Arrivées au bureau, Marilyn et moi nous nous dirigeons vers nos bureaux respectifs.
Alors que je continuais mon travail, mon téléphone se mit à sonner. Ne voulant pas avoir à le tenir, je sors rapidement mes écouteurs et les branche à mon téléphone. Je décroche.
~Halo.
~Di' !
~Oui c'est elle.
~C'est Enzo.
~Ha Enzo ! Comment ça va ?
~Bien. Et toi ?
~On se maintient. On ne s’est pas vu depuis quelque temps non? Même si bizarrement on habite au même endroit! Tu vas bien?
~C’est ma faute! J'étais pris entre chercher un appartement et m’arranger dans mon travail. On ne s’est pas vraiment parlé depuis le jour où je t’ai dit pour mon fils.
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PDV extérieur :Le jeune italien et la jeune américaine sortirent du taxi en rigolant non attirer les foudres du chauffeur. Ce dernier, très agacé, se demanda pourquoi il réalisait un travail pareil. Sans doute pour payer la scolarité de ses quatre enfants. Il regarda une dernière fois les jeunes gens avancer vers l'immeuble en riant. Il secoua la tête et se dit que la jalousie n'apporte rien à personne. Donc, laissant le couple avancer, il démarre. Quelques rues plus loin, il arrêta son véhicule et descendit. Il avança dans les rues sombres de Philadelphie avec une appréhension grandissante.
“Today is the day!” comme dirait un des reporter des chaînes de Bingo pour les vieux. Aujourd'hui est le jour où on verra le vrai visage de mon père.J'attends mes parents qui devraient arriver d'un instant à l'autre.Mon cœur bat fort, mes mains sont moites et j'ai la bouche complètement sèche.La sonnette de la maison retentit. Putain ! Voilà, j'avance puis, j'ouvre la porte.Devant moi se tenait ma mère toute souriante avec un grand plat entre les mains, derrière il y avait mon père avec l'habituel regard niais et un jeune homme. Yeux bleus, cheveux blonds, visage bien rasé. Il portait lui aussi un grand plat.-Bonsoir maman ! Papa ! Et
J'aurais donné cher pour avoir une photo du visage de mon père à cet instant précis. Ses yeux étaient exorbités, sa bouche grande ouverte et la peau aussi pâle que la craie. Les fantômes reviennent!Les yeux de mon père manquèrent de sortir de leurs orbites. Ça se voyait qu'il était surpris.-Alors comme ça on ne salue pas son fils ?Ma mère tremblait. Elle ferme les yeux sans doute pour contrôler ses larmes mais, malgré cela, elles coulent. Connor s'avance et arrivé au dos de la chaise de maman, il met ses mains sur les épaules de celle-ci. Elle sursaute. Connor se pencha un peu jusqu'à ce que sa bouche soit près de la joue de ma mère.-Maman. Tu m'as manqué tu sais.
Maman semblait plus apaisée que tout à l'heure mais elle gardait tout de même ce regard meurtrier contre mon père. Ce dernier s'avança vers Connor qui ne bougea pas d'un poil, il se redressa même sur la chaise.Mon père mit sa main dans une des poches de Connor qui écarquilla les yeux comme, pris de panique. Il essaya d'attraper la main de mon paternel mais, ce dernier, anticipant, se retira vivement avec quelque chose dans sa main.-Voila. Il leva sa main en l'air.Connor déglutit et passa sa main dans ses cheveux.-Et là, je vais terminer mon histoire.On regardait mon père qui avait le poing toujours en l'air.-Regarde t
Connor et maman discutent sur le canapé, et moi je suis avec Christopher et Kevin buvait une bière sur une chaise du salon.-Di. Ça va ?-Oui pourquoi ?-Tu n'as pas prononcé un mot depuis que ton père est parti.-Parce que je ne trouve rien à dire tu sais. Il a mal agi. Connor n'avait rien fait. C'était un enfant ! Et pyromane? Il était tout de même. Il devait nous en parler. Ou du moins, en parler à maman. Il n'a tué personne à ce que je sache. Mon père voulait nous protéger mais, il a choisi la mauvaise manière de le faire. Je ne sais pas combien de fois j'ai maudit Connor de nous savoir laisser tomber en fuguant. Je l'ai haïe. J'ai toujours dit que je n'avais pas de frère. J'ai toujours cru qu'il ne nous aimait pas. Je pensais que papa n'ava
Le bar n'était pas spécialement bondé ce soir. Les lumières tamisées créent une atmosphère... secrète je dirais. La musique n'était pas trop forte, ce qui nous permettait, à Terrence et à moi, de parler sans pour autant nous crier dessus. Terrence avait gardé les cheveux de la même manière qu’il les avait fait les autres fois ou je l'avais vu. La coupe de base de tout homme de notre génération. Il porte un maillot blanc, une paire de jeans beige et des chaussures noires.-Je ne suis jamais venu ici avant. Avoua t-il.-Vraiment?-Ouais. Je n'ai pas trop le temps d'habitude. Et le peu de repos que je peux capter, je le passe chez moi.-Et comment as-tu connu l’existence d’
Deux mois se sont écoulés depuis que j'avais embrassé Terrence dans sa voiture, devant chez moi. Deux mois où notre relation à lui et à moi a pris de l'ampleur. Le dîner que j’avais de prévu avec sa famille s’est passé avec sa belle-mère et sa sœur seulement, mon père n’a pas pu se libérer.La neige tombait par petits flocons et je me hâtais dans les rues de Phylli afin de trouver un cadeau pour la fête de Ida qui aurait lieu ce samedi.Mon téléphone sonna dans mon sac alors que je passais la porte d’Illuminate.~Allo?~Salut Di.~Hey Terry, ça va?
