Nous n'avons pas terminé sur une bonne note non plus. Je me lève, je vais vers ma valise, j'en sors quelques vêtements et je prends une douche rapide avant de m'habiller et de me rendre dans la chambre des enfants. Je m'assois sur le sol entre les deux lits, appuyant ma tête contre le lit de Zion en regardant Sia, sa respiration est plus laborieuse que celle de Zion. Gérard a un antidote... Je sais que Valérie a déjà pris des dispositions pour que les matériels soit apporté ici afin qu'elle puisse commencer ses recherches, mais le fait qu'il ait cette réponse à portée de main... Je parlerai à Aran. Il doit comprendre pour ses petits-enfants, n'est-ce pas ? Mais il les considéra encore comme siens alors qu'il a pratiquement renié Sébastien ? C'est compliqué. Je parlerai à Aran dès demain matin et je ferai sortir Bastien de prison. Je mets mon réveil à l'heure d’aube, et je ferme mes yeux, espérant dormir un peu... ----- Je regarde l'homme sur le lit. Le soleil brille à travers
ZAIA. “Je ne m'attendais pas à ça de ta part, Zaia », dit Aran en s’assoyant derrière son bureau dans le bâtiment de la meute. Sa mâchoire est serrée et son regard est dur. « Je m'excuse, mais vous refusez de répondre à mes appels ou de me rencontrer, et nous avons beaucoup de choses à nous dire », dis-je en entrant et en fermant la porte derrière moi. Le bruit de mes talons se fait entendre dans la pièce silencieuse. “Et de quoi devons-nous discuter exactement ? Tu m'as déjà désobéi et tu as rendu visite à Sébastien alors que j'avais donné l'ordre de ne pas le faire. Alors pourquoi devrais-je prendre la peine de te parler alors qu'il n'y a rien à dire ?” demande-t-il froidement. Je penche la tête, prenant le siège en face de lui et je m'adosse en croisant les jambes. « Parce que vous êtes le père de Sébastien et que, quel que soit votre désaccord, il est toujours votre fils ». Il se moque. « Alors, il ne t'a pas dit que je ne suis pas son père ? »Levant un sourcil, je joue avec
Aran fronce les sourcils, un éclat de surprise illuminant brièvement son regard.Apparemment, il ne savait rien concernant Gérard.Il doit être mis au courant de tout. Réalisant que pour atteindre quelqu'un d'aussi obstiné qu'Aran King, je dois adopter une attitude ferme et explicite.Gagnant en assurance, je poursuis, lui exposant rapidement comment Sébastien m'avait divorcée sous la contrainte des menaces, comment nos vies étaient en danger, la mienne autant que la sienne. Je lui parle de l'empoisonnement subi durant ma grossesse, d'Atticus, de Valérie, des mots que cet homme lui avait confiés. Je lui révèle tout et reviens sur Gérard.« ...il a fini par avouer être le tireur et m'a menacée. Il exige que je me détache de Sébastien et il est la raison de la maladie de Sia. Avant la naissance de mes enfants, il a fait en sorte que l'on m'injecte une substance. Dieu seul sait lors de quelle consultation cela s'est produit, mais il a tenté de me faire chanter. Si je m'éloigne de Sébastie
ZAIA.C'est le lendemain.Après les révélations d'Aran, je n'ai pas pu me résoudre à affronter Sébastien hier.Je ne voulais pas lui parler ; après tout, j'avais besoin de temps pour rassembler mes forces. Je ne voulais pas me présenter devant lui et m'effondrer.Alors, à la place, j'ai consacré toute mon énergie à préparer sa libération.Je refuse de croire ce qu'Aran a dit. Il y a quelque chose qui cloche.Gérard cherche toujours à nous séparer. Peut-être que rester ensemble protégera Sébastien.Je ne peux pas abandonner.Je n'abandonnerai pas.Gérard est en prison, ce qui devrait me rassurer, mais les paroles d'Aran ont accentué cette inquiétude, même si je ne les crois pas.Je n'ai pas dormi la nuit dernière, et pendant un bref instant, j'ai senti que tout échappait à tout contrôle.Je ne pouvais me résoudre à révéler à quiconque ce qu'Aran m'avait confié, ne pouvant supporter le doute qui me tourmentait.Je me tiens maintenant dans la salle du conseil où j'ai prêté serment de véri
Demain soir... Je dois aussi rencontrer Olivan demain soir... Ça devrait aller.« Merci, » dis-je simplement.Je donne un pouce en l'air à Jai qui me rend un signe de tête et lève les deux pouces, murmurant « bien joué ».Je descends précipitamment de l'estrade, désireuse de le libérer de prison immédiatement. Arrivée aux portes du Hall de la Meute, je les ouvre grandement en marchant vers la lumière et souris sous le ciel morne. Même cette journée nuageuse ne peut pas ternir mon humeur.« Attends ! » lance Jai en se dépêchant de me rattraper, et je lui souris alors qu'une idée soudaine me traverse l'esprit.« J'ai une meilleure idée. »Il lève un sourcil. « Ah ? »Je hoche vigoureusement la tête. « Je veux l'accueillir comme il se doit... peux-tu le chercher en prison et l'occuper pendant au moins deux heures ? » je demande, l'excitation fébrile bouillonnant en moi.Il croise les bras, inclinant la tête. « J'aurais pensé que tu voudrais le voir immédiatement. Tu mijotes quelque chose.
