Elle expire profondément et se lève d'un bond.
___ « Tu n'as vraiment pas l'air de comprendre la situation. Nous sommes dans une merde et c'est la seule opportunité pour nous de vraiment nous en sortir. »
Elle prend la direction de sa chambre à pas furieux. Je l'observe ouvrir la porte de sa chambre et lorsqu'elle est entrée dans celle-ci, elle me lance un dernier regard agacé puis rajoute :
___ « Penses-y ! »
Elle disparaît totalement dans sa chambre en faisant claquer fortement la porte de sa chambre. Je roule des yeux, épuisée par tout ce que je traverse puis me renfrogne davantage dans le canapé.
*** Le lendemain
*** 14 h 10 min
Je n'ai pas eu un seul moment de répit cette nuit. Le sommeil refusait de me prendre malgré toutes mes tentatives pour fermer l'oeil. Je n'ai cessé de ressasser la discussion que nous avons eu avec ce Léonardo.
J'ai écouté de la musique jusqu'à en avoir mal aux oreilles, dessiner tout ce qui me passait dans la tête, juste pour oublier la situation. Mais rien n'est fait ! Les mots de Léonardo ainsi que ceux de ma mère ont résonné encore et encore dans ma tête.
Je n'ai pas vu ma mère dans les parages lorsque je m'apprêtais à quitter la maison et à me rendre au boulot. Sa chambre était vide et elle n'était pas non plus à la cuisine. Elle est certainement allée marcher pour se vider la tête aussi.
Je travaille dans un restaurant de la place, pas loin de là où j'habite. Ce n'est pas un des plus grands restaurants de la ville mais nous ne manquons vraiment pas du marché. Je n'ai pas de grand diplôme à part le bac car j'ai du interrompre mes études universitaires. Faute de moyens. Alors qu'ici à Los Angeles, il devient de plus en plus difficile de trouver un travail stable sans un diplôme universitaire.
___ « Cassandra, pourquoi t'as une tête de mort depuis ton arrivée ? » me demande mon amie et collègue Andréa.
Nous sommes entrain de rincer les assiettes sales.
___ « Ouf, tu ne croiras jamais à ce que je vais te dire » lâche je en passant l'éponge sur une assiette sale.
___ « Allez, raconte ! »
Je raconte en détails cette histoire de faux mariage à Andréa et celle-ci n'en revient pas. Elle est restée immobile tout au long de cette histoire et ses sourcils relevés laissent deviner toute sa surprise.
___ « Non, ce n'est pas vrai Cassandra ! » chuchote t'elle pour que personne ne nous entende.
Andréa et moi, nous nous connaissons depuis plusieurs années et on a eu toutes les deux, de grosses galères dans la vie. Elle se débrouille pour gagner honnêtement sa vie et je n'ai jamais pu compter sur une autre personne à part elle.
___ « Et qu'est-ce que tu as décidé ? » m'interroge t'elle en posant sa main sur mon épaule.
Je jette tout simplement l'éponge sur l'une des assiettes et me tourne vers elle. Elle pince ses lèvres en me regardant avec intérêt.
___ « Je ne sais pas Andréa. Je réfléchis toujours mais je suis perdue. » lui confié je.
___ « Je ne pense vraiment pas que tu as le choix dans cette histoire. Si tu refuses, ce serait comme décider de lui rembourser son argent dans un délai de 24h. »
___ « Je sais. » lâche je abattue.
Je baisse la tête de tristesse. Je suis coincée dans cette affaire et la seule issue c'est d'accepter la proposition de Léonardo Davis.
___ « J'aimerais pouvoir te venir en aide mais comme tu le sais, ce n'est... »
___ « Non Andréa, on sait toutes les deux comment c'est difficile de réunir cette somme en seulement une journée. » lui coupé je la parole ; « Il y'a sûrement une autre solution. Et si jamais, je n'en trouve pas alors je vais me résigner à cette proposition. »
Elle me caresse l'épaule pour que je ressente sa présence et que je me rappelle que je peux compter sur elle comme d'habitude.
*** Quelques jours plus tard
Je rentre du travail, toute éreintée après une dure journée au boulot. Je n'ai qu'une seule envie et c'est de me débarrasser le plus vite possible de mes baskets pour permettre à mes pauvres pieds de respirer. Ensuite de pouvoir prendre une bonne douche bien chaude pour détendre mes muscles, puis de filer vite sous ma couverture.
Je laisse la porte se rabattre derrière moi. Alors que je traverse le petit couloir pour me rendre dans ma chambre, une voix familière résonne dans la pièce.
