Olivier à côté, voyant cela, a chuchoté doucement : « Damien, et si on se reposait un peu ? »Damien a fait rapidement un geste pour interrompre ses paroles : « Ne parle pas ! »Olivier s'est tu immédiatement, levant les yeux vers Léa.Léa restait calme tout au long, sans aucune expression superflue sur son visage. Même si cette partie d'échecs impliquait son destin, elle ne montrait aucun signe de panique.Olivier a soupiré intérieurement : Tu vas regretter plus tard. « Tu es allé trop loin cette fois-ci », a intervenu Damien, interrompant les mouvements de Léa : « J'ai mal joué cette étape, je regrette un mouvement. »Il a replacé ses pièces en position tout en ajoutant froidement : « C'est à cause de ce type, Olivier, qui me dérange à côté de moi et perturbe ma concentration. Léa, je regrette un mouvement, ça te va ? »Léa n'a rien dit, mais son expression disait : « Qu'en penses-tu ? »Le visage de Damien montrait quelques signes d'impatience. Après tant d'années de jeu d'éch
Les gens autour, voyant cela, se sont également agenouillés en criant d'une seule voix : « Patron ! »Olivier, voyant cette scène, n'était pas du tout convaincu. Tous ses frères reconnaissaient Léa comme leur patron. Comment pourrait-il continuer à bien s'en sortir à l'avenir ? « Olivier, qu'est-ce que tu attends encore ? Ne tarde pas à t'agenouiller ! Implore le patron correctement pour te laisser une chance de survie », a réprimandé Damien.Olivier, bien que profondément insatisfait, a baissé la tête à contrecœur après avoir réfléchi un moment.Léa, elle, était un peu surprise. Elle n'avait jamais pensé que Damien serait si fiable !Il a tenu parole ! Cela méritait vraiment d'être salué. « Relevez-vous tous ! » Damien, voyant cela, a demandé à ses hommes de se relever.Ensuite, un des subordonnés, prenant l'allure d'un subalterne, s'est approché et a dit : « Patron, désormais, nous te suivrons tous. En ce qui concerne ce qu'Olivier a fait la dernière fois, tu peux décider de la m
Léa a hoché docilement la tête : « Rassure-toi, Enzo, j'ai compris. » « Eh bien, maintenant que Damien est prêt à se prosterner devant toi, cela facilitera beaucoup les choses à Océville à l'avenir. »Sur ce point, Léa ne l'avait pas anticipé.À ses yeux, elle venait à peine d'accepter un petit frère à contrecœur.Cependant, elle ne savait pas que cet acte insignifiant aujourd'hui avait déjà provoqué un tumulte au sein de la pègre d'Océville.Sylvie, quant à elle, restait totalement ignorante.En ce moment même, elle était assise dans une loge VIP d'un hôtel, en train de se préparer. Après s'être parée de ses plus beaux atours, un sourire satisfait est apparu sur les lèvres de Sylvie.À cet instant, on a frappé à la porte de la chambre. Sylvie s'en est réjouie et s'est levée précipitamment pour ouvrir : « Chéri, tu es enfin venu. »La porte s'est ouverte.Est apparu le visage familier d'Olivier, mais aujourd'hui, à la différence des autres jours, il était accompagné de quelques hom
Quelles que soient les supplications de Sylvie, Olivier est resté inflexible.Finalement, il l'a repoussée même violemment. « Quelqu'un, attachez-la pour moi », ordonne Olivier à la porte.Cependant, après un moment, personne n'est entré toujours.Olivier a froncé les sourcils, plein de perplexité. Il s'est dirigé vers la porte et l'a ouverte lui-même : « Je vous ai dit d'entrer et de ligoter cette femme, vous ne pouvez pas entendre ? »Mais avant qu'il ait pu finir sa phrase, il s'est trouvé soudainement confronté à un regard profond.L'homme a dégagé une aura puissante, opprimante de manière invisible. « Pierre, que fais-tu ici ? »Pierre n'a pas répondu à ses paroles. Il a fait un pas en avant et entre directement. Quand Sylvie a vu Pierre, elle s'est précipitée : « Pierre, tu es venu ? Sauve-moi, sauve-moi ! »Pierre s'est arrêté.Il l'a regardée de haut en bas sans la moindre pitié, mais plutôt avec du dégoût. « Pierre, tu n'es pas venu pour elle, n'est-ce pas ? » s'est enten
