ont toujours des conflits entre eux, alors laisse tomber le passé et ne le prends pas trop au sérieux. »Tiffany a répondu d’une voix froide : « Votre Raphaël s’est-il cassé les deux jambes ou ne connaît-il pas le chemin de la maison ? Avez-vous besoin que ma sœur aille le chercher ? »Si sa sœur allait chercher Raphaël chez les Gerber, elle se ferait certainement malmener par sa belle-famille, sans dire que cela signifierait aussi qu’elle avouerait une erreur qu’elle n’avait pas commise. C’était quelque chose que Tiffany ne se permettrait pas.Raphaël pourrait rentrer chez lui s’il le souhaitait, sinon il pourrait toujours rester chez ses parents.Sa sœur serait heureuse d’avoir la paix et la tranquillité.« Tu es vraiment têtue comme une mule », a dit Marie Gerber à Tiffany avec colère.« De toute façon, si Raphaël ne rentre pas à la maison, il ne paiera pas les frais de subsistance de ta sœur. Si ta sœur arrive
« Je vais discuter de cette affaire avec ma sœur. Cela ne peut pas continuer de cette façon, sinon elle va se laisser intimider par son mari et sa belle-famille. »Le fait que Charlotte a perdu sa source de revenus serait toujours son talon d’Achille.« Sinon, demande à Charlotte de venir travailler dans notre librairie. Je lui payerai un salaire de ma poche. Comme ça elle pourra s’occuper d’André en travaillant, c’est de faire d’une pierre deux coups. »Chloé voulait vraiment aider Charlotte.Tiffany a exhalé un soupir : « Ma sœur ne sera pas d’accord. Elle pensait que notre boutique n’était pas rentable et que j’ai dû ouvrir une boutique en ligne et travailler à temps partiel afin de gagner un peu plus d’argent. »En fait, les bénéfices de la librairie étaient assez intéressants.Néanmoins, si sa sœur insistait sur le fait qu’elle ne voulait pas profiter d’elle, elle n’aurait pas d’autres moyens de la convaincre.« Charlotte travaillait dans la finance auparavant. Je vais poser la qu
Gabriel est resté un moment silencieux à l’autre bout du fil avant de poser la question : « Les Gerber sont-elles parties ? J’espère qu’elles n’ont rien fait d’extravagant. »« Non, elles n’ont pas été excessives dans leurs comportements mais dans leurs paroles. Elles m’ont tellement cassé les pieds que j’ai failli passer à l’action. Elles sont vraiment de sacrés numéros et sont du même niveau que mes parents. Elles ont blâmé ma sœur de tout ce qu’elle avait fait, en disant que c’était elle la fautive. Elles voulaient que ma sœur vienne chez elles avec un cadeau pour s’excuser auprès de Raphaël. Zut ! »En remontant la conversation avec les Gerber, Tiffany n’a pas pu s’abstenir de pousser un juron, mais elle s’est sentie aussitôt gênée et s’est excusée auprès de Gabriel : « Excusez-moi, monsieur Larousse, j’étais vraiment trop en colère. Ne me blâmez pas de vous avoir cassé les oreilles. »Gabriel lui a répondu d’une voix douce et basse : « Leur avez-vous passé un savon ? Vous auriez d
En entendant les paroles de Tiffany, Gabriel ne pouvait que prononcer quelques mots gentils à contre cœur pour rassurer Tiffany.En tant que P.-D.G de l’entreprise, il n’avait pas à s’occupait des affaires de recrutement, mais il savait que les critères en matière de recrutement étaient de plus en plus stricts. En plus, sa belle-sœur avait perdu tout contact avec la société depuis plus de trois ans. Malgré ses expériences dans le passé, elle était maintenant inhabile et risquait de ne pas pouvoir trouver un emploi. « Vous êtes en train de travailler, n’est-ce pas ? Je vous laisse et je raccroche. »Gabriel a dit oui et attendait que Tiffany raccroche en premier.Après le coup de fils avec son mari, Tiffany a ensuite appelé Charlotte pour bien discuter de ses projets d’avenir jusqu’à ce qu’elle dise qu’elle allait cuisiner. Tiffany a donc raccroché. En constatant que son téléphone n’avait presque plus de batterie, elle a sorti le chargeur et a rechargé son téléphone.Vers midi, Gabriel
