« Mon beau-frère, tu proposes que ma soeur et toi partagiez toutes les dépenses. Ma soeur ne travaille pas. Elle s’occupe de votre enfant chez vous, mais tu agis de façon irraisonnable ! Alors, pour ma soeur, à quoi bon avoir un mari ? »« Comme tu répètes mille fois que ma soeur ne fait rien à la maison, elle n’a vraiment rien fait aujourd’hui ! Non, ce n’est pas vrai. Elle a fait au moins la moitié du ménage. Elle a fait des provisions, nettoyé le riz et préparé de l’eau. Tu n’as qu’à en faire l’autre moitié. »Raphaël a ouvert sa bouche pour répliquer. Néanmoins, Tiffany, au lieu de lui permettre de prononcer un mot, a repris : « Raphaël, ta maison est propre tous les jours. Tu crois que c’est le balai qui bouge et nettoie le sol tout seul ? André est trop jeune et ne sais pas mettre en ordre les jouets qu’il abandonne partout par terre. »« Tu ne t’imagines pas que les jouets bougent et se mettent en ordre eux-même ? En outre, ce que tu manges, bois et utilises, dépend aussi de ma
C’était affreux !Et le plat était sucré !Pourquoi il était sucré ? C’était qu’il prenait le sucre pour le sel ?Raphaël est retourné dans la cuisine immédiatement. Il a regardé la boîte qui contenait des condiments. Comme les compartiments de la boîte contenant le sucre, le sel et le glutamate étaient identiques, il avait dû prendre le sucre pour le sel certainement !Avant son mariage, c’était la mère de Raphaël qui lui avait fait la cuisine à la maison. Tandis qu’après s’être marié, c’était Charlotte et Tiffany. Raphaël ne savait pas du tout faire la cuisine. Puisqu’il n’arrivait pas à distinguer le sel du sucre, il n’était pas étonnant qu’il cuise un plat horrible.Il a jeté un coup d’oeil sur la casserole de riz. Comme c’était Charlotte qui avait mis de l’eau là-dedans, le riz cuit était mangeable.Cependant, Raphaël, dont le goût avait été trop bien soigné par son épouse, ne pouvait pas prendre du riz nature sans l’assortiment des plats !Raphaël, qui avait travaillé toute la ma
Charlotte courrait après Raphaël, couteau à la main.Raphaël n’avait pas imaginé que Charlotte était si violente.Elle était toujours douce et gentille après l’avoir épousé. Ces derniers jours, même s’il l’injuriait souvent, elle ne faisait que lui rétorquer dans les cas où il exagérait trop.Mais cette fois-ci, comme il l’avait frappée, elle a agi comme une folle.Non seulement elle s’était battue avec lui, mais elle avait aussi pris un couteau !Raphaël a réussi à se faufiler de la chambre et a essayé de s’enfuir de l’appartement.Charlotte ne s’est pas arrêtée. Tenant toujours le couteau à la main, elle le poursuivait. Ce couple, en se hâtant, est descendu du bâtiment.Ce tapage a surpris tous les habitants du quartier.Charlotte, qui courrait après Raphaël en tenant le couteau, a traversé cinq rues. Elle était enfin épuisée et s’est mise à se reposer au bord de la rue.Raphaël était aussi fatigué.Il s’est installé, très éloigné de Charlotte. À l’arrivée de ses parents et de sa s
Charlotte a ricané : « C’est lui qui insiste pour que chacun paye sa part au sein du foyer. Je ne fais que suivre ses propositions. Il a le droit de me frapper même s’il n’est pas content ? Vous, vous désolez de son état lamentable, mais vous ne voyez pas que je suis gravement maltraitée par lui ? »« Votre fils a des parents qui le chérissent et moi, je n’ai plus de parents ? Oui, ils sont décédés ! Pourtant, même si je ne suis qu’une orpheline, vous n’avez pas le droit de me maltraiter à votre guise. »« Vous voulez vous battre avec moi l’un après l’autre ou en groupe ? Allez-y ! Je t’avertis aujourd’hui, Raphaël ! Si tu ne veux plus vivre avec moi, dis-le-moi et n’aie pas recours à la violence ! Je ne suis pas une connasse ! Si vous osez me maltraiter ou me battre, je vous tuerai tous, même au prix de ma propre vie ! »« Raphaël, tu ne te souviens pas de mes mots ? Ça fait longtemps déjà ! Si tu as l’audace de me frapper, tu n’arriveras pas à t’endormir de toute ta vie, à moins que