« Oh, ton repas m’a manqué, Zaia ! Je présume que tu vas cuisiner ! »« Oui, je vais préparer quelque chose, » répondis-je, en laissant échapper un sourire doux.Elle a toujours été une belle-mère prévenante.J'ai vraiment hâte de cuisiner pour Bastien.« Très bien, demande à ton chauffeur de patienter près du parterre sur la gauche. Je descendrai vers la voiture, mais avant, je dois récupérer quelques cadeaux. Je vais enfin rencontrer mes petits-enfants ! Par la Déesse ! Je suis tellement excitée ! »« Alors à très bientôt, » dis-je à la femme débordante d'enthousiasme, qui ne semble plus du tout fatiguée, en riant alors que je raccroche.« Alors, félicitations pour les bonnes nouvelles, » me lance Valérie alors que je fais mon entrée dans le salon. Elle n'est pas ici, mais une porte au fond est ouverte, et je peux voir qu'elle a presque fini de s'installer.« Merci. Comment ça va pour toi et les enfants, et où sont-ils ? » je demande, en retirant ma veste.« Par ici, » répond-elle, e
ZAIA.Je me regarde dans le miroir, me sentant toute excitée et nerveuse. Deux heures et demie se sont écoulées, et je suis prête.J'ai réussi à préparer la nourriture, me doucher, habiller les enfants, installer la bannière de bienvenue et les ballons, et enfin m'habiller moi-même.J'aime mon apparence. Je pense que Sébastien aussi...Je rougis de nouveau en touchant mes boucles volumineuses. J'ai des yeux fumés et des lèvres rouges mates que j'ai assorties à une robe noire pailletée à manches longues et dos nu. Elle révèle mes jambes et épouse ma silhouette. Deux bretelles argentées pailletées se croisent dans mon dos et je porte des talons noirs.Je sais que j'en ai fait beaucoup comme si j'allais à un rendez-vous, mais ce sera une soirée spéciale et d'autant plus que nous serons tous ensemble.« Regarde-toi, » me taquine Valérie alors que je descends les escaliers, me faisant rougir à nouveau. « Quelqu'un a l'air absolument irrésistible. Je me demande pourquoi... »Elle n'est pas d
« Je suis tellement désolée d'être en retard, les cadeaux ont tous été vérifiés avant que je sois autorisée à entrer et il y en avait tellement... » dit-elle, en tordant ses mains vers les sacs qu'elle vient de poser au sol.« Maman, que fais-tu ici ? » demande Sébastien, fronçant légèrement les sourcils.« J'ai été invitée par ma belle-fille, ça ne te regarde pas ! Maintenant, où sont mes petits-enfants ? » dit-elle, fixant les enfants. Ses yeux se remplissent de larmes alors qu'elle se précipite vers eux et encadre leurs visages de ses mains. « Mes... oh mes, c'est un mini-Sébastien et Zaia... vous avez fait de si beaux enfants ! »Sébastien et moi échangeons un regard, et je ne peux m'empêcher de sourire.Nous l'avons vraiment fait.Agatha couvre Zion et Sia de nombreux baisers.« Je suis grand-mère Agatha. Vous pouvez m'appeler Mamie Aggy, d'accord, votre papa est mon fils. Vous vous en souviendrez ? » elle les embrasse tous les deux à nouveau.« Aggy ? Vraiment ? » dit Sébastien,