Heureusement que j’avais mis une robe et par coïncidence, allait avec la chemise de Terrence. Et mes cheveux, il aurait mieux valu les relâcher non?-Arrête de stresser Diana. Tu es parfaite! Me rassura Terrence pour la énième fois.En plus, ce n’est pas la première fois que tu les rencontres.-Je sais pas cette fois-ci, ton père sera là.-Ne t’en fais pas. Il aboie mais ne mord pas.On arrivait dans une impasse. Sa maison était la dernière. Terrence appuya sur l'interphone et une voix d'homme retentit:-Bonsoir, que puis-je faire pour vous?-Dominique, c'est Terrence.-Bonsoir monsieur.
Deux ans plus tard Toutes les histoires se terminent bien n’est ce pas? Mais c'est tout de même subjectif. Les méchants dans l'histoire ne sont pas tout le temps ceux qu’on voit. Bale n’a pas été retrouvé par la police. Je ne pouvais pas leur donner plus d’information parce que je n’en n’avait pas. Autre qu’il m’a dit qu’on se reverra, en de bons termes cette fois. Il m’a aussi dit qu’il est protégé mais que toute cette histoire est causée par Erin et par sa négligence à lui. Ne pas prendre ses médicaments, vivre de cigarettes et d’alcool a été une erreur qu’il ne commettra plus. Les gens ne seraient pas fiers de ses actions. Il ne m’a pas dit qui, outre le fait que ces gens lui sont chers. En regardant ce coucher de soleil, je me rappelle de ses paroles et de comment il agissait. C'était le Bale que j’ai connu étant petit
Lorsque je me suis réveillée, je vis que Bale était assis devant moi. Je sursaute. -Bonjour la Belle au Bois Dormant. Je ne lui répondis pas. Il souriait. -Tu veux quoi ? -Je t’avais dit qu’elle allait rentrer saine et sauve. Il me lance un bout de papier au visage et sort de la pièce. Encore un peu étourdie par ce réveil très inconfortable. Je m'assois et baille. C’est alors que je remarque le bol de soupe et la bouteille d’eau qui se trouve non loin de moi. J’avais faim. Je bois rapidement la soupe et je descend la moitié de la bouteille d’eau. Je souffle et j’ouvre le journal. Deux semaines et demie. J'espère que quelqu’un me cherche toujours. Ida est partie depuis deux jours, ou trois. Je ne sais plus. Je n’ai pas revu Erin
Point de vue extérieur. L’oiseau a été pris au piège par le chasseur admiratif. Il le contemple à travers sa cage. Le nourri, joue avec lui mais ne le laisse pas sortir. Il a ce qu’il voulait non? Oui était la première réponse, parce qu’elle était la plus évidente. Mais au fond, il n'était pas comblé. Il a imaginé son oiseau venir à lui de ses propres ailes, par la fenêtre. Son bel oiseau rouge. "-Tu vois l’oiseau? -Oui! Il est rouge! -Cette couleur s’appelle Scarlet. ou Ecarlate. Comme tu préfères. -Oh, je croyais que c'était du rouge simple. -Non. Allez, viens. On y va. Viens on se promène.