___ « Bonsoir Cassandra ! »
Je me fige et ma respiration se coupe. Mon cœur recommence à battre plus vite et mon estomac se contracte. La peur m'envahit. J'avale avec peine ma salive en hésitant de tourner mon regard vers monsieur Davis.
Je réussis finalement à le regarder. Il est assis sur le canapé, une jambe sur l'autre et porte des lunettes noires qui contrastent avec son habillement. Il porte aujourd'hui un tee-shirt et d'un pantalon, tous blancs et repassés. Ces cheveux sont relâchés avec quelques mèches derrière son oreille. À ses côtés, est assise ma mère.
Mon regard se pose ensuite sur les papiers qui se trouvent sur la table basse devant eux. Je distingue très difficilement l'écriture. Je prends une profonde inspiration avant de me diriger au salon. ___ « Bonsoir ! » réponds je, la gorge serrée. ___ « Monsieur Davis est là pour entendre la décision que tu as prise. » m'informe ma mère. Ouais, bien sûre que je m'attendais à revoir cet homme un jour. Même si j'ignorais que ce serait le jour où j'ai le plus besoin de dormir que de parler avec lui. Ma mère insiste son regard anxieux sur moi. J'évite de la regarder et je me concentre à analyser Leonardo davantage. Je remarque un léger sourire sarcastique au coin de ses lèvres. J'ai tenté de trouver une autre issue mais j'ai réalisé que c'était une perte de temps. Il ne nous laisse pas le choix face à cette situation, nous sommes tombées dans ses filets le jour où ma mère a touché à cet argent. ___ « J'accepte ! » lâche je, le coeur meurtri et la gorge plus serrée. Je
Je me présente devant un des personnels, qui est une demoiselle aux cheveux longs châtains foncés, les yeux marrons clairs, les lèvres recourbées. ___ « Bonsoir » m'exprime je, la voix tremblante. Je ne peux pas le nier, cet endroit est magnifique. ___ « Oui bonsoir mademoiselle, que puis-je faire pour vous ? » me demande t'elle avec un sourire accueillant. ___ « Euh, c'est madame ! » corrigé je avec le peu de courage qui me reste. Je la vois hausser les sourcils, exprimant sa surprise. Mais lorsque ses yeux se posent sur la bague en diamant qui brille autour de mon annulaire, elle fait un sourire forcé et hoche la tête en guise de réponse. ___ « Ah, je m'excuse pour la confusion. » Je me contente de lui répondre par un léger sourire nerveux. J'ai peut-être l'air d'une adolescente, ce qui peut provoquer une confusion chez certaines personnes. J'ai 26 ans. ___ « Que puis-je faire pour vous ? » relance t'elle. Je m'apprêtais à lui répondre mais un appel su
PVD de Cassandra *** Hôpital San Francisco ___ « Qui est cette femme Léonardo ? » lui interroge une dame élégante assez âgée, les cheveux courts grisonnants. Ça fait presqu’une dizaine de minutes que je suis arrivée à l’hôpital. Depuis mon arrivée, Leonardo et les membres de sa famille se sont mis à l’écart et ils discutent de je ne sais quoi. J’attends faiblement leurs conversations, mais à vue d’œil, on peut facilement constater la tension qui règne dans la salle d’attente. ___ « Maman… » marmonne Leonardo. Leurs regards se posent fugitivement sur moi, évitant de croiser le mien. Je ne suis pas tranquille à l’idée qu’ils parlent probablement de moi. ___ « Cassandra ? » Je me retourne brusquement lorsque j’entends Leonardo m’appeler. Ils se tiennent à l’écart, à l’autre bout de la pièce tandis que je suis assise sur le banc d’attente. D’un signe de tête, il m’invite à leur rejoindre. Ma gorge se noue et mon estomac chauffe étr
PVD de Cassandra Josepha a l’air d’une personne gentille, car elle aurait pu s’enflammer comme l’a fait Mia. Mais elle a préféré gérer cette situation d’une autre façon. ___ « Je vais voir si Santiago porte une bague de mariage. » lance une voix masculine que je n’avais pas entendu auparavant. Je dirige mon regard sur l’auteur de cette voix. Il s’agit d’un jeune homme moins âgée que Leonardo, les cheveux courts et noirs. Il a la peau blanche, le nez droit et le visage ovale. Il doit mesurer au moins 1m90, les yeux noisettes. Je me rappelle que je n’ai pas entendu ce type parler depuis le début. Il est resté en retrait, ses bras croisés sur la poitrine, il nous observait depuis le début. Josepha hoche la tête à titre d’accord. Avant de s’éclipser, il me lance un regard que je ne saurai décrire. Ce regard n’a rien avoir avec du mépris ou de la méfiance. C’est un regard neutre qui me paralyse. Il sort de la salle d’entente, plongeant la pièce dans un atmosph