Peut-être que dans quelques jours, Tiffany et Gabriel deviendraient un vrai couple et vivraient dans le bonheur jusqu’à la fin de leur vie.Quant à Tiffany, elle a repris ses esprits et a dit merci au directeur de l’hôtel. Elle l’a accompagné à la sortie de la librairie. Elle l’a regardé monter dans sa voiture et partir avant de retourner à la boutique.Comme il y avait deux portions de menus, il n’y avait pas besoin de poser la question pour savoir qu’une des deux était pour Chloé.Lorsque Tiffany est entrée à l’intérieur, Chloé s’était déjà lavé les mains et s’était assise devant la caisse. Cette dernière l’a gratifiée d’un sourire en disant : « Viens manger, l’Hôtel de la cité W est réputé pour son restaurant 3 étoiles au guide Michelin. La dernière fois quand nous y sommes allées pour un banquet, nous avons goûté tout ce qui existait. Je me souvenais encore du délice en rentrant à la maison. »« Cette fois-ci, c’est grâce à toi que je retrouve le plaisir gastronomique. »Chloé a te
Gabriel ne savait pas que son travail acharné avait tant bouleversé toute l'entreprise. Après sept jours de calme, lundi suivant, au début de la nouvelle semaine, il a demandé à Tiffany de le rencontrer.Après une semaine de repos, la blessure à la main de Tiffany s'était beaucoup améliorée, au moins cela ne l'empêchait plus de conduire.Gabriel avait donné rendez-vous à Tiffany dans la suite présidentielle au dernier étage de l'Hôtel de la cité W.Tiffany était accompagnée d'André.Le petit garçon était avec elle ce jour-là, la boutique de sa sœur était sur le point d'être rénovée, et elle était très occupée ces derniers jours. Sa sœur n'avait pas le temps de s'occuper d'André, c'était pourquoi elle lui avait confié le petit.« Madame Larousse», Arsène et ses collègues, debout à l'entrée de l'hôtel, attendaient Tiffany. Lorsqu'ils l'ont vue descendre de la voiture avec André dans les bras, Arsène s'est avancé respectueusement et l'a saluée.« Où est votre grand maître ? » a-t-elle dem
Stéphane a ri et a dit : « Alors je dois redoubler d'efforts pour obtenir rapidement le cadeau que tante Cécile a préparée pour moi. »« J'ai entendu dire que votre famille est la meilleure pour partager des potins ? » a demandé M. Grolleau.Stéphane a répondu : «... Oui, c'est assez fort, oncle aime écouter des potins ? »Avec tout le sérieux du monde, M. Grolleau a déclaré : « Je ne suis plus jeune, qu'est-ce que je cherche des potins ? Mais bon, quand je m'ennuie, tu peux m'en parler, ça ne fait pas de mal. »Mme Grolleau a taquiné son mari en disant : « Chloé lui ressemble beaucoup. »Chloé était friande de potins, tout comme son père.Stéphane était exactement ce type de personne.On disait bien qu’il n’y avait pas de famille sans ressemblance.Chloé, craignant que ses parents ne parlent mal d'elle en son absence, avait même choisi des vêtements pendant toute la matinée sans se décider, a très rapidement pris sa décision.Elle s'est changée à la hâte, a attrapé son téléphone et a
