Chapitre 158

« Si c’était le cas, cette personne aurait certainement transmis le numéro de plaque d’immatriculation à Sa Majesté. Nous devons agir rapidement. »

« Pas vraiment, il suffit d’envoyer quelqu’un ramener le fourgon à la frontière. Cet homme ne peut transmettre d’informations à personne, je l’ai tué. » Elle disait cela d’une manière si détachée qu’elle faillit me faire la réprimander ; mais je me souvenais de tout ce qu’elle avait enduré. Bon sang, je l’avais quasiment laissée à l’abandon, assistant à l’aggravation de sa situation jour après jour.

« Comment as-tu réussi à tuer un loup-garou ? » Il ne pouvait y avoir d’arme dans le fourgon, donc la question de V était aussi la mienne. Cette fille était vraiment pleine de surprises.

« J’ai tiré dans son œil. Chacun a une faiblesse, que ce soit un humain ou un loup-garou. Personne n’est invincible. »

Notre conversation a été interrompue par Jean qui est entré dans la tente avec son père. Je ne savais pas pourquoi ils étaient là, mais ils av