BRI, LA FILLE DU MAFIEUX
CHAPITRE 07
Tony
Je viens de rentrer. J'étais tout excité à l'idée de voir Bri. Ses longues journées qui se ressemblent me fatiguent. Cette vie me saoule très souvent mais je me console avec le bonheur que me procure tout l'argent que je touche.
J'entends des éclats de voix.
Qui ça peut bien être ?
J'avance et tombe nez à nez sur Auriana qui lève la main sur ma fille. Elle est à deux doigts de lui asséner une gifle.
Je n'en reviens pas.
J'essaye tant bien que mal de retenir ma colère.
Ma voix est rude et dure.
Elle se retourne, me voit et se décompose.
Elle se met à sangloter. Décidément, elle ne s'arrête jamais celle-là. On dirait un distributeur automatique de larmes.
Moi: tu lèves la main sur ma fille?
Elle balbutie.
Auriana(la voix entrecoupée): … non chéri,..elle m'a insulté… elle m'a manqué de respect..je…
Je la coupe d'un ton sec et sans équivoque.
Moi: tu n'as pas le droit de lever la main sur ma fille, ma fille unique. Tu n'as aucune idée de ce qu'elle représente pour moi.
Bri ne dit rien. Elle observe la scène, calmement.
Auriana : je suis … je ne.
Elle ne fais que pleurer.
Moi: Ecoutes-moi bien. Je ne tolère pas le fait qu'une quelconque fille traite ainsi mon trésor. Tu peux quitter les lieux. Elle essaye de protester.
Le regard froid que je lui lance la stoppe sur le champ. Normal, elle ne m'a jamais vu dans cet état.
Elle se décide à partir.
Moi(m'adressant à elle): une dernière chose… je voulais faire les choses lentement mais je serai clair : Toi et moi c'est fini.
Elle éclate en sanglots. C'est tellement bruyant que ça en est désagréable. On dirait qu'elle a appris la mort de quelqu'un.
Moi: Dégages de chez moi. Ne m'oblige pas à être plus désagréable que ça.
Elle se décide enfin à partir.
Je laisse ma malette tomber sur le canapé.
Je desserre impatiemment ma cravate.
Je me retrouve seul face à Bri qui est visiblement très en colère.
Moi : Désolée chérie.
Bri : Désolé? Papa, tu es désolé ? Mais comment fais- tu pour sortir avec ce genre de filles?
Je ne sais même pas quoi répondre.
Elle continue.
Bri : Aussi loin que je me souvienne je ne t'ai jamais mit dans pareille situation avec un soi-disant petit ami.
À l'avenir, évite de me faire vivre ce genre de choses. S'il te plaît !
Moi: je suis désolé. Tu as parfaitement raison.
Elle se lève, elle prend la direction des escaliers.
Je l'interpelle
Moi : Bri, tu ne veux pas rester avec moi dîner, me tenir compagnie ?
Bri: Non, j'ai sommeil.
Elle monte les escaliers.
J'entends sa porte se fermer dans un bruit sourd.
Je sais que d'habitude, elle m'aurait tenu compagnie mais elle est fâchée.
Je la comprends. Je dois arrêter de laisser n'importe qui entrer dans notre quotidien.
Je n'en reviens pas qu'Auriana ait osé faire ça. Elle est un peu trop culottée. Je me sens quand même très soulagé. C'était un bon prétexte pour me débarrasser d'elle. Je pensais déjà à comment finir avec elle. Je remercie le ciel.
Je m'assieds à table et Angela me sert.
Je mange dans le silence absolu.
Angela est un vrai cordon bleu.
Maintenant que j'y pense elle n'a que des qualités.
Elle est debout en silence près de la table à manger attendant que je finisse et qu'elle débarrasse.
Je l'observe, je veux tenter une nouvelle approche mais celle de la dernière fois m'en dissuade.
Quelques minutes plus tard je finis mon dessert.
Je rentre m'enfermer dans mon bureau.
Je suis pensif, je pense à ma vie et à mes objectifs.
Je m'endors adossé dans le fauteuil.
Marco
Assis dans l'unique fauteuil du séjour de mon appartement, je réfléchis.
Il est 10h du matin et je reviens d'une vente de substances illicites dans une banlieue de bas quartier. La situation est tellement imprévue que j'en ris.
Mon téléphone sonne. Je décroche
Moi:Oui allô patron!
-Nicholas, comment tu vas
Moi: je me porte très bien.
