Chapitre 5

5

Bonne lecture !

         Il est quinze heures et quelques minutes lorsque je quitte mon travail après avoir signalé ma secrétaire. Je me rends chez moi et change mes habits après avoir été de passage au salon de coiffure. Je ne m’attendais pas à ce que je viens de voir. Mon père a acheté une nouvelle voiture. Une range rover blanche. Elle est vraiment belle et je l'adore. 

J'oublie ce que je suis venu faire à la maison.  Je prends la voiture pour quelques tours dans la maison. Après mes tours, je rentre dans ma chambre pour m'habiller en une veste de couleur blanche mais la cravate et le mouchoir de poche sont rouges, uniquement pour concorder avec la voiture de papa. Je descends de ma chambre en marchant avec soins ; pas après pas, telle une star de la musique congolaise. Je ne veux même pas que le chauffeur de papa me conduise à ce mariage, je vais y aller seul. J’entre dans la voiture après l'acceptation de mon père et je démarre. Je conduis comme si la voiture m'appartenait. Tous sur la route m’admire. Je persévère dans cette petite danse qui me tient à l'esprit avec la belle musique qui domine dans la voiture. J'adore grave le son de la rumba congolaise. C'est mirabelle dans sa chanson "Masu" qui laisse un son inimaginable dans la voiture. J'aurais dû être aussi artiste pour faire voyager les gens dans un tel univers. 

Il est déjà seize-heures. J'éteins la musique et conduis vite.

Heureusement, je suis déjà prêt de cet hôtel. J'y arrive et je trouve trop de voitures à l'extérieur. Je pose la mienne à un bon endroit. Dès l'extérieur, j'entends le succès qu'a la salle de mariage. Ça doit être du show vraiment. Je fais mon entrée et on me donne place. La cérémonie se déroule bien jusqu'à ce qu’on appelle les nouveaux mariés. 

Franck et sa femme montent. Cette dernière a une voile qui cache son visage. Les vraies choses commencent après plus d'une heure. Le mari jure sur amour et fidélité, la femme également. Bref, tout ce qu'il faut...  Puis vient le moment où le pasteur demande que le mari puisse ouvrir la voile qui cache le visage de sa femme. Franck enlève la voile. A ma grande surprise c'est Naomi, la fille qui m'a fait trop souffrir pendant notre relation amoureuse. Elle avait fuit avec plusieurs de mes biens. Elle a mit en faillite la première entreprise que mon grand-père m’avait confiée, pour aller vivre à l'étranger. Aujourd'hui, elle est en face de moi. Au fond de moi je ressens le désir d’interférer ce mariage pour lui faire ressentir le mal que j’ai eu. En me rappelant du jour où nous nous somme rencontrer, elle avait l’air si humble, innocente et inoffensive. Elle me semblait être une bonne femme en devenir.  Cependant, j'étais en ignorance totale qu'elle était une diablesse en personne. Elle m'a causé du mal dans mon passé. Je me souviens bien de notre amour, du jour où elle a cessé de m'aimer. Elle était secrétaire de ma toute première entreprise et elle s’était enfuit avec les papiers de l'entreprise et une grande somme d'argent. Je l'ai même rappelé pour lui demander de remettre même les papiers mais elle ne m'avait pas écouté. J'ai dû trop souffrir à cause de cet acte. 

Je ne sais plus quoi faire. Je regarde Franck qui l'embrasse puis lui met la bague de mariage. Elle sourit puis vient le moment de remettre les cadeaux. Je me lève aussi après quelques minutes et laisse mon cadeau que j'ai apporté, uniquement pour Franck. Mais j'espère que Naomi m'a vu.

 Après la cérémonie de mariage, je fais signe à Franck que je dois rentrer car il sonne déjà presque vingt et une heure. J'entre dans la voiture et sort de l'hôtel. Arrivé à l'extérieur, les agents de la police refusent que je rentre, vu qu'il se fait tard. 

Je rentre à l'intérieur tout déçu et demande une chambre pour une nuit uniquement. Je fais signe à mes parents de mon absence et me couche. Je me réveille le matin avec la sonnerie de mon téléphone. C'est Alfred qui m'appelle. Ouf, j'avais complètement oublié de le rappeler.

-     Allô ! Bonjour Alfred 

-     Bonjour Rick. Comment tu vas ? Tu ne te laisse même pas voir ! 

-     Mon ami, c'est les occupations. J'ai passé la nuit à un hôtel où était célébré le mariage de Franck, mon secrétaire. Et aussi le problème de l'accident que j'avais commis ce jour-là. Donc, si possible aujourd'hui, je te verrai 

-     D'accord. Je te comprends. Alors comment était ce mariage ? 

-     Très cool vraiment 

-     D'accord. Tu es où présentement ? 

-     Je suis encore à l'hôtel où j’ai passé la nuit car il se faisait déjà tard 

-     Tu avais bien penser. Mon meilleur pote. Bon, on se voit plus tard...  Bye 

-     Bye. Je raccroche 

Je ne prendre pas mon bain. Je veux juste me rendre chez moi. Au moment que je m'apprête à sortir, mon téléphone sonne de nouveau. Cette fois-ci c'est le docteur qui a soigné la fille. 

-     Allo ! Bonjour Docteur 

-     Bonjour ! C'est Rick ? 

-     Oui Docteur, c'est bien moi 

-     Mais j'espérais te voir hier à l'hôpital et c'était sans succès. Alors tu es où présentement ? 

-     J'étais à une fête de mariage là. Mais je compte venir à l'hôpital même vers dix-heures, le temps pour moi de signer ma présence au boulot 

-     D'accord. Soit honnête 

-     Je le suis docteur, soyez rassuré que je viendrai. 