PVD de Cassandra *** Flashback ___ « Waouh, une bague en diamant ! » s’exclama Andrea, choquée de la valeur de la bague. Je fis un geste délibéré, me regardant dans le miroir de la salle d’essayage des robes de mariage. Ma mère se tenait derrière moi, un sourire triste couvrait son visage. Ses doigts étaient posés respectivement sur mes épaules, essayant de me réconforter. J’étais dans une robe de mariée, le visage peint de maquillage, un collier luxueux pendait autour de mon cou. J’avais longtemps rêvé de ce jour où je serai dans cette robe blanche et que je serai émue d’avoir pu trouver mon compagnon de vie. Hélas, celui-là a été un des jour les plus tristes de ma vie. J’étais éteinte, vide à l’intérieur. Au lieu de joie, j’étais meurtrie pour ce que je m’apprêtais à faire. ___ « La robe te va si bien ma chérie ! » dit ma mère, d’une voix faussement joyeuse. Mes yeux qui étaient déjà humides, n’ont pu empêché les larmes de couler. ___ « Ne t’en fais p
PVD de Cassandra Allongée sur mon lit, une casque aux oreilles et les yeux clos, j'écoute une musique classique. J'imite parfois les chansons et des fois, je me laisse simplement immerger dans les paroles de la musique. Écouter de la musique, c'est l'un de mes moments de détente que j'adore. La musique me permet d'oublier un instant mes chagrins les plus profonds, par contre, je ne me vois pas être une artiste musicienne un jour. Non, je suis passionnée de mode et dessiner est une grande passion pour moi. Je rêve d'avoir ma maison de couture, mes mannequins et exercer mon métier de stylisme. J'entrevois la porte de ma chambre s'ouvrir lentement et je vois ma mère entrer. Je me relève et retire mes casques pendant qu'elle referme la porte derrière elle. Elle avance et vient s'arrêter au milieu de la petite pièce qu'est ma chambre. ___ « J'ai quelque chose d'important à te dire » entame t'elle d'un ton marqué de préoccupation. À voir l'expression de son visage, j'im
Il se redresse du fauteuil et je l'attends racler sa gorge comme si c'est lui qui prendra la parole. Il me prête son attention et son visage sombre me donne des frissons. ___ « Tu vois Cassandra, j'ai un petit frère qui a hérité de tout ce que mon père nous a laissé...enfin, pas tout. Mais 80% de ses biens sont revenus à mon petit frère, c'est injuste n'est-ce pas ? » Je ne vois pas d'où est-ce qu'il veut en venir avec cette petite histoire, néanmoins je reste attentive. En plus, je ne comprends pas pourquoi il m'expose ce problème, qui naturellement, doit se régler en famille. Ne dit-on pas que le linge sale se lave en famille ? ___ « Ça aurait été injuste pour moi si j'avais connu votre père et ses réelles intentions » exprimé je, le fond de ma pensée. Ses sourcils se rétrécissent et son visage se froisse, comme si je venais de dire un truc qu'il ne fallait pas. ___ « Cassie ? » me gronde ma mère. ___ « Oh, désolée ! » fais-je en levant les mains en l
PVD de Cassandra Ma mère commence à ronger ses ongles pendant que j'essaie toujours de me convaincre que tout ceci n'est qu'un mauvais rêve. Elle se rapproche de moi en mordant ses lèvres comme si elle regrette tout ceci. ___ « Chérie, je... » bégaie t'elle en essayant de me toucher. Je m'éloigne immédiatement pour ne pas qu'elle puisse me toucher et lui lance un regard furibond. ___ « À quel prix, tu nous as vendues là ? » rétorque je avec mépris pour sa personne. Elle ne dit rien. ___ « Tu te rends compte de ce qu'il nous demande ? De se faire passer pour une personne que nous ne sommes pas et ça, c'est puni par la loi. En jouant à la femme de ce pauvre jeune homme, je risque d'écoper une peine d'emprisonnement. » ___ « Léonardo n'est pas un idiot et il sait très bien ce qu'il fait. Cela n'arrivera pas Cassandra, aies confiance ! » insiste t'elle pour que je fasse partie de leur magouille. Je fais quelques pas pour mieux analyser la situation. Et d'un c