En voyant Stéphane, les deux chiens ont cessé d'aboyer et ont même commencé à remuer la queue joyeusement. Comme Stéphane venait souvent, bien qu'il prétendît venir voir Rémi, il ne savait pas que la mère de Rémi pensait qu'il était intéressé par Rémi. Ainsi, il avait fini par se familiariser avec les deux chiens.C'était Rémi qui est venu ouvrir la porte. « Tu n'es pas venu pour moi, n'est-ce pas ? » a-t-il demandé. Stéphane a répondu en souriant : « Je suis venu pour ta sœur, pas pour toi. » Rémi a également souri. « Je viens de l'apprendre hier que ma mère pensait que tu m'aimais. Ha ha, c'est tellement drôle ! » « Je n'aurais jamais imaginé que Cécile pourrait mal comprendre », a dit Stéphane. « C'est parce que chaque fois que tu venais, tu disais que tu venais me voir. Alors ma sœur est encore en train de se changer à l'étage. Elle dit qu'elle se fiche que tu viennes ou non, mais en réalité, dès qu'elle s'est levée, elle a commencé à choisir ses vêtements. Les femmes, elles
Cela signifiait que si elle ne pouvait pas s'intégrer dans son cercle, ils divorceraient et chacun retrouverait sa liberté.Le mariage devrait-il absolument être établi entre deux égaux ?Gabriel, lui et sa famille ne l'ont jamais méprisée, pourquoi s’est-elle mise autant de pression, se souciant de ce que les autres diraient d'elle ?S’il disait qu'il n'y avait pas de différence entre eux, il n'y en aurait pas !Il avait le dernier mot !« Si tu ne te souviens pas, alors rien ne s'est passé. Oh, il y a quand même une phrase que tu as dite toute la nuit, ‘Tiffany, je n'ai pas besoin de toi’, est-ce que tu as révélé tes vraies pensées ? Demain, tu devrais aller le dire à Tiffany. À quoi ça sert de fanfaronner devant nous ? »Gabriel a baissé la tête, l'air amer : « Grand-mère, Tiff m'a dit beaucoup de choses, disant qu'elle ne voulait pas être un canari que je nourris, disant qu'elle voulait être une femme qui marche à mes côtés. »« Elle a dit qu'elle voulait avoir des sujets de conver
Gabriel avait le visage si sombre qu'on ne pouvait le décrire. Cependant, il n'a pas osé s'approcher davantage, craignant d'être frappé par sa grand-mère avec sa canne. Il se souvenait encore de ses moqueries et lui a répondu froidement : « Grand-mère, je n'ai jamais dit ‘je n'ai pas besoin de Tiffany’. » Comment aurait-il pu dire une telle chose ? Il avait besoin de Tiffany, personne d'autre !« Vraiment, tu n'as jamais dit ça ? »Soudain, Gabriel a perdu sans voix, et après un moment, il a admis : « J'ai dit ça dans un rêve... Grand-mère, comment le savez-vous ? » Peut-être n'était-ce pas un rêve. Peut-être s'était-il disputé trop violemment avec Tiffany, et dans un moment de colère, il avait dit cette phrase, tout en voulant enflammer leur passion...« Grand-mère, ai-je... ai-je fait quelque chose à Tiffany après avoir bu ? »Si, dans un état d'ébriété, il avait forcé Tiffany...Mon Dieu ! Gabriel n'osait même pas imaginer les conséquences.L’alcool pouvait causer tant de torts
Qu’allait-il arriver à Gabriel ?Après s'être endormi ivre, il a rêvé.Dans son rêve, lui et Tiffany se sont disputés violemment, et il a crié sur elle : « Tiffany, je n'ai pas besoin de toi, je peux te remplacer à tout moment, tu ferais mieux d'accepter ce que j'offre plutôt que d'être punie ! »Dans le rêve, Tiffany l'a regardé froidement avant de se retourner pour partir.« Tiffany ! Tu ne t'échapperas pas de moi ! Tu es à moi ! J'ai besoin de toi ! »Son instinct était de la retenir, de ne pas la laisser partir.Il l'a tirée vers lui, l'a serrée fort, puis s'est penché pour l'embrasser passionnément, voulant enflammer leur passion...« Plouf – »Dans son rêve, alors que Gabriel s'enlaçait intensément avec Tiffany, un retournement l'a fait tomber du transat et chuter dans la piscine.L'eau glacée de la piscine l'a instantanément englouti.Son rêve s'est brisé, le feu ardent s'est éteint au moment où il est tombé dans la piscine.Mon Dieu !Que c'était froid !Tant d'eau !Pourquoi é
