Après s’être délectées autour d’une pizza, elles avaient remis ça. Direction le même club, question de s’éclater encore un peu. Même scénario, même ambiance, mais cette fois-ci elles avaient été invitées par les amis d’Arlette, les deux mecs venus tout droit d’Allemagne. Clara et Thierry s’étaient finalement excusés, ils ne feraient pas partie du reste de la soirée. Michelle ne se sentait pas du tout dans son assiette ; elle avait accepté à contre cœur et sur insistance de ses copines, juste pour leur faire plaisir. Elle avait vu juste à propos des deux potes d’Allemagne ; ils n’étaient pas du tout fameux et encore moins son genre. Elle baillait sans cesse et mourait d’envie de titiller Arlette à ce propos. Elle ne manqua pas de lui faire la remarque quelques instants plus tard.
– Je dis hein ? Hahaha !!! J’avais bien raison ! Tes potes, ils sont vraiment, mais alors vraiment… Où est-ce que tu les as rencontrés ?
- Mouf* !( Onomatopée insultante pour signifier le rejet ou l’hostilité ; mais exprimée ici sans véhémence elle tient plutôt lieu de blague amicale) Ce sont mes anciens camarades de classes, on s’est revu en ville l’autre jour et on a décidé de s’éclater un peu, ils rentrent la semaine prochaine.
– Ah ok ! Je vois le genre… Hihihi !!!
– Fais juste du genre tu es sympa avec eux stp ! Ne casse pas l’ambiance.
– Fais-moi Confiance !
Ils étaient un peu trop bavards, Éric et François ; c’étaient leurs prénoms respectifs, les amis d’Arlette. Très drôles et voulant surtout faire la conversation, ils finirent par les amuser au fil du temps. Sur la piste de danse c’était tout autre chose ; bons danseurs, ils entraînèrent les trois filles dans une série de morceaux et dans une ambiance assez cool. C’était rigolo et elles s’amusaient bien.
Michelle finit par oublier la fatigue et l’ennui ; elle était très emportée et presque endiablée aux sons des décibels et par le rythme et la cadence des deux compères. Il était déjà deux heures et demie du matin ; le temps de reprendre son souffle, on venait de lancer une série de slows. Michelle déclina poliment l’invitation, laissant le soin à Jenna et Arlette de s’abandonner dans les bras des deux garçons. Elle avait plutôt envie de boire un peu ; elle voulut se faire un verre. Elle avait déjà pris la direction de leurs sièges respectifs lorsqu’elle entendit une voix derrière elle...
– Bonsoir Michelle ? Je peux t’offrir un verre ?
C’était lui, elle reconnut sa voix…
– Bonsoir… monsieur…
– Appelle moi Mike tout simplement !
- Ok… Mike !Il connaissait son prénom ; il était là, debout devant elle, dominant largement les 1 mètre 60 de Michelle, il la regardait droit dans les yeux avec intensité ; de lui émanait un parfum suave, très masculin ; il était très bien habillé. Un peu troublée par le fait qu’elle le voyait de plus près, ce malhabile. Elle lui rendit timidement le sourire et fit mine d’avoir entendu ce qu’il venait de lui proposer. Elle avait déjà tourné la tête qu’il insista.
– Alors ? Ça te dit ? Je t’invite ! Ne t’inquiète pas ! Cette fois-ci je ne renverserai rien, j’ai les yeux bien ouverts et je regarde tout droit devant moi !
– Euh…ok… merci ! Lui répondit-elle dans un sourire gêné.
Le coin était retiré, un peu surélevé, et faiblement éclairé, par des lumières tamisées. Il y avait quelques chaises et tables, mais l’endroit était quasi désert ; presque tout le monde se trémoussait sur la piste. De là on pouvait voir toute la scène. Elle se demanda si elle était folle d’avoir accepté cette invitation. Ses amies finiraient bien par la chercher à un moment donné. Et puis quoi encore ? Ce sont elles qui passent tout leur temps à la chahuter ; et pour une fois qu’elle se laisse un peu aller. Mais le truc c’était surtout ça, le fait qu’elle voit Mike de plus près ; et conclusion, il n’était pas si mal.Au final, elle ne le trouva pas si maladroit ; tout au contraire il semblait avoir une certaine agilité et une finesse dans ses gestes. Après avoir commandé à boire il pointa son doigt en direction de son épaule et ironisa encore par la suite.
– Ton épaule ! Désolé pour la dernière fois ! J’ai failli te la déboiter mine de rien !