Il a continué : « Si tu veux que je dise la vérité, ce n'est pas impossible. » « Mais tu dois me promettre de me faire quitter Océville et de me donner une grosse somme d'argent, assez pour le reste de ma vie. » « D'accord ! »Sylvie était extrêmement surprise. Elle n'avait jamais pensé que Pierre irait aussi loin pour Léa. « Pierre, si j'avais su, pourquoi aurais-je agi ainsi ? » « Inutile de parler, Sylvie, ma patience a ses limites. »Sylvie a secoué légèrement la tête. « Pierre, je ne suis pas idiote ! Je ne te dirai pas maintenant. Après tout, si je te le dis, comment pourrais-je partir ? » « À moins que tu me conduises personnellement à la frontière. Une fois là-bas, je te dirai la vérité de ma propre bouche. »Pierre n'a rien dit, se contentant de la regarder avec dédain. « Dans ce monde, personne n'a encore réussi à me menacer, Pierre. »Après avoir parlé, il a ignoré complètement l'expression choquée de Sylvie et a ordonné aux gardes du corps d'entrer. « Confiez-la à
Léa a baissé les yeux, elle n'a rien dit.Pierre a continué : « Je sais que Sylvie t'a fait beaucoup de mal. Elle recevra la punition qu'elle mérite pour tout cela. » « Je sais aussi que tu te demandes pourquoi j'ai sorti Sylvie de prison, mais n'est-ce pas pour aujourd'hui ? »Entendant cela, Léa a relevé les yeux et a regardé Pierre. « Pierre, merci beaucoup pour tout ce que tu as fait, mais cela n'a plus aucun sens. »Pierre a paniqué. « Léa, comment cela peut-il ne plus avoir de sens ? »Léa ne lui a pas répondu, mais elle savait clairement au fond de son cœur. Même si autrefois la relation entre Pierre et Sylvie était claire et honnête, les blessures qu'il lui avait infligées étaient irréparables.Le crash aérien l'a fait voir Pierre sous un jour nouveau et elle s'est réveillée, ne commettant plus les mêmes erreurs.Elle a dit alors : « Pierre, les blessures dans une relation ne peuvent pas être apaisées en quelques paroles. » « Cette relation, je l'ai déjà laissée derrière m
« Papy a su que tu es rentrée, il a spécialement demandé à la cuisine de préparer les plats que tu aimes. »Le visage de Léa s'est illuminé d'un sourire. « Je suis vraiment chanceuse ! » « Tu es vraiment une gourmande ! » a plaisanté Théo. Les deux frère et sœur ont parlé tout en montant dans le véhicule prévu par la famille.Le domaine de la famille Leroy couvrait plusieurs milliers de kilomètres carrés, et il faillait une dizaine de minutes en voiture depuis la piste d'atterrissage jusqu'au manoir principal.Une fois à la maison, les domestiques attendaient déjà devant la porte. En voyant Léa, ils ont salué respectueusement : « Bonjour, Mademoiselle ! »Léa souriait en signe d'approbation, puis est entrée.De retour à la maison, les trois frères de la famille Leroy étaient réunis. Baptiste était ravi et a parlé longuement à Léa, du dîner jusqu'à dix heures du soir. Léa a baillé plusieurs fois d'affilée, et ce n'était qu'à ce moment-là que Baptiste lui a permis de se reposer : « B
Les vêtements étaient juste à sa taille, parfaitement en accord avec son style. « Troisième frère, tu as toujours un excellent goût. »Jean, flatté par les compliments, se sentait sur un petit nuage. « Les vêtements que je choisis te conviennent toujours parfaitement. »Léa a répondu d'un ton taquin : « Tu seras sûrement très gentil avec ta future femme ! »Jean l'a rapidement stoppée : « Léa, je suis encore célibataire, ne dis pas n'importe quoi. »Léa a éclaté de rire : « Quoi, tu es gêné maintenant ? » « Allez, il est temps de partir. »Pour éviter d'être reconnu par les fans dans la rue, Jean s'est déguisé un peu avant de conduire sa voiture de sport impressionnante avec Léa.Ils se sont rendus à la rue commerçante la plus célèbre de la région, un véritable paradis du shopping de luxe.Cet endroit combinait des restaurants haut de gamme et des boutiques de luxe, en faisant le choix idéal pour une journée de shopping.Léa est descendue de la voiture en premier et a attendu que
Pierre a senti clairement que l'atmosphère avait changé après avoir posé cette question.Les pensées de Léa étaient également transportées très loin. Après un moment, sa voix a résonné lentement : « Cela fait trop longtemps, je ne me souviens plus. »Une lueur de déception a passé dans les yeux de Pierre. « Est-ce que tu ne te souviens pas, ou est-ce que tu ne veux pas te souvenir ? »Léa a eu un léger rictus, puis a levé les yeux vers lui. « Pierre, peux-tu dire la vérité pour une fois ? Toi et Océane, quelle est votre véritable relation ? » « Je dis que nous n'avons aucune relation, me crois-tu ? » a dit Pierre avec une pointe d'auto-dérision. Il était un temps où le grand Pierre se retrouvait dans une telle humilité, vraiment ? « Léa, si tu insistes pour enquêter davantage, tu dois être prête pour ce que tu pourrais découvrir. Je te le rappelle seulement pour éviter que tu ne sois blessée. » « Pierre, tes paroles sont un peu risibles. Protéger mon nom tout en faisant des chose
