Lorsque le mercredi arrive, j'ai l'impression que ma journée passe à toute vitesse. En rentrant chez moi, je décide d'aller faire un jogging, avec Lazslo. Courir me fait du bien, et c'est un parfait moyen de me détendre lorsque je lui stressée.
Pourquoi je suis stressée, en fait ?
Flashback Je prends une grande inspiration avant de frapper à la porte des Wilson. Je ne sais pas vraiment à quel accueil m'attendre...Jack n'a pas manqué de me prévenir que ses parents ne me portaient pas dans leur cœur. C'est pour ça que j'ai tant hésité à venir jusqu'ici. Mais mon ami était absent t
« Allez, les filles, 10 de plus ! » Je marmonne un juron. J'ai l'impression que mes abdos vont se déchirer à tout moment. À côté de moi, Lorelei pousse un gémissement. « T'avais dit 30, Vi
Bam, bam bam Je me réveille en sursaut. Je suis où ? Il me faut un instant pour faire l
Le lendemain, je me réveille persuadée d'avoir fait un rêve particulièrement chelou. Daryl dans un gang, et puis quoi encore ? Mon cerveau serait prêt à inventer n'importe quoi pour trouver une excuse au fait qu'il m'ait posé un lapin. J'éteins mon réveil d'une claque violente. J'ai l'impression que la journée va être longue... Lazslo saute sur mon lit alors que j'avale mon cachet et se met à
« Axelle !! » Putain, mais quoi encore ? Depuis le début de ma journée, ça doit être la septième fois que Sam, mon patron, prononce mon nom avec agacement. Et je n'en suis même pas à ma pa
A: Salut. D: Salut :) A: Tu vas bien ? D: Toujours en vie, si c'est la question. Et toi ? &nbs
Je vous l'ai dit, je suis une menteuse compulsive. C'est plus fort que moi, il suffit qu'on me demande mon prénom pour que j'ai envie d'en donner un autre. Bon, bien sûr, je ne le fais que quand je suis certaine de ne jamais revoir la personne avec qui je discute. Au cours de mes voyages, mes petits boulots, tout ça, je me suis inventé des vies parfaites, des vies avec mes parents, des frères et sœurs, un fiancé ou une fiancée, je me suis
Il nous a fallu quasiment une heure pour rentrer chez Daryl. Et franchement, j'en ai tellement marre que je le laisse s'affaisser sur le lit sans aucune pitié. Il gémit de douleur pendant que je reprends ma respiration avant de demander : « T'as de l'alcool ? »
A chaque fois que je pénètre dans le sous-sol du Blue Cross, l'agitation qui y règne me fait vaciller. L'odeur de sueur et de sang, les cris bestiaux de la foule, le bruit sourd des corps qui s'entrechoquent. Comme si l'humain n'avait pas sa place ici. Comme si on revenait à la non-civilisation. Ici, on vient pour se battre. Je prends une profonde inspiration.
Quelque part, il y a une justice inhérente à la vie. J'en veux pour preuve qu'après s'être copieusement foutu de ma gueule à cause de mon inaptitude à me maquiller, Daryl a trouvé une jolie petite amende sur sa voiture qui, même si elle n'était pas en double-file, était très mal garée. Nous avons donc pu passer un accord : il ne se fout pas de ma gueule et je ne raconte à personne qu'
Le lendemain, je commence ma journée par un bon footing. Rien de tel pour évacuer la tension et oublier la soirée catastrophique d'hier. Heureusement, après la pluie, le soleil semble enfin décider à montrer le bout de son nez. Si je croyais aux signes, je pourrais l'interpréter comme un bon présage... Sauf que les signes, c'est pas trop mon délire. Au moins, le beau temps a le mérite de faire plaisir &
D : Hey. A : Hey. D : Tu vas à la salle aujourd'hui ? A : Oui.
Je prends une grande inspiration en réalisant que je suis en apnée. Bon dieu, c'était quoi, ça ? Je pose délicatement mes doigts sur ma joue, juste à l'endroit où il m'a embrassée. Est-ce que
A : Daryl, qu'est-ce que tu fous ? Pourquoi tu réponds pas ? J'ai un très mauvais pressentiment sur ce coup-là... On est mercredi soir, il est presque 21h et Daryl devait venir chez moi pour qu'on regarde ensemble le match de Lorelei à la télé. Sauf que depuis presque une heure, il ne répond plus.&nb
Bon, ce n'est pas la première fois que je mets les pieds dans un milieu « plein de morts de faim » ! Franchement, entre le garage où j'entretiens ma moto, la salle de boxe et, il y a quelques années, mon travail dans un garage, j'ai rapidement compris comment me comporter dans ces cas là. Tout sourire, Daryl m'entraîne vers le groupe posé près de la sono et se met à serrer des mains et tchecker à tout va en me présentant au passage. Je n'ai pas une très bonne mémoire des visages et des noms, donc j'oublie rapidement la plupart des gens rencontrés mais je m'en fiche. Ils sont tous très accueillants et désireux de me mettre à l'aise. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je me retrouve avec une bière à la main, assise en tailleur par terre en train de parler moto avec Esteban. Daryl reste à côté de moi tout en discutant
Lorsque le taxi s'arrête devant le Blue Cross, je sens le regard interloqué du chauffeur se poser sur moi. Il doit se demander si je lui ai bien donné la bonne adresse. Quelle tarée irait passer son samedi soir dans un boui-boui aussi crasseux ? Je ne sais toujours pas quelle mouche m'a piqué. Pourquoi je suis là ? Pour comprendre. &nb
Remercions le ciel, ma journée au Meridian n'a pour une fois pas été un calvaire. Sans dire qu'elle est passée vite, je n'ai pas tant regardé l'horloge que ça, Sam était malade (donc absent) et aucun client trop chiant ne s'est présenté. Le pied. Ce qui m'a laissé du temps pour réfléchir à deux choses. &nbs