– Ça va s’est passé !
– Alors comme ça tu bosses chez Phil ? Mais je ne te voyais pas avant, tu es nouvelle là – bas ?
– Phil ?
- Je parle de Philippe Kezo… Le Dg de Camex !
– Ah oui ! Mais en fait, il s’agit d’un stage académique, je prépare mon mémoire. J’en ai pour six mois !
– Okay ! Tu as quel âge ?– 23 ans !
– J’avais raison, tu es bien jeune, mais c’est super ça ! Tu dois faire la fierté de tes parents n’est-ce pas ?
– On peut dire ! Et toi ? Tu…– Oh ! Moi ? Je suis Mike ! C’est tout !
– Comment ça ?
– Je suis juste de passage ici, j’en ai pour quelques mois encore, je travaille avec Phil ! Je lui trouve des partenaires tout juste !
– Des partenaires… tout juste ?
– Oui, juste ça…
Elle ne comprenait rien à ses dires et lui non plus ne voulait pas trop s’attarder sur le sujet ; elle pouvait le sentir là, si près d’elle, et personne n’était dupe de ce qui était en train de se passer. Il reprit la parole.
– Ça te dirait un autre rendez-vous plus décent ? Ici en boîte ça ne m’a pas l’air très correct !
– Un autre rendez-vous ? Je…
– Oui, un vrai ! Ça fait pas sérieux ici ! Je suis intrigué…
– Je comprends pas ! Intrigué par quoi ?
– La fille à qui j’ai failli déboîter l’épaule et qui m’a presque craché des vilenies en pleine figure avec une de ces rages ! Elle m’intrigue celle-là !
– Je suis bien là non ? Tu me vois !
Il sourit encore tout en buvant son verre de jus sans oublier de la lorgner sournoisement.
– Bien sûr ! Je te vois, tout le temps quand je viens au bureau ! Je t’observe, mais ça ne suffit pas ! J’aimerai qu’on parle sérieusement !
– Sérieux ?
- Je cherche les voies et moyens pour te le faire comprendre !
– Les autres me cherchent déjà, je dois m’en aller !
– J’ai pas eu de réponse !
– Suis-je obligée ?
– Un peu oui ! C’est d’accord ?
– Bon… d’accord !
– Voilà mon numéro ? Je peux avoir le tien ? Je vais t’appeler pour confirmer !
– Ok ! Tu m’appelles avant ! Mon programme n’est pas souvent stable !
– Oui chef !
– Je dois m’en aller…
– Mais tu permets ?
– Pardon ?
– Une danse…juste une ! Et après ça tu es libre !
– Juste… une danse ! Pas plus !
La série de slows passaient toujours ; Michelle, se laissa juste guider par les mouvements de Mike. Elle ne put s’empêcher de fermer les yeux. Il avait le rythme dans la peau en plus du reste. Lorsque celui-ci lui maintenait fermement la taille d’une main, l’autre se laissa glisser sensuellement sur l’une de ses fesses ; elle tressaillit un tout petit peu, se redressa et lui lança un regard interrogateur auquel il répondit par un sourire plein de malice. Un petit frisson lui parcourut l’échine, et bizarrement ça lui fit du bien, elle semblait apprécier la chose.
Elle finit par se détendre un peu et se lova encore plus contre lui. En un court instant ils finirent par se regarder intensément ; ils s’épièrent ensuite à tour de rôle, reluquant chacun la bouche de l’autre. On aurait dit qu’ils furent sur le point de s’embrasser… ils étaient à deux doigts de le faire…
Elle crut entendre la voix de Jenna l’appeler, mais elle n’était pas sûre. Mais c’était bien réel. La voix de Jenna se fit plus insistante.– Michelle !!! On te cherche partout !