Voyant que toute sa famille s’était rendu compte de sa liaison extra-conjugale, mais sans le reprocher, Raphaël a dit : « Après avoir donné naissance à André, Charlotte est devenue de plus en plus grosse et je m’intéresse de moins en moins à elle. Mia, compréhensive, jeune et jolie, est mon vrai amour. »Pourtant, Marie l’a piqué au vif : « Elle prend uniquement en considération ta position et ton revenu ! Si tu n’étais qu’un simple employé comme avant, elle ne te lancerait pas de coup d’oeil ! »« Franchement, Charlotte, malgré sa violence et le fait qu’elle t’a frappé terriblement, sait s’occuper de toi et tenir le ménage depuis des années de mariage. Comme elle a vécu des difficultés, elle est plus forte pour mener sa vie et gouverner la maison. Ton amoureuse semble moins forte que Charlotte en cette matière. »Bien que Marie ait un parti pris pour son fils, elle avait un avis assez juste à l’égard de Charlotte.« Ton épouse devrait être sage et vertueuse. Raphaël, je ne prends pas
« Je te remercie beaucoup. »Chloé a dit avec un sourire : « Mais de rien ! Nous sommes de bonnes amies. En général, c’est toi qui fermes la porte le soir et je trouve que j’en profite beaucoup trop. Maintenant, j’ai l’occasion de te rendre un petit service et ça me fait chaud au coeur. »Tiffany, au lieu de faire des manières avec sa copine, a pris les habits qu’elle avait achetés, en disant au revoir à Chloé. Elle est sortie de la librairie et a ouvert la porte de la voiture de Gabriel. Elle a posé les habits sur le siège du co-conducteur et a dit à Gabriel : « Rentrez d’abord, je rentrerai plus tard. Je vais d’abord au marché à vélo électrique pour faire des achats. Si vous savez nettoyer et cuir du riz, vous pouvez le faire à l’avance. Sinon, attendez que je revienne. »Gabriel, en jetant un coup d’oeil sur son vélo électrique, lui a demandé : « Où est votre nouvelle voiture ? »« J’ai été en retard ce matin et j’avais peur des embouteillages. Alors, j’ai pris le vélo électrique. »
Ayant terminé ces mots, Chloé a regardé son cousin avec soupçon en l’interrogeant : « Augustin, pourquoi tu poses cette question ? »Bien sûr, il était impossible pour Augustin d’avouer qu’il était amoureux de Tiffany et qu’il espérait le divorce de celle-ci. Il a donc menti en disant : « Je me soucie de Tiffany, c’est tout. C’est une femme excellente. Si son époux la sous-estimait, il vaudrait mieux divorcer le plus tôt possible. Elle mènerait une vie heureuse si elle trouve un homme qui l’apprécie, n’est-ce pas ? »« Tu as raison. Tiffany est une femme gentille. Je crois que M. Gabriel tombera amoureux d’elle un jour et il s’intéressait probablement à Tiffany en premier ! » Certes, Chloé désirait que son amie vive de plus en plus heureuse.Augustin était désespéré.Pourtant, il ne pouvait pas dire à sa cousine qu’il aimait Tiffany en cachette.Il craignait que sa cousine le dise à sa mère.Non seulement il était un peu plus jeune que Tiffany, mais Tiffany était déjà mariée ! Même si
Gabriel en était un peu triste. Pourtant, à l’idée que c’était Tiffany qui gagnait de l’argent grâce à la publicité effectuée par Lucas et qu’elle était son épouse, il s’est réjoui de nouveau, parce que c’était son propre foyer qui allait s’enrichir !Tiffany a préparé tous les plats. Elle les a servis à Gabriel en les déposant sur la table à manger.Ce couple s’est installé et a dîné ensemble.Gabriel, tout joyeux, s’en régalait.Il fallait dire que Tiffany faisait vraiment de la bonne cuisine. Gabriel avait de la chance !Après le repas, ayant fait la vaisselle, Tiffany a pris le sac qui contenait les habits. Elle les a sortis du sac et les a passés à Gabriel en disant : « Monsieur Larousse, vous avez essayé ces deux habits ? Ils vous vont ? »« Vous m’avez beaucoup aidée et je trouve qu’il ne suffit pas de vous inviter à dîner. Alors, je vous ai acheté deux habits et deux cravates. Les habits sont noirs, votre couleur préférée. »Gabriel avait déjà deviné que les habits étaient pour
