Clara cessa de protester car elle savait que le combat était perdu d'avance. Elle s'accrocha néanmoins à la ceinture de Lorenzo pour ne pas tomber. Il la fit descendre enfin quand ils arrivèrent devant la voiture. Il lui ouvrit la portière, la fit asseoir et lui mit la ceinture de sécurité. Il referma la portière et vint s'asseoir au volant. Une fois sûr que tout était en ordre, il démarra enfin. Clara avait le corps qui tremblait, elle ne savait plus où donner la tête tant elle était bouleversé. Lorenzo sentit qu'elle n'était pas à son aise et cela ne faisait qu'accroître sa rage, pas envers elle mais envers lui-même. Pour la première fois depuis Lydia, Lorenzo avait l'impression d'être un monstre, même si c'était le cas. Il refusait de faire peur à Clara, il voulait qu'elle se sente bien en sa compagnie, qu'elle soit libre. Il tourna vers elle un instant et vit qu'elle était figée dans le temps.- Détend toi Clara , je ne vais pas de manger, lui dit-il d'une voix qu'il voulait douc
Lorenzo sentait ses membres se contracter et ses nerfs en surchauffe. Il se fit violence pour ne pas montrer une autre version de lui qui puisse faire peur à Clara. Mariana Santos était une employée méprisante qui se conduisait souvent mal avec les clients, il avait plusieurs fois reçu des plaintes à son sujet et l'avait déjà interpelé mais il ne s'était pas assez fait comprendre, elle n'avait pas le droit de regarder Clara ainsi, avec dédain et mépris . Il fit appel à tous ses bons sens , il tourna vers Clara et la vit qui était mal à l'aise et cherchait une bonne posture, cela lui déchira le cœur.- Tu es virée, lâcha-t-il à l'endroit de Mariana.Écarlate, celle-ci le regarda avec perplexité. Elle lança encore un regard encore plus méprisant vers Clara.- Essaie ça encore et je te jure que te brise ton joli petit cou, lui dit-il. Maintenant sort de mon centre commercial.- Mais monsieur... voulait-elle s'expliquer.Lorenzo la fit taire par un simple regard. Elle alla chercher s
Clara avait du mal à comprendre ce qu'il se passait en ce moment, elle voulait arrêter de réfléchir, elle ne voulait penser à rien d'autre que cet instant. Peut être il y en aura d'autres, peut être pas mais elle voulait s'accrocher à ce premier instant. Elle avait longtemps rêvé de son premier baiser avec son bien aimé, celui qu'elle aimerait et qui l'aimera en retour, jamais elle n'aurait imaginé que celui-ci soit son patron. Pas qu'elle était amoureuse de lui, non, loin d'elle cette idée mais elle voyait l'un de ses rêves de petites filles se réalisé, elle était en train d'embrasser un homme, un vrai homme. Un homme tout droit sorti des livres ou encore des feuilletons télévisé, un homme qui semblait être irréel tant sa beauté virile était incomparable. Clara s'accrocha à lui pour ne pas vaciller. Son baiser était tendre et sauvage, fougueux et doux, passionné et pourtant si délicat. Elle se sentait sur un nuage, elle entrouvrit les lèvres pour mieux le savourer. Leurs deux langues
Clara avait l'impression de tourner en bourrique, elle se rendit compte qu'elle ne faisait que tourner en rond puisqu'elle revenait au même endroit depuis maintenant plus de deux heures. Vaincue, elle revint à Lorenzo qui la regardait avec son air toujours impassible, si elle ne l'avait pas vue sourire, Clara aurait juré qu'il n'avait jamais sourit de sa vie.- Allez, tu peux te moquer, ne te gêne surtout pas, lui lança-t-elle.Lorenzo ne dis rien et se contenta de l'observer jusqu'à ce qu'elle arrive près de lui.- Je ne comptais pas le faire, admit-il. Je crois que nous devrions pas tarder car il va bientôt faire nuit et je ne veux pas passer la nuit ici.- Quoi ? Le grand Lorenzo Pellizarri aurait-il peur de dormir sur la route ? Demanda-t-elle avec une pointe d'amusement.Lorenzo se redressa de la voiture les mains dans les poches.- Je n'ai pas peur pour ma vie tesoro parce que même le danger a peur de moi, souffla-t-il.Il lui donna un léger baiser avant de rentrer dans l