Elle eut cette impression-là, qu’ils étaient seuls tous les deux. Se laissant voguer et bercer tendrement ; elle ne réalisa pas si vite la présence de Jenna, sauf lorsque cette dernière lui balança énergiquement et sans retenue cette phrase...– Mince ! On te cherche partout ! Et c’est qui lui ? – Je…je te… présente Mike, c’est lui qui…– Ahhhh oui ! Je m’en souviens ! L’interrompit Jenna. C’est le gars qui t’a versé toute la boisson la dernière fois ? Celui dont tu nous as parlé tout à l’heure !Jenna, le dévisagea de haut en bas tout en mâchant le chewing-gum.– Oui… Mike, je te présente Jenna !– Enchanté Jenna !– Tu peux m’appeler Jen !– Jenna… Jen ! C’est de ma faute, je v
- Bonsoir mesdames ! Lança Mike.Michelle était assise à côté de Lucie et afficha un sourire timide, lorsqu’elle le vit sur le pas de la porte. Elle fut surprise de constater le degré de familiarité qui existait entre Lucie et Mike. Elle les écoutait se lancer des blagues à tort et à travers.– Monsieur Mike ! Quel bon vent ! Lui dit-elle.– Lucie ! Oulà ! Mais ton ventre-là n’était pas comme ça la semaine dernière ! Tu es sûre que tu parviens encore à respirer ?– Ahahhaah !!! Laisse comme ça ! C’est ton frère non ? Cette fois-ci c’est bon j’arrête !– Tu arrêtes quoi ?– Ça suffit comme ça ! J’arrête !– Oui mais tu arrêtes quoi ? De faire les enfants ou alors tu arrêtes de faire ce &ag
- Nooon ! Il a osé ? Et tu t’es laissée faire ? S’exclama Clara.– Il m’a surprise comme ça au bureau ! Il... il a carrément posé ses mains sur mes hanches et tout! En fait, je ne m’y attendais pas du tout !– Il a l’air très entreprenant lui ! Il… te… plait ?– Je ne sais pas ! Je suis partagée ! Je trouve qu’il va trop vite en besogne ! Ça me fait peur !– Il va vite c’est vrai ! Bon mais prend le temps d’observer ! Je ne dis pas qu’il faut laisser tomber ! De toutes les façons plus lâcheuse que toi il n’y a pas deux ! Et il l’apprendra à ses dépens !– N’est-ce pas ? Genre s’il déconne, je le zappe sans réfléchir !Michelle se dévoilait en se confiant à Clara ; mais d’une autre part elle ét
Il la prit de cours. Surprise, elle marqua une pause et ne put cacher son émoi. Elle était si troublée qu’elle ne sut quoi dire de prime abord. Elle prit la peine de se ressaisir en l’espace de quelques secondes, le temps de trouver les mots justes pour répliquer aux propos de Mike qu’elle trouva assez audacieux.– Mike… je… tu… vas pas un peu fort là ? On… se… se connait à peine… et…– Oui… c’est direct ! Je suis comme ça ! Excuse ma franchise ! Je n’aime pas tourner autour du pot ! C’est ce que je ressens et je sais ce que je veux ! C’est toi que je veux Michelle ! Tout ce que je souhaite c’est que ça soit réciproque ! Je ne te force pas la main ! Prend ça comme une demande !– Tu ne sais pas qui je suis !– C’est bien la raison pour laquelle je t&rsquo
Dans le Train…Michelle avait repoussé Robert avec une telle violence que celui-ci tenta de résister ; mais avec la vitesse du train, il perdit l’équilibre et tomba, ce qui attira l’attention des hôtesses qui n’étaient pas très loin, l’une d’elle se dirigea vers eux.– Y-a-t-il un souci ?– Non ! Tout va bien ! Répondit Michelle. C’est juste que le monsieur qui est tombé est ivre ! Si vous pouvez appeler la sécurité, je crois qu’il a besoin d’aide !Robert se releva, honteux. – Je vais bien ça va !Michelle lui lança un regard noir ; il réalisa que s’il tentait un autre geste déplacé, les membres de la sécurité accourraient rapidement. Peine perdue, il abdiqua ; il tourna les talons et s’en alla tout penaud. Elle poussa un soupir en guis
Mike avait tout d’un gentleman ; il avait tout prévu. Il leur rapporta de la bonne bouffe, il leur fit rigoler pendant tout le reste de l’après-midi ainsi qu’en début de soirée. Il leur promit une petite virée, elles avaient eu le choix de l’endroit exact où elles voulaient s’éclater. Elles apprécièrent ces instants de pur bonheur qu’il leur offrit ; elles l’avaient accepté et aimé aussitôt.En se séparant du couple, elles ne purent que tarir Mike d’éloges tout en rajoutant des mots qui n’avaient pas trop leur place. Michelle et Mike comprirent qu’elles étaient un peu éméchées ; elles avaient un peu trop bu, à part Jenna, qui malgré le fait qu’elle paraissait bien lucide, parce qu’elle conduisait, elle en fit plus que tout le reste en matière de commentaires et