Gabriel ne savait pas que son travail acharné avait tant bouleversé toute l'entreprise. Après sept jours de calme, lundi suivant, au début de la nouvelle semaine, il a demandé à Tiffany de le rencontrer.Après une semaine de repos, la blessure à la main de Tiffany s'était beaucoup améliorée, au moins cela ne l'empêchait plus de conduire.Gabriel avait donné rendez-vous à Tiffany dans la suite présidentielle au dernier étage de l'Hôtel de la cité W.Tiffany était accompagnée d'André.Le petit garçon était avec elle ce jour-là, la boutique de sa sœur était sur le point d'être rénovée, et elle était très occupée ces derniers jours. Sa sœur n'avait pas le temps de s'occuper d'André, c'était pourquoi elle lui avait confié le petit.« Madame Larousse», Arsène et ses collègues, debout à l'entrée de l'hôtel, attendaient Tiffany. Lorsqu'ils l'ont vue descendre de la voiture avec André dans les bras, Arsène s'est avancé respectueusement et l'a saluée.« Où est votre grand maître ? » a-t-elle dem
Stéphane a ri et a dit : « Alors je dois redoubler d'efforts pour obtenir rapidement le cadeau que tante Cécile a préparée pour moi. »« J'ai entendu dire que votre famille est la meilleure pour partager des potins ? » a demandé M. Grolleau.Stéphane a répondu : «... Oui, c'est assez fort, oncle aime écouter des potins ? »Avec tout le sérieux du monde, M. Grolleau a déclaré : « Je ne suis plus jeune, qu'est-ce que je cherche des potins ? Mais bon, quand je m'ennuie, tu peux m'en parler, ça ne fait pas de mal. »Mme Grolleau a taquiné son mari en disant : « Chloé lui ressemble beaucoup. »Chloé était friande de potins, tout comme son père.Stéphane était exactement ce type de personne.On disait bien qu’il n’y avait pas de famille sans ressemblance.Chloé, craignant que ses parents ne parlent mal d'elle en son absence, avait même choisi des vêtements pendant toute la matinée sans se décider, a très rapidement pris sa décision.Elle s'est changée à la hâte, a attrapé son téléphone et a
En voyant Stéphane, les deux chiens ont cessé d'aboyer et ont même commencé à remuer la queue joyeusement. Comme Stéphane venait souvent, bien qu'il prétendît venir voir Rémi, il ne savait pas que la mère de Rémi pensait qu'il était intéressé par Rémi. Ainsi, il avait fini par se familiariser avec les deux chiens.C'était Rémi qui est venu ouvrir la porte. « Tu n'es pas venu pour moi, n'est-ce pas ? » a-t-il demandé. Stéphane a répondu en souriant : « Je suis venu pour ta sœur, pas pour toi. » Rémi a également souri. « Je viens de l'apprendre hier que ma mère pensait que tu m'aimais. Ha ha, c'est tellement drôle ! » « Je n'aurais jamais imaginé que Cécile pourrait mal comprendre », a dit Stéphane. « C'est parce que chaque fois que tu venais, tu disais que tu venais me voir. Alors ma sœur est encore en train de se changer à l'étage. Elle dit qu'elle se fiche que tu viennes ou non, mais en réalité, dès qu'elle s'est levée, elle a commencé à choisir ses vêtements. Les femmes, elles
Cela signifiait que si elle ne pouvait pas s'intégrer dans son cercle, ils divorceraient et chacun retrouverait sa liberté.Le mariage devrait-il absolument être établi entre deux égaux ?Gabriel, lui et sa famille ne l'ont jamais méprisée, pourquoi s’est-elle mise autant de pression, se souciant de ce que les autres diraient d'elle ?S’il disait qu'il n'y avait pas de différence entre eux, il n'y en aurait pas !Il avait le dernier mot !« Si tu ne te souviens pas, alors rien ne s'est passé. Oh, il y a quand même une phrase que tu as dite toute la nuit, ‘Tiffany, je n'ai pas besoin de toi’, est-ce que tu as révélé tes vraies pensées ? Demain, tu devrais aller le dire à Tiffany. À quoi ça sert de fanfaronner devant nous ? »Gabriel a baissé la tête, l'air amer : « Grand-mère, Tiff m'a dit beaucoup de choses, disant qu'elle ne voulait pas être un canari que je nourris, disant qu'elle voulait être une femme qui marche à mes côtés. »« Elle a dit qu'elle voulait avoir des sujets de conver
Gabriel avait le visage si sombre qu'on ne pouvait le décrire. Cependant, il n'a pas osé s'approcher davantage, craignant d'être frappé par sa grand-mère avec sa canne. Il se souvenait encore de ses moqueries et lui a répondu froidement : « Grand-mère, je n'ai jamais dit ‘je n'ai pas besoin de Tiffany’. » Comment aurait-il pu dire une telle chose ? Il avait besoin de Tiffany, personne d'autre !« Vraiment, tu n'as jamais dit ça ? »Soudain, Gabriel a perdu sans voix, et après un moment, il a admis : « J'ai dit ça dans un rêve... Grand-mère, comment le savez-vous ? » Peut-être n'était-ce pas un rêve. Peut-être s'était-il disputé trop violemment avec Tiffany, et dans un moment de colère, il avait dit cette phrase, tout en voulant enflammer leur passion...« Grand-mère, ai-je... ai-je fait quelque chose à Tiffany après avoir bu ? »Si, dans un état d'ébriété, il avait forcé Tiffany...Mon Dieu ! Gabriel n'osait même pas imaginer les conséquences.L’alcool pouvait causer tant de torts