À mes chers lecteurs,Merci beaucoup de m’avoir accompagné dans un autre voyage. Certains d’entre vous lisent mes livres depuis 2021 et d’autres ont passé des années avec moi ensemble. J’apprécie chacun d’entre vous.Cette série en quatre parties a été un tour de montagnes russes et j’ai aimé l’écrire. Aujourd’hui, nous avons terminé ce beau voyage, même si cela va me manquer. J’ai hâte de me plonger dans plus de livres.Ces livres seront imprimés une fois édités de façon professionnelle. Ils seront disponibles en livre de poche sur Amazon et en éditions spéciales avec des bords pulvérisés sur mon site Web.Vous pouvez me suivre sur author.muse sur Instagram ou author muse sur Facebook, ainsi que rejoindre mon club de lecture appelé Moonlight Muse’s Book Club Angels.J’espère que les lecteurs qui ont récemment découvert mes livres consulteront mes autres œuvres, dont certaines peuvent également être trouvées sur Amazon.N’hésitez pas à laisser votre avis sur cette série. Cela serait vr
« Qu’est-ce qui ne va pas ? » Je demande brusquement, en fermant la porte derrière moi. Je suis surprise quand Zaia soulève ma robe pour qu’elle ne touche pas le sol de la salle de bain.Nous n’échangeons aucun mot alors que nous regardons Valérie, qui se bat avec elle-même.« Oh, je ne sais pas. Laisse tomber. Revenons à nos hommes. » Elle essaie de passer devant moi, mais je lui bloque le chemin.« Val. Qu’est-ce qu’il y a ? »Elle soupire. « Je suis enceinte ! »Zaia halète alors que je la fixe du regard. « Non… »« Oui. Et je ne voulais pas le dire parce que ce soir, c’est ton soir et… »« Oh, ma déesse ! C’est incroyable. Putain, je veux voir la réaction de Zade ! Enregistre-la pour nous si tu le lui dis en privé ou, mieux encore, dis-le-lui maintenant ! » Je m’exclame alors que Zaia la serre fort dans ses bras.« Non, c’est ton soir ! »Je n’ai pas fini, à moins qu’elle veuille le lui dire en privé. Sinon, je m’en fiche. Je veux partager mon soir.« C’est une si bonne nouvelle !
ADRIANAJe regarde Atticus prendre un verre de vin et le boire en une fois pendant que je m’éloigne avec Zade et je ne peux pas m’empêcher de ricaner.Les enfants de Sébastien s’approchent de lui et je ressens quelque chose d’étrange... Je ne sais pas, juste quelque chose quand il s’agenouille et complimente Kaia avant de sourire aux trois autres.Il fera un bon père... un jour.Zade s’éclaircit la gorge et je me retourne rapidement vers lui.« Garde-le sur ses gardes. »« J’ai l’intention de le faire. », réponds-je.« De quoi voulais-tu parler ? » Je demande quand nous sortons dans le jardin.« Eh bien, je fais généralement un lien mental... mais je ne peux pas faire maintenant... » Il serre la mâchoire et je souris. C’est logique.« Ah oui, tu n’as aucune émotion, n’est-ce pas ? Putain, qu’est-ce que ça fait de devoir parler un peu plus maintenant ? »Il se moque en me regardant, et je m’appuie contre le mur de pierre.« Tu es devenu plus ennuyeuse. Est-ce que tout se passe bien ? »
ATTICUSJe me lève et l’aide à se relever. Alors qu’elle me prend la main, je la sens glisser un autre Polaroïd dans ma main. Mes yeux scintillent, avec la curiosité de le voir tout de suite, alors qu’elle me fait un clin d’œil. Et je ne peux pas résister à l’envie d’attendre. D'un rapide coup d’œil autour de moi, je la fais passer de l’autre côté, plaçant ma main sur sa taille tandis que je regarde l’image qu’elle m’a donnée cette fois.Putain...Cette fois, elle est sur le dos, le dos cambré, les yeux fermés avec ses mains couvrant ses seins. Je me lèche la lèvre inférieure, ma gorge soudainement sèche tandis que je glisse l’image dans la même poche.« Tu ne dors pas ce soir. »Elle sourit simplement, mais quand nous arrivons devant, je peux entendre son cœur battre alors que nous nous tenons l’un en face de l’autre.« Prête ? » Je demande, sachant que c’était un grand moment pour nous deux, mais c’est pour elle que je m’inquiète. Je sais ce que je veux.« Absolument. », répond-elle.