« Je vais l'emmener chez Tiffany, elle saura s'en occuper. »Stéphane pensait aider son ami.Léo l'a averti : « Gabriel est ivre et dit n'importe quoi. Si Tiffany entend ses paroles, ça ne fera que d’empirer les choses. »Stéphane : « ... Alors, emmenons-le à la Villa des Fleurs. »Léo n'a pas d'objection.Sortant du bar, Léo a aidé à soutenir Gabriel jusqu'à la voiture de Stéphane, lui a donné quelques conseils avant de le regarder partir avec Gabriel. Ensuite, il a appelé son chauffeur pour venir le chercher.Sur le chemin du retour à la Villa des Fleurs, Gabriel continuait de marmonner de temps en temps, tantôt disant « Tiffany, je t'aime, ne me quitte pas », tantôt « Que veux-tu de plus ? Je te dis, tu n’es pas indispensable pour moi. »En gros, il répétait les mêmes phrases. C'était l'amour et la fierté qui se battaient en lui, tantôt l'un prenant le dessus, tantôt l'autre.Après plus d'une heure, la voiture de Stéphane est arrivée à la Villa des Fleurs.Il avait appelé Mme Lola
Après avoir renversé les bouteilles et les verres sur la table, Gabriel s'est effondré sur la table, murmurant : « Tiffany, Tiffany ... t’es …pas…penss… pour... »Au début, ni Stéphane ni Léo n'ont compris ce qu'il disait. Ce n'était lorsqu’il a répété, et que Stéphane s'est approché pour écouter, qu'ils ont compris qu'il disait : « Tiffany, tu n’es pas indispensable pour moi. »« Qu'est-ce qu'il dit ? » Léo, voyant l'expression étrange sur le visage de Stéphane, a demandé curieusement.Stéphane s'est redressé, regardant Gabriel ivre et a dit à Léo : « Depuis son soudain mariage avec Tiffany, il s'est saoulé plusieurs fois à cause d'elle. »Au début, quand Gabriel et Tiffany ont signé leur accord, l'attitude désinvolte de Tiffany l'avait rendu morose. À ce moment-là, il était allé boire avec des amis et avait fini par être saoul, Arsène l'avait ramené chez lui. C'était aussi à cette occasion qu'Arsène avait pu apparaître devant Tiffany comme un chauffeur professionnel.« Et il dit qu'i
Peu importe la lenteur de la voiture, ils sont arrivés toujours rapidement à la location de Charlotte. Charlotte avait choisi un appartement pas trop loin de la Résidence des Fleurs pour ne pas être trop éloignée de sa sœur.Gabriel a garé la voiture.« Je suis arrivée. »Tiffany a ouvert la porte de la voiture elle-même et, après avoir dit à Gabriel qu'elle était arrivée, est descendue.« Je t'accompagne à l'étage. »« Pas la peine, tu peux rentrer. Sois prudent sur la route. Repose-toi bien à la maison demain, tu as l'air fatigué. »Les yeux noirs de Gabriel la fixaient intensément, et il a demandé d'une voix rauque : « Tiffany, tu t'inquiètes encore pour moi, n'est-ce pas ? »Il a voulu lui prendre la main, mais elle s'est retournée et est entrée dans l'immeuble.Gabriel est resté à l'entrée, la regardant monter les escaliers, et a finalement décidé de ne pas l'accompagner.Lui aussi avait sa dignité. Plusieurs fois il s'était abaissé et elle l'avait rejeté...Après un moment, Gabri