PVD de Cassandra *** Flashback ___ « Waouh, une bague en diamant ! » s’exclama Andrea, choquée de la valeur de la bague. Je fis un geste délibéré, me regardant dans le miroir de la salle d’essayage des robes de mariage. Ma mère se tenait derrière moi, un sourire triste couvrait son visage. Ses doigts étaient posés respectivement sur mes épaules, essayant de me réconforter. J’étais dans une robe de mariée, le visage peint de maquillage, un collier luxueux pendait autour de mon cou. J’avais longtemps rêvé de ce jour où je serai dans cette robe blanche et que je serai émue d’avoir pu trouver mon compagnon de vie. Hélas, celui-là a été un des jour les plus tristes de ma vie. J’étais éteinte, vide à l’intérieur. Au lieu de joie, j’étais meurtrie pour ce que je m’apprêtais à faire. ___ « La robe te va si bien ma chérie ! » dit ma mère, d’une voix faussement joyeuse. Mes yeux qui étaient déjà humides, n’ont pu empêché les larmes de couler. ___ « Ne t’en fais p
PVD de Cassandra Josepha a l’air d’une personne gentille, car elle aurait pu s’enflammer comme l’a fait Mia. Mais elle a préféré gérer cette situation d’une autre façon. ___ « Je vais voir si Santiago porte une bague de mariage. » lance une voix masculine que je n’avais pas entendu auparavant. Je dirige mon regard sur l’auteur de cette voix. Il s’agit d’un jeune homme moins âgée que Leonardo, les cheveux courts et noirs. Il a la peau blanche, le nez droit et le visage ovale. Il doit mesurer au moins 1m90, les yeux noisettes. Je me rappelle que je n’ai pas entendu ce type parler depuis le début. Il est resté en retrait, ses bras croisés sur la poitrine, il nous observait depuis le début. Josepha hoche la tête à titre d’accord. Avant de s’éclipser, il me lance un regard que je ne saurai décrire. Ce regard n’a rien avoir avec du mépris ou de la méfiance. C’est un regard neutre qui me paralyse. Il sort de la salle d’entente, plongeant la pièce dans un atmosph
PVD de Cassandra *** Hôpital San Francisco ___ « Qui est cette femme Léonardo ? » lui interroge une dame élégante assez âgée, les cheveux courts grisonnants. Ça fait presqu’une dizaine de minutes que je suis arrivée à l’hôpital. Depuis mon arrivée, Leonardo et les membres de sa famille se sont mis à l’écart et ils discutent de je ne sais quoi. J’attends faiblement leurs conversations, mais à vue d’œil, on peut facilement constater la tension qui règne dans la salle d’attente. ___ « Maman… » marmonne Leonardo. Leurs regards se posent fugitivement sur moi, évitant de croiser le mien. Je ne suis pas tranquille à l’idée qu’ils parlent probablement de moi. ___ « Cassandra ? » Je me retourne brusquement lorsque j’entends Leonardo m’appeler. Ils se tiennent à l’écart, à l’autre bout de la pièce tandis que je suis assise sur le banc d’attente. D’un signe de tête, il m’invite à leur rejoindre. Ma gorge se noue et mon estomac chauffe étr
Je me présente devant un des personnels, qui est une demoiselle aux cheveux longs châtains foncés, les yeux marrons clairs, les lèvres recourbées. ___ « Bonsoir » m'exprime je, la voix tremblante. Je ne peux pas le nier, cet endroit est magnifique. ___ « Oui bonsoir mademoiselle, que puis-je faire pour vous ? » me demande t'elle avec un sourire accueillant. ___ « Euh, c'est madame ! » corrigé je avec le peu de courage qui me reste. Je la vois hausser les sourcils, exprimant sa surprise. Mais lorsque ses yeux se posent sur la bague en diamant qui brille autour de mon annulaire, elle fait un sourire forcé et hoche la tête en guise de réponse. ___ « Ah, je m'excuse pour la confusion. » Je me contente de lui répondre par un léger sourire nerveux. J'ai peut-être l'air d'une adolescente, ce qui peut provoquer une confusion chez certaines personnes. J'ai 26 ans. ___ « Que puis-je faire pour vous ? » relance t'elle. Je m'apprêtais à lui répondre mais un appel su
Mon regard se pose ensuite sur les papiers qui se trouvent sur la table basse devant eux. Je distingue très difficilement l'écriture. Je prends une profonde inspiration avant de me diriger au salon. ___ « Bonsoir ! » réponds je, la gorge serrée. ___ « Monsieur Davis est là pour entendre la décision que tu as prise. » m'informe ma mère. Ouais, bien sûre que je m'attendais à revoir cet homme un jour. Même si j'ignorais que ce serait le jour où j'ai le plus besoin de dormir que de parler avec lui. Ma mère insiste son regard anxieux sur moi. J'évite de la regarder et je me concentre à analyser Leonardo davantage. Je remarque un léger sourire sarcastique au coin de ses lèvres. J'ai tenté de trouver une autre issue mais j'ai réalisé que c'était une perte de temps. Il ne nous laisse pas le choix face à cette situation, nous sommes tombées dans ses filets le jour où ma mère a touché à cet argent. ___ « J'accepte ! » lâche je, le coeur meurtri et la gorge plus serrée. Je