Qu’allait-il arriver à Gabriel ?Après s'être endormi ivre, il a rêvé.Dans son rêve, lui et Tiffany se sont disputés violemment, et il a crié sur elle : « Tiffany, je n'ai pas besoin de toi, je peux te remplacer à tout moment, tu ferais mieux d'accepter ce que j'offre plutôt que d'être punie ! »Dans le rêve, Tiffany l'a regardé froidement avant de se retourner pour partir.« Tiffany ! Tu ne t'échapperas pas de moi ! Tu es à moi ! J'ai besoin de toi ! »Son instinct était de la retenir, de ne pas la laisser partir.Il l'a tirée vers lui, l'a serrée fort, puis s'est penché pour l'embrasser passionnément, voulant enflammer leur passion...« Plouf – »Dans son rêve, alors que Gabriel s'enlaçait intensément avec Tiffany, un retournement l'a fait tomber du transat et chuter dans la piscine.L'eau glacée de la piscine l'a instantanément englouti.Son rêve s'est brisé, le feu ardent s'est éteint au moment où il est tombé dans la piscine.Mon Dieu !Que c'était froid !Tant d'eau !Pourquoi é
« Je vais l'emmener chez Tiffany, elle saura s'en occuper. »Stéphane pensait aider son ami.Léo l'a averti : « Gabriel est ivre et dit n'importe quoi. Si Tiffany entend ses paroles, ça ne fera que d’empirer les choses. »Stéphane : « ... Alors, emmenons-le à la Villa des Fleurs. »Léo n'a pas d'objection.Sortant du bar, Léo a aidé à soutenir Gabriel jusqu'à la voiture de Stéphane, lui a donné quelques conseils avant de le regarder partir avec Gabriel. Ensuite, il a appelé son chauffeur pour venir le chercher.Sur le chemin du retour à la Villa des Fleurs, Gabriel continuait de marmonner de temps en temps, tantôt disant « Tiffany, je t'aime, ne me quitte pas », tantôt « Que veux-tu de plus ? Je te dis, tu n’es pas indispensable pour moi. »En gros, il répétait les mêmes phrases. C'était l'amour et la fierté qui se battaient en lui, tantôt l'un prenant le dessus, tantôt l'autre.Après plus d'une heure, la voiture de Stéphane est arrivée à la Villa des Fleurs.Il avait appelé Mme Lola
Après avoir renversé les bouteilles et les verres sur la table, Gabriel s'est effondré sur la table, murmurant : « Tiffany, Tiffany ... t’es …pas…penss… pour... »Au début, ni Stéphane ni Léo n'ont compris ce qu'il disait. Ce n'était lorsqu’il a répété, et que Stéphane s'est approché pour écouter, qu'ils ont compris qu'il disait : « Tiffany, tu n’es pas indispensable pour moi. »« Qu'est-ce qu'il dit ? » Léo, voyant l'expression étrange sur le visage de Stéphane, a demandé curieusement.Stéphane s'est redressé, regardant Gabriel ivre et a dit à Léo : « Depuis son soudain mariage avec Tiffany, il s'est saoulé plusieurs fois à cause d'elle. »Au début, quand Gabriel et Tiffany ont signé leur accord, l'attitude désinvolte de Tiffany l'avait rendu morose. À ce moment-là, il était allé boire avec des amis et avait fini par être saoul, Arsène l'avait ramené chez lui. C'était aussi à cette occasion qu'Arsène avait pu apparaître devant Tiffany comme un chauffeur professionnel.« Et il dit qu'i
Peu importe la lenteur de la voiture, ils sont arrivés toujours rapidement à la location de Charlotte. Charlotte avait choisi un appartement pas trop loin de la Résidence des Fleurs pour ne pas être trop éloignée de sa sœur.Gabriel a garé la voiture.« Je suis arrivée. »Tiffany a ouvert la porte de la voiture elle-même et, après avoir dit à Gabriel qu'elle était arrivée, est descendue.« Je t'accompagne à l'étage. »« Pas la peine, tu peux rentrer. Sois prudent sur la route. Repose-toi bien à la maison demain, tu as l'air fatigué. »Les yeux noirs de Gabriel la fixaient intensément, et il a demandé d'une voix rauque : « Tiffany, tu t'inquiètes encore pour moi, n'est-ce pas ? »Il a voulu lui prendre la main, mais elle s'est retournée et est entrée dans l'immeuble.Gabriel est resté à l'entrée, la regardant monter les escaliers, et a finalement décidé de ne pas l'accompagner.Lui aussi avait sa dignité. Plusieurs fois il s'était abaissé et elle l'avait rejeté...Après un moment, Gabri