Léa avait vraiment envie de refuser.Mais les paroles de Pierre étaient trop séduisantes. Savait-il quelque chose pour apparaître ici ?Léa ne lui a pas répondu directement, mais a regardé Enzo devant elle.Après avoir réfléchi un moment, elle a dit : « Je t'envoie ma localisation. » « D'accord. »Après avoir raccroché, Léa voulait expliquer quelque chose, mais Enzo avait déjà compris ses pensées. « Léa, fais ce que tu as à faire. »Léa était surprise, puis a hoché légèrement la tête.Moins d’une heure plus tard, Pierre est arrivé. En voyant Léa, une légère surprise, presque imperceptible, est apparue dans ses yeux. Albert, qui le suivait de près, a salué en premier : « Léa ! » « Albert, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu. »Son ton était inchangé, ce qui a surpris Albert. Leur statut avait radicalement changé, mais Léa ne le regardait pas avec mépris.Cela a réchauffé le cœur d'Albert. « Pierre, installe-toi ! »Léa a dit poliment. Il y avait une étrange distance entre eux,
Enzo et René ont échangé un regard. « Même avec la meilleure chirurgie esthétique, pour traiter les brûlures, il est impossible de retrouver complètement l'état initial de ses tissus. Il y aura sûrement quelques cicatrices. »Léa était également consciente de cela. Elle a baissé les yeux et a pointé le dossier médical dans sa main. « Ici, il y a aussi un problème. »René était curieux. « Belle-sœur, quel est le problème ? »Léa souriait. « Le groupe sanguin est différent ! J'ai déjà vu le rapport médical d'Océane lors de son inscription à l'école, il indiquait le groupe sanguin B. Mais si vous regardez ce dossier médical, il affiche un groupe sanguin O. »René n'avait pas remarqué ce détail. « Est-ce que l'hôpital aurait pu faire une erreur ? »Léa a secoué légèrement la tête. « Même s'ils ont fait une erreur, cela ne pourrait pas être aussi fortuit ! »Les doutes de Léa se sont approfondis. « Enzo, je reste sceptique. Est-ce que la personne en opposition avec nous maintenant, O
« Pierre, qu'est-ce qui se passe exactement ? Vous aviez dit que vous aideriez Léa à obtenir justice, non ? Comment en sommes-nous arrivés là ? »Une série de questions d'Albert s'est abattue sur Pierre, qui est resté silencieux un moment. « Pierre, qu'est-ce qui se passe exactement ? »Pierre n'a rien dit, s'est contenté de lancer : « Albert, rentrez chez vous ! »Albert s'est pincé les lèvres, ne pouvant que se résigner. Quand ils sont arrivés, Pierre était catégorique sur le fait qu'il voulait obtenir justice pour Léa, mais maintenant, il semblait avoir été profondément affecté.Cela a suscité encore plus de curiosité chez Albert.Que lui avait dit Océane exactement pour changer à ce point son attitude ?Pierre a soudain demandé : « Léa est-elle rentrée ? »Albert a répondu rapidement : « Pierre, pour le moment, Léa est toujours en Colombie et n'est pas rentrée. »Pierre a réfléchi un moment. « Réservez un vol pour la Colombie. »Bien qu'Albert soit perplexe face à cette décisi
Pierre a secoué légèrement la tête, pensant qu'il avait probablement mal compris.Il a dit ensuite : « Océane, peu importe vos intentions, ou ce que vous voulez faire, j'ai une seule exigence : ne faites pas de mal à Léa ! »Océane a éclaté de rire, son rire était pénétrant, donnant des frissons involontaires. « Pierre, dire cela maintenant c’est trop tard », a déclaré Océane en fixant intensément Pierre. Ses paroles ont surpris tout le monde. « À moins que Pierre ne m'épouse ! Peut-être que je considérerais épargner Léa cette fois-ci. Sinon, je ne montrai certainement pas la moindre pitié. »Pierre a ricané. « Tu oses me menacer ? Toi, tu en es digne ? »Son regard initialement indifférent a laissé entrevoir une froideur mortelle. Puis, il a fait signe à Albert, qui se tenait non loin, de s'approcher et lui a remis une pile de documents qu'il a tendu devant Océane. « Océane, je pensais résoudre ce problème pacifiquement avec toi, mais apparemment, j'ai agi inutilement. Puisque t