Entre son nouvel amour, son travail et son mémoire à préparer, et en plus de ses copines, Michelle parvenait tant bien que mal à combiner tout cela, bien que ce ne fut pas facile.Elle faisait beaucoup d’efforts pour trouver le temps de travailler sur son mémoire afin de l’améliorer avec l’aide de ses encadreurs. A Camex, elle pouvait toujours compter sur le soutien de Samuel et Paul, qui l’aidaient aussi pendant ses heures libres. Ils ne s’étaient plus retrouvés autour d’un bon plat comme ils avaient l’habitude de le faire. Cette fois-ci c’est elle qui prit les devants et les invita un midi. Mike était absent, il était parti pour Douala depuis trois jours. Paul qui la remercia en premier en profita pour la chahuter un peu, comme à son habitude.– Alors! Le secrétariat du boss ça se passe comment ? Depuis que tu es partie l&ag
Elle était quand même rassurée de le voir là, et qu’elle s’était inquiétée pour rien ; mais il avait débarqué comme ça à l’improviste sans crier gare. Elle était à deux doigts de craquer. Mike lui donnait l’impression de lui échapper par moment et de se foutre de sa gueule. Elle sentait qu’il cachait bien son jeu, mais elle était limitée.Rien que le souvenir de la fameuse bague dans sa salle de bain et les ragots à propos de sa prétendue relation avec l’ancienne secrétaire du Dg de Camex révélait en lui quelque chose qu’elle n’osait pas encore confirmer. Elle se convint toute seule qu’il fallait qu’elle en ait le cœur net et surtout des preuves tangibles pour l’incriminer.Elle aurait aimé l’entendre au téléphone quand il &eacu
Michelle, et même ses copines, n’étaient pas superstitieuses ; elles ont toutes été élevées dans la foi chrétienne ; les parents de Michelle étaient assez croyants, de confession catholique. Pour eux, la vie d’un être humain est basée sur son degré de foi en Dieu, et des actes qu’il pose ; c’était tout aussi simple, il n’y avait pas de demi-mesure ; il suffisait juste de croire en LUI, pour faire face à l’adversité, et aux attaques extérieures de toutes sortes ; et si on était frappé par un fléau, maladies, guerres, famine, etc… ce n’était que les conséquences de nos propres actes. Michelle avait grandi avec ce genre de préceptes ; ses parents ne croyaient pas vraiment en la sorcellerie, elle en était consciente et ceux qui voulaient y croire, se retrouvaient tout simplement pris dans
Dans le Train…– Désolé que ça n’ait pas pu marcher ! Lâcha Erwan, après lui avoir posé la question sur sa relation avec Mike.Erwan avait eu vent de leur histoire qui avait mal tourné ; il avait appris qu’ils avaient fini par rompre brusquement. Michelle avait deviné qu’il mourait d’envie d’en savoir plus à ce sujet ; mais elle se tint bien discrète. Elle se posa intérieurement la question de savoir comment il avait su que son idylle avec Mike n’avait pas fonctionné. Comme s’il lisait dans ses pensées, il lui dit...– Oui ! J’ai fini par l’apprendre… j’espère que…– Ça va… je vais bien, et même très bien d’ailleurs ! C’est le passé et on ne revient plus là-dessus !– C’est tant mieux ! Tu sa
Erwan était d’accord qu’il passerait prendre Michelle comme convenu très tôt ce matin-là. Elle venait de faire sa valise ; cette fois-ci elle prit cette histoire très au sérieux ; Mike le lui avait dit la veille de toutes les façons et le message était clair ! Il ne rentrerait pas et ne voulait sûrement pas la trouver là avant son arrivée.Elle fini par abdiquer ; il venait encore de la mépriser au plus haut point. Malgré l’énorme tension qui régnait, il n’avait pas le droit de lui faire ça, se dit-elle intérieurement. Elle s’était réveillée avec un mal de tête de chien, ses yeux étaient si enflés qu’elle se demanda si Erwan n’allait pas le remarquer. Elle n’avait pas l’intention d’entrer dans trop de détails, elle trouverait bien un moyen de lui donner u