-     Je le suis déjà. Je t’attends. 

Il raccroche directement.

 Je soupire un instant avant de sortir de la chambre, vu que j'ai déjà tout payé hier. 

Je descends des escaliers, et arrivé au dernier escalier, je vois Franck et Naomi qui viennent en ma direction. Franck se précipite pour me saluer, tandis que Naomi semble être plus que surprise. Elle est embrouillée et cherche à tout prix quoi faire. Franck me parle avec joie mais moi je ne fais que fixer Naomi, avec une rage pas possible.

 Je grince mes dents. 

-     Merci beaucoup monsieur Rick, d'avoir été à mon mariage. Je vous présente Naomi, ma femme. Naomi je te présente Rick, le bon patron que je n'ai jamais eu 

Naomi se retrouve confuse. Malgré tout on doit se saluer pour prouver à Franck que rien de mal existe entre nous. C'est avec peine qu'elle soulève sa tête, pour me saluer. Sa voix semble mouillée des surprises 

-     Bonjour Rick, enchanté de te connaître. Dit-elle en bégayant 

-     Le plaisir est partagé, Naomi. 

Franck constate immédiatement la mauvaise humeur de sa femme. Il nous lance un de ces regards là avant de prendre la parole 

-     Mais qu'y a-t-il ? Chérie, tu connais Rick ? Lui demande-t-il, pendant qu'elle tremble 

-     Euh... Non, je ne le connais pas. Mais chéri, qu'est-ce que tu essayes de dire ? dit-elle en souriant malgré sa peur 

-     Franck, il n'y a rien de suspect ici. Naomi est désormais ta femme ! 

-     D'accord patron. Une fois de plus, merci à vous.

-     Ah non ! ne me remercie pas, je l'ai fait uniquement pour toi. Bon on se verra plus tard 

-     Okay. La semaine prochaine, je serai au boulot. 

-     Passe une bonne journée. Dis-je en partant.

 Naomi est stupéfiante. 

Je démarre et quitte le lieu. Je conduis avec toute mon attention de peur que je ne commette plus d'accident. J'aperçois devant moi une fille qui appelle un taxi en insistant. Tous les taxis ne voulent pas s'arrêter. J'arrive près d'elle et je réalise que c'est la fille qui avait payé mon zem la fois dernière. Je souris avant de l'appeler.

 C'est pour moi une belle opportunité de l'aider aussi. Elle semble  sans choix. Elle accepté que je la dépose où elle va. Elle n'a pas tiré trop d'attention sur moi, moi également. Je la dépose devant un super marché puis je continue ma route après qu'elle m'ait remercié. 

J'arrive au boulot, et signe ma présence. Je prends la route qui mène vers cet hôpital. Je prie juste que rien de mal ne soit arrivé à cette innocente fille, sinon, je ne saurai supporter les décisions de son père. 

Une fois à l'hôpital, je descends de la voiture et trouve le docteur qui m'attend déjà. Il m'invite dans son bureau afin d'échanger pour quelques minutes à propos de la fille malade. 

-     Eh monsieur Rick, dit-il. J'ai fourni tous mes efforts pour la fille, heureusement qu'elle a été sauvé du mal 

Mon cœur qui s'apaise 

-     Merci beaucoup docteur. Dis-je en souriant 

-     Tu n'as pas à me remercier. Je fais juste mon travail. 

-     Alors vous faites mieux votre job.

Il accepte en souriant. Je paye la facture afin qu'il libère la fille car sa famille se plaint déjà. Je sors de l'hôpital après l'avoir remercié de nouveau. Une fois à l'extérieur, je vois la même fille que j'ai déposé il y a quelques heures ; celle qui avait payé mon zem. Je m'approche d'elle tout surpris. Elle ne m'a pas vu. 

-     Euh ! Toi ici ?! 

Elle se tourne et tombe sur moi. Je peux lire le plus grand étonnement dans ses yeux 

-     Euh... Euh... C'est à moi de te le demander ! En fait, que fais-tu ici ? 

-     Explique moi d'abord la raison de ta présence ici 

-     Ma cousine a eu un accident et elle est dans cet hôpital depuis quelques jours maintenant 

-     Donc cette fille-là est ta cousine ? 

-     Bien sûr !

-     Et c'est moi le créateur de cet accident. C'est arrivé par hasard 

-     Oh mon Dieu ! Mais tu conduisais comment même ? 

-     Pas comme d'habitude. J'avais trop de problèmes dans ma tête 

-     Oh je vois ! Et je pense qu'elle sera libérée aujourd’hui ? 

-     Oui. Je viens de payer la facture et d'ici là, tu la verras 

-     ... 

-     Pourquoi tu sembles ne pas être contente ? Je sais déjà la cause, oublie juste cela 

-     J'avais déjà prévu de payer la facture mais... 

-     C'est bon. Tu habites dans le parage ? 

-     Ah non, j'habite très loin d'ici

-     C'est quoi ton prénom ? 

-     Rose 

-     Moi c'est Rick 

-     Heureuse de te connaître 

-     À moi le plaisir. Je veux faire plus ample connaissance avec toi. J'aimerai juste savoir qui es-tu réellement. 

-     Sans problème. Dès que je suis libre, je te ferai signe. Tiens, c’est ma carte de visite 

Le comportement de cette fille me dépasse vraiment. Je prends sa carte avec étonnement 

-     Merci, je te rappellerai plus tard. D'ailleurs, ta cousine est là. Elle vient d'être libérée. Bye

-     Bye... 

Elle m'intéresse déjà, et je ferai tout pour avoir une histoire avec elle. Rose, rose, rose, non! Elle sera ma confidente.