Enzo a esquissé un sourire léger et a serré silencieusement la main de Léa. « Cette question me titille aussi, mais nous découvrirons certainement quelque chose d'anormal. »Pendant ce temps, à Océville.Océane était allongée près de la plage, profitant du bain de soleil. Elle tenait un verre haut rempli d'un liquide rouge et le faisait osciller de manière détendue entre ses mains. « Pierre, pourquoi avoir l'air si sérieux ? Asseyons-nous plutôt et prenons un verre ensemble. »Pierre l'a regardée du haut de sa position. Cette femme, même avec un visage extrêmement étranger, lui a donné étrangement une sensation familière. « Océane, faisons un marché ! » a dit Pierre sans détour, son ton dénué de chaleur inutile.Océane souriait en levant les sourcils. « Pierre est plutôt direct. Je me demande juste dans quelle position et avec quel statut il vient me voir aujourd'hui. Je me souviens que tu as déjà divorcé de Léa il y a longtemps. »Pierre n'avait pas l'intention de perdre du temps
Enzo n'a rien dit, mais s'est contenté de sourire légèrement, laissant apparaître une courbe subtile sur ses lèvres. Cependant, sa main posée sur le côté trahissait ses émotions.Il fixait l'écran d'ordinateur devant lui, ses yeux s'assombrissant peu à peu. Ces données et images n'étaient pas le fruit de ses propres recherches, mais plutôt celles de quelqu'un qui les lui avait délibérément envoyées.Malheureusement !La personne en question était aussi compétente en technologie réseau que lui, et il n'avait trouvé aucune trace d'elle. Malgré ses efforts pour la suivre, il n'a découvert qu'une adresse réseau virtuelle. « Léa, rentrons au pays ! »Enzo a ouvert soudainement la bouche. L'adversaire avait fourni des preuves si rapidement, c'était simplement pour les inciter à quitter rapidement la Colombie.Il semblait y avoir beaucoup de secrets enfouis.Mais maintenant, pour découvrir la source, il fallait suivre les indications de l'adversaire et rentrer d'abord au pays.Léa était égal
Léa était perplexe.Qui était-il?Pourquoi lui donnait-il une sensation familière, surtout avec cette légère senteur de santal qui émanait de lui?On aurait dit qu'elle l'avait déjà senti cette odeur quelque part.Et que signifiaient ses paroles ?Était-il envoyé par Océane? Pourtant, Léa pouvait sentir qu'il n'avait apparemment pas de mauvaises intentions.Léa a regardé autour d'elle, de plus en plus perplexe. « Ma chère, que t'arrive-t-il ? » René a accouru précipitamment, essoufflé. Lorsque Léa s'était soudainement précipitée vers la foule, elle l'avait sérieusement effrayé, et il l'avait rapidement suivie après être descendu de la voiture.Léa a attrapé son bras. « As-tu vu cet homme? »René, perplexe, a regardé autour de lui. « Quel homme, ma chère? Quelqu'un t'a-t-il fait du mal? Dis-moi, je vais lui régler son compte. »Sur ces mots, René a pris une posture menaçante.Léa a secoué légèrement la tête. « Non, c'était un homme étrange il y a quelques instants. »Léa a réfléchi
Sortant du commissariat, l'humeur de Léa était morose.Enzo l'a suivie de près, lui tendant une bouteille d'eau. « Bois un peu d'eau et repose-toi. »Léa a secoué légèrement la tête. « Enzo, je veux être seule un moment. »Ayant dit cela, Léa a marché seule le long du chemin. Enzo est resté immobile, son regard fixé sur son dos.René est revenu, se dirigeant vers lui. « Patron, pourquoi ne la suis-tu pas ? Dans ce pays étranger, que se passerait-il s'il lui arrivait quelque chose ? » « Donne-lui de l'espace, nous la suivons juste de près. »Après avoir dit cela, Enzo s'est mis en marche, suivant Léa. René a haussé les épaules, secouant la tête avec résignation, et a suivi également le rythme d'Enzo. « Patron, tant d'années se sont écoulées, et tu n'as toujours pas progressé? »René a regardé la silhouette de Léa au loin. « Patron, n'hésite plus ! Si tu tardes, elle pourrait encore s'enfuir avec quelqu'un d'autre. »Avant qu'il puisse finir sa phrase, le regard d'Enzo l'a transper