Après sa dispute avec Mike, ce dernier avait préféré couper court et sortir. Michelle se sentit un peu soulagée de lui avoir craché toutes ces vérités qui minaient son esprit depuis la fameuse bague jusqu’à l’incident de l’après-midi avec la fille aux extensions. Elle l’avait quand même provoquée et Michelle était dans tous ses droits tentait-elle de se rassurer. Oui, elle avait eu raison de se plaindre une fois de plus. Mike et tous les mystères qui l’entouraient finissaient par lui donner la migraine.Il était parti depuis plus d’une heure ; elle s’en inquiéta un tout petit peu, pensant qu’il était juste allé faire un tour à l’extérieur. Elle savait qu’elle avait quand même raison même si par moment elle ressentait quelques remords. Elle n’avait pas pu garder s
Michelle ne pouvait qu’afficher cet air de béatitude ; elle avait le vent en poupe désormais. Mike était tendre et très présent dans la vie de Michelle, et le week-end à Kribi s’annonçait sous de bons auspices. Comme prévu Mike avait réservé une suite dans un hôtel en bordure de la plage.On pouvait apercevoir les vagues venir au loin et s’abattre sur le sable tout près de la terrasse de leur suite. L’endroit était reposant et chaleureux. Ils avaient leur espace privé à tous les deux. Mike avait insisté pour que Michelle reste en maillot de bain tout au long de la journée, surtout après avoir fait un tour à la plage ou à la piscine. Il voulait avoir une vue parfaite de son corps et fantasmer en permanence s’amusait-il à dire.Dans l’après-midi, ils avaient prévu de faire un to
Elle était quand même rassurée de le voir là, et qu’elle s’était inquiétée pour rien ; mais il avait débarqué comme ça à l’improviste sans crier gare. Elle était à deux doigts de craquer. Mike lui donnait l’impression de lui échapper par moment et de se foutre de sa gueule. Elle sentait qu’il cachait bien son jeu, mais elle était limitée.Rien que le souvenir de la fameuse bague dans sa salle de bain et les ragots à propos de sa prétendue relation avec l’ancienne secrétaire du Dg de Camex révélait en lui quelque chose qu’elle n’osait pas encore confirmer. Elle se convint toute seule qu’il fallait qu’elle en ait le cœur net et surtout des preuves tangibles pour l’incriminer.Elle aurait aimé l’entendre au téléphone quand il &eacu
Entre son nouvel amour, son travail et son mémoire à préparer, et en plus de ses copines, Michelle parvenait tant bien que mal à combiner tout cela, bien que ce ne fut pas facile.Elle faisait beaucoup d’efforts pour trouver le temps de travailler sur son mémoire afin de l’améliorer avec l’aide de ses encadreurs. A Camex, elle pouvait toujours compter sur le soutien de Samuel et Paul, qui l’aidaient aussi pendant ses heures libres. Ils ne s’étaient plus retrouvés autour d’un bon plat comme ils avaient l’habitude de le faire. Cette fois-ci c’est elle qui prit les devants et les invita un midi. Mike était absent, il était parti pour Douala depuis trois jours. Paul qui la remercia en premier en profita pour la chahuter un peu, comme à son habitude.– Alors! Le secrétariat du boss ça se passe comment ? Depuis que tu es partie l&ag
Mike avait tout d’un gentleman ; il avait tout prévu. Il leur rapporta de la bonne bouffe, il leur fit rigoler pendant tout le reste de l’après-midi ainsi qu’en début de soirée. Il leur promit une petite virée, elles avaient eu le choix de l’endroit exact où elles voulaient s’éclater. Elles apprécièrent ces instants de pur bonheur qu’il leur offrit ; elles l’avaient accepté et aimé aussitôt.En se séparant du couple, elles ne purent que tarir Mike d’éloges tout en rajoutant des mots qui n’avaient pas trop leur place. Michelle et Mike comprirent qu’elles étaient un peu éméchées ; elles avaient un peu trop bu, à part Jenna, qui malgré le fait qu’elle paraissait bien lucide, parce qu’elle conduisait, elle en fit plus que tout le reste en matière de commentaires et
Dans le Train…Michelle avait repoussé Robert avec une telle violence que celui-ci tenta de résister ; mais avec la vitesse du train, il perdit l’équilibre et tomba, ce qui attira l’attention des hôtesses qui n’étaient pas très loin, l’une d’elle se dirigea vers eux.– Y-a-t-il un souci ?– Non ! Tout va bien ! Répondit Michelle. C’est juste que le monsieur qui est tombé est ivre ! Si vous pouvez appeler la sécurité, je crois qu’il a besoin d’aide !Robert se releva, honteux. – Je vais bien ça va !Michelle lui lança un regard noir ; il réalisa que s’il tentait un autre geste déplacé, les membres de la sécurité accourraient rapidement. Peine perdue, il abdiqua ; il tourna les talons et s’en alla tout penaud. Elle poussa un soupir en guis