-Ta mission sous couverture ça se passe bien ?
Moi: oui ça va patron, juste que c'est la première fois que nous avons affaire à ce genre d'énigme.
-Oui je sais, c'est pourquoi tu as été mis sur le coup.
Moi: C'est une mission très compliquée. Je reviens juste d'une vente de substances illicites . En temps normal, j'aurai coffré ces dealers de pacotille. Et là je collabore avec eux.
-Tu n'as pas vraiment le choix. C'est la vie de policier qui est comme ça.
Moi : oui patron.
-Tu as des nouvelles de Carlinda ?
Moi: oui je suis intervenu récemment dans une opération pour le compte de sa mission à elle.
-D'accord, je vous prie de rester le plus professionnel possible.
Moi : Ne vous inquiétez pas boss.
-Ok, bye.
Moi: Bye patron.
Je raccroche.
Vous l'avez compris. Oui je ne m'appelle pas Marco. Je m'appelle Nicolas Sanchez, lieutenant de police.
Je suis en mission sous couverture.
J'interviens dans le département du treize. Nous disposons de forces d'intervention spéciales.
Nous sommes actuellement sur plusieurs affaires très difficiles.
Ça fait des années que nous sommes à la recherche de celui qui est à la tête du cartel de la Côte Est. Personne ne connaît son identité.
Nous avons régulièrement établit le rapport avec le richissime homme d'affaires Tony Smith mais nous n'avons jamais pu trouver de preuves incriminantes. Depuis sept ans de carrière, c'est la première fois que je tombe sur une affaire aussi difficile à résoudre.
Il a été très, alors là très difficile de m'infiltrer dans leur service. Tony SMITH est un homme à cheval sur ses mesures de précaution.
Depuis que je suis avec eux, je comprends pourquoi on a jamais pu l'intercepter.
Il a un système de sécurité et de précaution très développé.
Ce poisson vaut effectivement tout ce remue ménage : Oui je l'admettre,Tony Smith est redoutable.
C'est un véritable génie et un as.
Mais je persévère, je l'aurai. Je l'aurai.
Ramona
Seule dans ma chambre, couchée sur mon lit, je pense à Bri.
La pauvre ! Elle ne mérite pas tout ce qui lui arrive dernièrement. C'est une fille en or et d'habitude très joyeuse.
L'arrivée de sa mère l'a complètement bouleversé.
Je souhaite sincèrement qu'elle puisse trouver des réponses à ses questions. Je souhaite vivement qu'elle retrouve le sourire.
On frappe à ma porte.
-C'est qui?
Maman : c'est moi ma chérie. Il y a Dave qui est en bas et qui veut te voir.
-Ohhh! Dis-lui de monter, je suis vraiment occupée avec tous ces cours.
Elle descend les marches de l'escalier, sûrement pour donner ma réponse à Dave.
J'arrange vite mes cheveux et ma tenue.
On retape encore à ma porte. Cette fois-ci c'est Dave.
Je l'observe très fringuant, il est dans une belle veste de couleur grise. On dirait que le couturier l'a fait sur mesure pour lui.
-Coucou chérie
Moi: Mon cœur, comment vas-tu?
-Je vais super bien et toi
Moi: à part les cours volumineux et interminables ça va aussi. Ta journée s'est bien passée ?
-Oui, super bien. (Il jette un coup d'œil à mes documents). Tu lis quoi?
Moi : oh! Ça c'est rien d'important : des cours sur l'anatomie.
-Fais voir. Il y jette un coup d'œil rapide.
Moi: A propos, tu sais, le prof d'anatomie, il est trop drôle je t'assure. Il nous fait rire constamment. En tout cas avec lui on ne s'ennuie pas.
Il fait une moue.
-Humm, j'aime pas trop ça .
Moi: mais quoi?
-Ton style de mecs ce sont les mecs drôles.
J'étouffe un rire.
Moi: et puis?
-Bah faudrait pas qu'il commence à te séduire quand même.
Moi: … Dave ! Il a soixante ans.
-Même si….
Moi: Je n'aime que toi et tu le sais.
-Mais je ne suis pas rassuré. Je fais quoi moi si un mec quelconque t'arrache à moi? Je ne peux pas vivre sans toi. Je n'imagine même pas ma vie sans toi.
Moi : mais qui te parle de tout ça. Toi et moi on est ensemble depuis bien longtemps et crois moi ça ne va pas finir de sitôt.
-Ah ouais?
Moi: Oh que oui !