Lorenzo posa son téléphone sur la table et se remit à la tache. Il termina le repas et mit la table. Il se demandait bien ce qui retenait clara. Cela faisait deux bonnes heures qu'elle prenait son bain enfin c'est ce qu'il se dit. Il décida d'aller la chercher avant que le repas ne refroidisse mais avant, il alla d'abord chercher quelques affaires dans la voiture pour elle. Il monta les escaliers et arriva en un temps record devant sa chambre et poussa doucement la porte. Il se dirigea vers la salle de bain, elle était entreouverte. Il entra doucement dans la salle de bain et la trouva endormie. Elle était encore plus belle, Lorenzo se demandait bien si sa beauté n'augmentait pas de jour en jour.- Et bien, je vois que la salle de bain te plais, content de l'apprendre, lâcha-t-il au pas de la porte.Clara sursauta et se rendit compte qu'elle était toujours allongée dans la baignoire. Elle leva les yeux vers son patron et vit qu'il avait les yeux ailleurs. Honteuse, clara maugréa un
Lorenzo termina la vaisselle et vint vers Clara. Il la trouva endormie et décida de la porter jusqu'à sa chambre. Une fois sûr qu'elle dormait, il s'assit sur le canapé et se mit à l'observer. Lorenzo Pellizarri était arrivé à un point où il se demandait ce qu'il devait faire de sa vie. Il avait déjà tout accompli aux yeux du monde et était arrivé au summum du succès mais Lorenzo sentait qu'au fond il lui manquait quelque chose de nouveau, quelque chose qui saurait mettre du piquant dans sa vie. En regardant Clara , il se rendit compte qu'il avait déjà ce qu'il cherchait.Clara tourna mais se rendit compte qu'elle était dans sa chambre. Elle alluma l'abat jour et vit Lorenzo assit dans le noir, il ne faisait que la regarder et Clara en eut peur. Elle s'était plusieurs fois demander si cet homme ne pratiquait pas la sorcellerie.- Tu m'as fait peur, lança-t-elle une main sur sa poitrine.Lorenzo esquissa un léger sourire et s'assit près d'elle sur le lit.- Je veille sur toi alors
Clara venait de finir son repas forcé et regardait Lorenzo avec une mine boudeuse. Il n'avait pas l'air de s'en préoccuper, au contraire ça avait l'air de l'amuser. Il reposa le plateau repas sur la petite table.- Je crois que je ne pourrai plus rien avaler, se plaignit-elle.- Moi je te dis que si Tesoro, tu verras que bientôt tu aura encore faim. Répliqua celui-ci.Elle croisa les bras sur sa poitrine et lui tourna le dos. Lorenzo lui n'était pas de cet avis. Il la tourna lentement et lui saisi délicatement le menton.- J'aime quand tes yeux sont plongés dans les miens, Dio, ils sont si beaux, souffla-t-il. Je crois que je pourrai m'y perdre.Il lui fit un doux baiser avant de la ramener à lui.- Nous irons demain à Moscou, annonça-t-il.Clara leva simplement les yeux vers lui sans pour autant se détacher de lui. À vrai dire elle aimait ce contact chaud et doux à la fois.- Mais tu avais dit que nous y rendrons dans deux semaines, fit-elle remarquer en levant un sourcil.-
" Tu es ma femme Clara" , cette phrase ne cessait de tourner en boucle dans la tête de Clara. Lorenzo était parti aussitôt cette phrase formulée, Clara était restée seule dans sa chambre un bon moment avant que le chauffeur ne vienne lui dire qu'il était l'heure de partir. Elle s'était déjà apprêté et sorti accompagné du chauffeur. Il lui ouvrit la portière de la voiture et elle s'y engouffra.Lorenzo attendait Clara depuis un bon moment les nerfs tendu. Il lui avait dit qu'elle était sa femme et s'en était allé comme un voleur. À vrai dire il appréhendait sa réaction, pour la première fois de sa vie, Lorenzo Pellizarri, le Grand homme d'affaires et le mafieux sans cœur avait peur de voir la réaction d'une jeune femme. Il refusait de voir du rejet dans son regard, il refusait qu'elle ne veuille pas de lui. Elle avait eu le regard vide lorsqu'il le lui avait dit et il avait refusé de l'entendre dire non, c'est pour cela qu'il avait préféré partir aussitôt. Lorenzo avait décidé de tout
Lorenzo s'avança lentement. Il avait les vêtements tâchés de sang mais là n'était pas son problème. Il voulait en finir avec Paolo une bonne fois pour toutes.- Tu m'as arraché une femme une fois mais ça ne sera pas possible une seconde fois.Il tira sur les hommes qui étaient présents avec Paolo. Ils étaient Juste trois. Il venait d'en abattre vingt sept. Il avait le regard plein de rage et une seule erreur de la part de Paolo, il le déchiquetait sans état d'âme.- Ne cherche pas parce que je les ai tous exterminé un après un. Tu es seul maintenant Paolo Rossi.Lorenzo s'approcha de lui toujours l'arme braqué sur lui.- Il m'a fallu dix bonnes années pour enfin comprendre que l'ordure qui avait arraché la vie de ma petite Lydia était en réalité son cousin.Paolo émit un rire sadique et haussa les épaules.- Elle t'a préféré à moi alors j'ai grâce à ton père réussi à l'éliminer.- C'était ta cousine enfin, je ne comprends pas comment tu