Sa peau scintille lorsque la lumière la frappe et attire mon attention sur son décolleté séduisant. Elle porte un gros collier, qui ressemble à un ras du cou sexy, et il a un grand A dessus, et je sais que cela ne représente pas Adriana, mais Atticus. Elle porte de grandes boucles d’oreilles qui vont avec le collier.C’est ma fille.Ses lèvres sont roses et ses yeux ont l’air aussi sensuels que jamais avec une touche d’éclat. Elle a bouclé ses cheveux et elle a changé de couleur, ajoutant une douce teinte rose au platine.Mon bel ange sexy...Elle est à mi-chemin des marches et je m’approche, lui tendant la main. Son sourire s’élargit et je remarque qu’elle me regarde aussi.En ce moment, ça ne me dérangerait pas de sauter l'événement et d’aller simplement quelque part où il n’y a qu’elle et moi.« Ouah, elle est jolie. » J’entends le plus jeune garçon de Sébastien dire alors que quelques personnes rient à cela.Il n’a pas tort, et certainement, il n’est pas en compétition. « Elle l’es
ATTICUS« Enfin. », dit Sébastien derrière moi tandis que Patrick m’aide à enfiler ma veste. Je souris, regardant mon reflet. Je porte un costume gris avec une chemise blanche que j’ai laissée ouverte sans cravate, car elle me marquera ce soir, et je ne veux pas lui rendre l’accès plus difficile.« Les bonnes choses arrivent à ceux qui savent attendre. » Je souris intérieurement, pensant que j’ai de la chance d’avoir Adriana. Je ne l’ai pas vue de toute la journée, parce que ma sœur veut garder Adriana loin de moi jusqu’à ce soir.C’est incroyable et aussi intense de ressentir que je me sens agité et que j’ai besoin d’être près d’elle. Pourtant, en même temps, c’est terriblement beau que je la désire profondément.« Eh bien, tu ne rajeunis pas, alors c’est bien que tu l’aies enfin trouvée, sinon j’aurais pensé que tu resterais célibataire toute ta vie. », remarque Sébastien.Je souris. « Tu aurais aimé ça. »« Oh oui, ça voulait dire qu’il n’y aurait pas de mini Payne qui se balade. »,
l sourit faiblement. « Tu es vraiment tombée dans le rôle de Luna si parfaitement. Regarde-toi réparer mes erreurs. »Je souris. « Alors, tu es trop sournoise et tu es trop honnête. J’enverrai un message à Valérie. », dis-je en attrapant mon téléphone.« En es-tu certaine ? », demande-t-il doucement, en posant une main sur la mienne.« Je le suis. », réponds-je. Il hoche la tête.« Alors, vas-y. Tu es ma priorité, Adriana. Et je te ferai passer en premier, peu importe ce que cela me coûtera. »Ses mots font battre mon cœur tandis que je passe mes doigts dans ses cheveux. « Alors, heureusement pour nous, je ne te laisserai pas faire de sacrifices déraisonnables. Va te changer pour aller au lit. J’enverrai un message à Val. »Il hoche la tête, m’embrasse profondément avant de reculer à contrecœur et de se lever. Je le regarde défaire sa ceinture alors qu’il disparaît dans la salle de bain attenante et envoie rapidement un message à Valérie.J’attends, espérant qu’elle le voit ce soir. Le
ADRIANACela fait une semaine que je suis arrivée ici et je me sens déjà chez moi, même si parfois, je me sens un peu dépassée par le luxe qu’on me donne.Atticus est en effet riche. C’est un homme d’affaires en plus d’être un alpha, et même avec les réunions, les entraînements, les bagages à faire et tout le reste, il a toujours du temps pour moi.Je suis impressionnée par tout ce que cet homme est capable de faire, et selon Patrick, il a toujours été une bête quand il s’agit de travail. Je peux aussi dire à la façon dont tout le monde agit et parle autour de lui qu’ils le craignent et le respectent.Un respect qui m’est maintenant également transmis.Et je me suis faufilée un peu partout. Personne ne dit du mal de lui ou de moi. Personne ne remet en question ses décisions, et tout le monde semble n’avoir que du bien à dire.Oui, j’ai entendu quelques femmes s’évanouir devant lui, mais elles ont continué en disant qu’elles pensaient que j’avais beaucoup de chance plutôt que de me souh
Elle rit et je me demande pourquoi avant qu’elle ne penche la tête. « Je pense que tu m’as surestimé. Ta meute était la seule que nous n’ayons pas pu infiltrer par aucun moyen. Ton système principal et ta cybersécurité sont si bien configurés que seules deux personnes de ta meute y ont eu accès. Toi et ton bêta. Nous n'avons jamais pu pirater ton système, et crois-moi, quand Zaia était ici, ils ont essayé. »« Je suppose que je ne suis pas si mauvaise alors. »« Ah, donc c’était toi. »« Eh bien, j’ai appris un peu. »« Tu es juste un bon garçon qui ne pirate pas. », taquine-t-elle. « Bien que je ne sache pas... le titre de bon garçon ne te va pas vraiment, n’est-ce pas, Alpha ? »Je souris en défaisant un autre bouton de ma chemise. « Je ne dirais pas ça. »Elle hoche la tête. « Et j’adore ça… », murmure-t-elle alors que je me penche vers elle et l’embrasse profondément…===Il fait nuit au moment où nous revenons. Mon bêta, Patrick, sa femme Nicole et plusieurs gardes attendent mon a