Il s'approche de moi et m'embrasse.
La chaleur monte.
Moi(le stoppant): Non, petit coquin. Maman est là, elle pourrait nous surprendre à tout moment.
Il s'exécute et va s'asseoir sur une chaise.
Moi: ta journée c'était comment ?
Dave: pas mal tu sais, on est très pris dernièrement mais on arrive à gérer la pile de dossiers qui nous encombre.
Moi: c'est pas trop ennuyeux ?
Dave : Non non. On s'amuse bien mais c'est quand même très fatiguant. Je pense me réorienter dans un autre secteur d'activité. J'attends juste d'économiser assez de fonds.
Moi: Je te soutiens mon cœur. Tu vas y arriver.
Dave : Merci chérie.
Moi: Comment vont tes frères ?
Dave: ils vont très bien chérie
Il me regarde et sourit.
Moi: Quoi ?
Dave: Rien, je pensais au fait que j'ai sacrément de la chance de t'avoir.
Moi: Ooh chérie ! Moi j'en ai encore plus tu n'as pas idée.
Nous nous faisons un câlin, l'un de ses câlins interminables dont nous avons le secret.
Dave
Ah Ramona! Ramona c'est la femme de ma vie. C'est la fille de mes rêves.
On s'est rencontrés dans un parc. Elle avait les écouteurs en oreille et des tonnes de livres sur ses cuisses. Elle était concentrée par ses cours.
Je l'observais de loin.
J'ai été frappée par sa beauté et ensuite par son intelligence. De belles filles comme ça qui s'intéressent autant aux cours, c'est très rare.
Elle avait laissé tomber un de ses livres. Je me suis approché d'elle. Je l'ai ramassé et le lui ai tendu.
Elle a répondu merci.
On s'est ensuite rencontrés deux ou trois fois toujours dans le même parc.
On s'est liés d'amitié.
C'était une très belle amitié. On était devenus des meilleurs amis.
Mais curieusement personne parmi nous n'a su faire le premier pas. Chacun attendait l'autre, banalement on a fait un an et demie d'amitié.
Et vint le jour où j'ai pris mon courage à deux mains et je me suis lancé.
Aujourd'hui on est en couple et c'est le plus beau cadeau de Dieu.
L'intégration avec sa famille était très difficile au début. Je viens d'une famille modeste donc son père ne l'a pas vu d'un très bon œil. Il pensait que j'étais un de ces arrivistes.
J'ai dû quitter l'école très tôt pour prendre soin de mes deux jeunes frères puisque je suis l'ainé
Sa mère, contrairement à lui, m'a tout de suite adopté. Elle dit venir également d'une famille modeste. Le feeling s'est bien passé et nous voilà aujourd'hui à deux ans de relation.
Je suis fier de nous et de tout ce que nous accomplirons ensemble.
Karlo
Assis sur le fauteuil incliné du séjour, j'ai les yeux posés sur la télévision devant moi. Elle est allumée mais je ne suis rien. Mes pensées sont éparpillées mais vont dans un seul sens. Mes pensées sont pour une seule personne :Bri.
Je ne peux me résigner à perdre Bri. Tout allait bien. J'allais l'avoir.
J'ai eu beaucoup de mal à la séduire. C'est une petite chose compliquée. J'ai dépensé une fortune pour me faire comparer par elle.
Elle avait l'air d'être tombée sous mon charme. Qu'est ce qu'il y a bien pu se passer? J'ai besoin de comprendre, j'ai besoin de véritables explications.
J'ai mis mon homme de main sur l'affaire, j'ai vraiment besoin d'explications.
Mon téléphone sonne.
C'est lui.
Je décroche.
-Allô patron ?
Moi: oui j'attends de bonnes infos
-Les nouvelles ne sont pas bonnes.
Je sens la colère monter.
Moi: Parle, je t'écoute.
-Eh bien, mademoiselle Bri voit quelqu'un ces derniers temps.
Moi: Je m'en doutais. Quelle est son identité ?
-C'est la nouvelle recrue : Marco.
Je sens mon souffle augmenter, ma respiration s'accélère. Non, pas ce rat de caverne!
D'un geste vif et méthodique, je balance tout ce qui se trouve sur la table devant moi. Les objets s'éparpillent sur le sol dans un vacarme assourdissant.