Lorenzo senti une autre tape sur l'épaule, la cinquième de la nuit. Cela faisait un mois qu'ils étaient revenu de la Russie et Clara était bizarre ces derniers jours. Elle pleurait pour un rien et avait des envies particulières à des heures tardives. Comme toujours c'est Lorenzo qui en payait le prix.- Enzo, réveille toi, cria-t-elle.Lorenzo se leva et la regarda avec perplexité.- Qu'est ce que tu veux encore Clara ? Demanda celui-ci.- Je veux que tu cesses de dormir parce que je n'arrive pas à le faire.- Mais bébé , je dois allé au travail demain, se plaignit-il.Comme convenu, elle se mit à pleurer et Lorenzo dut batailler pour qu'elle se calme enfin.- Allez, tu ne vas pas pleurer pour ça non plus, fit remarquer Lorenzo.- Donc tu trouves que je pleure inutilement et que je suis laide ?- Bien sûr que non où vas-tu chercher tout ça chérie.- Puisque c'est comme ça , tu dormiras sur le canapé.- Non chérie pas sur l
- Qu'est ce que cet idiot de Paolo t'a dit ? Demanda Lorenzo afin de briser ce lourd silence qui s'était installé entre eux.Clara souffla et se tourna vers lui, il avait toujours cet air impassible.- Il m'a dit que tu devrais me parler de la dynastie des Pellizarri. Répondit-t-elle.Lorenzo n'ajouta rien et gara la voiture. Clara remarqua qu'ils étaient dans un endroit inconnu. Il vint lui ouvrir la portière et elle sortit. Il l'emmena à l'intérieur du bâtiment.- Je vais te parler de moi, lâcha -t-il.Le bâtiment était rempli d'hommes tous armés. Ils lui faisait froid dans les dos, Clara s'agripa à Lorenzo pour ne pas tomber. Il l'emmena dans un bureau rempli d'arme de tout genre, des petits et des grands calibres.- Bienvenue dans mon monde Amore Mio.Il la fit asseoir et en fit autant.- Je suis Lorenzo Antonio De Luca Pellizarri, le fils aîné de l'un des plus grands mafieux de l'Europe, Roberto Pellizarri. Je suis descendant d'une
Lorenzo vit que Clara avait le teint pâle, elle ne bougeait plus. Il vit Paolo Rossi entrer avec une femme blonde, refaite de la tête aux pieds. Il laissa là ses amis et s'empressa de rejoindre Clara.- Est ce que ça va ? Demanda-t-il.- Je veux aller aux toilettes, souffla-t-elle.- Je t'accompagne.Il l'aida à marcher car ses pieds tremblaient. Elle sortit quelques minutes plus tard.- Est ce que ça va ? Demanda Lorenzo.- Ça peut aller ,répondit Clara.Il la guida jusqu'à la salle de réception. Ils s'assirent ensemble. Le dîner fut servit mais Clara avait perdu l'appétit. Lorenzo quand à lui fusillait Paolo du regard mais celui-ci avait les yeux sur Clara.- Dis moi Lorenzo, où as-tu rencontré cette délicieuse demoiselle ? Demanda Manuel Alvarez.Manuel Alvarez était un juge selon lui, un juge pervers qui regardait Clara avec concupiscence. Lorenzo sentit son sang monter d'un cran.- Regarde là encore une fois de plus et je
Clara se regarda une fois de plus dans le miroir et se trouva absolument sublime. Elle ne croyait pas être la jeune femme dans le miroir. Elle entra dans l'ascenseur et arriva en bas en quelques minutes. Elle trouva un Lorenzo en costume trois pièces cousus sur mesure. Il était élégant et très beau. Elle devra avoir l'œil sur toutes les femmes de la soirée.- Dis donc Amore Mio, avec cette robe tu vas éblouir la soirée, rappelle moi aussi de charger mon arme parce que je suis prêt à tuer n'importe qui voudrait t'approcher, siffla-t-il.Il lui tandis la main et Clara l'attrapa. Ils sortirent tous les deux. Lorenzo tenait à conduire lui même .- Combien de temps va prendre cette soirée ? Demanda Clara.- Tout dépend de toi Tesoro, je n'ai pas envie de m'éterniser là bas, si tu ne te sens pas à l'aise tu me le dis et on quitte les lieux, et en plus je préfère te voir chez moi et nue de préférence.Clara rougit comme d'habitude et détourna le regard.