Elle expire profondément et se lève d'un bond. ___ « Tu n'as vraiment pas l'air de comprendre la situation. Nous sommes dans une merde et c'est la seule opportunité pour nous de vraiment nous en sortir. » Elle prend la direction de sa chambre à pas furieux. Je l'observe ouvrir la porte de sa chambre et lorsqu'elle est entrée dans celle-ci, elle me lance un dernier regard agacé puis rajoute : ___ « Penses-y ! » Elle disparaît totalement dans sa chambre en faisant claquer fortement la porte de sa chambre. Je roule des yeux, épuisée par tout ce que je traverse puis me renfrogne davantage dans le canapé. *** Le lendemain *** 14 h 10 min Je n'ai pas eu un seul moment de répit cette nuit. Le sommeil refusait de me prendre malgré toutes mes tentatives pour fermer l'oeil. Je n'ai cessé de ressasser la discussion que nous avons eu avec ce Léonardo. J'ai écouté de la musique jusqu'à en avoir mal aux oreilles, dessiner tout ce qui me passait dans la tête, juste pour oub
PVD de Cassandra Ma mère commence à ronger ses ongles pendant que j'essaie toujours de me convaincre que tout ceci n'est qu'un mauvais rêve. Elle se rapproche de moi en mordant ses lèvres comme si elle regrette tout ceci. ___ « Chérie, je... » bégaie t'elle en essayant de me toucher. Je m'éloigne immédiatement pour ne pas qu'elle puisse me toucher et lui lance un regard furibond. ___ « À quel prix, tu nous as vendues là ? » rétorque je avec mépris pour sa personne. Elle ne dit rien. ___ « Tu te rends compte de ce qu'il nous demande ? De se faire passer pour une personne que nous ne sommes pas et ça, c'est puni par la loi. En jouant à la femme de ce pauvre jeune homme, je risque d'écoper une peine d'emprisonnement. » ___ « Léonardo n'est pas un idiot et il sait très bien ce qu'il fait. Cela n'arrivera pas Cassandra, aies confiance ! » insiste t'elle pour que je fasse partie de leur magouille. Je fais quelques pas pour mieux analyser la situation. Et d'un c
Il se redresse du fauteuil et je l'attends racler sa gorge comme si c'est lui qui prendra la parole. Il me prête son attention et son visage sombre me donne des frissons. ___ « Tu vois Cassandra, j'ai un petit frère qui a hérité de tout ce que mon père nous a laissé...enfin, pas tout. Mais 80% de ses biens sont revenus à mon petit frère, c'est injuste n'est-ce pas ? » Je ne vois pas d'où est-ce qu'il veut en venir avec cette petite histoire, néanmoins je reste attentive. En plus, je ne comprends pas pourquoi il m'expose ce problème, qui naturellement, doit se régler en famille. Ne dit-on pas que le linge sale se lave en famille ? ___ « Ça aurait été injuste pour moi si j'avais connu votre père et ses réelles intentions » exprimé je, le fond de ma pensée. Ses sourcils se rétrécissent et son visage se froisse, comme si je venais de dire un truc qu'il ne fallait pas. ___ « Cassie ? » me gronde ma mère. ___ « Oh, désolée ! » fais-je en levant les mains en l
PVD de Cassandra Allongée sur mon lit, une casque aux oreilles et les yeux clos, j'écoute une musique classique. J'imite parfois les chansons et des fois, je me laisse simplement immerger dans les paroles de la musique. Écouter de la musique, c'est l'un de mes moments de détente que j'adore. La musique me permet d'oublier un instant mes chagrins les plus profonds, par contre, je ne me vois pas être une artiste musicienne un jour. Non, je suis passionnée de mode et dessiner est une grande passion pour moi. Je rêve d'avoir ma maison de couture, mes mannequins et exercer mon métier de stylisme. J'entrevois la porte de ma chambre s'ouvrir lentement et je vois ma mère entrer. Je me relève et retire mes casques pendant qu'elle referme la porte derrière elle. Elle avance et vient s'arrêter au milieu de la petite pièce qu'est ma chambre. ___ « J'ai quelque chose d'important à te dire » entame t'elle d'un ton marqué de préoccupation. À voir l'expression de son visage, j'im