Karlo Quoi!? Non je n'en reviens pas. Je savais qu'elle avait commencé par voir quelqu'un d'autre parce que c'est une fille difficile à contenter et qui se lasse vite. Je pensais à un gosse riche comme elle ou tout au moins un gars plein aux as qui en vaut la peine. Je n'ai jamais imaginé ce larbin. Je me mets à crier. -Non,non,non, ce n'est pas possible. Je continue à jeter au mur tout ce qui me passe sous la main. Je me sers un peu d'alcool pour calmer mes nerfs. Je vais me charger de lui personnellement. J'avale une dernière gorgée d'alcool.
BriJe reste quelques instants debout à regarder le téléphone.Je ne comprends pas ce qui m'arrive parce que mon cœur bat vigoureusement.Je me décide enfin à lui répondreMoi: cc, comment tu vas-Je vais bien et toiMoi: bien aussi merci.-Alors, je voulais juste te passer un coucou parce que nous sommes à présent collègues.Je souris.Moi: Effectivement, tu as parfaitement raison.-Voil&ag
BriPour toute réponse, j'acquiesce.-D'accord papa.Il me sourit et je rentre dans ma chambre.J'informe Marco par message de ce que le déchargement aura lieu demain. Il ne répond pas.Je vais prendre ensuite une bonne douche. Je mets mon pyjama et me couche dans mon lit.Je reçois un appel de Ramona.-Coucou chérie, tu es bien rentrée aujourd'hui ?Moi: oui chérie. Je suis même sortie dîner après.
BriDans l'habitacle, un vent frais remplit le vide.Nous ne parlons pas, Marco et moi. J'ai la gorge nouée. Est ce toujours lui qui me fait cet effet ? Ou c'est le malentendu d'hier ? Je n'en ai pas la moindre idée.J'ai remarqué comment il était habillé, de manière sobre et posée.Il est tout de noir vêtu comme moi. On aurait dit qu'on s'est entendus.Il me jette un coup d'œil furtif.Je fais pareil. Nos regards se croisent mais personne ne dit toujours rien.Il finit par rompre le silence
TonyJe reviens sur mes pas. Une taupe, ici avec moi ? Avec le système de sécurité et de précaution sans faille avec lequel je fonctionne depuis des années ?C'est incompréhensible.Je le fixe droit dans les yeux.J'attaque de but en blancMoi : C'est toi?Il s'étouffe.-Patron, non….. non. Je suis avec vous depuis des années, si je ne vous ai jamais trahi auparavant, pourquoi maintenant?Moi: Je ne sais pas, à toi de me le dire.
MarmaraAssise face à Angela, je l'entend dire qu'elle est amoureuse de Tony depuis plus d'une vingtaine d'années.Moi : D'accord c'est bien.Angela (confuse): C'est tout?, Tu n'es pas contre ?J'éclate de rire.Moi : Et pourquoi le serais-je?Angela : Tony a été ton premier et ton plus grand amour… je me disais que peut-être que tu l'aimais toujours.Je n'en reviens pas. Je suis éberluée.Moi : Comment tu peux penser p
BriJe croyais être en train de rêver mais non. Tout ceci est bien réel.Moi : Comment? Tu es enceinte ?Ramona : OuiMoi : Depuis combien de temps ?Ramona : Un mois et demi.Moi : Et c'était prévu, tu t'y attendais ?Ramona : Non, ce n'était pas prévu mais j'ai eu un moment d'imprudence. Voilà c'est arrivé, et j'en suis très contente.Moi : Je suis contente pour toi aussi. Je vais devenir tata.
AngelaJe toque à la porte de Monsieur Tony. Il me dit d'entrer.Monsieur Tony : Ohh! Angela, qu'y a-t-il ?Moi : Je voudrais vous parler,patron.Monsieur Tony : Oui je t'écoute. Entre.J'hésite. Je ne sais pas si je dois lui avouer mes sentiments ou inventer n'importe quoi et ressortir de son bureau.Je prends mon courage à deux mains et me lance.Angela : Je… je suis amoureuse de vous patron.Il est étonné.
Bri Nicholas agenouillé devant moi, je revois toutes ces phases par lesquelles on est passés. Un couple ce n'est pas uniquement des moments de pur bonheur. Il y a inévitablement des moments de crise et la force d'un couple réside dans sa manière de surmonter ces épreuves. Moi : OUI, OUI, OUI, je le veux. Un tonnerre d'applaudissements résonne. Nicholas me prend par la hanche et me fait tournoyer. Il tourne tellement que le vertige me prend. Nous avons failli tomber. Sa joie est intense, je le sens, je le sais. Des baisers à n'en point finir.