- Te voilà chérie, cette limonade commençait à tarder, lança son père.Elle s'approcha doucement et vint s'asseoir près de Lorenzo. Elle servit la limonade.- Est ce que ça va ? Demanda-t-elle suspicieuse.- Comme sur des roulettes Amore Mio, ton père et moi étions en train de causer du beau temps et de la pluie. Répondit Lorenzo.Clara eut un baume au coeur en entendant ce nouveau surnom qu'il venait de lui donner.- Je disais à ton patron enfin ton compagnon qu' il avait intérêt à prendre soin de toi sinon je n'allais pas hésiter à utiliser mon sabre sur lui, lui dit son père sur un ton de défit pour Lorenzo.Celui-ci ne put s'empêcher de sourire en coin, Diego Romano était un homme qui était prêt à tout pour sa fille mais il ne savait pas que Lorenzo était capable de tuer une ville entière pour Clara et même plus que ça.- Vous n'auriez pas besoin de faire ça parce que je tuerait quiconque essaiera de s'en prendre à elle, lâcha-t-il.
- Tu es sûr que ça va ? Demanda Lorenzo encore une fois de plus. Clara commençait à s'exasperer. Cela faisait plusieurs fois qu'il le lui demandait et plusieurs fois qu'elle lui répondait par l'affirmative mais lui ne semblait pas convaincu. - Lorenzo, combien de fois vais-je te dire que tout va bien ? Répondit-elle . - Je ne suis pas convaincu Clara, je crois que je t'ai fait du mal, si c'est le cas n'hésite surtout pas à me le dire d'accord ? Clara souffla d'agacement. - D'accord ? Répéta-t-il. - D'accord Lorenzo, je te le promets. Qu'est ce qu'on fait maintenant ? Demanda-t-elle. Lorenzo fit mine de réfléchir un bon moment et la regarda avec un regard qui en disait long sur ses intentions. - À ton avis chérie. - Je ne suis pas contre mais tu avais dit qu'on devait faire quelque chose aujourd'hui, protesta-t-elle. - Oui je l'ai dit mais ça peut attendre l'après midi, laisse moi m'occuper de toi. Il l'embrassa avec la dernière force et Clara sentit son
Clara termina son bain. Elle prit le peignoir et l'enfila, elle sortit de la salle bain et y trouva Lorenzo qui était au téléphone. Il tourna vers elle un instant et resta bloqué. Lorenzo savait que sous ce peignoir, elle était nue et rien que du penser, il sentit son désir monter en un éclair. Il s'approcha dangereusement d'elle mais elle ne bougea pas d'un iota. Une fois proche d'elle, il mit sa main dans ses cheveux légèrement mouillés,ils étaient longs. Il approcha sa bouche de la sienne et l'embrassa sans tarder.Clara crut qu'elle décollait du sol tant il y mettait de la force et même qu'il l'avait soulevé du sol. Il l'emmena sur le canapé et la posa délicatement dessus. Clara n'avait plus envie de penser, elle savait ce qui allait se passer et elle était prête. Elle l'avait plusieurs fois rêvé et l'avait secrètement espéré. Elle était prête à se laisser aller et à se donner sans retenu à cet homme qui avait de cesse de soulever en elle un désir qu'elle n'avait jamais ressenti.
La voiture traversait les rues de Moscou et Clara adorait la vue. C'était magnifique, elle aurait pris des photos si elle avait apporté son appareil. La voiture arriva dans une magnifique propriété, Lorenzo sorti et vint lui ouvrir la portière, elle ne s'y ferait jamais à toutes ces petites attentions de sa part. Elle remarqua que tous les hommes sortirent également de leurs voitures, Clara se demandait bien pourquoi Lorenzo avait autant de gardes mais se rappela que c'était un homme puissant et qu'il devait être protégé. Il lui tendit la main qu'elle saisi, il l'emmena vers l'entrée de la maison ou plutôt du château. Ce domaine était encore plus grand que le manoir de Palerme et encore plus que celui de Gratteri. Clara se demandait bien combien de domaine possédait Lorenzo.- J'ai des maisons un peu partout dans le monde, j'ai des hôtels aux quatre coins du monde ainsi que des entreprises spécialisées dans le domaine de l'informatique et des nouvelles technologies.Clara se demanda