Retour au point de vue de Connor. -C'est quoi ce Block 45? -C'est assez loin d’ici mais lorsque vous tournez à droite c’est la seule destination plausible a avoir. Il n’y a rien de l’autre côté. Pas de cinéma, de restaurants ou de beaux hôtels. Seulement des logements pour personnes à bas revenus, des petits marchés et des entrepôts vides. -Pourquoi on a jamais entendu parler de cet endroit? Je demande. -Parce que c'est pas son vrai nom. En fait, le Block 45 correspond à la fin de la 45ème avenue. On l'appelle Block 45 parce qu'il y a quelques années, un gang y résidait. Ils faisaient du trafic et tout mais au fond, ils aidaient les défavorisés de la ville. Ils ont sorti 45 familles de la pauvreté avant de se faire démanteler. -Quels genre de person
Je me suis réveillée sur un matelas moisi qui sent la pisse. Je vous jure, si je n'étais pas si angoissé, j'aurais vomi. Il faisait noir et je ne sais pas où je suis. Mes pieds et mes mains sont noués et j'ai un bâillon sur la bouche. Je ne pouvais pas parler et peut-être pas bouger. Je ne savais pas depuis combien de temps j'étais là. Mais la seule chose que je sais, c'est que j'ai peur, peur de la suite.Je ne sais pas quel jour on est. Aucune lumière externe ne pouvait indiquer où j'étais ou encore quelle heure il est. Tout à coup, j'entendis bouger à côté de moi. Mon cœur rata un battement mais continua à cogner fort contre ma poitrine. J'entendis des gémissements puis, cette personne toussa un peu. -Diana. C'est toi ? -Hmm!
Erin et Bale, dans toute leur psychose, avaient préparé un plan qui consistait à séparer Diana et Terrence pour de bon. Le plan de Bale était un peu plus compliqué que juste… les séparer.Il avait reçu comme promis les informations relatant la vie de Diana, de la part d’Erin. Il a donc su que Connor, ce frère perdu depuis tant d'années, revenait en ville. Il allait sans doute entrer en contact avec sa sœur. Il veillerait que cela se fasse.Le jour où l’avion de Connor atterrit, Bale alla à l'aéroport. Avec les talents de maquillages d’Erin, il se faisait passer pour un faux blond avec un accent australien.-Hé, bonjour monsieur!
Tout se passe ensuite très rapidement: Kas et Dam sont à la tête de l'entrepôt et travaillent sous la direction de Gringo, connu maintenant sous le nom de Bale.Ce dernier a complètement changé: il est devenu une personne qu’il pensait être cachée au plus profond de lui pour toujours, qui ne ressortait qu'à la mention de Diana, son amour de toujours ou bien lorsqu’il n’avait plus ses médicaments.Devenir un employé du Boss lui a donné beaucoup plus d’avantages qu’il n’en aurait eu à rester à la tête de l'entrepôt. Il habite un bel appartement dans une partie de la ville qu’il n’a jamais visité avant. Il a beaucoup plus de femmes qu’il n’en avait eu avant, l’argent coule &a
Lorsque les premiers rayons du soleil illuminent le vieux quartier, les dégâts sont encore plus déplorables qu’ils ne l'étaient sous le regard de la nuit. Gringo dormait dans son bureau. Heureusement que l'entrepôt avait des chambres qui contiennent le nécessaire dont il avait besoin. La lettre de Diana qui survécue et son flacon de médicaments sont précieusement gardés dans un coffre en fer, non loin du pied du lit.Il a une brûlure au premier degré sur l’avant bras. Heureusement que ce n'était que ça. Il ne souhaitait pas ressembler à un vieux défraîchis a même pas trente ans.Alors qu’un de ses hommes posait un n
Vincenzo est venu voir Gringo dont le vrai nom était Bale. Et comme Patito l’avait dit, personne ne croyait que Vincenzo était son vrai nom.Il respirait l’argent et le vrai pouvoir. La femme a ses cotes aussi: belle, blonde, fine. Ca se voyait qu’elle n'était pas habituée à ce genre d’environnement. Malgré que l’endroit était propre, tout était terne autour d’elle. Une marchandise de cigares venait de quitter le dépôt - qui devint un grand entrepôt avec le temps- et se dirigeait vers la ville voisine. Gringo s'affairait déjà à préparer le prochain envoie quand Kas frappa doucement à la porte.-Gringo, le boss est là.