Bri L'émotion me consume. Il est devant moi. Nous avons passé énormément de jours séparés. Curieusement, je ne lui ai pas fermé la porte au nez. Je ne sais pas ce qui me retenait d'ailleurs. Mais le voir debout, là devant moi, m'a réchauffé le cœur. Ramona crit de la cuisine. -Bri, qui est-ce ? Son attitude me fait rire. Elle pense vraiment que je n'ai pas vu clair dans son jeu? Je laisse la porte ouverte et me dirige vers la cuisine. Nicholas entre aussi et ferme la porte tout en
RamonaIl est huit heures du soir. Je viens tout juste de rentrer de ma sortie avec Bri et sa mère.Franchement, sa mère est un ange.Elle a une personnalité très joyeuse et a le cœur sur la main. Je l'adore tout simplement.Dave aussi vient de rentrer.Moi : bébé, je suis en haut.Dave : d'accord chérie.Il monte ensuite et nous nous mettons à discuter dans notre chambre.Dave : comment s'est passée ta sortie entre filles?
Tony Bri vient de me dire qu'elle ne veut plus continuer à travailler avec moi. Je sais pertinemment que je suis dans l'illicite mais c'est tout ce sur quoi je me suis reposé durant ces dernières années. Certes je suis devenu moins colérique et sanguinaire mais je ne suis pas pour autant devenu un disciple de Jésus. Personne n'est parfait et voilà mes imperfections à moi. Moi : Mais, chérie…. Bri : Il n'y a pas de mais qui tienne papa. Ce n'est pas une suggestion. Je t'informe juste. Il y a une minute de silence. Moi : chérie, tu sais que c'est ce que nous avons toujours fait.
Nicholas Je n'avais pas la moindre idée de ce qui se passait autour de moi. C'était bel et bien Tony Smith devant moi. Il me pousse sur le côté et rentre dans mon appartement. Tony : Merde ! Tout ce qui est dans cet appartement empeste l'alcool. Tout est sale, le ménage n'a même pas été fait. Il était accompagné d'un homme qui est aussi rentré dans l'appartement. Moi (la voix toujours saoule) :... J'aime votre fille … ne venez pas me dire de la laisser .. je… Tony : Je n'ai jamais vu quelqu'un autant saoul. Jordan, prépares son bain avec de l'eau tiède. I
TonyJ'ai l'impression de rêver à cause de ce que je viens d'entendre.J'aurai réagi différemment si ça avait été plusieurs jours plus tôt mais je ne sais pas si c'est le fait d'avoir frôlé la mort mais mon tempérament colérique c'est considérablement adouci.Moi (sous le choc): ce jeune homme très intelligent que j'ai même failli adopter tellement il s'y prenait bien ?Bri : Oui papa, c'est lui. Et ce n'est pas tout.Moi (dubitatif) : Qu'est ce qu'il y a encore ?Elle hésite.
KarloBingo! Tout se passe comme prévu.Je viens d'envoyer à Bri les photos qu'avaient prises mon homme de main lorsque cette Carlinda essayait malgré elle d'embrasser ce garnement dans son appartement.Je les lui ai envoyées d'un numéro inconnu.Elle ne m'a pas répondu mais elle les a vu.Je suis tellement content. Je n'aurai jamais imaginé que les choses se passeraient aussi favorablement.Le caractère colérique et précipité de Bri m'a beaucoup aidé.Ça aurait été une personne qui r&
BriJe n'arrive pas à me contenir. Je commence par lui donner des coups avec ma main.Il ne réagit pas. Il me laisse faire.Je lis de la culpabilité sur son visage.C'est ce qui me détruit le plus j'aurais voulu que ce soit une blague de mauvais goût.J'aurais voulu que ce soit faux.Je lui donne de grands coups avec mes mains.Le plateau garni de nourriture que j'ai préparé glisse du lit et tombe sur le sol.J'ai toujours cette maudite carte en main.Je m'
MarcoJe gratte mes deux yeux de mes mains. Tellement je suis sous le choc.Bri, chez moi ?Mais comment a-t-elle fait pour trouver mon appartement ? C'est la première fois qu'elle vient ici.J'en perd mes mots.Moi : …. Euh... comment as- tu trouvé mon adresse ?..Elle me coupe la parole.Je sens dans le timbre de sa voix de la colère.Bri : C'est tout ce que tu trouves à dire?Elle m'intimide. Je ne sais même pas quoi faire. Je sa